30 décembre 2008

Je suis le titre. Pour lire davantage cliquez sur moi

cliquez sur moi cliquez, cliquez sur moi ahhhhhhhhhhhh (avec l'assent au chocolat de Nougaro s'il vous plaît) pour découvrir un ardéchois sympathique comme sa Louison, comme son Ardèche mais qui en douterait Alli... go !

29 décembre 2008

Thriller de Noël

A chaque Noël l'ambiance empirait. Au tout premier tous les oncles tantes cousins cousines fils filles et pièces rapportées étaient là autour de la grande table. Chacun chacune se regardait, comme s'il découvrait cette manière, odieuse, qu'il avait de s'adresser à l'une ou à l'autre : rien que des femmes bien sûr, mais surtout à sa femme. Chacun, chacune se demandait s'il allait oser recommencer. Chacun chacune se demandait s'il devait réagir. Personne ne lui répondait.
Petit à petit, aux réveillons suivants, les participants furent de moins en moins nombreux à répondre "Présent". Jusqu'à ce jour où moi, qui ne faisait partie d'aucune famille, qui n'avait d'autre lien amical avec elle que le partage des chants de la manécanterie, qui n'avait entendu que parler de tous ces réveillons râtés, sans réfléchir j'avais accepté de passer avec elle, avec lui, avec leur enfant, le réveillon de cette année 3009. Dans l'après midi du lendemain, je ne savais que marmonner, marmeler, le corps paralysé "je n'en reviens pas, je n'en reviens pas, j'en tremble" et en même temps je me rappelais. Ils n'avaient d'autres invités que moi. Pesonne plus ne viendrait faire carillonner le gong. Je me retrouvais bel et bien à un réveillon de Noël entre mari, femme et enfant, leur seul enfant. Lui-même d'une bonne dizaine d'années, envoyé au lit "pour ne pas voir le Père Noël" ! En l'entendant je me souvenais m'être retenue de réagir. Je m'étais inquiétée : drôle le réveillon ! Pourquoi avais-je répond Oui à l'invitation ? La manécanterie nous liait, mais autre chose aussi à laquelle je n'avais plus pensé. Quand il est entré je l'ai salué. Il a répondu sans un seul regard, sans aucun sourire, d'un seul et bref mouvement de tête. Puis il a marmonné trois mots. J'ai plongé la tête en avant, sans oser croiser le regard de mon amie. Avait-il bien dit "ça pue le russe ici !" Mon corps s'est figé dans l'instant. Ma tête a fait de même. J'ai cru qu'elle serait incapable de bouger de nouveau. Cependant quand je trouvais la force de la relever, je rencontrais les yeux écarquillés de mon hôtesse et sa jolie bouche toute pincée par la surprise qu'il attaque ainsi la soirée d'emblée sur le ton du mépris ! D'ordinaire il ne le réservait qu'à elle.
Elle m'avait parlé parfois du comportement étrange de son mari. J'écoutais sans faire de commentaire. Parfois je doutais même de ses propos. Ce soir j'étais témoin et il me mettait à son niveau : il venait de faire allusion à mes propres grands racines : mon grand-père était né en 1919 à Mourmansk. Un pas avait été franchi. J'assistais pour de vrai à l'une de leurs trop célèbres joutes.
Question : y aurait-il escalade ? Je ne bronchais pas. Elle déclara "à table" et nous quittâmes le salon. Dans sa voix il y avait comme un zeste de frayeur. Il s'est déplacé en souriant étrangement, le regard perdu à l'horizon et d'une main, épaule penchée, il tapotait les flancs de leur grand chien noir.
Je m'interrogeais de nouveau "Avais-je bien entendu ?"
Lui on ne l'a plus entendu de tout le repas. Il s'est tenu immobile, sur sa chaise fesses comme collées au coussin. Jusqu'à la dernière beurrée de bûche, jusqu'à la dernière vodka.
Je devais dormir chez eux. Je n'en avais plus aucune envie. Elle a insisté. J'ai cédé.
Le lendemain quand je l'ai revue, j'ai pensé que toute ma vie je me reprocherais de ne pas lui avoir demandé de venir dormir chez moi avec son fiston.
Elle était étendue sur son lit, blanche comme neige, le regard terrorisé. Les fonctionnaires de police prenaient ses dernières mesures.
Je décrivis tout ce que j'avais vu et entendu durant la nuit.
On me raccompagna dans le hall.
Quand j'apparu il s'y tenait debout et menotté. Tous les regards se tournèrent vers Lui quand il articula avec lenteur ces cinq mots "ça pue le russe encore !"
"Allez on l'embarque !" déclara le commissaire de police.

18 décembre 2008

Billet à destination de la Maman de Florène de la part de Lodile

Bon anniversaire à Florène demain : comme aurait dit Souchon "J'ai dix ans..." mais ses dix ans à lui concernent plutôt les garçons, quoique... Et si tu te penchais sur des paroles au "féminin" Lodile. Donc à Villeneuve du Lot, en Haute Garonne ou à Toulouse, les gens ont de l'accent ? Pour en savoir davantage, il faut cliquer sur le titre de ce billet. Bon week end à toutes les deux.

15 décembre 2008

Etre de là ou d'ailleurs

Pas si simple. J'aime aussi beaucoup Rennes. Reste "êtres" d'ici ou de là, volti, volta, recto, verso....

14 décembre 2008

Blues, bluez, bluezzi aujourd'hui ? Lisez Serge Valetti - Tiens, vl'à revl'à Lodile

Un peu bluezzi aujourd'hui ? Trop solitaire, en cette période de fête ? Regardons-nous...
Oui ? Non ? Oui ?
Réconfortons-nous avec cette citation de Serge Valetti -mais qui c'est celui-là ?-
"C’est nous-mêmes qui sommes plusieurs."
Au fait, mais c 'est qui Serge Valetti, s'rait-y pas un gars du Sud ? *

Je vous l'avais dit que ça changerait tout. Bonjour, comment vas-tu ? D'où sors-tu, je n t'avais jamais vue ? Superbe, faisons connaissance ! Bonne idée. Je m'appelle M et toi ? Excellent je m'appelle M aussi ? et toi ? Superbe, je m'appelle tout pareil de même M. Mais alors nous sommes de la même famille ? Peut-être, mais ne restons pas dans le doute. C'est vrai ça levons-le, mais comment ? Regardons l'arbre généalogique par les racines. Moi c'est Adam et Eve et toi ? Excellent, moi c'est Adam et Eve aussi, et toi ? Superbe, c'est Adam et Eve tout pareil de même.

Magique. Je me sens beaucoup mieux. Vive les Fêtes de Fin d'Année ensemble mes M.

Au fait * pour le savoir, cliquer sur le titre, comme d'hab !

13 décembre 2008

La conteuse dont parle Lodile

Pour la voir, cliquez sur le titre. =)

Une conteuse, l'Irlande, la pomme de terre et tiens voilà rev'là Lodile

Diling ding ding ding dong. Charmant le gong ce matin. Lodile doit être dans un bon état d'esprit.
Je ne me suis pas trompé moi Loizo. Lodile entre, en effet, un magnifique sourire aux lèvres.
"Si tu savais Loizo, faut qu'j'te dise. Pour la première fois je suis allée écouter une conteuse. Je n'en reviens pas encore. Je suis accro. Je vais devenir addict. Quel plaisir. Moi qui pensais que les contes ne pouvaient intéresser que les enfants, je m'incline. C'est géant. Et d'autant plus que son thème était celui ô combien terreux et mineur, des pommes de terre. J'ai tellement planté, pelé cuisiné et mangé de pommes de terre dans ma vie que c'était difficile de m'en apprendre à props de ce tubercule.. Du moins en étais-je persuadée.
Parce que, que nenni, rien de cela. Faut dire que, conteuse, 'elle a saisi le sujet côté contes. Un plaisir supplémentaire. J'ai voyagé Loizo, en mangeant queques frites pour de vrai. J'ai bondi Loizo, d'un continent à un autre. J'ai eu froid autant que chaud. J'ai eu des vapeurs. En un mot, je suis tombée amoureuse. De la littérature. Et notamment de la légende de Tir Na Nog, le merveilleux pays sous la mer.
Moi Loizo, je n'ai pu m'empêcher de m'écrier "Quel enthousiasme, Lodile, c'est magnifique !"
Alors elle m'a répondu :
"C'est plus que ça Loizo, c'est merveilleux. Et à propos de Tir Na Nog, j'ai voulu en savoir davantage. Là, pactole ! Je suis tombée sur un blog en langue espagnole. Tu sais que je la parle couramment. Je me suis régalée. Alors j'ai fait un lien. C'est simple, comme disait ma mère, il te suffit de cliquer sur le titre pour y entrer.
Allez Loizo on fête ça, veux-tu un thé à la menthe ? "
Excusez-moi, mais j'ai fait la moue. Elle est rapide Lodile. Elle a aussitôt répondu : "tu as raison Loizo, c'est stupide. Un Irish Coffee sera une meilleure idée et sous la chaleur et dans les ocrés de la terrasse, une idée audacieuse comme le choix de Oisin, le soudain fou d'amour. Je te le prépare"
Vous qui lisez , prenez un verre. Je vous imagine déjà les lèvres blanches d'écume onctueuse. Revenez quand voulez.

12 décembre 2008

02 décembre 2008

Diling diling dilin lin, tiens r'vlà Lodile de locuon

"Regarde Loizo". Elle agite des photos. Me les passe. Mes yeux se penchent. Pas mal, j'apprécie le patrimoine. Moins coloré que sur ma terrasse mais très intéressant. Presque bouleversantes ces sculptures. Beau lieu. Comment s'appelle-t-il ?
"Locuon !" dit-elle, "à la pointe intérieure du 56, à la pointe terrestre du 29 dans sa partie centrale et horizontale, à la pointe du 22, dans son extrémité terrienne"
Marrante Lodile ! Vous n'avez plus qu'à saisir une feuille et votre compas.
Elle commente "Tu sais Loizo, on peut tomber dessus par hasard ou par aventure. Je connaissais. J'étais sûre de retrouver. Cette année pas de carte, rien que ma mémoire. Vl'à qu'elle me fait défaut. Vl'à qu'l'aventure s'aventure au détour d'un ou plusieurs neurones. Hal ne va pas s'y mettre tout de même ? Je me suis arrêtée au moins cinq fois avant d'y arriver. Les habitants des environs ne emblaient pas connaître : Locuon, Locuon, z'êtes sûrs ? Se moquaient-ils ou rentraient-ils de la fête à 12 h 45 ? ça sent déjà le conte. L'herbe éguerrante, le pneu dégonflé, tous les espoirs sont permis, celui de trouver un prince charmant au hasard d'un pinceau !
Mais bien sûr que je plaisante mais ce n'est pas parce qu'on est en 2008 qu'il est interdit de rêver ? Pour revenir à la méconnaissance du site par les gens du cru, à la réflexion, et pour être honnête Loizo je reconnais que moi de même je ne connais pas tous les patelins de France et de Navarre. Pour ceux qui n'ont pas la chance de voir les photos comme toi , c'est facile il ne leur reste plus qu'à cliquer sur le lien !"
Diling ding ding, tiens le gong s'agite et pourtant Lodile est toujours avec moi. Serait-ce que quelqu'un nous rendrait visite ? Qui vient par là. Je lève la tête et découvre, tout souriant, l'ami Bernard, l'instituteur sur lequel aucun enfant ne tarit de compliments... excellente idée, c'est en quelque sorte avec quelques autres, tous fous de leur site, le maître du lieu.
Je la regarde Lodile. Elle a la patate. Et ça fait plaisir, alors on va fêter ça : vodka, cachaça ou thé à la menthe ? Plutôt un jus de grenade Lodile ? Mais oui, pourquoi pas. Allons-y. Qui a soif nous suit. Prenez place et merci pour votre présence discrète.

27 novembre 2008

Pour tous ceux qui font leur anniversaire aujourd'hui

et demain et après demain et tous les autres demains qui nous inspirent. Désolée mais je ne sais pas déposer une vidéo en direct : ça ne fonctionne jamais. C'est pour cela que j'apprends les chansons par coeur. Je n'en ai jamais autant apprises. Plutôt marrant non ?

26 novembre 2008

Parole, parole... Tiens v'là r'vlà Lodile

Bonjour Loizo.
Plutôt classique Lodile aujourd'hui. Je sens le constat. Moi Loizo, je ne dis mot. Donc, j'écoute "Une grande salle dans un lycée : il s'agit de choisir un atelier intéressant dans un laps de temps remarquable. C'est la ruée sur nombreux sauf celui de la parole. Cinq visiteurs seulement. Trois jeunes filles, deux jeunes hommes dont l'un dira, sur le ton du regret "Quel dommage" !
De plus en plus d'images, (bars, magasins.... de plus en plus de sons (bus, si au moins dans un lieu public on pouvait se passer de publicité, salons d'attente et autres... "Trop c'est trop" dit-elle, désormais je me tais. Je ne peux m'empêcher de parler "Excellent Odile, j'avais soif, dégustons un thé". Elle fait oui, avec la tête.

21 novembre 2008

Extase et Extase, dans la foulée Lodile

réconfortée, me confie qu'elle a heureusement vécu la veille un moment agréable voire quasi divin. "A l'égal de celui que tu m'offres à l'instant Loizo, tout de chair et d'os. Celet, pourrait-on dire" ajoute-t-elle joueuse. "La compréhension d'une note ténue au fil d'un archet. Question de souffle. A le couper. Pureté. Celui qui le tenait s'appelle Antonin. Cette note a quitté une péniche spectacle et poursuit sa route dans le coeur de nombreux aujourd'hui" conclue-t-elle en ajoutant malicieuse "Vous avez dit "soirée poésie ?" Et moi de penser "A souhaiter parmi le public la présence d'ouvriers et d'ouvrières. Albert était si facétieux, Antonin si présent, la voix de la poétesse si bellement orientale et l'écoute si gratuite."

Terrifiant : ça peut se lire ! Diling diling dingue dingue dingue

Houps là, mais la revoilà Lodile, il y avait longtemps. Alors ma belle, lui dis-je, que se passe-t-il sur la planète Mène'hue aujourd'hui. Ahh Loizo, tu n'imagines pas la chance que tu as de n'avoir pas le net et je n'ai même pas le temps de lui demander pourquoi qu'elle commente déjà. Regarde un peu ce que j'y ai lu aujourd'hui. Pourrait-on imaginer cela sur un journal ? Je me penche et je lis
"ASSOCIATION recherche une animation seniors d'environ 2h pour des personnes âgées Informations complémentaires rédigées par le client : Ces personnes sont des ouvriers et ouvrières d'usine avec de revenus faibles.Que pourriez vous me proposer avec un devis pour ces personnes âgées? Nous ferons déjà des jeux de société, les cartes, Rummy, une soirée dansante, un loto, des sorties à la journée s'il fait beau" Je reste silencieux. Elle conclue à sa manière "Je comprends pourquoi ma maman refuse de partager des activités en commun". A l'émotion qui trébuche dans sa voix, au volume de celle-ci qui dérape dans sa gorge, à ses paroles qui s'y étranglent je devine qu'elle apprécierait que je la prenne avec tendresse dans mes plumes. Ceci ne demande guère un gros budget. J'y ajoute un doigt de son péché chéri, une boisson alcoolisée à la noix de coco. On dirait qu'elle rêve. Elle s'extasie. Chutttttttttttttt

20 novembre 2008

Philosophes et philosophie

C'est bon, surtout si les penseurs sont entre eux, et surtout pour eux.
Je m'explique : je tombe sur ce tronçon de phrase aujourd'hui
« S’attendre à l’inattendu. » Signé : Edgar Morin
J'espère qu'il le fait payer moins cher autour de lui qu'on ne me le fait payer autour de moi.
J'ai bien le sentiment que nombreux sont ceux qui restent sur leurs prérogatives.
Qui plus est, comment faire autrement, dans la période que nous dégustons ?
Sur ce, je m'en vais distiller quelques inattendus auprès de jeunes pâtes à modeler, magnifiques culbutos en chair, en os, rires, mots, heureuses inattentions, et nombreuses inattendues d'eux-mêmes, dont je me laisse alimenter généreusement.
Belle journée à tous, même si ce blog n'est désesépérment pas lu par nombreux et nombreuses.

13 novembre 2008

Tour, un petit tour ... de blog - le choix du jour

Il suffit seulement de cliquer sur le titre. Je ne sais utiliser, désolée, aucune autre modernité. Faudrait tout de même que j'arrête de vieillir. Je vais y réfléchir, promis.

11 novembre 2008

Celle qui porte des lunettes...

Regarde et pense...qu'entre cette photo et les deux suivantes il y a un blanc silence : celui d'une belle jeune femme devenue et obligée de quitter son pays dans des circonstances seconde guerre mondiale inconnues et par ses enfants fantasmées.
Cette nouvelle commémoration supplémentaire du 11 novembre 2008 vient les raviver. Il ne s'agit pas du même conflit pour Elle.
Mais néanmoins, c'est à se poser des questions :
où est passée toute cette famille ? Et qu'en reste-t-il ?
Une chevalière en or et large anneau : celle d'un grand père géant pour sûr ;
Cette photo toute frippée, chiffonnée par les peines et les douleurs, les nostalgies, les remords, les regrets, les impuissances, les cachotteries, un père déporté, une mère disparue, un frère tué, une langue abandonnée, d'autres apprises pour s'intégrer, mais toujours un sentiment d'abandon malheureusement jamais soigné sinon par un permanent don de soi.

Une cousine polonaise et ses enfants jamais revus. Sauf par sa fille, celle qui porte des lunettes. Pour l'évoquer encore, celle-ci peut écrire qu'un conteur breton a ravivé Son souvenir, un après midi d'été du côté de Liffré. Il faisait de ses mains, sous ses yeux tout ce qu'Elle faisait pour ses enfants, dont celle qui porte les lunettes, le tout avec le sourire et dans de grands et vastes champs allemands. Bleuets et coquelicots tout partout, Elle construisait des bouquets de baisers et des mirages bleutés. Elle jouait avec la paille et créait des boîtes et des personnages de ses doigts légers et peut-être que de Sa voix particulière elle leur racontait des histoires. Comme le conteur. En tout cas, en compagnie de son frère et peut-être déjà de sa cadette, -dans ce cas elle avait déjàtrois ans- celle qui porte des lunettes écoutait, sagement et ravie. Il est impossible aujourd'hui, à celle qui porte des lunettes, de ne pas penser à la grande maison de bois que cette famille possédait, aux bois eux-mêmes, qui devaient l'entourer, aux bêtes, aux terres, à ces biens qui auraient pu lui être transmis. Soudain, elle s'en veut d'avoir douté, voire ricané, quand leur mère leur racontait qu'en compagnie de son frère Elle allait en cachette de ses parents au cinéma ou au théâtre. Car dans cette ville auprès de laquelle elle vivait, cela pouvait être vrai : la culture était déjà bien présente : théâtres, bibliothèques....

http://www.france-belarus.com/minsk.htm

C'était son histoire. Les vérités aimeraient-elles se cacher dans les histoires. Ainsi elles sont présentes. Et les histoires, faites d'amour et de guerre, de pertes et de deuils permettraient de revivre ? Pas si facile. Peut-être nécessaire ?

Soixante années plus tard, du côté des quais de Tounis, quelque part dans le sud-ouest, dans une petite rue tient debout une maison. Ce n'est pas une isba de bois, mais c'est à Elle qu'on la doit. S'Il lisait cela, il ne manquerait pas de dire que c'est à Lui aussi. Sûrement vrai, quoique. Il n'était pas un constructeur, il n'avait pas de projet. Seulement celui d'être aimé. Elle rêvait d'un homme, un "vrai". Il n'est encore aujourd'hui, que seulement un enfant.

08 novembre 2008

Un blog à visiter, si vous le voulez

Pourquoi le blog d'Heloim Sinclair ?
Parce que si ce n'avait pas été Marseille je suis quasi certaine que c'est Toulouse qui aurait été choisie (heu heu hi hi)
Parce que j'aime y lire les billets et les citations
et puis
Parce que que je viens d'y découvrir aussi les images aléatoires.
Et puis dans la foulée, parce qu'hier je suis allée écouter une conférece qui mettait en avant le travail des artistes sur la notion de l'Etranger.
Que l'un des interlocuteurs était justement responsable d'un festival appelé de mémoire "Strasbourg-Méditerrannée"
Que tel il y a très longtemps le sujet d'un de mes devoirs de philo était "le philosophe s'éveille et pose la question", les questions furent posées, en parties déjà solution
Qu'il fut surprenant de voir l'un des artistes -le peintre- (piégé à force d'affiches montrées, obligé de se justifier) et sur cette notion d'engagement, quitter la conférence sans autre forme de procés -mais je fais peut-être erreur-
et intéressant d'entendre et d'écouter parler, le responsable d'un concours de Hip Hop auquel on reprocha pour ce mouvement de manquer de maturité.
Qu'à ce propos survint la parole d'une responsable de Cie de Théâtre, qui poursuit un travail sur la troisième génération. La première, trop dans le pâté, la deuxième, trop dans la revendication de son insertion dans le pays d'accueil, reste la troisième génération.
Mais ne sommes-nous pas tous de la troisième génération ?
J'ai beaucoup aimé l'intervention de la jeune plasticienne et de sa 504 rose recouverte d'écrits
J'aimerai bien la voir.
J'ai bien aimé celui du responsable Hip Hop
Ce fut le temps de la conclusion. A mon grand plaisir elle s'arrêta sur le terme "enfants" : Excellent
Ce terme "étranger" est douloureux. C'est une émigrée de l'intérieur qui l'écrit. Le côté artistique prend sa source dans cette douleur parfois refusée. On en revient à l'obligation de donner un bon coup de pied dans nos racines pour faire du neuf. Comment ? C'est à chacun et à tous d'inventer. Consciemment ? Vaudrait peut-être mieux, quoique !

07 novembre 2008

Tiens voilà revl'à Lodile : de l'intérêt des majuscules

et elle doit avoir la pêche car
diling ding dond dong dong, le gong se prend encore pour un carillon.
Elle a plus que la pêche, elle se marre.
Je m'inquiète. J'ai tort.
Elle a juste lu un bandeau sur une des 106 chaînes auxquelles elle a accés. Elle a même recopié le texte car elle est incapable de me le dire :
"Grève à la NFCS hier, 44 % des grèvistes l'ont suivie selon la direction !"
Fulgurance : j'imagine aussitôt la dispersion en tous sens et à mon tour je m'y mets et mes plumes tressautent. Et je pense : comme elles sont intéressantes les Majuscules. Dire que mon piou piou y est allergique.
Ah tu as un piou piou Loizo ? Mince aurais-je pensé tout haut. Zappons zappons comme ils disent à Tokyo et buvons plutôt. Thé à ma menthe ? Lodile dit oui. Alors vous savez comment faire. Hum qui plus est, il sent délicieusement bon ce matin, vrai de vrai. Tchin tchin, comme ils disent en... ça va Loizo, trop facile. Bon bon je me tais et même me retire. A bientôt...

06 novembre 2008

Tiens tiens voilà revl'à Lodile

Et elle a la pêche, faut voir comme le gong tinte, il se croit en cristal, vous imaginez. Pourtant elle me dit que rien que d'y penser elle est émue à pleurer. D'ailleurs elle pleure. Et elle chantine Obama Obarack Obama Obarack. Et voilà son sujet du jour. Par contre elle n'est pas d'accord, c'est elle qui dit, à propos de quoi Lodile ?? Des chasses aux sorcières.. à Hollywood, par exemple. Moi Loizo je ne dis mot. Je me contente d'observer et de réfléchir. C'est vrai que... ça montrerait que... bon bref, Lodile est heureuse, pas si mal. Souhaitons que le monde entier en devienne de moins en moins malheureux. Enfin, tous ceux dont on ose dire qu'ils sont pauvres et mieux, pauvres mais riches de coeur ! Tout le monde a rendez-vous avec la richesse. Ouf Ouf Ouf Amen. (extrait d'histoire désertique que je déposerai d'une plume un soir !) Salut Lodile. Bing la porte s'est déjà refermée. Le gong gongue joyeux ! Il se croit en cristal.

31 octobre 2008

De www.pannachantilly.blogspot.com à

en passant par.... les petits coups de coeur blogger d'une certaine Lodile. Mais tiens, il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas vue ni lue celle-ci. Elle mijote, pendue à la crémaillère, il pourrait bien y avoir de la pomme de terre dans l'air. Bonne journée, fraîche, pluvieuse, ensoleillée ou pas. De toute façon, le soleil n'oublie jamais de se lever. Il est làààààààààààààà quoique la Météo dise.

07 octobre 2008

Lac Titicaca et pommes de terre

et l'adresse du blog sur lequel j'ai trouvé un nombre incalculable de photos : http://elmundoverde.blogspot.com/
Je vous le recommande. Belles découverts et sachez le : les guépards sifflent, comme les dieux

Y a pas photo : justement si : un blog qui me semble intéressant

et mêle la photo à tous les sens des goûts et dégoûts. Goûtez-donc et dites-moi.
Ou dites-lui vos goûts et surtout dégoûts : de quoi sont-ils nés : situation, vision, obsession, obligation, chocs,..... A vos plumes.

06 octobre 2008

Un peu d'orgue sur la Terrasse : il n'y a pas que le Gong

Un peu en retrait, cet instrument.
Amusant, il est si grand. Mais tu as raison Lodile, offrons quelques extraits à mon palmier. Déjà celui-ci en frémit de plaisir. Derrière le mur le voisin a fini de s'installer et le dromadaire n'hésite pas à barquer pour en profiter. Mieux, miracle ou mirage, la tempête de sable courbe l'échine et se cache derrière un rocher pour l'écouter.
Excellent. Merci.
Un p'tit verre à tire-Larigot ? Au frais sous la longue feuille de bardane. A votre disposition. A bientôt. Belle journée à tous et à chacun. Revenez quand voulez,.... en effet, Lodile, tu as raison de le dire. Où avais-je la tête ? Sûrement sous le blog !
PS : photo de Franck Hamel à retrouver sur : http://www.franckhamel.com/

03 octobre 2008

Etonnant Tautomne (on peut s'amuser à faire des liaisons)

J'me baladais sur l'avenue. Pardon, je rejoignais par la grand route mon amie pianiste. J'adore, j'ai l'impression de partir en vacances. Direction le Mont Saint Michel. Cet après midi le ciel était étonnamment alourdi de gros nuages plombés donc gris. Mais gris gris. Et bizarrement programmés pour tomber, à un moment précis et en abondance, justement au moment où je passais. Surprenant. La pluie tombe lourde et drue. Un coup de vent violent s'abat sur les arbres. Toutes leurs feuilles, parmi les plus faibles, se décrochent et se plaquent sur mon pare-brise. Je suis seule sur la route. A cet instant précis, quasiment aveuglée, je profite d'une mini tempête rien que pour moi-même. Même si j'avais eu mon appareil photos près de moi, le temps de le saisir, je n'aurais eu que des feuilles banalement couchées sur la route, quoique, en un fameux tapis tout de même. A n'y pas croire. J'ai poursuivi sous le soleil. De plus en plus personnelle la météo.

01 octobre 2008

A voir : vous devriez en avoir l'eau à la bouche

Pour goûter bientôt chez vous, il suffit juste de cliquer sur le titre. Buen provecho.

Du côté du Chili, un endroit peu connu ?

Pour en visiter un morceau, suffit de cliquer sur le titre. Bonne promenade.

29 septembre 2008

Adulte. Lodile n'est pas stupide, elle est adulte alors

elle me parle et moi Loizo, je lis, j'écoute, et je conclue. Lodile m'a quitté. Le gong n'a pas tinté. Gravité ou légéreté : on n'évoque pas l'un sans l'autre. Alors, cliquez sur le titre.

27 septembre 2008

Mon étonnant webmestre est venu sur ma terrasse et il a fait

des photos ..... de "Sieste aux spiecroiséds" (pieds croisés) de ma porte, avant de s'apprêter à la "toquer". Un regard aguerri et un hasard fabuleux donna cette " Besace rouge à la porte" Laissez-moi vous quitter pour offrir à cShâccabac oie à la sauce douce, agneau grillé aux amandes et petit vin de pays... Non ? Pourquoi non ? Ah oui, ramadan. A ce soir donc pour les libations

Voilà revlà Lodile à pleurer Paul Newman

C'est clair elle est émue, à émouvoir le gong. Et elle déclare qu'elle se transformera dès l lendemain. Inspiré par Paul Newman. "Dès demain je me fais steak !"
Je crois comprendre. Je lui réponds
"Es-tu sûre que tu possèdes les mêmes yeux bleus à la maison".
Lodile est naïve. Elle n'imagine pas chez moi un brin de causticité. Elle dit avec simplicité
"Je ne comprends. Je sais seulement que dès demain je me fais steak"
Pour que vous compreniez je vous livre un extrait d'article : "Interrogé par le magazine "Play Boy" sur sa fidélité maritale, cet adepte de l'ironie et de l'humour à froid répondait :
"J'ai un steak chez moi. Pourquoi irais-je manger du hachis ailleurs ?"
En attendant de passer aux fourchettes, que diriez-vous d'un p'tit verre de thé à la menthe ? Comme toujours, sur le plateau cuivré.

26 septembre 2008

Où va le monde ?

Ouvrir, par les temps qui courent, la première page d'un serveur sur le net, peut ôter le goût de la lecture. Katastrop'Hhics en chaîne ! Tout s'écroulerait-on veut le faire croire- et les enfants ne sont même plus à l'abri. Ils disparaissent à toutes les sauces. Y compris dans un certain pays. Mais dans celui-ci toutefois, les habitants sont nombreux à se féliciter : ils possèdent le meilleur président de la république, mondial : il s'appelle Caloni ZiKoTsar et il a assuré mordicus qu'il protégerait envers et contre tout leurs ZéKonOMies : de quoi se réjouir, faire la fête, la re re faire. Il a sûrement une baguette magique. Vive les baguettes magiques. Et pendant ce temps sur la banquette d'un autobus durant vingt minutes, le seul sujet de conversation d'une fille et deux garçons était : tu le paies combien ton forfait ? De quoi fermer ses oreilles et plonger dans un conte pour les ouvrir de nouveaux. Il était une fois.... Tu sais pourquoi on a inventé le Trou toi ? Pour y ranger le vide du monde. Tu sais pourquoi on a inventé les draps toi ? Pour que les fantômes puissent déambuler en paix. Tu sais pourquoi tu n'as pas été invité à l'inauguration de l'exposition sur le Roi Arthur toi ? Parce que je ne suis pas vide.

22 septembre 2008

mou molle mollesse, vive le rire qui étrangle d'après Lodile

Ho Loizo Elle m'interpelle aussitôt entrée
Je t'écoute Lodile
Tu connaîS les montres molles
Qui ne la ne les connaît pas ? Je réponds Oui.
Tu connais ma sorcière à la bouche molle ?
La sienne, non d'autres oui. Je préfère être honnête. Je réponds Non.
Elle ne se démonte pas. Alors tu la connaîtras, mais pas aujourd'hui. Tu sais que la croissance est molle ?
Moi que voulez-vous dans mon palmier de Marrakech, j'entends surtout chanter le vent. Je préfère être honnête. J'avoue : Non !
Elle commente : "ça existe et ça s'installe" Et le rire qui étrangle à mourir, tu connais ?
L'idée de mourir étranglée ne me fascine pas mais rire ça change tout. Plutôt sympathique non ! Je réponds que j'aimerais le rencontrer.
Et elle continue "et bien dommage que tu ne sois pas venu avec moi hier, car tu l'aurais rencontré. Gageons même que nous nous le serions communiqués et que nous en parlerions aujourd'hui d'un nuage à l'autre. Je te raconte. Un truc fou. J'entre dans un village et soudain, alors que je pensais mordicus que je devais aller tout droit heuh... deux sens interdits pour la même voie. Je tourne à gauche à temps mais cale subitement. Le conducteur derrière m'évite de justesse. Je rédémarre et tourne à droite aussitôt car c'est ce qu'il fallait faire. Devant moi une belle auto. Et surtout, à peine deux trois déroulés de roues, un STOP.
Topographie des lieux : à ma gauche un sens interdit encore ; à ma droite la direction d'où je viens ; tout droit, une rue, la seule à pourvoir être empruntée. Je l'emprunte et je me dis qu'il faudra qu'au fond je tourne à gauche. Mais j'ai comme un doute. Je connais un peu les lieux. Le conducteur qui me devançait confirme : il fait déjà une marche arrière. Je l'esquive à mon tour et dans ma manoeuvre fais crisser les pneus. Dans le rétroviseur je remarque un enfant qui tombe de sa bicyclette : l'ai-je touché ? Ce serait moins marrant. Non, rien du tout. Banal. Une chute de vélo un point c'est tout. Il est déjà debout. A voir la tête du conducteur de la belle auto, déjà je riais, là j'éclate : il est désespéré, perplexe. Il doit se dire, à l'instar de Devos ou de Zazie qu'il tourne en rond. Moi aussi. Rien que l'idée je me mare. De nouveau sur la place, lui réfléchit encore, moi j'agis, je tourne à gauche. Je prendrai plus bas sur la gauche. Là j'aperçois des panneaux déviations dans les deux directions : c'est au choix. On ne va nulle part mais on y va. Je n'en peux plus, je pleure. Lodile se tait à cet instant précis. Je n'ai pas tout visualisé, mais j'ai compris qu'elle tournait en rond dans un triangle. Je le lui dis. Est-ce que vous l'entendez ? C'est fou comme elle rit quand elle rit. Elle en pleure. Voilà que ça me prend aussi, rien que de l'entendre. Bon alors, belle journée et surtout n'évitez pas les ronds points triangulaires s'il vous plaît : ils font rire. Vous voulez l'adresse : hé bé, je ne vous la donnerai pas. Enfin, vous la possédez déjà. Belle journée à tous et toutes.

19 septembre 2008

Soirée conte sur la terrasse

Il y a seulement à cliquer sur le titre et à dérouler les billets jusqu'au presque dernier

Petite gourmandise de nuit sur la terrasse

de la part d'Odile. Discrète, je n'ai pas même entendu le diling ding ding, elle l'a déposée sans un bruit.
de la part de Guido Daniele. Moi Loizo j'aime bien, ça m'amuse, ça me plaît. Rétrospectivement
Odile me dit qu'elle en regrette d'avoir empêché son fils de peindre à même sa peau. C'était son dada ! Comme quoi, n'est pas parent qui veut.
Bonne dégustation.

18 septembre 2008

diling diling diling ding dong Bretagneinterproduction

Elle est marrante Odile. Pendant que la chanson du gong s'efface elle ébruite. Je veux dire elle me parle d'un jeune chef d'entreprise qu'elle a rencontré, d'un site qu'elle a visionné, d'un coup de foudre dont elle veut que je témoigne. Mais pourquoi pas Odile, pourquoi pas ! Et vous qui me lisez, vous connaissez la règle du jeu : il suffit de cliquer seulement sur le titre. Soyez curieux. Oh bé mince, comme ils disent à Toulouse, la voilà repartie. Bon, ne restons pas désoeuvré. Fêtons le jeune chef d'entreprise. Si je me souviens bien il se nomme Ronan. Féelicitations Ronan. Tchin tchin. Mais oui, pourquoi pas avec un thé à la menthe ? ça alors, mais pourquoi pas ! Et clin d'oeil.... vive Rabat. C'est vrai après tout, il n'y a pas que Marrakech et en tout cas, vive les bleus de ma Terrasse.

11 septembre 2008

Petit guépard d'automne

Petit guépard tombé d'un ciel d'automne et à allure de hyène

08 septembre 2008

J'aime bien quand le sujet n'est que prétexte

Depuis peu j'ai accés au net, derrière la 7ème palme de mon palmier sur manotre terrasse. Trop drôle. Je tente de vous faire partager mes découvertes.
Cliquez donc sur le titre du billet et découvrez-le : Quand cet homme parle je ne comprends rien à ce qu'il dit -pourquoi ne me parle-t-il pas en espagnol ?- mais quand il joue je comprends qu'il est un fou...de.... allez voir. Je suis comblée. Quelque part, j'aime les fous. Cliquez donc sur le titre du billet et découvrez-le (ou re-)
Allez soyons fou, un mojito ? Tchin tchin ! Fameux le citron vert !

Sur la Terrasse hier

Entrez, installez-vous, prenez vos aises, soyez chez vous. Asseyez-vous, allongez-vous, étirez-vous, baîllez, si vous le désirez ou levez les yeux au ciel. Chut. Contemplez, écoutez, sentez, inspirez, goûtez, touchez... Au dessus de la Terrasse, les étoiles curieuses se penchent vers le hamac.
Lui se balance avec nonchalance. Par-dessus le mur ocré, la girafe tend le cou, curieuse.
Le dromadaire à ses côtés blatère.
Les crissements de la tortue sur l'allée de gravier cessent. Glissée sous le banc, elle déguste sa fraîcheur. Sur l'eau de la fontaine les pétales de rose se grisent. Au-dessus de leur miroir le palmier se hisse, la théïère espère doucement et la brise répond : le gong chante et vocalise DinnnInnnnInnnng. Sur le plateau de cuivre, Larmauny soulève la théïère et le thé de la paix coule à flots dans les verres colorés : cela fait un an trois quart déjà.
Bonjour à chacun chacune.
Merci de vous arrêter. Belle et heureuse rentrée 2008-2009. Amitié, Loizobleu

07 septembre 2008

Des mains qui rugissent.... ? La preuve somptueuse

Je sais, je sais, je ne manque pas de plumes, je sais. Que voulez-vous, je ne peux m'empêcher orgueilleusement de vous faire découvrir ce site alors que peut-être vous le connaissez déjà. Belle promenade dans ce zoo "aimantant" nos regards. Rien d'autre à dire, circulez, il faut voir.
Comment ?
Suffit juste de cliquer sur mon titre de billet. Au revoir.
Ah j'oubliais, j'ai mis quelques barres de turron sur la table basse, goûtez et profitez, c'est gracieux.
(PS : il me plaît d'apprendre que cet artiste est de la même classe que Loizo, (votre serviteur) soit 1950. Et s'il était né en juin ....)

Faute avouée à moitié pardonnée

Au Centre Culturel Pôle Sud à Chartres de Bretagne, le mardi 14 octobre, on se passera de Marcel Amont qu'elle souhaitait, mais on l'accompagnera sur cet air là : ça changera de M'dame Bertrand de la fameuse Pitoune qu'elle ne cesse de seriner encore depuis sa découverte lors d'un vieux vieux voyage au Québec : merveilleuse descente sur l'aéroport by night, ambiance match de base-ball commenté dans le taxi par le chauffeur, surprise de ses camarades devant la grandeur de la voiture et surtout l'accent des cousins -elle, c'est la deuxième fois qu'elle vient l'attribution des chambres à l'hôtel, la découverte de Montréal dès le petit matin, de son port, de sa Bourse, de sa ville sous terre, métro oblige ; de son parc et de son gratte-ciel à l'ascenseur descendant vitesse V sans oublier les rapides de Lachine, la faculté de Laval, Québec, le chateau de Frontenac, ses calèches, les longues routes à n'en plus finir, les forêts traversées sans plus croire à leur sortie, Chicoutimi, Latuque, Lac Saint Jean, Monsieur et Madame Félix et bien d'autres moments encore. Des pommes de terre ? Pas que je me souvienne. Plutôt des épis de maïs au beurre fondu et sel par-dessus, oh le régal. Le régal. Ya plus qu'à cliquer sur le titre !

Chevilles chaussures argentées, souliers rouges....

Wouah, quel est ce piétinement inattendu ? Des talons sur ma terrasse plutôt que des babouches. Pho toooooooooooo oh ! Bon ben, quand on n'est pas doué on n'est pas doué. Moi Loizo, je préfère les plumes Sergent Major ou calame. Mais quel dommage que je ne me sois pas mieux débrouillé avec les chevilles de la soeur à Lodile. Réconfortons-nous vite avec elle : thé à la menthe où à la cannelle ? Excellent, j'y vole. Moi aussi j'adore le sublime de l'odeur cannelle. Ha nnnn hummmmmmm je la déguste

03 septembre 2008

Diling ding ding diling ding ding plutôt joyeux le gong

et moi Loizobleu, j'en meurs de rire. Ce que Odile me raconte m'effare mais fait preuve de ce qui se passe. Cette ère est sans pitié. Odile est ma copine. Odile a une copine. La copine d'Odile à une copine qui a une copine qui a une copine qui est au chomâge. La pauvre ça ne va pas s'arranger pour elle faut quand même bien le dire. Vu son âge : 62 ans. Je ne voudrais pas médire mais à cet âge, ce n'est plus l'heure de travailler. C'est celle d'aider les jeunes à prendre la place des seniors. Je meurs de rire. Travailler à 62 ans. Bon bien sûr ce n'est pas comme pour la cardiologue. Elle opére encore à 72 ans. C'est tout transmission de savoir. Mais l'amie de l'amie de l'amie de l'amie de l'Odile ce n'est pas tout à fait ça. N'empêche que chaque mois, toutes les trois semaines, elle a un rendez-vous avec LANE PEU.
LANE PEU c'est un organisme qui dynamise les chercheurs d'emploi. Mais là, hi hi hi hi hi, je ris encore car ce n'est pas tout à fait qu'on la dynamise, c'est plutôt qu'on la lamine. Je meurs de rire. Cela fait sept mois que son référent la reçevrait et lui demanderait avec insistance de quitter les Dicassez. Du style "Sachez-le Madame, vous ne retrouverez plus d'emploi . Quittez, vous avez l'âge. Sinon je vais être obligé de vous proposer un emploi éloigné de chez vous et surtout hors de vos compétences et vous ne pourrez plus refuser !!!" Je ris, je ris, mais finalement, à tout bien réfléchir, je me sens un brin tout penaud. Ce n'est vraiment pas drôle cette situation. Quoique, personne n'est responsable de personne. Cette situation si l'amie de l'Odile la vit, c'est tout de même bien de sa faute non ? "Ecoute Lodile finalement, ton histoire elle ne me fait pas rire du tout, elle me file plutôt le bourdon : à l'avenir évite donc tout sujet qui pourrait me filer le bourdon. Et aujourd'hui... "
Elle ne m'entend plus Lodile, elle est déjà partie, seul le gong vibre de plus en plus doucement. C'est fini. Pas si mal. Salut le perroquet ! Salut Loizo bleu ! Une p'tite graine à se casser ? Non sans blague, déjà l'heure de casse-croûter ? Déjà fini le premier jour du Ramadan. Alors oui Perroquet, file-moi quelques graines de pipas ! j'adore !! Vous aussi ? Excellent, prenez -en !

30 août 2008

Une poésie qui m'interpelle et un blog aussi

Brassens en Bars à Rennes ça s'ébruite tous les deux ans

Alors, merci de l'ébruiter.
Une année sur deux, c'est la pomme et tout le monde y goûte, y conte y chante ;
l'année suivante, c'est Brassens et tout le monde y goûte, y chante, y grââffe, y dit, y rejoue, y rechante... le redit.
Dites-le

28 août 2008

L'Odile me parle souvent d'elle. Il paraît qu'elle est là

Pour la voir il n'y a qu'à cliquer sur le titre, et chercher la et dans, "rubrique : lecture, poésie, écriture" Quant à moi Loizobleu aujourd'hui je décide de vous offrir d'une plume, une pensée de la par de Kahlil Gibran. "Si l'on m'ôtait les yeux, j'écouterais les chants d'amour et les mélodies de beauté et de joie. Si l'on m'empêchait d'entendre je trouverais la joie dans la caresse de la brise faite du parfum de la beauté et des doux souffles des amants. Et si l'air m'était refusé, je vivrai avec mon esprit, car l'âme est la fille de l'amour et de la beauté." Et tout cela me rappelle la découverte faite par un pêcheur au détour d'un brouillard. Une voix de toute beauté. Qu'il se prend à écouter. A découvrir. A l'évanouissement du brouillard. Comme un rideau levé. Fascination. Pour les histoires qu'elle enchaîne d'un mot, d'un vire-langue, d'une ritournelle, d'un refrain, d'un rire, d'un subtil silence. Elle parle sans cesser. A s'étonner. A s'interroger. Et si elle s'arrêtait de parler ? Et si pire, on l'arrêtait de parler.. ??? Que ferait l'... ??? Vous pouvez lire cette histoire dans sa version authentique, celle de Jean-Claude CARRIERE, in le Cercle des menteurs - PLON, page 430. Je tiens à cet ouvrage car il m'a été conseillé un jour sur le marché de Betton, un été où j'y contais régulièrement, par une jeune adulte amoureuse du conte.

25 août 2008

Il existe aussi Lodilée Lamoureuse

et elle succombe et elle vous invite à cliquer sur Lle titre. Vite, non pas vite, les jolies choses ça se découvre. Le temps fait à l'affaire. Et surtout l'une de ces photos qui montre exactement ce dont une de ses amies conteuses parle- excellent. Et trépignant, parce que c'est ça qu'elle voulait faire avec certaines de ses photos. Mais si peu douée qu'elle préfère imaginer ce que ça pourrait devenir et admirer tout de go les mosaïques de Khassiopée. Quel joli nom que celui-ci qui dans sa version originelle me fait aussitôt penser à une histoire magnifique de la conteuse Maëlle SOPENA. Sublime. Vive Villeneuve sur Lot -la grand mère de sa copine est de par là-bas d'ailleurs- et Bordeaux et Mont-de-Marsan, et Toulouse, et Marseille et Balma, et Lauzerte.... Saint Germain sur Ille et Liffré et Rennes ? Mais oui, pourquoi pas Rennes ! Moi Loizo je vous l'assure : elle pète la forme Lodilée Lamoureuse. Excellent. Allez, trinquons, une petite violette ? moi ça me dit. Un chouchen ? Chance il y en a : chouchen sous palmier : idéal. Manque plus qu'une musique légère mais sais pas faire ! Nouveau projet.

Didi ling ling le gong grise aujourd'hui vl'à rev'là Lodile

mais la vlà qui repart déjà pied léger et sourire aux lèvres SalutLodile, belle journée à toi. Merci pour l'histoire. Sacrée Lodile. Je me demande toujours si je dois la croire.
Figurez-vous qu'hier elle a rencontré Kirikou ! Oui.
Kirikou en personne, sur sa coursive ! Elle jouautait du clavier, celui avec des notes. Le temps était gris. Elle pouvait bien rajouter de la grisaille supplémentaire. Elle se congratulait -c'est rare-. Soudain, me dit-elle, elle entend une toute petite voix d'enfant. Voix ? Le mot est trop fort, babil. Le mot est trop faible. Ba ba ba babillage ! Et de regarder partout. Personne. Elle est seule. Et le sait. Et pourtant ça recommence. Du côté de sa porte. Bizarre ! Elle y va voir. Oeil dans oeilleton, oeilleton sur paillasson, mais mais, ça bouge au-dessus du paillasson. Qu'est-ce donc ? Ouvrons. Et comme elle ouvre la porte et se penche, une étonnante tête silencieuse et frisée se redresse et deux pupilles noires, au fond d'un océan blanc pur, se fixent sur elle. Comme elle sourit et se penche encore, Kirikou en personne, mais physiquement très ancré, pénètre dans l'appartement, grimpe à quatre pattes les trois marches et s'arrête au milieu de la salle à manger. Houps là le gros sanglot ! Ici ça ressemble à chez moi mais c'est pas chez moi !!. Au s'cours ! Houps là et qu'est-ce que je vais faire, moi avec ce Kirikou là ? se dit Lodile.
Elle est rapide. D'un tournemain voilà Kirikou dans ses bras installés et d'un coup de peigne, la voilà présentable et prête à lui rendre père et mère.
Ce fut père, à peine étonné de voir son fiston dans les bras d'une éssetrangèreuh ! Puis qui la remercie d'un immense éclat de rire. Il reprend son pitchou qui en a profité pour lui faire pissou dans les bras. Charmants les pitchoux. Elle rit à son tour.
Et ce matin Odile me dit qu'elle a réfléchi à l'action de l'enfant : le p'tit Kirikou de 17 mois... pas bête -mais la valeur n'attend pas le nombre des années- , il n'a fait que se tromper d'étage et cherché à frapper à la porte qui ressemblait à celle d'où il s'était échappé : celle du deuxième étage, et la même, c elle au-delà de laquelle il n'est plus possible d'aller.
Ah ptits bouts p'tits bouts comme vous êtes choux, surtout toi Kirikou Arthur.
"Arthur ? Tu veux rire Odile ne me dis pas que c'est son prénom ?"
Et bien si, Loizo, il s'appelle bien Arthur. !" Pourquoi ne pas la croire ? Je l'ai cru.

22 août 2008

21 août 2008

tour, un petit tour photographique

A déguster

Madame Laborde.... Quelque chose de sud ouest.. en elle

Trop marrant. Ce matin je lis quelques extraits d'un ouvrage sur la maîtrise de la parole. Un conseil est donné : ne pas s'excuser. Madame Laborde l'a fait. Je suis morte de rire. Elle s'excuse pour avoir dit un juron -bordeau-toulousain. Dommage. J'aime bien les langues étrangères. Entre nous pas facile son job : il y avait longtemps que je ne l'avais regardée. Catastrophiques les sujets, les uns après les autres et strange : un chef d'état peut-il ne pas savoir que le pouvoir est lié à la solitude ? Un militaire ne sait-il pas qu'il risque de mourir ? Sa famille ne le sait-elle pas non plus ? Si. Au moins une mère. Trop vrai et émouvant.

20 août 2008

Retour de Binic

Si je croyais un tant soit peu à l'Apocalypse j'aurais pu croire que c'était l'heure. La lueur qui se reflétait dans le rétroviseur extérieur gauche m'aveuglait littéralement. Surprise, j'ai regardé dans le rétroviseur intérieur : le ciel s'y montrait lourd et noir, très noir. On aurait pu croire que nuages et soleil luttaient dans un ultime assaut. Vous savez tous qui a fini par gagner. Comme hier, comme avant-hier, comme demain et après demain, comme tous les soirs jusqu'au dernier soir.
J'ai fini par retrouver Rennes et j'ai eu un pincement au coeur dès que je me suis rendue compte de sa présence : très brun, frisé, cheveux au vent, très maigre et tenant un carton kraft, sur lequel je ne pouvais lire que MERCI. On l'aurait cru à la proue d'un navire. J'ai tout de suite pensé "Demain je pourrais être à sa place !" Non, j'en suis incapable. J'en serais incapable. Je préférerais me presser la tête entre deux taies d'oreiller, à l'ancienne, comme ça se passait avant, dans les campagnes. Du temps où il n'y avait pas les maisons de retraite, du temps où les enjeux financiers n'existaient pas, du temps où on acceptait de vieillir parce qu'on savait qu'on vieillissait.
Finalement il reste Bonheur Radio du côté de Lebamla, plus fort que Inter Cefran ou Radio Senner ou celle que vous choisirez. Je laisse à ma mouette le soin de vous dire KENAVO.

19 août 2008

Toulouse, capitale Européenne.... ?

Nord, sud est ouest : personne ne sera oublié dans ces quatre directions. Et cette croix pourra être sûrement mixée de belle manière avec le drapeau europée. Je l'imagine déjà.
Non d'un palmier des Jacobins, mais pourquoi pas, pourquoi pas ? Dans le fond, je suis contre toutes ces espèces de désignations qui n'ont qu'un seul intérêt : octroyer, parce que déterminée et sur critères, une répartition financière à certains au détriment d'autres. Egalité, liberté, solidarité obligent. Les réseaux se croisent, croissent, se tissent, tissent, s'épaississent. Et l'art est un enjeu plus qu'intéressant, semble-t-il. La candidature de Toulouse me plairait car en plus de veiller sur l'art, cette ville chérit la parole et dans les briefings, c'est parfois la parole en l'air qui interpelle. Bon ce que j'en dis surtout c'est que j'aime beaucoup les palmiers de ma terrrasse. Et les feuilles de bardane sous lesquelles rafraîchissent nos boissons. "Drinkons ! olé"

Il y avait longtemps que Lodile n'avait poussé le gong

et bien elle le fait et il dingue dlingue comme jamais. Que se passe-t-il ? Que va-t-elle me dire à moi qui essaie sagement de rester hors du quotidien, des disparitions, des oublis, des meurtres, des tueries, des augmentations, des multiplications, des pourcentages et des statistiques, des pleurs, soudain j'ai peur ! Elle est repartie. Cette fois je lui ai dit "Té Sûre ? Et plutôt qu'une Vodka ou une Tequila on s'est fait On s'fait un Net No Bar : orange abricot anis étoilé grenade, c 'était bon, hum que c'était bon. Il ne reste plus que du pur jus vrai de la passion ! Faut les choisir pourris de chez pourris ces fruits mais quel goût. Un vrai bonheur. Pardon ? Ah vous voulez savoir la raison (les) de sa visite. Une conversation entre une maman et son enfant de 4 ans, pas plus "Bientôt mon chéri, c'est la rentrée scolaire : tu ne pourras plus regarder Docteur House !!!!!" -oui oui, vous pouvez lever les yeux au ciel, c'est la vérité ! Et la deuxième raison, la pratique commerciale qui consiste pour avoir un mini prix à acheter 16 rouleaux de quoi vous savez, en une seule fois. Caddie rempli, les courses, c'est fini. Décidément tout ça me navre, je préfère les bouffons et le Net No Bar. Buvons.

Balcons et fenêtres fleuries

Ces trois bustiers sont ceux que j'évoquais. Ils illuminent l'une des rues les plus sombres. Par chance, elle débouche sur l'une des places les plus ensoleillées de Rennes.Dans le temps, -il n'y a pas tant de temps que celà- il y avait un arbre, un banc, des jardinières. Je m'arrêtais et je contais des histoires. Il n'y a plus qu'un long couloir. Le vent s'y glisse tête baissée. Un jour il l'a relevée. On n'oublie pas les bustiers. Il les a photographiés. Belle journée Ce balcon musical et volubilisant c'est le mien. On y entend une fontaine et le plus beau est à l'intérieur, davantage fleuri. Les bambous ont leur raison d'être : tuteurs de fleurs aux bleus et violets tous plus ravissants, ils me servent à réguler la pluviométrie. Ce sont mes capteurs de nuages gris. Je les photographie. Sur une petite table ronde et verte nous dégustons thés de Chine ou d'Orient en refaisant le monde -hum que c'est bon- Mes amies disent que c'est le coin le plus zen qu'elles connaissent. J'aime bien les entendre dire.

13 août 2008

D'un côté le Balconnier de l'autre la Fenêtr'hier

La voici sous deux apparences. Belle journée d'été aujourd'hui à chacun, chacune

09 août 2008

Amoures d'étés, un rien ....

Dangereuses,
si pas à mots tus....
Reptiliennes
ou à l'échappée....
Difficiles (ou tendues)

Vous avez dit "vert" : conte à trembler de peur, c'est aux Champs Libres

" La main verte" conte effrayant du Dauphiné, est un de ceux que j'apprécie de conter. Elle sort subitement dans une cave sous les yeux d'une enfant. Et me revient, à l'esprit, la façon habile dont un groupe d'enfants s'en était emparé sur le temps du midi, pour en faire une pièce de théâtre. Excellente et fédératrice car les plus grands étaient spontanéments venus écouter les plus petits : chacun avait eu bien peur et avait fini par bien rire... Vert, of course.
" Bravo Seigneur Gauvain et n'oubliez pas, rendez-vous dans un an et un jour afin que je vous rende la pareille !"
"Comptez sur moi Seigneur Bercilak !" répondit Gauvain en essayant de ne pas trembler devant la fantastique apparition qui disparut dans le fracas des sabots de sa monture, laissant au château de Camaloth, toute une assemblée d'hommes et de femmes, muette, roi Arthur compris.
C'est l'un de mes contes préférés, dans sa version adulte. On y aperçoit les magies de Morgane et surtout, son éminente sensualité.

07 août 2008

Si vous passez le soir

di li dilin ging gond, léger le gong voilà rev'là Lodile

Impossible de passer à côté de son sourire. Elle me dit que rien ne l'autorisait à penser qu'elle recevrait deux paquets sympathiques ce jour. Ni sa fête, ni son anniversaire. A la vérité je remarque qu'elle est vêtue de toute beauté : pieds nus, les ongles peints en vert, elle porte un magnifique pantalon de soie tissée vietnamienne et un t shirt noir souligné d'un pendentif tortue mordorée : sublime. Et je pèse mes mots.

06 août 2008

Colonnes de Burenne, disparition ????

Cherchez, comme l'aurait écrit Satie... et vous les retrouverez. C'est facile, comme disait toujours une mère à sa fille... il suffit de cliquer sur le titre de ce billet. Belle promenade et journée

05 août 2008

Couchants du jour

Couchant souci ou souci couchant
Peut mieux faire... En effet, car c'est surtout le couchant dans les feuilles vernissées du magnolia que je guettais : ho ho ho. Preuve en est que le soleil se couche à l'ouest.
Vu du Balconnier
Qui dira la peine des magnolias ?
Ce matin-là j'entendis le chant des magnolias.
Il s'éleva
Chant de larmes
Chant de pleurs
Chant funèbre
L'un d'entre eux n'était plus
Cependant, la vie continuait
Les humains peaufinaient leurs week-end
la mer pour bronzer leurs vies
les châteaux pour la rêver
les amis pour la partager
Tous indifférents au magnolia détruit
Non loin, il gît
Personne ne s'en soucie
sauf
Les autres magnolias
Muets de terreur
Ils n'osent dire leur peur
Ils échangent leurs regards
Chacun pense................ A quand mon tour ?
Entre temps, pas l'ombre d'une brise !
Pourtant...
Tremblent les magnolias.

03 août 2008

Festival Illoriental de Marine : déjà du passé à revoir

Belle dégustation aux curieux, curieuses. Bravo Marine, pour reprendre une expression "Que du bonheur" : quel beau sourire. Belle continuation et remerciements sincères pour m'avoir tendu la parole sur un univers aussi riche, beau, tous sens en éveil. Excellent repas et pâtisseries : hum, le goût léger de la rose, et les couleurs des costumes, et la musique et les sourires de tous.

Il faut toujours un figuier dans son jardin....

Alors j'aime annoncer la Fête de la figue au
premier week end d'octobre 2008 au Maz d'Azil en Ariège (09), département où j'ai vécu avec plaisir entre chaleurs excessives et froidures remarquables.
Petite histoire vraie contée par mon frangin qui fut pion dans un lycée de cette région :
"Je marchais dans la rue quand une voiture ralentit auprès de moi et que le conducteur me demande la direction de Paille. ???? Je suis très étonné. Ce nom n'évoque rien à mon esprit et surtout pas celui d'une ville du coin. L'air ennuyé, j'avoue ne pas connaître. Mais pour l'homme c'est impossible l'homme ne comprend pas que je ne puisse pas connaître : il insiste : "C'est ici, c'est pas loin, tout le monde connaît paille !" Alors soudain devant sa certitude pris d'une illumination subite je rectifie et répond "Ah vous voulez dire "Pailhèesses !" Il n'y a que les gens du cru qui puissent comprendre ou ceux subtils qui connaissent l'art de l'accent : l'accent est partout, par exemple en Corse et là c'est moi qui peut vous raconter une histoire véritablement vécue. Allons-y : C'était il y a longtemps... Mais non, je ne vais pas vous obliger à en subir deux d'un coup ! Allez Belle Ariège, au revoir et à bientôt figue, raisin et miel compris.

Fin de soirée à Rennes

Dans un endroit qui me fait revenir 50 ans en arrière, soirées sans TV mais discussions incessantes dans le troquet du village. Tout y est, même mon mot préféré : tartines . Même le pot à lait et le dessert façon confit d'oie
Sur le chemin, on imagine l'enfant qui grandit et devient femme
Sur un mur de la rue qui monte, le plus beau des rosiers urbains en échalas. Pourquoi ai-je levé les yeux sur lui ce soir ? Combien de fois suis-je passée ici sans l'avoir jamais remarqué ! Magnifique