28 mars 2010

Tiens tiens voilà revoilà Lodile dilong dong dongue digue dong dong

Lourd le gong ce jour. Comment se "face" Elle a planché sur le bonheur. Elle qui se repaîssait des propos d'Alain. Bonheur : éphémère produit qu'on peut offrir et qui est si fragile à engranger pour soi. Elle répète comme un leitmotiv « il n'y a pas de bonheur sans le regard de l'autre qui fonde la di-gnité. » Un jour elle a cherché ce regard. Elle l'a perdu. Dans le bureau d'un maire. Erreur d'interlocuteur. [Moi Loizo je m'étonne : jamais elle ne m'en avait parlé] Récemment dans celui d'une administrative. Qui confirme à haute voix et répète "C'est la faute de la société !" La faute de la société ? Mais cela change tout. Cela la sauve. Et dans la foulée elle prendra la carte loisirs que la société a fabriquée pour que les pauvres ne se sentent pas relégués. Pauvres mais capables de s'amuser. Pour attraper le bonheur peut-être. Précarité, un nouvel ordre social ! Peut-être que oui finalement, ce serait la faute de la Société. C'est mieux que la faute d'un maire. Mais la question reste posée : "le bonheur : une affaire publique ou privée ?" Finalement dit-elle, depuis 30 que je vote pour la gauche peut-être que je devrais prendre la carte Rien que pour voir si ça changerait quelque chose ? Loiso est-ce que tu aimes les jonquilles ? Parce que de côté-là oui, en matière de jardinage, on peut faire le bonheur des habitants malgré eux. [Dis-moi Lodile, un thé à la menthe te plairait-il ?] Un thé ? Bonne idée, mais à la lavande s'il te plaît Loizo. [Vos désirs sont des ordres ma chère Lodile] Elle savoure pendant que le vent salue Chopin sur les claviers de mon palmier. Vous avez dit bonheur. Je dis Bonheur.
Un chien qui bâille au coin du feu, cela avertit les chasseurs de renvoyer les soucis au lendemain. Cette force de vie qui s'étire sans façon et contre toute cérémonie est belle à voir et irrésistible en son exemple ; il faut que toute la compagnie s'étire et bâille, ce qui est le prélude d'aller dormir ; non que bâiller soit le signe de la fatigue ; mais plutôt c'est le congé donné à l'esprit d'attention et de dispute, par cette profonde aération du sac viscéral. La nature annonce par cette énergique réforme qu'elle se contente de vivre et qu'elle est lasse de penser. ALAIN Avril 1923

22 mars 2010

Inouïs soixante huitards, toujours branchés.

Toujours dans la course. Fabuleux. Plus que trois mois pour le devenir "En trente ans, la part des plus de 75 ans dans la population française a quasi doublé. Avec 23, 9 de plus de 60 ans, la Bretagne se place au-dessus de la moyenne" in "Vieillir, c'est branché" in Sciences Ouest, l'intéressante revue de l'Espace des sciences que je reçois. Oui vous pouvez KlIkEz, site en lien avec le sujet

Lodile et Rousseau ???? diling dili li ding ding

Juste une petite phrase qui du fait de l'expérience, me convient L’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. Jean-Jacques Rousseau Loizo replie ses plumes. Il ne donnera pas son avis. C'est son droit. On ne lui en fera pas procès. Comment ? Vous voulez KliKeR sur le titre du billet ? Pourquoi pas c'est une bonne idée, cependant pour changer, aucun lien avec le contenu du jour. Oui, oui, toujours au même endroit le thé à la menthe.

13 mars 2010

Jean Ferrat, 13 03 10 Disparition

Je n'ai jamais compris pourquoi j'avais tant pleuré à la disparition de Pompidou. Et je cherche pas à comprendre. Je ne sais pas pourquoi la disparition de Jean Ferrat m'entraîne dans un flot de larmes aujourd'hui. Je sais seulement que je désirais chercher des CD de lui pour les faire écouter à ma fille. Toute une époque, je dirai radio, puis TV, mais radio surtout, ce qui fait que sans avoir acheté les disques à l'époque, sa voix les musiques, les textes résonnent aujourd'hui dans ma tête. Pour l'écouter, comme de juste YaKaKliKer sur le titre du billet, et cette chanson parce que je le pense : ça rime avec enfance.

11 mars 2010

Dilili dililililingue ding dong

ça y est, elle bougonne ! Et elle me parle ! Ainsi j'apprends qu'elle est allée au théâtre. Et bien sûr, je reçois quelques commentaires du style bougonnant : "Mais pourquoi devant moi" dit-elle. Je la questionne "quoi donc" "Une explication confondante : tu vois, j'arrive à l'instant où il s'agit de faire entrer en scène les acteurs : "je lance ?" dit l'un "où j'attends encore ?" dit le même". Et un autre d'expliquer dans l'effervescence "y a quelqu'un qui a réservé mais il ne trouve pas à se garer !!!" Je me demande si j'interprête bien et surtout pourquoi j'entends cette réflexion ? Pourquoi ça se passe devant moi, pour une fois que je m'offre ce luxe ? Et en plus avec le sujet de la pièce ! "Tiens, au fait, lequel ?" Elle évite de me dire, "contente toi de savoir dit-elle, qu'entre autre, elle dit que tout le monde n'est pas au même niveau, que cela fait des lustres que tous les gens ne sont pas au même niveau et que cela durera sûrement encore des lustres, pas partout, seulement dans un certain pays, enfin tu fais ce que tu veux avec l'interprétation Loiso. Tiens ça m'agace, et d'autant plus qu'on m'avait dit qu'il n'y avait plus de place : chanceuse, j'ai eu un strapontin, in extremis. Tiens, j'en rajoute, je préfère colporter Moi Loizo, je ne vois guère ce à quoi elle fait allusion, de toute façon Lodile, elle me dépasse. (Au fait, ce personnage n'est inspiré d'aucune autre Odile, qu'on se le dise) Comment ça ça mérite un p'tit verre ? ô seigneur, moi Loizo, moi votre hôte, j'ai oublié. Je remédie : sur votre droite, sous la feuille de bardane, sur le plateau de cuivre, au choix : boisson à l'hibiscus ou thé à la menthe. Bon verre. (Curieux, YaKaKliKer sur le titre du billet)

06 mars 2010

Ma chère vieille dame âgée

Je veux te faire une surprise, tu recevras plein de cartes postales. D'ici d'ailleurs de mes ami(e)s, connues, inconnus qui se prêtent au jeu. Allo, Jouelle, ma fille, tu es là ? J'écoute. Oui ma mère oui ma mère. Ecoutie, je ne veux pas qu'on m'envoie des cartes, je ne veux pas que tu donnes mon adresse, Mais Maman, Maman. Ya pas Maman Jouelle, je vieux pas, Je aime pas les mots. Je aime pas les mots. Je aime pas écrits. Oui ma mère, oui ma mère. On sait jamais avec eux. Eux laissent traces. Oui ma mère,, oui ma mère. Méchants, méfier. Oui ma mère, oui maman. Elle raccroche. Poignance* de son cri accentué. Douleur. Salissure. De quoi a-t-elle souffert. Ira-t-elle, dira-t-elle. Enfin. Un jour. Avant que. Avant. La rafle du Veldive. On en parle enfin. On en parle tant. Bien sûr j'irai le voir. Bien sûr. Je n'ai pas fait la guerre. Je ne l'ai pas vécu. Qu'écris-tu ? Répète ! Je dis que je n'ai pas vécu la guerre. Que tu crois. Tu es née avec. Avec son refus. Et de tes oreilles d'enfants tu l'as bue. Enivrée pour longtemps d'un alcool qui ne te concernait pas. Au quotidien de ton enfance la guerre t'a forgée. Insouciance et gravité mêlées qu'elles n'a jamais dites mais que tu as bues. Breuvages qu'elle taisait. Que tu buvais. Qui lui appartenaientSi j'avais su. Si j'avais su. Ma chère dame âgée. Quel gâchis. Quelle douleur encore. Mère, fille, petite-fille. Mère, fille, petite fille. Mère, filles, fils... une valse à trois temps... que tu m'as apprise dans quatre carrés carrelages, à ne pas dépasser. Alors qu'il fallait. Qu'il faut dépasser. (copyright)
Photo Association Mira Baï - "valse indienne"