30 juin 2009

Il était un petit navire, il était un petit na....

Pour le voir, le regarder, le découvrir, comme si vous y étiez, YAKAKLIKER... sur le titre du billet. Bonne visite. La menthe à l'eau ? Dans la cuisine du cuisinier.

25 juin 2009

Un beau reportage : une pêche miraculeuse du côté de Rabat

Les 24 h d'un pêcheur : on croirait l'ambiance tranquille, hors de l'effort on croirait. Un joli cap. Trois demoiselles sur un rocher ! trop marrantes. Joli, le profil du jeune pêcheur qu'elles arrivent encore à faire sourire. A déguster. Pour monter dans la barque, c'est simple, oui, YAKAKLIKER. Superbe témoignage d'un quotidien pas si quotidien dans nos terres. Franck, comme toujours.

Couleur, mouvements, gestes des mains c'est Mira Baï

une association et Cie de Danse indienne classique et Bollywood. Pour la découvrir, YAKAKLIKER Le thé à la bergamote... ? Sous la feuille de bardane

Un lieu ou lire : Chercher Denyse, trouver Angèle

et le lieu ou lire et découvrir, en français, corse ou espagnol, au fil d'une musique délicieuse. Chut, jolie découverte. Vous savez comment faire. Comment ça non ? Alors Bonjour et simplissime, YAKAKLIKER, ... sur le titre du billet. A bientôt

Je voulais juste savoir par où passer pour aller à Pluvigner

Morbihan. Les aléas sympas du Net m'ont faite tomber sur I MUVRINI, autant dire, sur cette île où j'ai habité trois années durant. Un signe. De douceur : ça sent soudain l'eucalyptus autour de moi, la saucisse, le bruccio ; sous le buisson au bas de mon escalier j'aperçois des tonnes et des tonnes de girolles, l'herbe est d'or. Sans oublier quelques trompettes de la mort. Sapristi, lever la tête et découvrir les billes rouges des arbousiers ; sous mes doigts, sapristi, leur jus doux à désirer devenir farine pour s'en imbiber. Goûters, goûters corsés et sur la plage de Rocapina quelques oursins dégustés, je dors. Entre Sanguinaires et Bonifaccio, Coro à vol d'oiseau et plus haut vers le nord, passé Bastia et son col, traverser les terres du bon Patrimonio et remonter sur la droite. Pour faire étape à Canari et glisser sous la dent quelques canistrelli. Accompagnés d'un thé. Five o'clock tea. Pour entendre les voix des I MUVRINI, belles comme celles des frères de mon amie poète corse 2Denyse, vous savez comment faire. Non, alors suivez mon conseil, c'est simple YAKAKLIKER... sur le titre du billet.

24 juin 2009

Magnifique

et vrai travail d'orfèvre du bout des cils Cette photo est issue d'une manipulation faite par moi-même, sans aucun désir finacier : elle ne rapporte pas la fragilité de la photo initiale : je vous invite à visiter le blog de Christine Depuis que je me promène "sur son oeil" je n'ai jamais été déçue. Photos, mots, font preuve de son hallucinant regard. Visitez. YAKAKLIKER... Sur le titre du billet.

16 juin 2009

Drôle de week end, diling dilin ding ding, voilà revl'à Lodile

Quel débit, elle n'arrête pas. Mais je suis scotché. Y crois-je ou n'y crois-je pas ? Je vous raconte. Elle monte dans l'autobus. Une amie s'y trouve déjà. Elle s'installe à ses côtés. Elles papotent. Soudain l'amie lui dit "C'est quoi ton bracelet serpent ?" Banal, Lodile répond que c'est un bracelet en bel argent acheté dans un village du Tarn et Garonne, une bastide petiote mais très haute, auprès d'un antiquaire-brocanteur à l'accent délirant. Sous le soleil, mais à l'ombre des platanes. C'est tout. Et l'amie de lui dire qu'un de ses amants lui avait offert quasi le même, et d'ajouter "quand on a rompu il me l'a repris" -en passant, sympa les amants d'aujourd'hui- En riant elle dit : "tu vois pas que ce serait le même ?" "Ce serait marrant," reprend Lodile, "ça pourrait être l'argument d'une histoire. Pourquoi pas ?" L'amie d'ajouter "il faudrait qu'il porte un trait que j'y avais fait !" Lodile, ôte son bracelet serpent et le tend à son amie. "Regarde" Hurlement de rire de l'amie. Elle s'étrangle. Une phrase hoquète. "Trop drôle Lodile. Regarde" "Lodile s'étrangle à son tour". Un trait y est. Le trait ? Drôle de week end. Vérité vraie ou faux mensonge, à vous de choisir.

AIR FRANCE randonnée : à n'y pas croire !

C'est clair : la "terreur" régne dans les équipes Air France. Le challenge "être le meilleur" est difficile à tenir. Mais soyons raisonnable : il me semble, dixit Lodile, que tout n'est pas forcément maîtrisable, que certaines choses peuvent nous échapper et que nous devrions nous y attendre, professionnels compris. Bref, revenons au sujet. Air France, ou plutôt un voyage de la petite cousine de Lodile. Non, c'est vrai, je ne vous l'avais jamais présentée. Elle est délicieuse, elle est en déplacement, et elle a voulu faire une surprise à sa grand'cousine. Quelques économies plus tard, un p'tit week end. Bien sûr avion plutôt que train. Et ça marche. Dans un sens, perfect. Le jour du retour : rien ne l'annonce en entrant dans le hall de l'aérogare, mais laconique "l'enregistreuse-humaine" communique "Toulouse ? Ah non mademoiselle, votre avion n'a pas même atterri, il est reparti pour supposée avarie. !!!" Stupéfaction, sidération, choc et frayeur d'un seul coup ! Deux heures pour trouver une solution. La petite cousine de Lodile ne prenait pas l'avion toute seule et n'était pas arrivée en avance*. Jour même, départ impossible, transfert compliqué, matin suivant difficile, après midi, pas possibe. 18 H 30 ??? Qu'en pensez-vous ? J'en pense rien je le prends. Lodile récupère sa petite cousine pour la nuit. Comme elle travaille le lendemain, elle prendra son avion comme une grande, solita, asi dicen los espanoles ! Le soir, passé 22 h, la petite cousine se manifeste. Pour la rassurer. Bravo ma petite cousine, je m'inquiétais, et si le fait s'était reproduit, et si l'avion n'avait pas atterri !!! Incroyable, le deuxième avion a été à son tour annulé, peut-être pour cause d'orages !!!! Comment as-tu fait ? Rennes-Lyon-Toulouse. Original, ah oui vraiment. Mais impondérables possibles. Face à la nature, les machines ne font pas tout. L'oublierions-nous ? Faudrait peut-être relire les contes indiens d'Amérique Latine. Et croire aux légendes. Histoire d'admettre la faiblesse humaine. Non, tout ne se maîtrise pas, ou peut-être... plus. Enfin, c'est juste un billet que l'on peut ou pas contredire. Juste une anecdote, entre autres. Le thé à la menthe.... ? Comme toujours, au frais, sous la feuille de bardane, oui oui, à votre droite. Mais non ma petite c ousine adorée, je n'ai pas coupé je suis toujours là. Répète ? D'où me téléphones-tu ? Non, je ne te crois pas ! De l'aéroport de Bastia ? "Oui, c'était impossible d'atterrir à Toulouse nous avons été déroutés !!!" Tu as de la chance, tu peux toujours appeler mon amie de Niraca ! C'est fait, elle est à côté de moi !!!! Wouaff wouaff, je suis ravie de lui avoir offert un agenda avec les numéros de téléphone de mes amies, pense Lodile. Vrai vérité ou faux mensonge, à vous de dire. Merci pour la lecture

06 juin 2009

A propos de la sardine bleue, est-elle bien de La Turballe ,

A peine partie Lodile me revient. Un p'tit coup de Wikipédia et voilà le billet qu'elle ramène sur La Terrasse : ça frémit dans le bassin. Les poissons rouges s'affolent. Et ma foi, on peut comprendre : "Sardine bleue Ennemie jurée du piranha, la sardine bleue n’hésite pas à attaquer ce dernier dans les rivières de Yuukan. Elle se déplace le plus souvent en banc, ainsi il n’est pas rare de les voir pourchasser sans relâche les autres poissons esseulés. Sa couleur marine lui permet de se fondre aisément dans le décor" Pas tant de La Turballe que ça me dit Lodile, n'est-ce pas Loizo et dépitée elle ajoute "Je regrette de ne pas l'avoir photographiée" Et là -dessus elle redit, comme si elle récitait, ces mots que vous vous apprêtez à relire("Examiner les choses à neuf. Comme si rien n'allait de soi. Penser que, si les choses sont, elles auraient tout aussi bien pu être autres, ou même, ne pas être. Se décaler. Se déphaser. Se distancier un maximum. Ne plus adhérer à rien. S'exercer à douter de tout. Ne rien prendre pour acquis - et encore moins, pour légitime) Au fait, pour vous qui lisez, le thé à la menthe ets toujours au même endroit, au frais sous la feuille de bardane. Servez-vous. Mais bien sûr, bien sûr que le petit canard en boit aussi. Signé Andersen

Pauvre nocturne à la sardine bleue de La Turballe : Dililin dilililing ding ding, tiens tiens Vl'à Lodile

"Je vais m'y faire, Loizo, je vais m'y faire, mais je dois te dire que j'ai du mal. Vois-tu Loizo, je travaillais à ce que j'aime, la parole. Je prends conscience que quelque chose me gêne, au point de me donner des nausées, je m'interroge. Ma cuisine brûle-t-elle ? J'y fonce. Etat de cuisine normale. Tout me semble normal. Je retourne dans mes apparts, côté rue. Les pneus des véhicules jouent les glissando avec la pluie. Cette musique humide ne me gêne pas, elle rythmerait plutôt la musique de mes phrases. Je recommence à parler, modérément cependant, à voix haute, montre en main. Mes nausées reviennent. Quand, je ne sais pourquoi, les sardines de La Turballe, découvertes au marché le matin même, m'apparaissent en tête. Je les trouvais admirables, belles à offrir à mon objectif. Carte mémoire oubliée. Ma pupille s'est nourrie de leurs reflets. Ma vision me laisse croire que je me nourris pour de vrai. Et vrai de vrai, à l'instant T je comprends que je me nourris des sardines grillées par quelques voisins du 1er. Après la fumée de leur cigarette des 4 heures du mat, avant d'aller dormir, voici venu le temps de la sardine de Turballe de 23 h 46. Pour ne pas enfumer leur chambre et salon, tout se passe sur leur balcon mais pénètre sans recul dans ma chambre et mon salon. Loizo, si ça continue..." Elle a dit cela d'une traite. Je l'arrête légèrement inquiet "Tu ne vas pas créer un événement Lodile ?" "Pas le moins du monde Loizo, je vais juste partager un thé à la vanille avec toi" et elle éclate de rire en disant comme si elle récitait "Examiner les choses à neuf. Comme si rien n'allait de soi. Penser que, si les choses sont, elles auraient tout aussi bien pu être autres, ou même, ne pas être. Se décaler. Se déphaser. Se distancier un maximum. Ne plus adhérer à rien. S'exercer à douter de tout. Ne rien prendre pour acquis - et encore moins, pour légitime. " Elle se marre. Je décide de rire avec elle. Et nous nous servons le thé à vanille. Délicieusement différent de la sardine grillée à 22 h 37, fut-elle de La Turballe, et à ne plus la sentir. "Tu vois Loizo, je m'y suis faite !"

Seulement des mots délicieux

Tu as perdu la fière lumière Dans ton regard qui s’en va Non déchu mais floué Par les layons délétères de l’oubli Je sais ton cœur désormais enclos Ta nuit en manque d’un songe Ce n’est rien une amoureuse Debout Sur la falaise de son Histoire Le vertige provient du doute… Je sais aussi ton grand charme A faire faner les roses Parce que tu te sens vieillir Il suffit d’une brise espiègle Dans tes cheveux lâchés Pour que danse le seigle Il suffit d’un matin caché Dans tes bras séraphins Pour que s’illustre la splendeur Du secret imaginé Donne congé ce soir Aux vents mauvais de la veille Et viens étourdie abeille Qui a si mal au cœur D’avoir butiné tant de fiel Que je t’invente un conte de miel Que je te cueille un rayon doré Au royaume des ruches apaisées J’ai mille fadaises à te révéler Et autant de façons de les dire Te parler de la cinquième saison Dans l’ordre égaré du crée Ma terre de trêve d’insectes Mon rucher qui attend une reine L’été est à la mer Le soleil est au chaud La frilosité n’est pas de mise La sérénité est nue des nues Et je t’offrirai la plage Où s’ouvre un espace de voyage Au rivage du temps saisi Une escapade de poésie… ® A. Bonois. La Fare-les-Oliviers, le 6 juin 2009. "Mieux vaut laisser aux gens le remords de vous avoir grugé que le regret de vous avoir comblé." Marcel Jouhandeau. "Le bonheur, pourquoi le refuser ? En l'acceptant, on n'aggrave pas le malheur des autres et même ça aide à lutter pour eux. Je trouve regrettable cette honte qu'on éprouve à se sentir heureux." Albert Camus.