14 novembre 2015

Grave, pour le carillon de Terrasseentchat ce soir : 13 novembre noir à Paris...

et deux ressentis personnels


Lourd, le carillon ce soir. Lourd, le pas de Lodile. 
Elle s'installe lourdement sur la balancelle. 
Elle ne me salue pas, moi Loizo. Silencieuse, elle pleure Lodile. Elle parle beaucoup mais elle est sensible. Moi Loizo je le sais. depuis le temps que nous nous sommes rencontrés.
Mais qu'est-il arrivé ? Pourquoi ces larmes. Elle semble abattue, alourdie, abasourdie.
Quand elle se met à parler j'apprend les 7 lieux attaqués ce vendredi 13 novembre à Paris, j'apprends l'attaque au Stade de France, lors d'une rencontre amicale France-Allemagne ! (Tiens donc) J'apprends l'attaque au Bataclan ou ça tire toujours. Et tout ça le vendredi 13 novembre. Ce ne peut pas être un hasard ? "Tout est calculé, Loizo, pour faire peur au Peuple de France" dit-elle ? Et elle sanglote, silencieusement.
Un vendredi 13 novembre et qui plus est jour Internationalement reconnu "de la Gentillesse". Encore un jour qui aura son repère dans la mémoire collective. Un peu comme le Pet d'Ali. Tiré des Mille et une Nuits, dit-on. Dit-on, parce que moi Loizo j'ai beau arpenter cette oeuvre en long et large, je n'ai pas encore rencontré ce texte mais il me tarde.

"Deux ressentis personnels"
à propos de la visite du Président Iranien et de son menu, annulé pour raison républicaine par l'Elysée. Monsieur le Président voulait un repas hallal et pas de vin, et si j'ai bien compris en lisant l'article cité en lien, pour tous et durant tout le repas.
Les Français ont-ils de telles exigences quand ils se rendent en Iran ?
J'entends déjà mon Oisillon. Il me traite de raciste, il me dit que ce n'est pas le sujet. Je lui réponds que je peux parler de tout.
Justement j'ai dernièrement, moi Loizo assisté à un buffet offert par la mairie des lieux. Jolies tables, jolies présentation. Après les discours, le réconfort. Ecouter se gratifier et se congratuler quatre fois quatre personnes et d'autres encore, c'est long et fatigant. Et ça mérite bien quelques petites bouchées. Mais à peine a-ton commencé que la responsable des lieux qui l'avait quittée, remonte sur scène et s'empare d'un micro. En riant elle apprend à tous qu'un enfant a posé la question importante "alors dit-elle, "je réponds, non mon enfant il n'y a pas de porc sur les tables !" Et dans le même temps je pense "merde j'aime bien les rillettes et certains saucissons, alors moi je peux m'en passer ?"
Je crois qu'il faut arrêter et qu'une bonne fois pour toutes il faut se la jouer dans le véritable "je partage" ie "sur cette table il y a ce que tu aimes et ce que j'aime, tu peux ne pas aimer, alors tu manges ce qui te concerne et on n'en fait aucun plat ni toi, ni moi, parce que ce sont nos coutumes. Un point c'est tout !" 
"Mais si tu ne veux pas "me prendre ou goûter à ma coutume" tu gardes la tienne et c'est tout.
Et c'est tout, c'est tout, tu es différente de moi, je suis différent de toi, mais si nous faisons cohabiter nos parcelles, nous avons le choix d'aller l'une vers l'autre. C'est tout, un point c'est tout. Et si l'un de nous refuse ? et bien ce n'est pas grave, nous aurons essayé. Reste un autre possible : l'un prend ce qui lui fait plaisir et l'autre prend ce qui lui fait plaisir mais dans les deux cas on continue de rester en lien, dans ces différences.  C'est difficile ? Je ne comprends pas.
Cool isnt'it, n'est-ce pas ? 
Pour raison Républicaine !
Tant mieux.
Je n'accepte pas le regard outré de ma voisine sur ma jupe trois centimètres a-dessus du genou, quand depuis un an elle s'enveloppe de pied en cap en ne gardant disponible que son ovale. Nous sommes différentes, et nos religions aussi ! Un point c'est tout. Je n'accepte pas mais ce n'est pas pour autant que je lui demande d'enlever son voile. Républicaine.
Un p'tit rire ? Jai le sentiment que sa dernière fille lui donnera du fil à retordre. Elevée en France, dans un lycée mixte, comment pourra-t-elle envisager de se laisser voiler ? Et peut-être même de se laisser marier ?
Soyons clairs : moi Loizo, je ne suis pas raciste. Je laisse porter à mes congénères toutes les plumes qu'ils veulent, comme ils veulent, mais question ver de terre, chacun sa variété. Et je le dis au risque de me répéter, les variétés peuvent toutes cohabiter. 
C'est tout un point c'est tout.

10 novembre 2015

Chez moi Loizo, sur Terrasseentchat, Dili dilili ding ding Tiens rev'là Lodile

Chaque fois qu'elle passe le seuil de ma terrasse, le carillon dingueding. 
Joyeux ou mélancolique, ou coléreux, ou philosophique ou poétique. 
Aujourd'hui c'est "contenté". Par une vidéo qu'elle a glanée. Moi Loiso je suis convaincu qu'elle va vous l'offrir.
Voyez, c'est fait. 
Y a plus Kà KliKer. 
KliKez ! Elle est déjà repartie, d'esquive, sans un mot, sans un rire ou à peine, comme sur les pas d'une petite blague.
Et si sur le chemin bohémien il vous prenait l'envie de vous arrêter, pour boire ou pour goûter... n'oubliez pas, derrière les feuilles de bardane, 

 

Photo LaniaLoizo (en bordure d'Ille et Vilaine, en haut du mail François Miterrand)

.... cachaça ou cuba libre, mojito ou chocolat espagnol ou simplement limonade aux citrons de la terrasseentchat ou encore...choisissez c'est comme vous voulez. Avec des cornes de gazelle ? dites-vous ? Parfaitement et même des boules de neige de Maroc; Oui, ça existe. Ne me remerciez pas. Arrêtez-vous. C'est à moi de l'écrire.