17 novembre 2011

Oh la la la, oh la la la la Lodile n'est pas contente que va-t-elle me dire ?

Elle n'est vraiment pas contente. Que lui est-il arrivé ?
Rien, oui oui, non non, ce n'est pas à elle, c'est à quelqu'un d'autre. Mais ça la met en colère. Elle veut m'en parler, alors je l'écoute et maintenant à mon tour de vous dire.
Lodile adore aller dans les bars. Non, non, pas pour boire. Pour tendre l'oreille et trouver matière à billet, autant que dans le Bla Bla Bus.  D'ailleurs elle prend toujours un chocolat chaud. C'est vrai, on ne s'enivre pas avec ça. Mais reconnaissez-le, on déstresse. Si vous pouviez la voir. Elle a sous mes yeux  l'oeil furibond pour ne pas écrire furie-bar. Donc j'ai écouté et même compris. A mon tour de vous dire ou de vous raconter. Mensonge ou vérité, à vous de deviner.
Quand Odile est entrée, elle a repéré la table ronde. Elle adore les tables rondes. Seule à une grande table ronde ça en impose et ça lui plaît. Qui plus est, une table ronde c'est la porte ouverte. Qui veut s'asseoir à ses côtés peut. Mais personne ne s'assied. Tout en sirotant, elle joue de son passe-temps. Il y a une petite table carrée sur sa droite. Un homme et une femme la partagent. L'un a un ordinateur. L'autre a son regard. Et ses mains volubiles. L'homme lui demande comment elle va. Elle répond qu'elle est contente, que Zikoçar va s'occuper d'elle. Et elle commente. Elle précise que ça y est, c'est officiel, il va obliger les gens du RAS à travailler.  7 heures par semaine. Elle ajoute qu'elle va enfin se remettre à travailler et que ce ne sera pas si mal, bien que malgré tout, d'une certaine façon, elle travaille tous les jours.  Il rit. Il dit qu'il est à la retraite depuis quelques années, payé par l'état à ne rien faire, sinon des photos-paysages. Comme une justification d'appartenance à une même source. Elle, elle contemple ses photos. Justement, l'une d'elles lui plaît tant qu'elle commente d'un flatteur "Quand je vois vos photos, je me dis qu'il faut que je change d'appareil !" Là Lodile a dit qu'elle avait entendu la réponse de l'homme. Mais elle sest arrêtée de parler. Visiblement, elle mutismait. Je l'ai relancée en lui demandant de me dire ce qu'elle avait dit. Elle a répété qu'elle avait été très choquée. Si choquée que c'est pour cela qu'elle avait évité le gong. Une fois ça suffit, deux bonjour les dégâts. Allait-elle finir par me dire ? Rien n'était moins sûr. Elle restait silencieuse. Au bout d'un instant, enfin, tout de même elle a levé la tête Eet en me fixant elle a dit "Tu veux vraiment que je te le dise Loizo ?" Je me suis offusqué : "Bien sûr que oui Lodile, j'écoute, tu en as trop dit, je suis tout ouïe." J'en suis resté moi-même Baba. Cet homme, paraît-il de belle allure, a répondu "ça vous sera difficile car pour avoir mon matériel il vous faudrait au moins quatre RAS !"
Mensonge ou vérité, à deviner. Les boissons, thé à la menthe ou chocolat chaud compris, cachaça, mojito, vodka ou kvass* comme toujours, près du bassin, dans le plateau protégé par la feuille de bardane. A vous de déguster.
* Site à consulter pour en savoir davantage sur le kvass http://www.buveurs.com/Connaissez-vous-la-boisson-Kvass

10 novembre 2011

Didilililidibdongdong brave Lodile que lui arrive-t-il encore ?

Didilililidibdongdong brave Lodile que lui arrive-t-il encore

ça ne concerne pas son fils, ça ne concerne pas sa famille, ça ne la concerne pa, ça concerne un fait divers. Et ça la met en colère. Une enfant -quel malheur horrible!- a été tuée. Et aussi sec, sans tambour ni trompette, le voisin qui habite à 400 m de là, avec son chien, est accusé. Il y a des raisons remarquez. Il a été emprisonné pour pédophilie. Il a purgé. Cela fait 9 ans qu'il vit tranquillement sans rien demander à personne. Il se protège. Et il a raison. Voilà qu'on l'accuse !
Et pourquoi pas. Il y a des statistiques, des rechutes, disent les uns, faut pas leur faire confiance, qui vole un oeuf vole un boeuf, disent les autres..... Normal. Et pourtant, aujourd'hui où, ADN aidant et vérifié, un jeune homme, apparemment saisi d'amnésie le soir du meurtre, s'inquiète et se livre à la police pour le cas où ce serait lui, personne ne présente d'excuse au Monsieur qui est en ré-insertion et surtout pas les journaux.. Loizo, je trouve ça abominable ! je te le dis. Foi de Lodile ! A BO MI NA BLE.
On n'a donc pas droit au repêchage.. Vrai, gravissime.

Moi, Loizo, je suis tenté, je pense, à penser comme Lodile. Je hoche la tête, en assentiment. Je l'invite à prendre un thé à la menthe, quelques cornes de gazelle : le sucre ça vous remet en forme. N'est-ce pas ? D'ailleurs, n'hésitez pas, servez-vous. A bientôt.



20 octobre 2011

Les roulottes ont quitté la Tsiganie ce "mercredi conté" 19 octobre 2011

L'avant-dernière séance "Les mercredis contés" à la Médiathèque de Vezin le Coquet s'est terminée dans le sourire.


Les enfants, une petite quinzaine, ont vu les roulottes s'arrêter et former comme un cercle protecteur. Ils ont vu les brindilles, le bois, le trépied, la marmite -qui n'y étaient pas- "Tendez l'oreille !" ils ont entendu la soupe au maïs qui faisait bloup gloup blop, qui faisait bloup gloup blop. Ils ont vu les Tsiganes-Oiseaux alourdis par les cadeaux en or ; ils ont vu les pipidons et le houx et l'oeuf, gobe gobi goba, gobé. Ils ont joué le jeu en répétant "un pipidon, entre deux ongles et scrashhhhhhhhhh un pipidon en moins" et ceci 7 fois de suite ; ils ont vu Touchatou et Rien et le Tsigane qui voulait épouser la fille du roi ils l'ont vu aussi. D'ailleurs ils ont assisté jusqu'à danser, au bal du mariage. Et pour terminer, volti volta, bien que 1OOO, conteuse comprise, ils se sont prêtés à sa manipulation audacieuse : volti volta, noisette sur enclume brisée, à en avoir "le diable au corps"
Prochaine intervention, le mercredi 21 décembre 2011 15 h 30? pour une ambiance de Noël entre ailes blanches et orgues fantastiques. A bientôt.

14 octobre 2011

Dilili dililili li ding ding

Dililili li li li li "Dure semaine Loizo, heureusement qu'il y a Tintin


mais pas Geopeut, ni même Josiane Balasko dont on nous fait connaître qu'elle vote pour un grand H.

"Mais Loizo, pourquoi aurais-je besoin de savoir ce qu'elle vote hein ? Qui est-elle ? Qui est-elle pour qu'on me fasse connaître son avis ? Hein Loizo. Ne puis-je avoir mon avis perso sans passer par la TV. Lire Loizo, moi je lis !"

Loizo entend bien les paroles de Lodile mais il restera muet aujourd'hui. Même lui est affecté par la collision d'un train et d'un bus. Il ne travaille pas. Le milieu du travail est très touché par cet accident. En deux rencontres, cinq personnes sont justement connues pour être dans la mauvaise liste.

Mais dis donc, au fait Loizo, de toi à moi, tout à fait par hasard, y aurait pas une pleine lune en ce moment ? Lodile a son ordi. Hop là, le voilà ouvert, hop là le mot interro entrée, hop là vient la réponse : mercredi 12 octobre, pleine lune !

Loizo entend bien la réponse de l'ordi mais Loizo restera muet aujourd'hui. D'autant plus qu'il se rappelle qu'il doit intervenir du côté d'une gare. La ligne en question ne fait pas l'objet du sujet mais parfois se rencontrent des voyageurs qui prennent cette direction. Tout un village plongé dans la stupéfaction.

Mais oui Lodile, heureusement qu'il y a TinTin et son éternelle jeunesse et sa survie permanente. Dans l'air du temps le Tintin d'hier et d'aujourd'hui.
"Dis-moi Loizo, t'aurais pas un peu de café aujourd'hui ? J'ai une émotion qui monte soudain ?"

Loizo n'est pas mécontent de lui : en matière de café il a fait fort : il en a justement préparé. Il n'est même pas sous la feuille de Bardane. "Il est là à ta droite ma belle, il hume bon l'Arabica, vas-y sers-toi Lodile, et bonne dégustation" Un guayoyo comme au Vénézuéla. Plaisir.

Sinon, "oui", je trouve intéressant qu'on veuille monter le niveau en français à l'adresse de ceux qui souhaitent rester vivre en France. Tout comme j'ai appris l'espagnol pour vivre deux ans sur le Continent Sud Américain, mais surtout à l'oral. Je réponds parce que ma propre expérience ; parce que fille née hors France d'une mère étrangère [Malgré toutes les qualités qu'elle possédait, la conscience pour elle de n'avoir pu dompter l'écrit l'a empêchée de se positionner professionnellement. Rien à voir avec son niveau d'intelligence et d'éducation dans sa propre langue] Ce n'est pas parce qu'on ne pratique pas la langue qu'on est idiot. Parce que j'ai une amie d'origine étrangère, qui travaille actuellement sur notre territoire et qu'elle se désole de ne pas arriver à dominer notre langue. Malgré des cours de français auprès d'un professeur de français. Depuis quand ? Depuis des années ! Je me permets de penser qu'il ne suffit pas seulement d'enseigner des règles pour faire apprendre une langue.

Et là je pense que je vais me positionner pour devenir vecteur de ce besoin : "Être français dans l'âme" Dur dur, suis-je Française dans l'âme moi-même, suis-je Bretonne dans l'âme, depuis trente ans que je vis sur ce territoire ? Pas si sûr. Dur dur d'être dans l'âme aujourd'hui.

Et pour terminer, "La promesse de la chenille n'engage pas le papillon". Belle journée à bientôt

13 octobre 2011

Novembre mois "noir" en Bretagne. Pas que lui

Il y aura cet octobre aussi.
Et ce camion coincé sur la voie ferrée d'un passage à niveau.
Et le train Rennes St Malo qui l'aura sectionné en deux morceaux malgré le sang-froid de son conducteur.
Et St Médard qui n'aura rien pu faire pour éviter le fracas.
Et quelque part, ce matin, le trouble dans les bureaux. Comme dans celui de la jeune stagiaire. D'accord elle ne connaissait pas cette personne depuis longtemps. Mais chacune travaillait dos à dos, à peine séparée par la cloison de leurs bureaux. L'un est vide .
Bureau vide aujourd'hui ; dernières paroles entendues la veille résonnant à son oreille "il faut que je me dépêche sinon je vais manquer mon train", l'appel téléphonique du jour pour expliquer son absence.
Seule personne qu'elle connaissait prenant le train. Et l'une de celles à être parmi les plus touchées.
Douleur, compassion, fébrilité. Difficile de travailler.
Nécessité d'évacuer, nécessité de parole. Paroles, paroles... vous êtes les bienvenues.

07 octobre 2011

5 ans pour recevoir un commentaire agréable. Dommage qu'il soit un brin commercial

Mais moi Loizo je l'accepte et j'en fais d'abord part à Lodile.
Lodile... Lodile... Lodile je t'appelle allez viens !
Comment a-t-elle su ?
Drelin drelin drelin dilili li ling voilà Lodile
Tu m'as appelée Loizo ?
Oui Lodile, je t'ai appelée. Je sais que ta fille cherches un travail et pas seulement ; un travail à l'étranger, et pas seulement ; un travail en Russie et pas seulement ; un travail à Minsk ou à Moscou, ou à Saint Petersbourg... et bien ma belle montre-lui ce site http://www.jooble.org/ et dis-lui d'y aller voir !


 Et qu'elle navigue mieux que tu ne sais faire, et qu'elle sélectionne, et qu'elle aille, aille sur son chemin Lodile !
Comment ça Lodile "Et moi ?" comment ça ? Mais Lodile tu le sais bien, la vie ne tient qu'à un maillon de la chaîne. Tu as été un maillon. Tu l'as tricoté à ton aise -ou pas, c'est la Vie- Elle est à son tour un maillon. Laisse-lui tricoter sa chaîne. Telle que tu l'as élevée, elle respectera la chaîne. Et elle saura manier sa plume. Ppour te faire connaître, son chemin.
Comment ça Lodile "de temps en temps" Mais bien sûr "de temps en temps" et je dirai même plus, à peine quelques fois. Son temps à elle est venu. Et tu dois la laisser libre. Libre de consulter http://www.jooble.org/ et d'aller voir ailleurs, loin de toi. Tu le sais. N'oublie pas l'histoire de la Corneille de Carélie, n'oublie pas.


Allez va ma Belle,va ma belle. Cours lui annoncer. Et reviens voir Loizo comme tu sais faire. Lui, aujourd'hui, il va attraper le canari et se verser une belle bière au mil, fraîche.

Mais comme d'habitue, cachée auprès du bassin, sous la feuille de bardane. Allez va Lodile et n'oublie pas, de me faire savoir. Je ferai de même. Rendez-vous ici sur cette
http://www.terrasseentchat.blogspot.com/ après consultations diverses et variées de http://www.jooble.org/

03 octobre 2011

Après les glands qui tombent par millians, les châtaignes INSPIRENT lODILE

Paroles Le châtaignier - Jean Ferrat
Loizo Loizo, drelin drelin,

  • tiens vlà Lodile, un brin légère
  • Lodile Lodile qu'est-ce qu'il y a qu'y a-t-il ?
  • Connais-tu Le Châtaignier de Jean Ferrat.
  • Psittt penchez-vous un peu lecteur ami(e), que je vous dise. Entre nous, moi Loizo, j'aurais plutôt tendance à connaître  "le dattier de la palmeraie" si tant est qu'il existe. Alors je hoche ma tête dans un mouvement négatif.
  • Lodile me répond "Tu n'es pas le seul. Moi non plus; En tout cas je ne la connaissais pas, ou bien alors, je ne l'avais plus à l'oreille. Mais aujourd'hui elle y frappe avec tant de plaisir que je me décide à l'apprendre. Me suis-tu Loizo ?
  • Pourquoi pas Lodile, mais alors, je te soutiens en la sifflotant.
  • Après tout les glands tombent bien par millians !
Cornes de gazelle et thés divers, ou vodka, ou whisky ou chouchenn ou Armagnac sont où vous savez et autant que voudrez. Comme vous souhaitez. Have a "good drink"

24 septembre 2011

Conversation du jour chez Lodile

Bonjour. Moi Loizo je suis heureux. Paradis. Toutes ouïes ouvertes. Comme poisson dans l'eau.  Soleil les poursuit. Ici et là, carpes font éclairs.  Dessinent d'étranges ararbesques argentées. Ici et là les bleus de Terrassentchat, ensoleillée à perte de vue, s'offrent aux verts. Palmier s'étale sur les allées. . Pendant ce temps chez Lodile, Matin pousse les paupières. Les yeux s'ouvrent et s'illuminent. Le jour devrait être occupé. Marché, moules à la crème, médiathèque, théâtre. Agenda. Opération lunettes. Tout s'imprime.
Conversation dans la cuisine. 
  • Ce qui est ennuyeux avec la vaisselle c'est qu'il faut toujours recommencer.
  • Mais Nany, la vie est un éternel recommencement, (sur un air bien blasé) dès qu'on se lève tout recommence.
  • Ho Lodile, tu vas bien ce matin ?! 
  • Je suis triste depuis que je sais que dans notre ville trois personnes se suicident par semaine !
  • Tu veux les rejoindre ?
Cette réflexion sarcastique ou caustique est si saugrenue que Lodile éclate de rire et se précipite sur son clavier.
Au fait sur quelles têtes sont-ils toombés les morceaux de l'objet volant identifié puisqu'américain, devant s'écraser sur la terre aujourd'hui, en Italie précisément ? Ciao à vous. Et pour le café, au lait ou vanille, le thé et les mandarines, c'est à votre gauche sous la grande feuille de bardane, prêts à boire ou à goûter ou savourer. Belle journée à bientôt.

07 septembre 2011

A 83 ans, vous avez encore des rêves ? Sourire de la journaliste...

un peu beaucoup satisfaite d'elle-même. En face un spécialiste du cinéma. Dont les mains commencent à trembler. Lodile regarde. Lodile pense. Comment sera-t-elle, la journaliste à 83 ans ?
Dans les années soixante Lodile a beau chercher, dans sa mémoire, elle ne se souvient pas avoir entendu ce type de questionnement.
Les gens rêvaient, à un meilleur. Et ils avaient des rêves. Leurs personnes âgées vivaient auprès d'eux.
Et chacun se résignaient au départ.
Il n'était pas simple d'envisager ce départ.
Aujourd'hui, il ne faut pas mourir. Il faut avoir des rêves, il faut lutter, il ne faut pas montrer qu'on décline.
Il n'est pas plus simple d'envisager les départs.
Lodile se voit mal s'entendant dire "A 83 ans, vous avez encore des rêves ?"
Et la journaliste ?

04 septembre 2011

Chirac, SKD et moi

Je ne regarderai plus les informations.
Monsieur Chirac est malade.
Sa promenade sur les trottoirs de Dinard est sans équivoque. Il est aussi mal en point que d'autres pauvres humains inconnus en attente de grand départ dans les maisons de "retraite" Et je m'y connais.
Monsieur Chirac souffre ce soir d'une drôle de maladie. Le nom même de cette maladie pourrait faire penser à une plaisanterie : l'anosognosie !
Si c'est ça ma mère aussi a subi l'anosognosie. Alors pour elle pourquoi avoir diagnostiqué Alzheimer ?
Selon que vous êtes ou avez été président de la république vous n'aurez pas Alzheimer !!! Drôlissime.
On voit dans le regard de Monsieur Chirac qu'il a fait, qu'il fait, des AVC.
Je suis contente : ma maman n'est pas morte sous Alzheimer, elle est morte de l'anosognosie. Et c'est vrai. Le matin de sa mort elle est entrée dans sa salle de bain et elle m'a dit "je n'avais pas vu que j'avais autant vieilli". Finalement elle est partie en prenant conscience des difficultés qu'elle avait. Ma mère est morte guérie. Monsieur Chirac mourra guéri et ça sera sa dignité. Mourir dans la dignité.

Il n'était pas concevable qu'Annie Girardot meure de la maladie d'Alzheimer. Elle s'est éteinte, comme les personnes âgées s'éteignaient avant la modernité. Elles mouraient fatiguées et rigolotes, assises sur leurs chaises, sur le trottoir et saluant tous les enfants qui les saluaient sans les mépriser parce qu'on leur avait appris à ne pas s'en moquer. Il faut bien s'éteindre un jour. Liberté Fraternité Egalité. Rien n'est moins sûr et surtout pas devant la mort. Quoi que.

Je ne regarderai plus les informations.
Monsieur SKD revient
Razzia médiatique sur SKD. Je ne veux même pas écrire son vrai nom. 
SKD l'homme double. Un homme politique de qualité. Un obsédé de l'acte sexuel.
C'est celui-là qui a été désigné cet été. Rien de politique dans ce trouble du comportement.
Sauf que le mec lamda, on l'obligera à se soigner. Ce qu'on n'exigera pas de SKD. Inadmissible.

Qu'il devienne un coach politique discret s'il veut et si on en veut mais surtout qu'il ne réaparaisse pas. Si fouiller dans le passé de Nafissatou Dialo était normal, fouiller dans le sien le serait aussi. Affaire à suivre. Sans moi. 

Quant à St Claire Anne, après l'avoir lue sur son blog, critiquant le potager de Michèle OBAMA, l'opinion était faite. St Claire Anne au ras des salades, c'est trop.



02 septembre 2011

2 - Vacances à Landréval : ça commence bien : Jazz avec Rhda Scott

 On y part
 On y va
 On y est
 C'est beau le parc de l'Amirauté
C'est mieux illuminé

1 - Vacances en août à Landréva dans le 22. Photos et vidéos de Nina et de Loizo


 Derniers regards sur le paradis urbain
 souvent à contre-jour, vu que plein sud
 Hein ? C'est moi quand j'étais petite et en Corse. Les albums, quand on les ouvre depuis longtemps... ils étonnent

 Les voyages forment la jeunesse dit-on. 30 mn de train, 2 h d'attente et quelques péripéties plus tard la banquette en bambou "repoxtise !"

31 juillet 2011

30 juillet Transat en Ville à Rennes et découvrir Chloé Lacan

Du caractère, des mots pour le dire et d'emblée elle invite les familles à rendre leurs enfant silencieux. Parfait.-
P'tit poids, p'tit gabarit, grand accordéon.
Tabouret pour poser le pied et prendre parfois une allure super sexy. Vérifications




Clavier pour alléger les oreilles de ceux que l'accordéon ne passionneraient pas.


Et devant elle un tapis de transats tous occupés. Du monde assis, du monde debout, un beau public. 200 personnes au bas mot ? Au bas mot.Toutes attentives devant la talentueuse Chloé Lacan qu'offre gracieusement les Transats en Ville ce soir à son public. Vive les Transats.
On pourra la revoir à La péniche Spectacle lors des Mythos prochains 2012, on peut la saisir sur space ou sur You Tube. Illustration immédiate

Belle découverte coquette et coquine. Rien que des vérités bien dites. Attention les mecs. Et pour finir, comme en Espagne, un célèbre chant italien. Belle fin de soirée.


29 juillet 2011

hou l la la la la la le gong se déchaîne que se passe-til Lodile ?

Lodile est en colère. Elle n'accepte pas qu'on ne lui fasse pas confiance. Elle rue dans les brancards. Elle dit qu'elle n'est pas une gogol -elle a beaucoup de respect pour les gogols- elle dit qu'elle n'est pas un clown -elle a beaucoup de respect pour le clown- elle dit qu'elle n'est pas dilettante -elle a du respect pour le dilettantisme-, elle pense qu'être sérieux n'est pas forcément preuve de sérieux. Hou la la la elle est en colère Lodile et moi Loizo, j'aimerais bien savoir ce qui la fait ainsi ruer dans les brancards.
Finalement je me range à son raisonnement.
Après tout c'est vrai, quand quelqu'un organise quelque chose seul celui-ci sait ce qu'il a organisé et comment. A quoi sert de le désigner comme faisant erreur ? Ou se trompant ? Devant tout un groupe. Être désigné, montré du doigt, mis en cause, ça ne plaît à personne surtout quand il n'y a aucune raison de le faire.
Qund quelqu'un explique ce qui en est, ce qu'il a fait, comment il l'a fait,   -Il y a longtemps qu'il le fait- pourquoi de visu s'emparer de l'objet, et sous ses yeux, casser l'agencement qu'il a fait pour le mettre en valeur et cela sans même s'en rendre compte ? Que dire ? Faut-il dire ? Pourquoi dire ? Lodile s'est tue.
Faut dire qu'à force de fréquenter Lodile je sais qu'elle a une façon très particulière de présenter les choses. Je sais qu'elle est plutôt sur le mode de l'humour et que l'humour il faut le partager. Lodile, je le dis, il faut l'écouter. Et ne pas s'en moquer.
Mais au fait Lodile, dois-je comprendre que tu fréquentes d'autres que moi ? Jamais je n'y avais pensé. Me voilà troublé. Hé, Lodile, réponds, tu frréquentes d'autres personnes que ... Dililililing ding ding dong, le gong résonne et moi jusqu'au bout je l'écoute. Chère Lodile, reviens quand tu veux.
Et vous qui lisez, si vous avez soif, n'oubliez pas, quelques feuilles de bardanes soulevées, auprès du bassin qui chantonne, et vous n'avez plus qu'à choisir : thé à la menthe, mojito, whisky -attention il fait très chaud- ou petit verre de vodka.... c'est comme vous voulez. Belle détente à tous toutes.
Moi je m'envole, derrière mes branchages pour mettre mes plumes à l'abri. C'est qui ce chat ? .

17 juillet 2011

16 juillet 2011 les Transats en ville s'annoncent pluvieux. Seront-ils annulés ?

Pas du tout. Pourtant ils n'étaient qu'une poignée. La poignée est devenue groupe. Le groupe attroupement. L'attroupement foule. Des hommes, des femmes, des enfants, un Patrick inconnu  au rire communicatif. Un Patrice Kalla conteur rieur, pour offrir une ambiance conte-soul autour de ses origines africaines. Du côté de son père. Lyonnaises, du côté de sa mère. Une dualité entre "quenelle et huile de palme" qui l'a rendu musicien-conteur-chanteur pour le plaisir du public. Sa force, l'inter-activité et aussi un phrasé musical. Qui annonce le musicien et le chanteur. Une soirée enjoué et délicieuse qui témoigne une fois de plus de la générosité du conteur. Le soleil, curieux, est réapparu dès les premières notes sur le front du théâtre. Et les nuages se sont tirés. Vaincus par le goût des mots : l'enfant qui court toute une vie ; crâne qui t'a mené là ? L'oeuf et le lézard ; L'amour et le temps ; La p'tite Diabou et une version du Métèque -si les oreilles ne se sont pas trompées- et d'autres airs souls fameux. Sur la place de la mairie, un goût de bonheur à en oublier les morosités climatiques. Un très bon moment partagé en compagnie de musiciens beaux, souriants et talentueux : pianiste, bassiste et percussionniste. A re-goûter.

28 mai 2011

di ling di ling tiens revoilà Lodile

Que va-t-elle m'apprendre ?
C'est fait, je sais, elle sort d'une séance de cinéma. Pour se décider elle s'est laissée influencer par les commentaires et les images concernant "L'enfant au vélo" film récompensé durant le Festival de Cannes.
Elle n'est guère enthousiaste. Elle me le conseillerait si j'étais instituteur ou trice. Elle le verrait bien tourner  dans les lycées et les collèges. Pour faire comprendre aux uns que oui, les adultes ne sont pas parfaits. Oui ils ont parfois des comportements  erronnés. Aux autres, que mieux vaut éviter certaines personnes. Et comprendre que la négociation est parfois plus intéressante que la punition. 
Le film est belge.
Je ne suis pas instit, pas plus rice que eur. Mais je le dirai. Je ferai passer le message Lodile.
Dili dili dilililing, elle est partie sans même prendre un verre. Mais vous qui lisez, vous le savez, vous trouverez sous la grande feuille de bardane toutes sortes de boissons rafraîchissantes thé à la menthe et café compris.
Que dis-tu Lodile (elle a réapparu) "Que le silence de la salle était palpable"
Intéressant.
Que dit-elle ? Que dans l'abri brus où elle attendait, étaient assises une maman et sa charmante enfant de 8 dix ans. La mère parlait à quelqu'un en tournant le dos à l'enfant. Celle-ci pouvait à loisir écouter sa conversation rassurante 
"Mais oui, t'es un connard, un nul, tu veux queje te dise... tu ne vaux rien !"
Lodile ajoute qu'elle n'a pas support de revivre un extait de film. Elle a changé d'abri bus et même fini par revenir chez elle à pied". En se disant "que c'était vrai, il existait vraiment des parents erronés qui ne s'en doutaient pas. Gâchis d'enfant. 

04 mai 2011

Paris V - dilili dilililing ding dong regarde Lodile nous sommes parisiennes

Nous avons soif. Nous nous enfonçons par une rue, direction la Seine. Pas de terrasse, seulement des bars où il fait trop noir à l'intérieur. Puis nous entrons dans une rue où chaque vitrine est une galerie. Livres, tableaux, nous frustrons à mort : nous regardons mais n'entrons pas "nous reviendrons" dit-elle. Je pense, comme toujours dans ce cas, à l'affreuse réalité du vendeur à domicile. Je l'ai été quelques années et sais ce que "à revoir égale au revoir" veut dire. C'est vrai une fois de plus. Nous n'y reviendrons pas.
Car nous avons trouvé une terrasse, à l'ombre certes, mais face à la Seine. Le bord de Seine s'offre à nous avec son roulis de cityrama et et taxis et autres véhicules ; ce français mort de rire car il fait semblant de se prendre pour un américain ; mes vraies voisines américaines qui n'arrêtent pas de rendre mes cartes postales qui sous le vent s'obstinent à leur rendre visite ; les volatiles sur passage-pigeons. Photos.



Entre deux lampées rafraîchissante un pigeon sympa, il y en a, nous photographie. Merci.
Un p'tit RRiépé pour la route après, nous poursuivons notre périple.  Et pas de photo, rien que des mots pour vous dire que nous avons heureusement rencontré Henri Barrand et son exposition "Nice to be dead" pour peaufiner cette divagation parisienne. Voir le lien mais dépêchez-vous car l'exposition se termine le 7 mai
Puis nous l'avons quitté, groggy à essuyer un pare-brise pour nous y retrouver.  
Trois pas plus loin nous tournions sur notre gauche. Pour une suite en chapitre Paris VI.. vous le voulez bien.

IV - Dili dilili dililili ding dong, regarde Lodile, nous visitons Paris

Nous voilà bien en direction de l'île de la Cité où les pyramides déménagent en gabarre sous plein soleil d'avril et parfum Dior

et l'indifférence totale, mercantile et artistiquement performante de Toutankhâmmon. La bouteille d'eau témoigne de la forte chaleur de juillet en fin d'avril. 28 ° !
"Tiens au fait Nina, suis-moi". Après la traversée du Pont, nous obliquons sur la gauche pour traverser une oasis admirable. On y oublie tout. On y découvre un magnifique fleurissement et des odeurs délicieuses, hormis celle des encens. On obtient le moindre conseil, dès qu'on manifeste de l'intérêt à propos d'une espèce. C'est merveilleux. Frutaud, LandJardi, du pipeau à côté.

Oui oui, c'est moi. Oui oui promis je vais entamer un programme de musculation, promis. Oui, oui, je vais me refaire une couleur. Quoi que ! Non, plutôt une coupe stylée.

Ces rosiers qui dégoulinent de fleurs, ces glycines qui parfument l'air, ces papyrus pieds dans l'eau... c'est beau, beau...



Nous ne sommes pas les seules à visiter Paris. Il y en a qui flânent à pied. Et les trottoirs sont bien encombrés. Il y en à qui flânent en bateau.  Et celui-ci est très bondé. Nous faisons comme la tradition le veut : ils agitent leurs mouchoirs. Nous agitons nos poignets. Rires. C'est bon de gaminer. C'est bon aussi de penser aux choses sérieuses. Il fait faim et soif. Que voilà un bel étalage.

Grecque, italienne, espagnole du côté table, il y en a pour tous les goûts. Mais nous sommes à Paris et si nous mangions français ? Et pas cher ! Nous choisissons français et pas cher. A regretter un bon jambon beurre tradition ou un kebab. Franchement. A se dire que c'est franchement dommage pour les touristes de partir avec un tel souvenir de la cuisine française. Je ne suis pas raciste, mais ils sont d'origine étrangère nos hôtes et peu soucieux de demander si ça nous plaît. Ils ont raison. Nous pourrions être amenées à leur dire la vérité. Surtout que pour faire mine de préparer à la main la petite salade tomate mozarella -trois assiettes grâce à une seule tomate- ils prennent au moins 20 minutes. Sacré tour de force ! Un seul conseil, lecteur qui lis : "Ne t'y arrêtes pas". Sur les tables les nappes sont à carreaux rouge vichy et dansle fond un escalier, gardé par un chat, monte à l'étage. Crois-moi, "ne t'y arrêtes pas"  
Il y a longtemps que je pense que le mot restaurant doit être réservé à ceux qui font de la cuisine, au moins comme à la maison. Les autres, Do Cam, Couic et autres libre-services, devraient s'appeler définitivement : Bouy-Bouy.
Dégoûtées, nous avons poursuivi notre divagation. Sachant que ma Korrigane avait parlé de La Sorbonne quelques jours auparavant, je la dirige vers cet endroit. Nous remontons en direction du boulevard St Germain. Il fait une chaleur torride. Finalement elle m'orient vers une certaine rue dont jen'ai jamais entendu parler. Plan s'il vous plaît.. Des plans, à Paris, il n'en manque pas. En voilà un. Surlequel en quelques minutes à peine je repère la dite rue. Nous remontons le boulevard sur la gauche. Nous "espatarons" sur la vitrine d'un pâtissier : il y a dedans un méga coq en chocolat grandement béat devant toute sa progéniture à venir : des oeufs, de vrais oeufs par milliers. (Lania sous influence opulente des Mille et une Nuits, ou des vérités marseillaises : coq ou sardine ?)
Portrait parisien : celui de cette dame étrangère,  très âgée et repliée sur elle-même, sur le trottoir. Je ne peux m'empêcher de lui offrir quelque chose. Quelle façon de lever les deux mains, de les ramener sur elle pour désigner le ciel à y voir notre Saint Père lui-même appelé à béatification prochaine. Je suis très remuée.  
Ma Korrigane aussi. Mais plutôt pour le nez fin de sa mère qui la met soudain en connexion avec la rue qu'elle recherchait. Un vrai lush ! Pardon luxe. Nous entrons dans la caverne des senteurs bio et anglaises, de la mousse et des parfums, de la tendresse qu'il y a à se choyer soi-même. Chaleur, pollen, soleil, ma Korrigane se tape dans l'instant une affreuse quinte d'éternuements majeurs. Du balai, dans la rue, voilà où Mademoiselle se retrouve quelques minutes après. J'ai du mal à ne pas mourir de rire. De ce rire qui ride plaisamment. Et plaisamment ou pas plaisamment, peu importe car ici existe le produit qui déride. Du moins momentanément ! Sauvée. Bref, quand nous quittons la boutique et ses vendeuses sympathiques, c'est  par 30° à l'ombre,  et avec pour mission "tenir au frais les produits achetés". Challenge. Mais nous sommes aidées. Nous avons soif et l'eau de nos bouteilles est plutôt chaude. Alors, Chapitre V... s'il vous plaît.

03 mai 2011

Paris III - Di li Dili li Dilili ling ding dong regarde Lodile nous avons visité Paris

Paris c'est aussi les pochoirs sur les murs. Ceux-là n'échappent pas à l'oeil de la korrigane qui m'accompagne. Elle me demande de photographier, -oh la jolie voix, mais quelle jolie voix- Impossible de ne pas obéir. J'obéis.
Plongées dans leur observation, nous entendons soudain des bruits, des cris, des hurlements. Que se passe-t-il. Nous pivotons et découvrons un groupe de gens qui tous lèvent les yeux dans la même direction. Nous relevons la tête à notre tour. Et que remarquons-nous ? Ce que vous pouvez remarquer à votre tour sur la photo : un grand immeuble de briques rouges qui menace de s'incliner jusqu'à tomber. Il est temps de nous mettre à l'abri et d'en profiter. Nous entrons dans Beaubourg.

 

C'est fait. Beaubourg n'a pas changé. A sa manière c'est toujours un écrin. Plutôt grand que petit. Mais écrin aujourd'hui plus que jamais.


Finalement nous n'y restons pas. Nous avons l'estomac dans les talons. Nous quittons les lieux. Il y a un autre musée sur la droite. Nous y allons. Frustration. Il est fermé. Et si nous aussi nous mangions ? Nina s'étonne  avec joie et avec raison et une fois de plus de ces jardins sur trottoirs, propres à Paris. En l'occurrence ici , des jardins sur étagères de Castorama. Castorama en plein centre de Paris, comme au Japon. Trop fort. Ce serait bien que ça existe à Rennes aussi. Ces jardins urbains quelque peu matériels sont sympathiques. Ils offrent le rythme des saisons et mettent la connaissance des plantes à portée de mains. C'est extra. Chanson à écouter sur : http://youtu.be/x0rMSHdi5Jw  si vous le voulez bien.


Il est temps de quitter le quartier. Au revoir Monsieur Georges Pompidou. Passons devant le Châtelet. Prenons par le Pont. Il est temps. tTraversons.  Suite en billet IV s'il vous plaît. Merci.

Paris II - dili dilili dilililing ding ding dong, Lodile nous sommes allées à Paris

Nous étions place du Louvre, poursuivons.
Fen
Fenêtres, toits, murs, gargouilles conversent ensemble
Quoi, un arbre sec ? Il donne soif. Il commence à faire soif, en effet. Et si nous remontions les quais ? Belle idée, les jardiniers jardinant à même le trottoir, les voici arrosant les beaux oiseaux de paradis. Râfraichissant.
Au bout d'un temps, nous obliquons vers la gauche et atteignons la rue de Rivoli : ça sent les Saints-Innocents, les Halles, Beaubourg. Je me souviens.
Il fait chaud et l'eau qui chante enchante tout verseau !
Nous poursuivons, une petite faim dans les talons. Voilà Beaubourg. Le vent dessine de râfraichissantes et souples arabesques dans le drapeau tricolore.
Ma plus belle me regarde exerçant le métier de photographe. Ho heu,... métier, métier. Oui oui, je sais. Pas douée. Peut mieux faire. Fais de son mieux. Nous voilà au bord de la pièce d'eau aux sculptures colorées
C'est mon tour de l'être, auprès d'une bouche rouge et gigantesque, qui aurait bien des choses à nous raconter. Je ne tiens pas à être battue, reste muette Labouche !Elle m'obéit au son et à l'oeil. Sauvée.
Encore un coup Ds'amère la photo à l'envers ! Hallucination. Coup du soleil. Pari topé. C'est elle ce n'est pas elle, Errare Humanum Es non tu te trompes, ce n'est pas elle.
Mais ça aurait pu, d'ailleurs En-Clair, inonde donc les murs parisiens de ton joli minois, ça pourrait te servir. Mignonne l'idée. Ne te fais surtout pas prendre. Carrément, ne suis pas ce conseil débile, s'il te plaît. Trop tard ? Oh ma mère alors !
OK, c'était pas An-Clair. Mais si c'était pas An-Clair, clairement, celui-ci c'est Desnos. C'est écrit dessus et dans la foulée vous pouvez le lire dessous P'OASIS Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. -Soeur Anne, ma Sainte Anne, ne vois-tu rien venir... vers Sainte-Anne? -Je vois les pensées odorer les mots. -Nous sommes les mots arborescents qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. De nous naissent les pensées. -Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. Les mots sont nos esclaves. -Nous sommes -Nous sommes -Nous sommes les lettres arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. Nous n'avons pas d'esclaves. -Soeur Anne, ma soeur Anne, que vois-tu venir vers Sainte-Anne? -Je vois les Pan C -Je vois les crânes KC -Je vois les mains DCD -Je les M -Je vois les pensées BC et les femmes ME et les poumons qui en ont AC de l'RLO poumons noyés des ponts NMI. Mais la minute précédente est déjà trop AG. (décidément trois fois dans la journée : ça c'est de moi-même) -Nous sommes les arborescences qui fleurissent sur les déserts des jardins cérébraux. L'AUMONYME (1923)
Hein, c'est Erssion ?
Trois quoi ? Mousquetaires, Grâces, Saisons ? Mais où sont passées les quatrième de couverture ?
Mine de rien celle-ci, incognito, les a à l'oeil
Les voilà rigides vigiles, attentifs à tout ce qui se passe ici. Whouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ils ont donné le signal. Tout le monde s'éparpille.
Mais comment s'éparpiller avec les brise-michées ? Dur dur
Sous la bannière tricolore, ils et elles et eux, reprennent leur souffle. A bientôt pour le billet III, cette fois.