31 juillet 2007

Pourquoi

Loizo met quelques uns de ses textes sur le blog du site lcomlania.com : parce qu'il aime bien se déplumer. au revoir Belle journée Bel été

Le jour où Allah réunit les hommes.

Le jour où Allah réunit les hommes... quand on vint m'en parler le gong résonna comme une fine dentelle bretonne. Et tant mieux car je m'éveillais. La nuit avait été si belle, avec sa lune argent que je m'étais endormi dans mon hamac blanc et quand le gong s'est mis à tintinnabuler, bien sûr que j'ai tout de suite pensé à Odile, mais cette fois je n'ai espéré rien d'autre qu'un moment divin. Elle me l'a offert. J'ai entendu ses petites ballerines glisser sur le marbre du couloir, puis senti son parfum couleur muguet -oui, c'est le parfum qu'elle préfère- puis entendu comme un chuchotement qu'elle laissait échapper de ses lèvres réunies. Puis plus rien. Je n'ai pas bougé. J'attendais. Une telle arrivée ne pouvait offrir que le meilleur. Elle a dit "Il était une fois" et mes oreilles ont frémi de bonheur "ô temps suspends ton vol !... voilà ce qu'elle m'a offert "Il était une fois..." Ils se tenaient nombreux sous une tente de bédouins. L'un d'entre eux s'installait, sous les regards de tous. Sans un mot il ajustait ses grandes manches bleues et chacun découvrait le sien, seul élément de son visage que laissait échapper un turban bleu longuement croisé autour de sa tête. Il était une fois, c'était autrefois... au temps où la terre n'était qu'un jardin peuplé de palmiers, de jasmins odoriférants, de rossignols inondant le paysage de trilles nombreux et gracieux. C'était en ce temps béni où les hommes étaient francs et loyaux, si francs, si loyaux que le mensonge n'existait pas. Mais voilà qu'un jour un homme utilisa le mensonge. Oh, un tout petit mensonge, un mensonge de rien du tout, sans importance, sans "signifiance". Mais un mensonge tout de même et il en fut fini du prodige. Allah décida de réunir tous les hommes autour de lui. Il expliqua sa douleur, il expliqua ce à quoi il devrait s'obliger désormais. "L'un de vous a menti, d'autres mentiront. Désormais chaque fois qu'un homme mentira je jetterai un grain de sable sur le monde. Les hommes se regardèrent, certains se gaussèrent, d'autres haussèrent les épaules, tous parurent dire "Quelle importance, qu'est-ce qu'un grain de sable ? On ne le voit même pas !" Allah ne fit aucun commentaire. Mais chaque fois qu'il fallut, il fit. Ainsi de mensonge en mensonge, tout doucement, petit à petit se forma... le Sahara. A bien le regarder, encore aujourd'hui, on y reconnaît cependant quelques traces du précédent Eden : des palmiers immenses, des vergers, des potagers et des maisons de terre. Parce que.... Tous les hommes ne mentent pas !" Texte rencontré sur le forum BLADI.NET, et lui -même tiré de l'ouvrage "Maroc, mille et une lumières" aux éditions Minerva que je ne possède pas encore.(7, rue d'Assas - 75006 Paris - tel : 01.53.63.31.60 A bientôt, belle journée à vous, et chut car c'est un secret fragile : il fait beau. Chuuuuuuuuuuuuuuuut le beau est fragile La photo est extraite d'un site à partir du mot "oasis" in Wikipédia. Il faut cliquer sur Timoumoun

28 juillet 2007

Conversation avec un robot

... il me parle. Je vous explique Sur la route, non pas de Dijon, de St Brieux, de l'essence je dois acheter. Je ne vais jamais à Pacé. Mais üne station disparaît et c'est à Pacé qu'il faut s'arrêter. Converser avec un robot, c'est pas mon fort ! ne suis point douée, surtout pour l'efficacité ! préfère la difficulté de l'art de la divination dans le sujet de la conversation. Mais impossible de lui échapper. Il me parle je l'écoute. Je lui obéis. C'est ainsi que mon résevoir je remplis. Soudain le robot s'adresse à moi pour de vrai. Au secours, fuir ! Il me parle pour de vrai. Il dit mon prénom ! Comme dans les contes je m'interroge. Comment connaît-il mon prénom ? Inquiète j'appelle mon enfant. "Chérie le robot me parle" Elle en a assez de mes fantaisies mais elle quitte le véhicule pour entendre, ahurie, le robot me parler pour de vrai. "Loizo, c'est toi ?" Je penche mes plumes. Elle apparaît et je reconnaît mon amie de Pacé. Je ne l'ai pas vue depuis, depuis quand déjà. On éclate de rire .... et le robot aussi !...

Histoire à s'obliger à festoyer dans son quartier

Dans le certain lieu d'un certain quartier d'une certaine ville il y a longtemps trois jeunes femmes se tenaient assises un peu à l'écart d'une fête offerte. Elles ne bougent pas, elles causent. Se sont-elles levées pour manger ? Ont-elles compris que c'était gratuit ? Elle s'inquiète pour elle, et va à leur rencontre : sans s'excuser elles se justifient. Elles habitent le quartier , le savaient mais ne s'étaient jamais parlées. A le faire elles ont appris ce soir-là qu'elles étaient originaires de la même île caraïbe et qu'elles étaient nées dans la même ville, qu'à deux rues, sans rire, elles auraient pu être amies. Ce qui sera peut-être ?

26 juillet 2007

parfois il faut des mises au point

aujourd'hui j'en ferais une : j'aime les contes depuis mon enfance. Cela fait donc un temps, d'au moins un autre siècle pour sa moitié. Je les ai lus, on ne me les a ni dits ni lus ou très peu. C'est donc à la force de mes pupilles, à celle de mes mains pour tourner les pages du dictionnaire, que je les ai rencontrés. c'est à la force de ma fantaisie que je les ai dits dans mes premières années de colonies de vacances : j'en ai suivies cinq années durant, avec des enfants dits déjà "difficiles" et pour des colos sanitaires : je n'en ai tué aucun et j'ai toujours eu de bons contacts avec eux. Je leur ai lu des livres, souvent, très souvent, je leur ai dit des contes encore plus souvent, sans un seul feuillet sous les yeux : je conte depuis toujours rien qu'en connaissant l'histoire. Par contre je n'ai qu'un territoire : l'humain. Le reste n'est qu'écoute et attention : être d'ici ou d'ailleurs n'est rien somme toute, rien d'autre qu'être humain. je ne conte pas par coeur : soyons honnête ma mémoire s'en va. Je n'ai plus 17 ans. Par contre je m'amuse avec elle, et je joue avec des sonorités qu'il me semble posséder de façon intuitive : un mot en appelle un autre. Et puis, j'ai "fait" du piano comme tout bon enfant d'exilé devait faire pour s'intégrer. Aujourd'hui on me ferait apprendre le russe. Mais avant, dans le temps de mon enfance on ne s'occupait pas des enfants d'exilé -qui plus est involontaire- déjà bien beau qu'ils soient en France; et quoi donc, des boschs en plusse, non mais, en voilà des manières ! Mon émigrée, pardon mon exilée à moi, la mienne, ma mère rêvait de faire de ses filles des princesses : elle a manqué y arriver. Sur la quarantaine nous nous sommes défilées chacune à notre manière ; de la plus difficile en ce qui me concerne. L'assassinat mental : celui de soi-même, le plus dur, celui qu'on ne peut coller à personne d'autre au niveau responsabilité en tout cas dès lors qu'on a compris. J'ai compris. Pas facile de remonter la pente. Mais je la remonte et ce n'est ni mon accent ni mes origines scabreuses qui m'en empêcheront à moins qu'elles soient si difficiles à supporter pour autrui que je ne me décide à quitter cette région d'où est ma fille ? Parlons de mon accent, de mon rythme de parole puisqu'il s'agit aujourd'hui de ma façon de conter : je respecte tout rythme d'autre conteur, pour moi c'est une autre façon, une nouvelle façon de dire que j'entends et je me penche sur cette nouvelle façon que je ne connais pas : elle m'intéresse forcément parce qu'elle est différente. Mon accent, j'en ai un, il est vrai, d'où vient-il, ah oui, mais d'où vient-il : je me le demande ! certains disent : depuis 30 ans que tu vis à Rennes tu devrais l'avoir oublié ! d'autres : on dirait un accent russe ! d'autres encore : on ne sait pas d'où tu viens ! Est-ce nécessaire, est-ce impératif de savoir d'où l'autre vient ?Quand on me parle de mon accent je tombe toujours des nues : je ne l'entends pas, à part sur le mot "pain". Allons-y : *Je suis née de l'union d'un homme et d'une femme qui n'avaient pas d'enfant. Mais leur fils à vingt ans s'est engagé "à" l'armée -jeu d'oralité- où il se plaisait. -Entre nous pourquoi pas- Au cours d'une bataille il perdit bras et jambes. Alors il s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit. Comme il n'y avait pas d'arbres, il grimpa sur un épicéa. Il y cueillit trois cerises, tendit six quetsches à deux femmes qui passaient par là et qui répondirent qu'elles n'avaient encore jamais mangé de poires aussi bonnes que ces noisettes ne l'étaient !!!! Et en matière de noisettes, si vous voulez je peux vous raconter une histoire, mais seulement, seulement si vous me le demandez. * Histoire lue à la bibliothèque polonaise de Villejean un jour il y a longtemps : je l'ai attrapée, au vol, car à Toulouse j'ai vécu dans un quartier où il y avait tout plein de petits jardins, comme on disait "faits de brics et de brocs" comme je me suis faite, pour aller cahin caha peut-être, mais debout. L'essentiel est de tenir debout. Voilà. Je chercherai bien à rencontrer quelques spécimens comme moi, issus de militaires, maqués avec des étrangères et les ayant laissées tomber ; ou encore, quelques ex enfants ayant déménagé souvent souvent, ayant continué plus tard plus tard, et souvent nommés, par ceux qui ne bougent pas sauf pour leurs vacances et encore, "électrons libres" ou "instables" ? Je m'en fous qu'on me le reproche, ce qui me frappe c'est que lorsque on parle d'un sujet on fait souvent émerger l'inverse par l'absence. Me fais-je bien comprendre. Si, par hasard, certains lisent régulièrement mes petits brouillons a moitié aux trois quarts écrits à ma seule destination qu'ils soient par moi remerciés de leur amitié. Je les aime.

19 juillet 2007

vent dans le gong de la terrassentchatche

Ah ça oui, bonjour d'abord, laissez-moi rentrer un peu mes ailes dans mon cou. Pour me protéger quoi ! De la crainte odilienne ! Est-ce bien elle, la belle Odile. Que se passe-t-il encore ! Oh la la la la la, pas si vite, tu t'emballes Odile, mes chères oreilles n'entendent rien. Arrêt sur pause, elle s'assied sur le rebord de la vasque mosaïquée et se calme. Puis reprends la parole dans le silence du Diling ding ding dong qui s'est imobilisé dans le feuillage des palmiers. Alors j'apprends qu'elle est terrassée par l'évidence de l'analyse de sa propre situation par sa cousine qui a un métier et un bon métier -du genre de celui qu'on ne peut perdre à moins d'aller donner jour à ses passions- qui est en lien avec les autres (amis, relations, réseaux pour s'appuyer), qui possèdera sa maison alors qu'elle-même est dans un appartement social ! La descripttion lui est défavorable : comme on dit ya pas photo ! Et bien les visions sont ainsi : sa cousine lui dit qu'elles en sont au même point. Alors bien sûr remonte en elle toute sa culpabilité à dépendre de l'aumône de l'état, à n'avoir pas su mener bien sa vie, à n'avoir pas su bien mener ses amoures, à ne pas savoir donner un certain équilibre à sa vie... Elle reste songeuse. Je préfère n'apporter aucune eau à son moulin : ne dit-on pas : chacun voit midi à sa porte. Moi je le vois dans mon hamac : j'y suis, j'y reste. Je me laisse carresser par un petit vent léger qui ose faire sa petite promenade et déglutis, à petites gorgées un fameux thé glacé au jazzmint ! Ris-laxe Loizo et vous aussi qui me lisez. A bientôt.

17 juillet 2007

Pourquoi Loizo Bleu

.... pour des raisons de souvenirs, de voix de mère étrangère, parlant avec son accent de ce prince blessé à la fenêtre de la princesse, par la jalousie de ses soeurs, séquestrée. J'avais des couleurs plein les yeux et la douleur de l'apitoiement. J'ai longtemps pensé que c'était un conte russe. Je l'ai retrouvé dans la littérature française. Je préfère le penser encore. Dans la littérature chinoise des Han, les oiseaux bleus sont des fées, des immortelles, des messagères célestes Dans le Coran, -attention je n'ai pas vérifié, info google- l'oiseau bleu est synonyme d'ange. Saint John Perse aurait écrit "Les oiseaux gardent parmi nous quelque chose du chant de la création". Aimons les oiseaux bleus ou autres. Tous les oiseaux. A bientôt

Terrasse en tchatche: A fleur de peau avec bijoux-cailloux

Terrasse en tchatche: A fleur de peau avec bijoux-cailloux Mais où est le petit matelot ?

Alex le Magicien de MontmARTin sur mer

Eblouissant Il porte chemise blanche et deux poches de velours rouges. Tous ceux de la table l'écoutent avec attention. Il demande à l'une de choisir une carte à jouer et d'y écrire son prénom. Etonnée, elle obéit. Il range la carte dans le jeu, le jeu dans son étui, l'étui dans une poche de son pantalon. Il lui demande de regarder dans sa bouche. Intimidée un peu, tout de même, elle obéit encore. Puis il relève la tête. Tous les regards suivent son déplacement. On dirait qu'il déglutit, qu'il mâchonne, qu'il machouille. C'est vrai. Une barre Woodholly se présente. Erreur, c'est un bout de carte quadrillé comme les cartes d'un jeu de cartes. Il se présente, plat et plié en deux. Quelques mouvements de langues le déplient et le magicien sort une carte ultra plate avec le prénom de la jeune fille bien signé dessus. Elle reste bouche bée. Ceux qui l'entourent aussi. Il y a encore plus fort ou aussi ou autant. Il demande à une autre jeune femme de mélanger un jeu invisible. Il demande à la jeune femme de prendre une carte invisible.De la montrer à tout le monde en la décrivant. Tout le monde "voit" un dix de carreau invisible puisqu'elle dit que c'est un dix de carreau. Il lui demande de ranger le jeu. Il sort de sa poche un étui. Il tire le jeu de cartes, l'étale : toutes les cartes sont visibles sauf une. Devinez laquelle ? VOUS AVEZ GAGNE ! C'est bien le dix de carreau ! Fort non ? Il s'appelle ALEX -peut-être avec deux L- il vit à Saint Brieuc, si vous voulez utiliser ses services.

PDN soit Petit Déplacement en Normandie

Jolie région dans laquelle je n'avais pas mis un pneu depuis quelques temps déjà. Scoop. J'ai choisi le meilleur samedi pour y faire des repérages. Découvert la superbe ville de Montmartin/sur/mer et sa plage. L'eau y était. Le soleil aussi et à vrai dire franchement estival. Mais les choses sont ce qu'elles sont : elles changent. Le samedi suivant, l'eau n'y était plus. Et l'horizon se mêlait à elle des kilomètres au-delà, en s'appuyant véritablement sur la terre. Le soleil était presque absent : un bien pour un mal, les enfants pouvaient jouer sur la plage sans trop le craindre et en même temps écouter la conteuse. Deux d'entre eux s'appelaient Léonore et Alfred et elle n'est pas prête de les oublier tant ils étaient à l'écoute. Il est comme cela des moments forts agréables quand tout peut faire qu'ils pourraient être trop fragiles. Diaboun'Dao l'a aidée, de même que Oeuf et Poussin la jolie petite Fanny que les allitérations inspirent tant qu'elles sont prétextes à Fest-noz ! "Un beau bon lait bien blanc à boire à la bolée" version slammée du cru de la conteuse sur le chemin de la Petite Marie pour obtenir le petit pain, double chaud et sucré de Monsieur Larroque le boulanger de la place des Cornières... au souvenir sans concurrence. Quelques groupes plus loin, la conteuse contait l'histoire d'une nuit toulousaine sans fin, celle d'un tableau qui n'était pas terminé, celle d'un maître qui pour enseigner l'art de la sieste avait trouvé meilleur maître que lui-même et pétale sur la fleur, un conte merveilleux très classique et du plus beau cru normand intitulé "Au pays des Marguerites". L'une des oreilles fut si attentive que la conteuse la remercie encore d'avoir apprécié les deux premiers textes avec tant de plaisir. Les hasards étant ce qu'ils sont, l'une des paires d'oreilles somnolentes étaient celles de l'ami d'un jeune grand et estimé conteur breton rencontré il y a peu au cours d'un stage. Il se marie d'ici trois semaines : meilleurs voeux à lui. Au bout de cette journée, il y eut la possibilité de découvrir des groupes de musique à savoir Dupain et Rhinocérôse : pas mal, surtout Dupain pour ma part, par l'apport des instruments médiévaux et orientaux et l'accent du sud qui flottait dans les cordes vocales du chanteur. Peut-on dire que ce fut le meilleur ? Il y eut aussi les accents du "putain d'orage" comme quelqu'un le nomma, au petit matin plus que délavé. Superbe et d'autant plus que ses triples éclairs s'inscrivaient sur l'écran transparent de notre pare-brise : en effet, nuit dans la voiture, sous un vent de rafales. Amusant. Il y avait des décennies que ça ne s'était produit. Les voyages forment la jeunesse. A bientôt.

10 juillet 2007

Bac : étude des résultats

Qui doit avoir des résultats ? Les élèves ou les élèves et leurs professeurs ou les professeurs ? Je m'explique sous forme d'équation : enfin un genre car j'avoue que le vocabulaire mathématique m'échappe. Donc, soit une langue rare, une professeure non loin de la retraite, huit enfants à emmener dans la connaissance de la dite langue, durant sept ans. N'importe quel autre professeur rêverait de cette situation idyllique. Des notes souvent autour de 13 ou 14. Et au bac, tout le monde en dessous de 10 ! Voire 2 : du jamais vu. Evident ? Normal ? Etonnant ? Possible ? Historique : une classe obtenue à l'arraché. Tous les parents se mobilisent. Je les rejoins. Je joue le jeu. Normal : mon choix. Puis, plus rien. Quelques accrocs avec la professeure. Puis, sur sa volonté : silence on passe. Rien à dire. Et aujourd'hui ce résultat collectif si pénalisant pour les ados mais à mon sens pour elle aussi. Pas de quoi être fier pour partir en vacances ! Alors ? Règlement de compte à son propos ? Conclusion à tirer : étude de cette langue rare à stopper ? Toutes les réflexions sont permises. Rien ne sera fait. La fille de l'initiateur premier a la moyenne. Alors ? C'est pas son problème. Qui plus est elle double. Dommage : changer de professeure eût peut-être été bien.

Houlà, Odile le retour -2-

Oui, tu as raison Loizo, je m'emballe mais je réfléchis aussi. Est-il normal d'opposer les gens comme "ils" le font dans les journaux. Déjà cette chanson "les nouveaux français" me heurte, maintenant c'est à ce titre lu aujourd'hui "la nouvelle vague française" beurre, noire. Dati Rachida et les deux autres dont je n'arrive pas à retenir les noms. Ce n'est pas parce qu'elles ne m'intéressent pas mais plutôt et tout autant parce que je ne retiens pas davantage le nom des autres ministes : je sais qu'ils existent. Point. Je sais qu'ils travaillent. Bien. Maintenant la question est posée. Pour qui ? Pour quels intérêts ? Ceux des nouveaux français ? Quels sont-ils ? Il n'y a pas que le modèle ultra performant de Rachida, typique insertion futurement bourgeoise de l'obligation de s'en sortir sinon rien. Ceux dépeints par la télévision dans la banlieue marseillaise ? Ces enfants "dits" d'origine étrangère que le père lui-même met au volant à moins de 12 ans ? Ces hommes d'origine étrangère, qui sortent dans les boîtes de nuits, l'interdisent à leurs femmes, les confinent avec leurs enfants et les trompent -comme tout français trompe sa femme d'ailleurs où l'inverse pourquoi pas, tout dépend de la raison- Je veux dire par là que l'être humain, blanc, beur, noir, jaune d'ailleurs -pourquoi n'y a-t-il pas de chinois dans le gouvernement français : il existe une communauté asiatique importante en France et discrètement efficace, voire brillante aussi, comme d'autres français classiques- l'être humain reste avant tout un être humain. Je m'en réjouis. Cette particularité ethnique n'a pas lieu d'être, d'ailleurs ce mot parité est en passe de s'épuiser et à bien y réfléchir pose une réflexion : dans une famille de trois filles et un garçon où était la parité quand l'attention n'a pas été la même pour le premier comme pour les trois autres , tout ça pour montrer que la parité est un concept. Et un autre exemple : une classe de terminale : 5 garçons et 19 filles : parité ? Point final c'est tout. Des nouveaux français il y en a eu plein après la seconde guerre mondiale, mais ils se sont cachés d'avoir eu à l'être. La deuxième génération ne l'est plus. Elle est française. Point. SILENCE PROFOND. Odile se tait. Je suis estomaqué. Jamais je ne l'ai entendue parler ainsi. Pour un titre. Pour seulement un titre. Je pose la question qui me brûle les lèvres. Toi Odile, t'es qui ? "Non, tu ne me feras pas dire Loizo que je suis bretonne, je suis française ou alors, elles sont beur et black ! Et je ne veux pas le croire. Je le vois c'est tout. Je le sais. Mais ce n'est pas pour autant que je leur demande illico la recette du poulet à la créole où celle du couscous tajine. Et moi d'abord je ne sais pas faire le kouign aman" Moi Loizo, je reste interdit. "C'est toi qui dis Odile, c'est toi qui dis. Je t'ai juste écoutée" Et comme elle s'en va, je retourne dans mon hamac, je m'allonge et j'écoute le vent, thé au miel en main.

Hou là, Odile le retour -1-

Bon d'accord, le vent souffle sur les côtes bretonnes mais c'est pas une raison pour faire une entrée aussi intempestive. Que se passe-t-il encore Odile ? Le gong se balance si fort qu'il n'est pas prêt de s'arrêter. Ecoute-le Odile, et reprends-toi, le temps qu'il se calme. Odile s'arrête non loin de moi. Elle s'assied sur les mosaïques bleu du bassin. Elle hoche la tête en haut, en bas, de droite à gauche. Que va-t-elle me dire, m'apprendre que je ne soupçonne déjà ? Le gong tintinnabule encore. A tout de suite

09 juillet 2007

Il pleut ailleurs

diling diling ding dong Ici terrassentchatche Allongé sur le hamac blanc, je ne rêve pas, je déguste le bleu du ciel, le petit vent qui fait flotter les fleurs de jasmin, rider le bassin, tintinnabuler le gong. Le chat enroulé sur le coussin violet et or respire doucement. Je suis, du regard, le lent déplacement de ma tortue et vous remercie de veiller sur mon sommeil. Me voilà endormi. Les boissons sont toujours à l'endroit que vous savez. A bientôt.

08 juillet 2007

Chauffer-dans-la-Noirceur à Montmartin sur Mer

Et bé, comme on dit à Toulouse "errae humanum es", mille excuses, mille pardons, je me suis trompée mais pour de vrai et n'en riez. Mieux vaut rire de soi-même que d'autrui, c'est plutôt ma formule ; alors je ris de moi-même (jaune, quoique, dans le style "un bien pour un mal" j'en tirerai parti samedi prochain, après avoir écouté la veille, le fameux Jacques, Higelin bien sûr) Bref on en parle sur le Ouest-France Week-End du jour : n'oubliez pas, à le rejoindre, le festival "Chauffer-dans-la-noirceur- de Montmartin sur mer au-dessus de Granville du 12 juillet au 15. Accessoirement, j'y conterai le samedi après midi. Public familial en main, j'y déambulerai. Pour vous y inviter, sachez qu'hier j'y ai déambulé pour moi, pour repérer, pour découvrir l'espace, les chênes, les gens -très sympathiques- les couleurs, les châteaux, les légendes pour de vraies, brodées comme en chair et en os, par exemple au château de Pirou. Au retour nous avons terni notre plaisir en ne mangeant pas au Kebab d'Avranches -on ne se serait attendus à rien d'autres qu'à un kebab- mais ailleurs. A nous faire dégoûter de la cuisine normande et du produit soi-disant frais. Je ne l'ai jamais claironné mais je fus une excellente cuisinière de l'épluchage au "décorage" et on ne "me la fait pas" pour parler inhabituellement grossièrement. Dommage, fort dommage. Résultat on ne s'y arrêtera plus. Une constante : nous étions le 7.07.07 et nous avons fait notre photo annuelle habituelle depuis l'année 2000, precisément depuis le 01.01.01 - D'autres que nous, en grand nombre -nous avons arrêté de compter les convois- se sont mariés. Ah, les chanceux ! Quoique ! Ne dit-on pas "mariage pluvieux, mariage heureux" : et ensoleillé alors ? .... je vous laisse inventer la réponse que j'ai envie d'écrire. A bientôt, sur la terrasse, pour une cachaça ou une vodka, comme voudrez.

05 juillet 2007

Perdue dans les oubliettes des incertitudes du "Net"

J'erre sur word mais je profite d'un passage en cyber café pour vous souhaiter un bel été ensoleillé et vous inviter à fréquenter ce 7 et 8 juillet le festival de Chauffer-dans-la-Noirceur. Pour vous y rendre, jusqu'à Granville et quelque part au-delà exactement auprès de Montmarin sur mer.