19 juillet 2007

vent dans le gong de la terrassentchatche

Ah ça oui, bonjour d'abord, laissez-moi rentrer un peu mes ailes dans mon cou. Pour me protéger quoi ! De la crainte odilienne ! Est-ce bien elle, la belle Odile. Que se passe-t-il encore ! Oh la la la la la, pas si vite, tu t'emballes Odile, mes chères oreilles n'entendent rien. Arrêt sur pause, elle s'assied sur le rebord de la vasque mosaïquée et se calme. Puis reprends la parole dans le silence du Diling ding ding dong qui s'est imobilisé dans le feuillage des palmiers. Alors j'apprends qu'elle est terrassée par l'évidence de l'analyse de sa propre situation par sa cousine qui a un métier et un bon métier -du genre de celui qu'on ne peut perdre à moins d'aller donner jour à ses passions- qui est en lien avec les autres (amis, relations, réseaux pour s'appuyer), qui possèdera sa maison alors qu'elle-même est dans un appartement social ! La descripttion lui est défavorable : comme on dit ya pas photo ! Et bien les visions sont ainsi : sa cousine lui dit qu'elles en sont au même point. Alors bien sûr remonte en elle toute sa culpabilité à dépendre de l'aumône de l'état, à n'avoir pas su mener bien sa vie, à n'avoir pas su bien mener ses amoures, à ne pas savoir donner un certain équilibre à sa vie... Elle reste songeuse. Je préfère n'apporter aucune eau à son moulin : ne dit-on pas : chacun voit midi à sa porte. Moi je le vois dans mon hamac : j'y suis, j'y reste. Je me laisse carresser par un petit vent léger qui ose faire sa petite promenade et déglutis, à petites gorgées un fameux thé glacé au jazzmint ! Ris-laxe Loizo et vous aussi qui me lisez. A bientôt.

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