31 juillet 2011

30 juillet Transat en Ville à Rennes et découvrir Chloé Lacan

Du caractère, des mots pour le dire et d'emblée elle invite les familles à rendre leurs enfant silencieux. Parfait.-
P'tit poids, p'tit gabarit, grand accordéon.
Tabouret pour poser le pied et prendre parfois une allure super sexy. Vérifications




Clavier pour alléger les oreilles de ceux que l'accordéon ne passionneraient pas.


Et devant elle un tapis de transats tous occupés. Du monde assis, du monde debout, un beau public. 200 personnes au bas mot ? Au bas mot.Toutes attentives devant la talentueuse Chloé Lacan qu'offre gracieusement les Transats en Ville ce soir à son public. Vive les Transats.
On pourra la revoir à La péniche Spectacle lors des Mythos prochains 2012, on peut la saisir sur space ou sur You Tube. Illustration immédiate

Belle découverte coquette et coquine. Rien que des vérités bien dites. Attention les mecs. Et pour finir, comme en Espagne, un célèbre chant italien. Belle fin de soirée.


29 juillet 2011

hou l la la la la la le gong se déchaîne que se passe-til Lodile ?

Lodile est en colère. Elle n'accepte pas qu'on ne lui fasse pas confiance. Elle rue dans les brancards. Elle dit qu'elle n'est pas une gogol -elle a beaucoup de respect pour les gogols- elle dit qu'elle n'est pas un clown -elle a beaucoup de respect pour le clown- elle dit qu'elle n'est pas dilettante -elle a du respect pour le dilettantisme-, elle pense qu'être sérieux n'est pas forcément preuve de sérieux. Hou la la la elle est en colère Lodile et moi Loizo, j'aimerais bien savoir ce qui la fait ainsi ruer dans les brancards.
Finalement je me range à son raisonnement.
Après tout c'est vrai, quand quelqu'un organise quelque chose seul celui-ci sait ce qu'il a organisé et comment. A quoi sert de le désigner comme faisant erreur ? Ou se trompant ? Devant tout un groupe. Être désigné, montré du doigt, mis en cause, ça ne plaît à personne surtout quand il n'y a aucune raison de le faire.
Qund quelqu'un explique ce qui en est, ce qu'il a fait, comment il l'a fait,   -Il y a longtemps qu'il le fait- pourquoi de visu s'emparer de l'objet, et sous ses yeux, casser l'agencement qu'il a fait pour le mettre en valeur et cela sans même s'en rendre compte ? Que dire ? Faut-il dire ? Pourquoi dire ? Lodile s'est tue.
Faut dire qu'à force de fréquenter Lodile je sais qu'elle a une façon très particulière de présenter les choses. Je sais qu'elle est plutôt sur le mode de l'humour et que l'humour il faut le partager. Lodile, je le dis, il faut l'écouter. Et ne pas s'en moquer.
Mais au fait Lodile, dois-je comprendre que tu fréquentes d'autres que moi ? Jamais je n'y avais pensé. Me voilà troublé. Hé, Lodile, réponds, tu frréquentes d'autres personnes que ... Dililililing ding ding dong, le gong résonne et moi jusqu'au bout je l'écoute. Chère Lodile, reviens quand tu veux.
Et vous qui lisez, si vous avez soif, n'oubliez pas, quelques feuilles de bardanes soulevées, auprès du bassin qui chantonne, et vous n'avez plus qu'à choisir : thé à la menthe, mojito, whisky -attention il fait très chaud- ou petit verre de vodka.... c'est comme vous voulez. Belle détente à tous toutes.
Moi je m'envole, derrière mes branchages pour mettre mes plumes à l'abri. C'est qui ce chat ? .

17 juillet 2011

16 juillet 2011 les Transats en ville s'annoncent pluvieux. Seront-ils annulés ?

Pas du tout. Pourtant ils n'étaient qu'une poignée. La poignée est devenue groupe. Le groupe attroupement. L'attroupement foule. Des hommes, des femmes, des enfants, un Patrick inconnu  au rire communicatif. Un Patrice Kalla conteur rieur, pour offrir une ambiance conte-soul autour de ses origines africaines. Du côté de son père. Lyonnaises, du côté de sa mère. Une dualité entre "quenelle et huile de palme" qui l'a rendu musicien-conteur-chanteur pour le plaisir du public. Sa force, l'inter-activité et aussi un phrasé musical. Qui annonce le musicien et le chanteur. Une soirée enjoué et délicieuse qui témoigne une fois de plus de la générosité du conteur. Le soleil, curieux, est réapparu dès les premières notes sur le front du théâtre. Et les nuages se sont tirés. Vaincus par le goût des mots : l'enfant qui court toute une vie ; crâne qui t'a mené là ? L'oeuf et le lézard ; L'amour et le temps ; La p'tite Diabou et une version du Métèque -si les oreilles ne se sont pas trompées- et d'autres airs souls fameux. Sur la place de la mairie, un goût de bonheur à en oublier les morosités climatiques. Un très bon moment partagé en compagnie de musiciens beaux, souriants et talentueux : pianiste, bassiste et percussionniste. A re-goûter.