30 octobre 2007

conteurs amateurs no comment

Lu à leur propos : "Peu d'entre eux sont destinés à cette fonction particulière du métier car pour la plupart leur nature profonde n'est pas en correspondance"

25 octobre 2007

Ah râler un peu

... Mais pas pour rien. Joindre un prestataire pour restaurer sa chaudière. Être invité à patienter.... à en apprendre le message par coeur. A rappeler et à retrouver le message, à le répéter par coeur car il s'est bien imprimé. A vérifier qu'on n'est pas concerné par Alzeihmer. Rassurant, mais peu efficace. Excusez-moi, j'y retourne ! Conter dans une soirée et lire l'article du correspondant et découvrir qu'on n'a pas été parfait, que ni les musiciens, ni la conteuse "malgré leur talent" n'ont soulevé l'ambiance. Mais la musique était concertante et la consigne écouter et non pas danser. Cependant moi qui y étais je peux vous dire que les pieds déménageaient sous les tables et les doigts, sur les belles nappes rouges. Je ne vous parle pas du conte dont la fonction est d'être écouté. Il a été écouté, il a aussi fait chanter et il a même fait divaguer les convives à quitter leurs tables et à prendre la vedette à la conteuse. Mais il est vrai qu'il n'est pas si facile que ça de passer en courant dans une soirée et d'en rapporter l'ambiance. Faut arriver au bon moment.PS : Pour joindre Arnaud Royer et Delphine Florès par l'intermédiaire de Duodénum plusieurs chemins à prendre : 02.99.66.83.51 - 06.16.54.29.79 / guinad.production@laposte.netArnaud ROYER 06.67.17.75.48 / ad_royer@laposte.net Quant à la conteuse, LANIA emprunter le fixe 02.99.38.67.57 un répondeur est à votre écoute ou lcomlania@gmail.com par le wwww.lcomlania.com

L'ami du mot, Guina Goria, mon jeune ami du Burkina Faso

Découvrez-le parmi d'autres au sein de sa compagnie, il suffit de taper sur le serveur que vous voudrez "FITMO/Festival du Burkina du théâtre et de la marionnette"du 25 octobre au 03 novembre 2007

21 octobre 2007

Bienveillante "Fâchée*" à La Chapelle des Fougeretz

Traduction ardéchoise de "Veillée Châtaignes" : on croirait un feu de forge Le savoir-faire au bout de la poële : les châtaignes étaient délicieusement grillées. Il n'y eut pas qu'elles....

17 octobre 2007

J'écoute parce que je me tiens tout près

J'écoute sans le vouloir. Ils sont si près de moi. J'attends le bus. Eux aussi. Nous ne sommes pas ensemble. Ils sont tous deux assis côte à côte. Visiblement ils sont amis. Amis. Rien de plus. On pourrait penser un frère une soeur, pas plus. D'un mouvement léger il touche son sac à main. "Boeuouff ! c'est même pas du cuir !" "Je sais" dit-elle, "Je l'ai acheté 1 €, je trouvais ça trop rigolo !" "1 € !" il éclate de rire. Elle reprend la parole, mignonnette, sourire aux lèvres et dans ses beaux yeux bleus éclate un joli rire. "Je n'ai pas de père et ma mère, je ne sais pas pourquoi, elle ne trouve jamais du travail longtemps" Il est un peu déstabilisé. Elle le regarde et le charrie "Mais t'en fais pas, t'as fait une bourde c'est tout. Point grave" Ils se taisent. Elle le rassure. "Tu sais, je vais à la fac pour avoir au moins 4 fois plus qu'elle et net !" Il reste silencieux et tente un timide "C'est à dire ?" 1600 €. Il s'étrangle car il fait très vite les divisions. "J'te crois pas !" "Si" répond-elle "c'est vrai et tu es le premier à qui j'ose le dire" Il est éberlué. Et il l'embrasse. Tout sourire et amitié. Elle pense : "Faudrait peut-être que je change de mère !" Puis ils vont prendre un pot qu'elle paiera. C'est sa mère qui lui a dit : "Paie tes pots, tu ne les casseras pas" Moi, je monte dans le bus et je remarque une affiche qui parle de Résistance, dans le cadre de la semaine de la Misère. Et c'est à mon tour de penser à elle : "Elle résiste bien cette petite !"

16 octobre 2007

Seulement relevé dans les journaux...côte à côte

www.metrofrance.com un journal Page 06 : un titre. "Libre mais traqué : Ce matin Bertrand Cantat quitte la prison de Muret". Deux pages plus loin : Déclaré par l'architecte Daniel Libeskindchoisi pour la reconstruction du World Trade :"Seule Clio (la muse de l'Histoire) ....est en mesure de comprendre comment une chose mène à une autre et combien les causes sont souvent plus importantes que les conséquences". P. 08.

hou la la, re vlà Odile

Le coût du travail. Devant la multiplication d'agences de services à domicile qui se créent, il est intéressant de comparer les tarifs. Rien ne prête à rire : la coutume est respectée : l'homme de jardinage est plus cher vendu que la femme de ménage : parité niée ! On ne tord pas le cou aux habitudes sans mal ! Mais il se peut qu'il soit rémunéré tout comme elle au minimum ? Regard sur les tarifs proposés aux "nantis" devenus tout benoîtement, ceux qui paient des impôts. Le tarif diffère : 20 € pour une femme de ménage, 23.5 € pour l'homme de jardinage. 20 € pour une heure exceptionnelle. Plus cher qu'un atelier d'écriture. Conclusion Adaptation réaction ici Fée du Logis efficace vient chez vous avec plumeau magique, tenue très distinguée, tablier prohibé, cireuse obligatoire et pré dépoussiérage effectué : coût 25 € grand sens moral acquis, sens du secret incompressible. Répondre au téléphone : 1 € de supplément. "Touclineparfée"... si vous voulez, laisser coordonnées. Mais enfin Odile je croyais que tu venais de te marier ! Et le bonheur dans tout ça ?

12 octobre 2007

Je ne suis pas née avec...

les distribanques. Qui plus est, de naturel étourdi, je m'emmêle parfois les pinceaux. Après j'ai le choix, annulation, correction continuation ou l'inverse, parfois dansla précipitation, je croise les choix. Bref, vous le devinez, ça s'est passé une fois de plus cet après midi. Peu importe la somme demandée. Pour le dépôt, hourrah, grande fierté, les doigts dans le nez. Pour le retrait -presqu'en simultanée, c'est là que le bât blesse- point du tout. Mêlée emmélée avec les touches, je dois annuler. J'annule. Je crois avoir annuler. Donc Je reprends ma carte et m'en vais pour ne pas me faire lyncher : la file s'impatiente -hé oui, la file a du caractère- Je suis déçue, car sans liquide, moi qui pour une fois voulais jouer à la grande et m'offrir un p'tit thé comme ça sympa à la terrasse d'une galerie commerciale. Soudain je m'effraie. Quelqu'un me court après. Que me veut-il ? Un jeune homme charmant bien sous tout rapport "Madame vous avez oublié votre argent !" Pour le coup je m'étonne, le suis, retourne sur les lieux : c'était vrai. Alors je le remercie avec moult chaleur. Je tenais à le dire. Y a pas que des voleurs dans le monde d'aujourd'hui. Il y a des gens bien. Qu'on se le dise.

11 octobre 2007

Incroyable, non sans blague....

"Suzuki lania d'occasion" Maintenant, moi Loiso je comprends pourquoi elle me parle si souvent de motards, pourquoi elle les écoute passer de l'autre côté du mur, pourquoi elle est émue et pourquoi elle me dit désirer que l'un d'eux la choisisse, s'installe sur elle et vroum vroum Belle Suzuki lania d'occasion l'entraîne au septième ciel bien sûr. J'arrête ici sinon vous allez fantasmer. Avouez que vous l'avez pensé ! Bande de coquins, mais non bien sûr, seulement, là bas tout là bas, en Mongolie où la terre rejoint parfois le ciel, il est vrai. A bientôt, une sirène me fait un signe du bassin : je me penche. Plouf, gloup gloup, pas mal pas gloup mal.Oui, la cachaça, sous la grande feuille, au frais. Que disfruten. Hasta luego chamitos

06 octobre 2007

Recette pour dire bonjour

Ouvrir la fenêtre, 2ème étage, côté urbain, côté cuisine ; choisir cinq capucines ; jaunes ; une "Ique" rouge ; intensément coeur ; les accoler ; souligner de quatre de leurs feuilles ; rehausser d'une branche d'asparagus ; trancher de trois lignes panachées ; déposer dans un petit fourre-tout de porcelaine enfantine et photographier. Pour m'offrir. Chez vous. A votre tour. Belle journée.

05 octobre 2007

C'est l'automne

ça m'entoile, m'emberlificote, me châtaigne, m'araîgne, m'amuse, ma musaraigne, ... et vous ????? Je n'ai photographié que la plus petite des araignées qui s'affolent à tisser le fil de leurs collections de printemps. Elles ont pris du retard. J'aurais pu choisir la plus grande : méga-urbaine et tout simplement "installée" d'un point à l'autre de l'escalier brrrrrrr. Détour oblige j'ai laissé à autre cnoquistador le soin de déblayer le terrain. Dur dur d'être une arachnée.

04 octobre 2007

Pour soutenir un conteur il suffit de....

le vouloir, alors, soutenez Yves PASDELOUP dans son désir d'édition de "ZANZIBAR ou le roi du calembour" écrit et illustré par lui-même, à moins que je ne m'avance. Retournez le bon de souscription ou contactez-le : 02.99.23.08.16

03 octobre 2007

Echappée belle

C'est l'idée. Je tournais en rond dans l'appartement. Je ne voulais pas en démordre. La chose était sûre. Il fallait que je le jette. Oui, mais alors il serait mécontent. Bon, mais on pourrait en acheter un autre ! Oui, mais il l'aimait énormément. D 'accord, mais c'est pas une raison pour garder une chose en mauvais état. Je tournais en rond dans l'appartement. Mais je vous rassure. Entre deux ronds soit je bullais soit je m'activais. Mais ce qui reste vrai est que chaque fois que je le regardais je me disais "cette fois je le jette". Combien de fois l'ai-je pensé, ai-je même frôlé le faire. Je tournais en rond dans l'appartement. Comme une respiration ultime je changeais d'idée au dernier moment. Vrai, ils furent nombreux les derniers moments. Jusqu'au dernier. Je m'étais décidé. Cette fois, je le jetterai. Et mes mains s'approchaient précises quand une voix m'a interpellée : "Qu'est-ce que tu fais Mère, tu ne tournes pas rond !" Faiblement j'ai répondu "Mais fiston, il est mort ton poisson !" Il a juste éclaté de rire et ajouté "Il a seulement des brèves narcoleptiques mon poisson, pas plus. Regarde comme il est mort mon poisson d'ailleurs" J'ai jeté un oeil dans le bocal : ahurie. L'objet de ses interludes remontait à la surface de l'eau indifférent au fait qu'il l'avait échappée belle.

02 octobre 2007

Influence

Pour qui ? 7 trop cher. Pour quoi ? 7 trop cher ? Comment 7 trop cher ? Quand 7 trop cher ? Dites-moi quel serait votre prix trop cher ? Tout se réduit-il au prix à payer ? Y a-t-il un prix à payer ? Il était une fois, un jour cette jeune femme avec laquelle nous partagions réciproquement nos véhicules pour aller faire les courses. Une fois l'une, une fois l'autre. C'est vrai pourquoi aller à deux voitures au même endroit alors que nous étions amies. Chacune prenait son caddy et, rigolo, autant de temps que l'autre, pour faire ses courses. Pourtant dans les caddies rien n'était doublé. Nos intérêts différaient. Pas la peine de juger. Mais elle, elle se plaignait toujours de devoir faire des économies. Je me taisais. J'ai tellement entendu parler des problèmes d'argent de mes parents que ce seul mot me liquéfie, me fait frémir de déplaisir. Bizarrement, je n'ai toujours pas trouvé le chaînon pour me faire comprendre qu'il est plaisant d'avoir de l'argent. Peut-être à force de fréquenter un homme qui ne faisait que l'entasser sur des comptes que je me suis d'ailleurs laissée aller à ne jamais toucher. Ou peut-être parce que ceux qui en ont ont honte d'en avoir ou s'excusent d'en avoir. Pas marrant. Pour en revenir à nos courses, je la retrouvais au hasard de nos pérégrinations, toute chagrinée devant une TG (traduisez Tête de Gondole). Je voulus en savoir davantage. "ça va Noisette, tu as un problème, si tu continues tu rides sur place !" Elle s'est marrée mais elle a persisté en répondant : "Oui j'ai un problème" Ah bon, lequel ? "De choix ! J'ai peu d'argent" -c'est vrai qu'on était aux alentours de la fin du mois et je préciserai même cette troisième semaine dans laquelle, professionnellement, il n'est pas bon de programmer des animations, résultats obligent- mais elle continue "Lydia a besoin d'un imperméable -Lydia était sa fille et nous allions entrer dans l'automne mouillée et éternellement gris de la région que j'habitais en ce temps-là. Elle poursuit "En même temps, nous recevons des amis samedi soir et vise un peu la promo !" (en fait c'était assez son style de paroles alors que bien plus que moi-même et davantage, elle "sortait d'un milieu aisé, sinon bourgeois) "Tu ferais quoi, toi ?" "Tu tiens vraiment à connaître ma réponse ?" ai-je répondu -Entre nous, ce n'est pas que je n'aime pas le vin, bien au contraire. J'ai appris à le connaître, à le goûter, à le choisir, à préférer celui-çi plutôt que celui-là par rapport au plat que j'aurais cuisiné, où tout simplement au plaisir que j'aurais eu à le déposer sur mes papilles, à le garder ou pas et à me laisser envahir par son parfum, sa couleur, son goût- Elle m'a répondu en riant "Non, je sais !" Et elle a pris les deux boîtes de bois clair.Ce jour-là j'ai compris que jamais je ne saurai influencer quiconque et ça 7 un prix à payer ?

01 octobre 2007

Voici une de mes amies, comme on dit en passant.....

de la maison que Pierre a bâtie.... peut-être la (re)connaissez-vous ? Depuis son retour du désert, elle en connaît un bout, bon, bien sûr à sa manière et rien à voir avec Théodore Monod dont la nouvelle lecture de Méhari l'a fichue par terre : comment, pleins de mots inconnus et bourrés d'images, d'odeurs, de sensations, de rêves, de peurs, de joies. Ah, lire, lire et relire. Relire. Mais elle en parlera le samedi 13 octobre dès 16 h 30 avec petits et grands (à savoir lesquels ?) A propos de Théodore Monod, n'oubliez pas la conférence avec son fils Ambroise du même nom à St Jacques de la Lande : date à retenir : le vendredi 5 octobre à 20 h 30 Et de mots, pourquoi pas l'atelier pour adultes animé par Marilyn Degrenne de la Balade des Livres. Sûrement somptueux et mouvants. Sur inscription et le 16 octobre de 18 à 21 h Beaux mots à vous tous