14 avril 2006

Désolée Odile, mais je m'en vais

Dans la main la portière de la terrasse avec des cactus en plastique, je m'apprête, moi Loizobleu à m'envoler vers le Sablier un endroit où musique et paroles à fond ça me plaît surtout qu'aujourd'hui, Berbère tout plein. Et mon sens de l'accueil se fige en voyant apparaître Odile. Quelle figure tiéres ! Ou a-t-elle passée la nuit ! Je tombe juste ! Tu sais où j'ia passé la nuit Loizo ? Demain, demain ! Non ce soir, trop drôle ! FAlors où ! Sur mon paillasson et sous un morceau de carton ! Hein quoi, non , sans blague ! allez raconte.... ah ces conteurs !!!! quel danger !

13 avril 2006

Direction Thabor Festival des Mythos

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, c'est le Festival de la parole chantée, dite déclaméee criée, mimée, soulignée.. Enfin bref la parole y est multiple et hier, moi, Loizobleu j'ai discrètement quitté ma terrasse et suis entré dans cet univers du magic mirror Un truc coquin qui me plaît bien On vous y voit sans vous y voir et vous voyez voyez votre voisin ou voisine d'à côté de derrière ou de devant -un miracle optique sûrement- sans qu'il vous voit : troublant non ! On s'y croit en 1900, on verrait bien apparaître ToulouseLautrec (un ami à moi) et bien d'autres encore, mais le temps passe passe Et dans ce temps qui passe passe j'ai rencontré hier une certaine Myriam Pelicane -je crois, mais suis point sûre tout au moins de son nom- Marrante, intrigante particulièrement mince à en paraître longue ne faisant ni ne disant rien pour rien et par conséquent surtout subtile très subtile et accompagnée d'un homme musicien dans la note : un intéressant tandem qui a mérité ses applaudissements nourris. Toujours breton ce public, un peu froid, en retrait mais chaleureux au moment du salut. Moi aussi suis parti, ai même descendu la rue St Lamine, et par hasard ai poussé d'un coup d'aile la porte de LA Tagnebre de la Recne - je mélange juste les lettres, pour que vous vous amusiez à retrouver, c'est un jeu quoi pas plus- Quelle chance, me voilà au Moyen Age, celui que nous offrent -nous sommes quelques uns- deux baladins merveilleux de poésies et de subtilités. Une promenade autour du Miroir aux fées, une invitation au mariage hasardeux du neveu du roi Arthur, le délicat Gauvain et sur ce coup là, on craint fort pour lui mais..... Une périlleuse autant que houleuse traversée de pont et franchement le tout n'a rien de trôllatique : Sire Duzic au psaltérion de cristal souligne les mots qui nous mènent ailleurs. A l'écoute d'un univers sincère poétique rieur, musical et vrai je ne me suis envolé qu'à regrets. Chers amis troubadours je n'ai qu'un seul désir ce jour vous retrouver sous un tour. Merci mille fois pour cet arrêt dans l'espace

et le chili où en est-il celui-là ?

Coup de vent d'autan la recette s'était envolée -de ma petite mémoire d'oizo- Coup de sirocco la voilà qui s'en retourne et je vous la confie selon ma fantaisie. Où en étais-je, ah oui j'écrivais qu'il ne fallait pas les oublier les tomates car de Jouno ou d'ailleurs, un chili sans tomate, ce n'est pas un chili ! Mais il ne faut pas plus, ni surtout pas, oublier les haricots, car c'en serait la fin. Et avant tout les choisir rouges car si un chili sans haricot n'est pas un chili, un chili sans haricots rouge n'est plus du tout un chili. Faut ce qui faut. Et pour finir je dirai ... Bon app.... Pardonnez-moi, soudain j'ai un doute, n'aurais-je point oublié quelque ingrédient ? Je récapitole, comme on dit parfois dans cette ville rose où je ne vis plus. Tomates, poivrons, oignons, haricots rouges, chorizo fort, maïs en grains doux et vian.... J'ai trouvé, j'oubliais la viande. Quelle erreur fondamentale. Un chili sans viande ! Impensable ! Même pour un végétarien ! Alors j'insiste, de la viande et bonne, peuchère, comme ils disent en Provence ou peu chère, comme en aurait parlé l'avare, celui de Molière qui revient juvénilement à la mode dans Le Cercle Paule Berre -ce texte témoigne d'une autre actualité que celle de ce jour- Bref, il en faut plus que peu de la chaire sinon en reprendre ne se pourrait et serait vraiment dommage... Enfin façons d'écrire, avant tout de tout ceci énuméré, il en faut jusqu'au tout petit piment oizo (ça s'imposait ici pour signer) Et voilà, vous savez tout, bon appétit à m'en reparler !

12 avril 2006

Et oui Odile le temps est au deuil

et il faut savoir le prendre ce temps et dès les 17 ans de ta fille, peut-être même avant. D'ailleurs quand on y pense on nous aurait dit ça à 17 ans peut-être n'en serions-nous pas où nous sommes ! Mais que racontes-tu Loizo, tu spleen aujourd'hui ? Pas plus qu'hier et surtout bien moins que demain hi hi Je me dis simplement qu'il faut que tu dises à ta fille que c'est une chance pour elle que celle de pleurer. C'est que les mots ont fait leur boulot. A elle de réfléchir, de prendre en charge. Si elle pleure c'est qu'elle a été touchée C'est que quelque chose l'interpelle C'est qu'elle doit y regarder à deux fois ! Pour ma part qu'un être de 17 ans, en difficulté sociale familiale ne soit pas structuré ne m'étonne qu'à moitié mais il ne faut justement pas tout lui mettre sur le dos. J'en viens à m'interroger sur l'égalité des chances ! Elle n'est pas structuré elle n'est pas structurée j'ai presque envie d'ajouter : c'est au fil du temps que l'on se structure. Par contre, par contre je trouve sérieusement simpliste qu'un adulte "enseignant" dise çà à une ado en construction. A toi de l'aider maintenant en parlant avec elle. Tu ne peux pas ? Tu ne sauras pas ? Alors qu'elle en parle avec ce prof... pour faire le deuil et avancer d'un pas de plus dans cette vie si particulière aujourd'hui que l'on peut demander à des fins d'enfance d'être plus mature que ne le sont leurs parents ! Tu m'comprends Odile ? Ho Odile, tu m'entends ? Ben ça alors, elle est partie Odile ! ça m'étonne qu'à moitié : mes mots l'ont touchée Odile et quand ça la touche, elle me quitte... et médite dit-elle. Faudrait peut-être que t'arrêtes de causer Loizo, tu vas finir par ressembler à la prof ! Mince qui a parlé ??????

07 avril 2006

re rev'là Odile

C'est comme ca a a a -pour parodier qui vous savez, n'est-ce pas Rita !- avec Odile Elle vient, elle va elle revient Elle repart, j'ai appris à ne pas m'inquiéter et maintenant qu'elle porte son papier rose au cou -comme un certain son écharpe- je suis tranquille. Mais ma mère Loiselle disait toujours "il ne faut pas dire Fontaine je ne boirais pas de ton eau- Vlan, la portière se soulève bruissante comme la musique des éclats de verre jetés par la pince à sucre municipale dans le container de bois clair souligné d'un vert sombre : plus glissando tu meurs ! Je me retourne et je comprends que le papier rose n'a pas suffi. Défaite elle est Odile KO Comme ils précisent sur les rings ! Cette fois, vais-je suffire ?

Rev'la Odile

Mais c'était avant-hier. La portière s'est soulevée offrant la musique délicate de diamants déposés avec ô combien de douceur sur le bureau d'un diamantaire -of course- C'est toi Odile ? Oui Loizo, c'est moi je suis venue te dire qu'être heureux c'est bon Ben c'est tout de même une jolie nouvelle Oui oui, bien sûr, je sais que tu es douée pour le bonheur toi Loizo mais de mon côté De ton côté Odile je sens que tu as des choses à me dire et bien arrête-toi Bien sûr que tu peux prendre trois coussins rose thyrrien, et en plusse -je ne vous l'ai jamais dit mais cet oiseau il est rigolo il a l'assent toulousaino Pourquoi pas ! Chacun ses qualités ! le rose thyrrien te va parfaitement au teint Alors ? tu sais bien que pour des raisons X Y ou Z peu importe, je suis obligée d'aller chercher un papier dans un endroit administratif Oui oui, je sais et alors ? Et bien l'un d'eux était punaisé au plein milieu d'un mur Impossible d'éviter d'y lire "Aujourd'hui je suis heureux parce que c'est bon" Oui et alors ? Alors j'ai pris la phrase T'as pris la phrase Odile ? Enfin celle-là je l'ai laissée sur le mur mais l'autre, la voilà et Odile triomphante sort d'une petite poche qu'elle porte toujours sur une chaîne autour du cou un petit papier rose plié délicatement en accordéon Comme ça, une ombre soudaine et je me persuade qu'il n'y a même plus un seul nuage dans mon ciel quotidien Et ça marche ? Ouais ouais, ça marche, en tout cas, pour aujourd'hui ça marche d'ailleurs j'en profite, je vais travailler ! ça c'est Odile, petite, légère, elle arrive et disparaît comme mystère. Je suis si surpris que je m'en offre un verre !

05 avril 2006

dure journée hier

me raconte Odile "J'ai dû aller à pied d'un bout à l'autre de la ville ça m'a pris 3 quart d'heure avec manteau et talons haut Pour une fois que j'en mettais J'ai compris pourquoi intuitivement j'avais hésité à les enfiler Je devrais franchement écouter mon intuition Tu dis vrai Odile, d'ailleurs nous devrions tous être plus proches de nous-mêmes Le retour a été moins pénible, le bus était présent et nous sommes passés devant le pré-K-rité : il y avait écrit : on offre un café J'irai dans la journée les rencontrer d'autant plus qu'un événement se présente, une confrontation Voix-Raison commerciale, un bon duo, de quoi opposer la réalité du dire avec celle du vivre. Je désirais voir des spectacles, donc je n'ai pas envie que cela ne soit, néanmoins néanmoins je reste à l'écoute Comment cela va-t-il se terminer ? dit-elle en démarrant une série de La parole est vraiment dangereuse la parole est vraiment dangereuse la parole est vraiment dangereuse la parole est vraiment dangereuse la parole est vraiment dangereuse la parole est vraiment dangereuse la parole est vraiment dangereuse silence soudain profondément visible Pourquoi Odile me plonge-t-elle dans ce silence profond. Je lève la tête vers elle Elle me tend une pancarte où il est écrit "mon noeud à la langue n'a pas fonctionné" Alors je lui tends un virelangue KABULAOLAC LANOLACABULO et la voilà qui le dit KABULANOLAC LANOLACABULO alors elle écrit Super ça marche ! et me le redis. A votre tour d'essayer, répétez-le dix fois de plus en plus vite et le jour se fera BO comme aujourd'hui sur notre terrasse.

Oh la la, c'est pire que pour moi loizobleu...

me dit ce matin Odile venue partager mon petit déjeuner, "ça m'étonne pas que ton petit soit choqué, tu as raison de le laisser profiter des propos sympas des perroquets de ta terrasse !" Elle n'a pas tort Odile d'autant plus que moi aussi, je me calme peu à peu à leurs drôles de paroles. Le jus d'orange est généreusement bourré de vraies vitamines cueillies à même les branches, houm ça va mieux et un p'tit thé par dessus houm houm Je nous souhaite une bonne journée à toi Odile, à Georges et à Georgette et au monde entier : se calmera-t-il ? Enfin sachez-le, pour vous qui entrez, me lisez, me comprenez ou ne me comprenez pas -c'est votre droit- la porte est ouverte et sutout pas sur ce que mon fils et moi avons vu ce matin....

03 avril 2006

pas mal cette journée pas mal

Re bonjour Odile est partie, me reste la recette dans la main, donc Sachez-le un chili con carne ne se cuisine pas il se cuisine ! et tout d'abord avec deux lames, pardon de l'âme et en évitant les larmes, quoique du fait des oignons, ce chapitre soit parfois imparable. Mais poursuivons pour cuisiner un chili faut d'autres ingrédients, et tout d'arvor, pardon tout d'abord, des poivrons rougezéverts et petite précision, si l'on tient à ce qu'ils évoquent Loïc Barbotin qu'aucun rennais n'ignorent, pourquoi pas des poivrons jaunes rouges orangés ou rouges noirs bleutés carminés ou plus normands, verts pommes aux brillances moirées car pour cuisiner un chili il ne faut pas oublier les couleurs, et en bref surtout pas les poivrons. Sélectionner des oignons, grisés de roses, veinés de marrons beigés, glacés de doux violets, bref bref, des oignons Et Du Chorizo FORT et des Haricots Rouges, rouges foncé à presque noirs, et secs bien que chez Lideur il en existe des zenboîtes qui ne soient pas mauvais du tout, qui sont même carrément bons. Ne pas oublier les haricots rouges car si un chili sans haricots ce n'est pas un chili sachez qu' un chili sans haricots rouges ce n'est plus du tout un chili Ne surtout pas oublier les tomates car sans tomate, le chili ne sera plus un chili Les choisir belles, veloutées, aux pédoncules vert jeunesse... Des tomates de jardin ou de votre balconnier à la rigueur de chez Jouno Et pour cela, vous rendre à La Chapelle des Fougeretz ou dans les quatorze marchés rennais ou bien lire les emballages. Allons bon, je dois obéir à mon carillon japonais : quelqu'un frappe à la terrasse. Promis je terminerai aujourd'hui. Bisous à tous. Just one conseil WWW.MONDORAL pour ceux qui ont le goût de la parole et de l'écoute.

houm la la, la bonne odeur !

Allongée dans mon hamac je la sens qui s'approche m'investit m'envahit Mes narines lui sont tout acquises mes yeux déjà fermés pour lui répondre mes oreilles accueillantes Mon hamac obéissant décolle et s'envole Je vois les mers elles déroulent éblouissantes leur miroir Je me penche et je découvre que je suis en train de rêver, pas d'autre mot, vois-je bien ces bâtiments que je distingue, ces escaliers qui assaultent le ciel -mais pourquoi écris-je assaultent ? un autre mot se présente sitôt question posée saltar ok mais pas asaltar t'es encore en train d'inventer Loizobleu, toujours babacool quoi- Aye, vlan que m'arrive-t-il, me voilà emberlificotée aux travers des mailles de mon hamac, me voilà cocon pour de vrai Olà y a-t-il quelqu'un sous le mûrier ? Vais-je me noyer dans une tasse de thé ? Olà, olà ! ça tourne -j'ai pas dit Saturne mais je sens -encoreune histoire de nez- que je vais partir en fusée, désolée, me suis trompfée, me voilà bel et bien à terre ! A qui appartiennent ces pieds, j'en reconnais les babouches Odile ? dis-je en levant les yeux C'est toi mais t'es frappée ce matin, tu aurais pu me tuer ! Frappée dit-elle en riant aux éclats pas du tout, vivante, active, réactive Figure-toi que j'ai rêvé cette nuit que je te cuisinais un super plat. J'en ai même écrit la recette, Tiens la voilà. J'attrape le papel qu'elle me tend en riant et je lis "Bonjour. Un chili ça ne se cuisine pas. ça se cuisine !" Et je comprends soudain d'où venait le parfum qui m'envoyait en l'air quelques minutes à peine. Odile a le crayon magique. Bling ça sonne à la terrasse. Dommage. Promis je vous l'écrirai moi aussi. Bisous, ad'ta l'heuR Désolée Odile faut que j'aille ouvrir J'm'en vais Loizo je vais bosser ! il la sent cette journée Loizo il la sent

01 avril 2006

Superbe Odile ça va mieux qu'hier

C'est vrai mais tu n'oublies pas mon papier Loizobleu ? non non je n'oublie pas, donne-le-moi... Pose ton tuyau ma belle, et mets-toi là, oui, sur le coussin rose thyrrien Allez, écoute bien et je continue ma lecture à voix haute Mon manque de confiance mon père, me pénalise ! Impossible jamais de croire à ce que je fais Je m'interroge Quelle différence y a-t-il entre Georges et moi, Roberte et moi ? Oui, quelle ? L'un -le pauvre disait ta femme en truffant sa valise de bons gros tubes de lait Lestné - a été en pension et structuré. L'autre, Roberte, prise en charge attentive -et pas si malheureusement que ça finalement pour elle- par le monde médical Restent Ursuline et moi , les bouffonnes de service parce qu'elles n'ont trouvé aucun tuteur sur leur chemin pour soutenir leurs souffrances profondes. Et si j'avais comme tu l'as fait -d'un seul envoi groupé- abandonné ta petite fille ? Mais ceci n'est rien Passons A propos de tes injonctions à me taire à propos de ma mère je veux qu'une fois pour toutes tu saches une chose : elle ne te dois rien ! Ce que tu lui donnes, toujours mariée avec elle, elle le mérite Tu es parti. A peine après le quartier entier lui offrait du travail : si bonne, si généreuse, si grande, si apparemment sûre d'elle ce ne furent que des tâches ménagères que des gardes d'enfants mais à plein temps et surtout sans aucune fiche de paye sans aucun congés payés dans la plus grande indignité dans la non reconnaissance de ceux qui la payaient -rien que des enseignants, des avocats, des ingénieurs beurk beurk beurk beurk Il ne fallait pas que son travail t'oblige -non pas vous- t, t'oblige à payer un surcroît d'impôt disais-tu Situation établie de ton propre fait Situation sans laquelle aujourd'hui elle aurait une retraite bien à elle, et surtout des liens, des contacts adultes, de la reconnaissance Mais d'elle on dit la pôvre, povre femme -avec un "o" ça fait encore plus pauvre- très bien vu Odile, me permets-je- Parlons de moi mon père. De retraite je n'en aurai point. Mais comme tu me le dis si bien, c'est de ma faute Egalité père-fille Ce qui me gêne c'est que je m'enfonçe dans un état de clochardisation Me revient à l'oreille quelque chose de constructif qu'il t'arrivait de dire dans tes moments de désarroi, journal déplié sur ton visage faisant semblant de dormir : plus tard je serai clochard Moi je pensais Quel avenir ! Et aujourd'hui je m'effraye : c'est celui que je m'offre ! Et pour t'avoir vu dans ton milieu quotidien je sais combien le luxe et les apparences te plaisent. Je stoppe là ma lecture. J'avais bien entendu. Odile pleure. Si tu veux on arrête là Odile. D'ailleurs, c'est bon, j'ai soif. Et et si on buvait un verre de ta fameuse boisson à l'hibiscus ? Hein ? Je l'entoure de mes bras elle éclate en sanglots puis en éclats de rire : OK dit-elle tu as raison, buvons un coup buvons en deux et comme nous le faisons trois djinns découvrent deux êtres momentanément heureux.

Splash ! Splah

tout arrive je lui donnais juste à manger sans prendre garde dans ses nageoires me suis retrouvée d'écailles dorées sur toute ma moitié habillée de cheveux soleil parée et mes oreilles s'éberluaient de tout ce qu'il me racontait : rien que des contes de fées quand Splash... me suis levée en sursaut Odile, ça va pas non il est trop tôt pour arroser et elle souriante Poisson d'Avril