21 décembre 2007

20 décembre 2007

Joyeux Joyeux Noël à tous et à chacun

Sous le regard des enfants dessinons des sapins, offrons-leur du bonheur et n'oublions pas que, nous les grands, nous leur devons beaucoup. Laconteuse

18 décembre 2007

Le couple qui monte à l'eden : Colassni et larka Nibru

Spectaculaire. Après NYJHON DEHYLLA, Colassni se rapproche de plus en plus intimement de l'intermittence du spectacle : sûrement un "plusse" pour défendre les droits de leurs représentants et pour lui qui craint toujours de n'être pas à la hauteur. Au fait, ne ressemble-t-elle pas à une certaine : Lacicié. Troublant. Répétition, répétition, répétition. "Mais quand donc grandira-t-il mon petit ?" dit la Maman un brin lucide.

12 décembre 2007

J'ai mots pour le dire, surtout les autres

"La vraie universalité ne signifie pas savoir beaucoup mais aimer beaucoup" Jacob Burckhardt né LE 25 MAI 1818 / à célébrer l'année qui vient ?

Soirées contées de l'amie Lania de Loizo

Lania dira des contes russespour un public familial ce mercredi 12 décembre à la Médiathèque de Cesson Sévigné à 15 h 30(centre ville entre Vilaine et piscine, parc de Bourgchevreuil) - ce samedi 15 décembre à la Médiathèque de Saint Jacques de la Lande à 16 h - ce vendredi 14 décembre 2007 au Centre Social de Maurepas, dans le cadre de la diffusion des contes par l’Association APC : s’informer au 02.99.27.48.27 (soirée cabaret) - des contes de Noël ce dimanche 15 décembre au cabaret le Présent Têtu voir page liens sur site www.lcomlania.com à St Jouan les Guérets à 16 h - Si vous aimez les Mille et une Nuit, Azzedin, ami de Lania l'amie de Loizo et conteur de Paris, les contera (illustrés musicalement) au même endroit, samedi 15 décembre à 21 h (public adulte) Bienvenue à tous

10 décembre 2007

Photo du héros du billet précédent

La madeleine de Proust...

avait le goût du pain d'épices Pourtant je sortais du Centre américain avec dans les yeux l'appétissante vision d'un fameux cookie. Je m'étonnais. Pas de raison. Explications. Juste à côté une pâtisserie bourgeoise, dirai-je ou de qualité. Et s'élevant au-dessus du laboratoire des cuisines, la délicate odeur d'un véritable pain d'épices remplaçait avec bonheur celle des pots d'échappement. Soudain je n'étais plus le long des quais. J'avais cinq ans et je sortais d'une pâtisserie allemande et je tenais dans mes mains un bonhomme de pain d'épices et je le passais sous mon nez pour en déguster avec bonheur le parfum. L'eau venait à ma bouche. Je portais un manteau de fourrure et sa capuche sur mes cheveux noirs longs et frisés, des pantalons rouges et des botillons blancs. Sur le trottoir neigeux leurs semelles jouaient une musique feutrée. L'obscurité crépusculaire m'effrayait. Je serrai très fort la main de ma mère si belle. "Madame, savez-vous où sont les Champs Libres ?". Le temps d'émerger, celui de comprendre, la charmante personne recevait les informations et moi j'entrai dans la pâtisserie : "S'il vous plaît, ce petit bonhomme de pain d'éices" dis-je en montrant du doigt une jolie pièce parfumée sur l'étagère. Ai-je rêvé où me fit-il un clin d'oeil ? Trop tard mes lèvres s'en était emparé et il fondait sous ma langue, morceau par morceau, dans les minutes qui suivirent. Hummmmmmmmmm ! La recette Pour 30 bonshommes350 g de farine 1 sachet (10 g) de levure 170 g de sucre roux 2 c à c de Mélange pour Pain d'épices Espig (cannelle, anis vert, gingembre, muscade, girofle) 100 g de beurre tempéré coupé en morceaux 1 oeuf 100 g de miel liquide doux (acacia ou oranger) ou 100 g de Lyle's Golden Syrup (Monop., Galeries Lafayette...) Pour le glaçagela moitié d'un blanc d'oeuf battu en neige environ 100 g de sucre glace Préchauffer le four à 160°C. Tamiser les ingrédients secs dans le bol d'un robot. Ajouter le beurre et mixer jusqu'à le mélange devienne sableux. Incorporer l'oeuf battu et le miel (ou le Golden Syrup) travailler jusqu'à ce que la pâte forme une boule. Étaler la pâte (1/2 cm d'épaisseur) sur un plan légèrement fariné et découper les bonshommes (ou toute autre forme) à l'aide d'un emporte-pièce. Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé beurré. Faire cuire pendant 7 minutes environ : les biscuits doivent commencer à dorer. A la sortie du four, les laisser refroidir sur la plaque pendant quelques minutes (cela évitera de les casser : ils sont un peu fragiles tant qu'ils sont chauds). Préparer le glaçage en ajoutant progressivement du sucre glace au blanc d'oeuf battu en neige. Vous devez obtenir un mélange crémeux assez épais. Former un petit cornet avec du papier sulfurisé : il vous servira de poche à douille pour décorer les Bonshommes avec le glaçage. Dessiner les yeux, le nez, un grand sourire et les boutons de son habit... Voilà, c'est fait... et surtout ne les laissez pas s'échapper !

09 décembre 2007

Après Revu et Corigé, ni revu ni corrigé, présenté

Sujet : l'information. La protection des journalistes, de leurs sources. Les circonstances d'une garde à vue. La facilité de casser un être humain. La volonté de cet être humain de ne pas mettre en cause sa source. La faiblesse quand il craque. Ses excuses, son chapeau bas à ceux qui ont su résister davantage. Son effondrement (son corps sur la banquette : dos voûté, bras à l'intérieur de son corps : affaiblissement, détresse, affaissement. La culpabilité laminante qui pointe son nez. La force du pouvoir. La force de l'information. Facile de dire "nous sommes avec vous". Le temps montre que la solitude est le seul rendez-vous. Mais le temps donne au temps. J'oserai seulement penser une chose : celui qui donne, celui qui reçoit : même chaîne, même combat, mêmes risques. Se retirer n'est peut-être pas la solution, sinon momentanée, pour se redresser. Il s'appelle Guillaume DASQUIE. Journalistes (mon pluriel est volontaire)

08 décembre 2007

Pnom Phen ... la saisissante

... et quelques remarquable photos de Franck Hamel sur http://www.franckhamel.com/bio.htm et un autre pour visiter son blog : http://www.franckhamel.com/blog.html - Belle promenade à vous

07 décembre 2007

Au pays des champignons, le grand Cèpe TINEPOU

Je n'ai pas parlé de champignons deux billets précédemment sans raison ; c'est parce que mijotait dans ma tête une histoire russe, histoire du temps où le tsar Petit-Pois -que ma mère connut fort bien- faisait la guerre aux champignons. Il était une fois, le Tsar Petit Pois. Il ne cessait de déclarer la guerre aux champigons. Il finit par donner une envie à l'un d'entre eux, celui qui habitait dans la grande forêt et très exactement sous le plus grand chêne en portant haut sa tête ou son chapeau. Un matin à son tour, celui-ci se lève l'humeur coléreuse et exigeante. Il regarde la couleur du ciel et découvre toute une batterie de nonette en baissant les yeux. Les nonettes sont une sorte de champignon. Aussitôt, il passe à l'attaque et il adjure les nonettes de se mettre en guerre contre lui. C'est le matin. Les nonettes sont offusquées mais elles ne perdent pas le nord pour autant. Elles lui répondent avec élégance "Comme tu y vas Grand Cèpe Tinepou, nous sommes des demoiselles de qualité, nous sommes les demoiselles Champignonnières. Il n'est pas question que nous te fassions la guerre " Puis elles l'ont ignoré. Le Cèpe Tepinou dépité fit un quart de tour. Il découvrit des Palomets, une sorte de champignons apparentée à la russule. Il les salua du claquement sec de deux bottes qui se resserraient pour mieux tenir debout et leur enjoignit haut et fort d'une voix de stentor de lui faire la guerre.
C'était encore le matin, les Palomets venaient à peine d'ouvrir les lamelles. Ils n'en perdirent pas le Nord pour autant. Ils répondirent avec fermeté : "Qu'est cela, ne voyez -vous pas Tepinou que nous sommes de riches propriétaires terriens ; nous avons beaucoup d'affaires en cours, nous n'avons aucune raison de vous faire la guerre !" ils se taisent et tournent le dos au grand cèpe Tinepou.
Pris de colère celui-ci exécuta un nouveau quart de tour. Il se retrouva face à une jolie bande de Coulemelles qui portaient toutes un chapeau rond et légèrement frisé. Il n'hésita pas. Il les interpella froidement "Coulemelles, faites-moi la guerre !" Les Coulemelles sont des travailleuses courageuses et acharnées : elles revennaient du marché, d'un pas cadencé. Elles se sont arrêtées et lui ont tenu tête d'un vaillant "Vous voulez que nous vous fassions la guerre Cèpe Tinepou, vous n'y pensez pas, qu'est-cela ? Nous sommes les cuisinières du château, nous n'avons qu'une seule guerre à faire, celle contre nos fourneaux !" Et, la tête fière, elles poursuivirent leur chemin. A ce moment-là dans un mouvement qu'il fit le grand Cèpe Tinepou remarqua les demoiselles Chanterelles. Celles-ci penchaient leur tête une fois à droite, une fois à gauche sur un rythme régulier. Enf ait elles faisaient des excercies pour entretenir leur forme. Les bottes se rapprochèrent pour claquer violemment, le timbre haut et for, le Cèpe Tinepou leur enjoingnit le même ordre qu'aux Nonettes, Palomets et Coulemelles "Chanterelles faites moi la guerre, c'est un ordre !" Les Chanterelles étaient outrées "Comment donc vous faire la guerre ?" répondent-elles "Avec notre taille si altière ? Nous n'allons pas risquer la perdre en vous faisant la guerre Grand Tinepou !" Et elles se remirent comme si de rien n'était à pencher à droite à gauche, regarde-ci regarde-là, à enchaîner les uns sur les autres quelques exercices pour entretenir leur forme. Le grand Cèpe Tinepou ne savait plus où donner du chapeau. Mais ses yeux s'arrêtèrent sur un tapis de Mousserons au demeurant forts mignonnets ! Au bas mots ils étaient plus d'un million. Le Cèpe Tinepou n'hésitz pas, il hurlz "Mousserons venez me faire la guerre !" Les Mousserons, groupés par millions, éclatèrent de rire et rétorquèrent "Avec plaisir, nous sommes une belle troupe guerrière et nous ne cherchons qu'à nous battre. Soldats, allons-y !"
Qu'advint-il du grand Cèpe Tinepou, l'histoire ne le dit pas, elle dit simplement qu'elle s'est produite au temps où le tsar Petit-Pois faisait la guerre aux champignons.

Evidence

« La sagesse commence dans l’émerveillement » Socrate

03 décembre 2007

J'aime l'écriture

"J'ai toujours aimé les girolles et les mousserons des prés, qui m'ont laissé les souvenirs gustatifs les plus vivaces. Le mousseron est fascinant quand il pousse en ronds ou en traînées dans les prés, son parfum en fait une espèce très précieuse : gras et acide, il possède un soupçon d'amertume, un léger trait de farine fraîche. Le trouver, le humer, tient de la magie". Guy Savoy, Paris Impossible de n'avoir pas envie.

02 décembre 2007

Comment fait-on les bébés ?

Déçu(e)s petits et petites curieuses, vous ne comptiez tout de même pas sur moi pour obtenir une réponse ? Mais bien sûr que je préfère le mystère, bien sûr que je préfère comprendre qu'aujourd'hui encore, les parents d'enfants de sept ans sont pris au piège de la réponse à cette question. Du coup je pense à cette histoire bretonne, dite licencieuse*, et qui me fait mourir de rire tant, écrite au siècle avant-dernier elle reste encore d'actualié. J'aime bien que les fées aient bon dos : finalement, peut-être existent-elles encore et qu'elles se vengent, tout simplement, puisqu'il n'y a quasiment presque plus pas du tout de baptême. Imaginez, plus de grandes bâfres pour elles, quel dommage. Et finalement, les questions ne sont-elles pas toujours plus importantes que les réponses ? Belle fin de week end à tous et à chacune. * Editions Terres de Brumes - Petites histoires licencieuses bretonnes

01 décembre 2007

Dilingdilingdilidingdingdingdong.. houps'là rev'là Odile

Bien agité mon gong aujourd'hui Odile, bonjour ça va oui oui ça va c'est juste que je savais qu'on pouvait vivre en ville en intelligence surtout si tu appartiens au bon réseau et à la bonne famille de pensées mais qu'en lisant une profession de foi tombée dans ma boîte aux lettres j'apprends maintenant qu'il est critère d'annoncer sa mixité : né d'un père ci et d'une mère ça finalement l'homme ne s'arrêtera jamais soit il montre du doigt d'un côté soit il montre du doigt de l'autre dans les deux cas une partie des êtres est désignée d'une façon négative pauvre Odile arrête de gémir ainsi agis c'est tout parle pour ne rien dire ce sera beaucoup mieux et bien oui tiens puisque tu m'y incites je vais le faire Dans les temps passés un fou se promenait qui disait je suis né d'une homme et d'une femme qui n'avaient pas d'enfant mais leur fils à vingt ans s'est engagé à l'armée (riions : alarmé - c'est vrai c'est moins drôle à l'écrit qu'à l'oral) où il se plaisait au cours d'une bataille il perd bras il perd jambes alors il s'enfuit il court court court -rappelle-toi Loizo un fou- comme il n'y a pas d'arbre il cherche partout et il monte sur un épicéa alors il cueille une pomme tend le raisin à deux femmes qui passaient pas là et qui lui répondent que jamais elles n'ont mangé de fraises aussi bonne que cette salade l'était ! Elles l'ont mangée peut-être ben qu'oui peut-être ben qu'non mais aux dernières nouvelles elles ont suivi le fou il avait tant d'élan et d'enthousiasme affaire à suivre santé vodka chouchen ou mojito sous la grande feuille oui, là, à droite, un peu plus bas, ça y est vous y êtes bon rafraîchissement tu t'en vas Odile belle journée

30 novembre 2007

Tout s'arrange en France, baisse du chômage en masse...

Raison ? Elle n'est pas donnée, ou encore on peut extrapoler. J'extrapole... à savoir combien, parmi les chômeurs, sont ceux que l'on a invité à ne plus faire preuve de recherche d'emploi car ils ont civiquement fêté leurs cinquante sept ans (57). Pas besoin d'être fort en maths ou stastiques pour comprendre que si Baby Boum il y a eu dans les années après guerre, à moins de morts subites en nombre, Papy et Mamy Boum aujourd'hui il y a. La palissade ? Sinon, hier soir, entretien avec le Président de la CeFranc et peu après, étonnant reportage à propos de Boris Eltsine. Commentaire : hasard de programmation ou programmation hasardeuse, volonté d'opposer ou de rapprocher les deux portraits ? Points communs ou pas ? Oui ou Non ? Pas mal le fromage du Corbeau. Et si nous l'interrogions ? Un peu de large me fera du bien, je m'envole. Il y a longtemps que je n'ai pas visité la vallée des roses.

Digue ding dongue..... C'est Noël au Bengladesh

"Dis Loizo, c'est bientôt Noël au Bengladesh, si on leur envoyait "ma maison à moi" de Scandal Noicktadive : 280 €, une broutille pour une petite fille !Mais à 10 x 28 € une aumône. T'en penses quoi Loizo ? On n'aurait plus qu'à aller dans la rue pour mendier les frais d'envoi : ça pourra le faire, à cette hauteur ? Alors tu réponds quoi ?" Je réponds que... rien que du bien Odile. Je me demande seulement si on a vraiment besoin d'augmenter le pouvoir d'achat. Je me dis qu'au Bengladesh la nature a bien fait les choses : les enfants sont les victimes les plus nombreuses avec les vieillards : plus besoin de catalogue de Noël ni d'aide à domicile. Instructrice, la Nature et efficace la Misère. Je me dis aussi que mon gong je vais l'entendre tout le jour car il est bien caustique ce matin" Et soudain il l'est davantage car elle s'en retourne sans accepter une tasse de chocolat bien épais comme en Espagne. Tu préfères t'en aller ? C'est ton choix. Reviens quand tu veux. Excellent ce chocolat malgré tout, si vous en voulez, chocolatière sur le plateau de cuivre.

27 novembre 2007

Diling diling diling tiens vl'à Odile

le gong s'en donne à coeur joie celui d'Odile est toujours léger comme un oiseau semble-t-il rien ne m'échappe à moi Loizo, à l'angle droit de ses lèvres un léger plié m'invite à penser qu'elle ne restera pas silencieuse. gagné "Je suis passée par le blog de ma fille Loizo ce matin !" c'est bien Odile et alors heureusement que je n'ai plus rien à lui dire comment ça plus rien à lui dire ? du style fais pas çi, fais pas ça que je ne lui disais d'ailleurs déjà pas Poachemou ? je traduis ma phonétique maternelle : pourquoi ? "Parce que sa photo pourrait être sans équivoque" Ah bon ? Précise un peu non elle pourrait lire ton blog mais comme ça me donne envie de sourire si tu la croises Loizo dis-lui que je l'aime" ho ho Odile tes commissions amour tendresse tu es priée de les faire toute seule diling ding dongue dit le gong belle journée à vous. * si la ponctuation vous manque, faites le moi savoir, je ferai une infidélité aux mémoires d'un hérisson

26 novembre 2007

Ah ces humains ... dit Loizo

Je n'ouvre pas toutes les chaînes qui débarquent sur mes adresses mails : sauf une ou deux au hasard -exception faite d'une recommandation) J'en ai ouverte une d'une plume. Une série de photos, de dessins, avec commentaires : en voilà un En 2002 dans le monde entier on a dépensé cinq fois plus d'argent pour des implants mammaires et du viagra que pour la recherche contre la maladie d'Alzhmeir. Conclusion amusante -mais ça se discute comme dirait certain- Dans trente ans, il y aura un très grand nombre de personnes avec gros s...s et belles é.......s mais incapables de se rappeler à quoi ça sert.

Juste glané du jour

Ils attendent d'être secourus, beaux comme rois et reines dans leurs saris et vêtements colorés, dignes dans leur mutisme ? Elle rêve qu'elle visitera le Bengladesh mais pour l'instant elle ne peut en sourire : d'une aiguille il emplit sa ride du lion d'un philtre botulique. La misère rend créatif : c'est plus ou moins ainsi que l'a dit l'ex journaliste et actuellement acteur Benoït Polvoorde. La misère a-t-elle le choix ? Quelque part quelqu'un est en train de dire "C'est quand nos étagères et notre frigo sont vides que nos plats sont le plus rigolo !" Beaux efforts créatifs aujourd'hui.

22 novembre 2007

Proverbe russe glané sur un autre site

car si la situation n'est pas facile le proverbe lui, tombe à point "Au pays de l'espoir il n'y a pas d'hiver"

20 novembre 2007

Tiens, rev'là Odile*

Houla houla, pense Legong, je n'étais plus habitué à telle agitation j'en ai le mal de son autant que je vous le dise moi Loizo je pense comme Legong le bonheur aurait-il quitté l'espace Odile non non répond-elle à la question posée après les salutations d'usage il est tout près de moi et je m'enivre à tant d'attentions auprès desquelles tant d'année j'étais passée sans m'arrêter comment ai-je pu faire cela d'ailleurs non non mais si tu me sens autrement c'est à cause de mon enfant bien sûr nous nous voyons un peu moins souvent mais je reste à l'écoute toujours à ma façon apparemment légère mais attentive et je réagis à sa difficulté elle m'énervait tu sais hier encore et aujourd'hui justement elle ne m'énerve plus car je cromprends sa difficulté combien de cv lui ai-je rédigé parfois avec son aide d'autres fois sur ma propre initiative un pour chaque centre d'intérêt un autre pour compétences multiples et aucun envoyé ici ou là mais toujours son unique leitmotiv devant mon étonnement je n'ai pas d'expérience ! je n'ai pas je n'ai pas je n'ai pas d'expériences c'est vrai, quand j'y réfléchis elle n'a eu que celle du milieu scolaire ou celles arrêtées depuis, de rares amies capables de l'avoir faite travailler -garde de trois enfants d'un seul coup, pour toute la journée, voire toute la nuit 19 h 4 h du mat- pour une rémunération de l'ordre d'une fois le smig faut le faire en effet alors vois-tu Loizo aujourd'hui j'ai moi-même appelé une de ces associations qui sous le prétexte d'acte humanitaire embauche du personnel au smig justement j'ai posé la question bonjour sous quelles conditions embauchez-vous j'ai eu la réponse il faut avoir de l'expérience (un an au moins), diplome bafa faba aafa fbaa je m'amuse bien sûr car je pense surtout à cette jeune personne qui munie de tous ces diplômes a fait résonner un triange d'orchestre -sans aucun vibrato- à l'entrée même de l'oreille d'un enfant de 9 ans pour lui apprendre à se taire pendant l'heure de cantine c'est quoi l'expérience c'est quoi un diplôme c'est quoi la personne alitée c'est bon la personnalité : c'est ce qu'elle a ma fille autonomie discrétion respect adaptation mais comment peut-elle faire preuve de toutes ces qualités Loizo, tu as une idée toi tiens, donne-moi un peu de cette chaude eau au miel parfumée au gingembre je crois que ça me fera du bien retour aux sources slaves Odile oui parfois ça me fait plaisir d'ailleurs sais tu ce qui m'arrive Oleg m'apprend le russe non sans blague Odile il s'appelle Oleg comment donc je ne te l'avais pas dit comment ça je ne te l'ai pas présenté non mais je rêve un jour je le ferai très bonne ta boisson au gingembre et Legong tout tranquille résonne doucement derrière le passage de ma visiteuse me voilà seul pas vraiment le perroquet parle à sa perroquette en traversant le ciel ils se rendent en forêt pour passer une nouvelle lune de miel ils aiment bien en avoir une au moins tous les jours les feuilles déchirées du palmier jouent une partition chromatique j'écoute le glougloutis doux de la fontaine qui trace des ronds d'eau apaisants et si "apnothisants" que bientôt je vais piquer une tête dans le bassin gloup gloup gloup c'est fait à gloup bien gloup gloup tôt * je suis sous l'effet d'un coup de foudre la lecture dangereuse et conteuse des Mémoires de porc-épic signé alain mabanckou désolé alain je fais comme toi pas une majuscule seulement des virgules et l'assurance d'avoir terminé un chapitre sans poser un point final génial au Seuil bien sûr comme l'avant dernier lu et rencontré au temps des derniers étonnants voyageurs

17 novembre 2007

GPS troublé ce matin !!!!

Sous le fil d'un soleil à couper au couteau tant il fige de froid elle regarde son GPS. Celui-là s'enflamme, s'affole. Comme s'il avait vu l'abeille, il l'entraîne et maintenant elle métropolitane. Brave GPS troublé. Elle découvre celui qu'elle salua sur les quais de Montparnasse, celui qu'elle écouta aux côtés de Julos et le troisième, au pays d'un certain Vighetti. Trois Vieux Frères. Le très chevelu, le très découvert, le très "cuiré". Les écouter est un plaisir. Quelque part aujourdh'ui dans le métropolitan c'était comme dans les crêperies d'antan et très profession de foi (je suis crêpière pas cuisinière" dit-elle si joliment, celle de Hédé) : chacun a apporté ses ingrédients. Khalil Gibran pour le plus chevelu, "le Scalpel et l'Ours d'Argent" pour le plus découvert, un polar en trois volumes et cinq cent pages pour le plus cuiré et la citation qui la sied plus que jamais "Le succés c'est d'aller d'échec en échec avec enthousiasme" signé Churchill. GPS pas si troublé, ce matin.

13 novembre 2007

Franck : grand, discret, fort, généreux, sensible....

J'ai toujours observé les photographes avec, comment dire, intérêt. Leur voyeurisme m'attire. Au vu et au su de tous ils agissent dans la plus grande discrétion : excellent. Meilleurs que Cyclope, rien ne leur échappe. Il m'arrive d'avoir envie de réapprendre à voir, ne serait-ce qu'un moment. Je m'échappe sur un site de photographes. Dont, parfois, celui de Franck Hamel, ami sans lequel, sur le net, je ne rédigerai pas ces quelques lignes. Allez y voir aussi. Echappées belles. http://www.franckhamel.com

11 novembre 2007

A propos d'Eric Blanc

Découvert au Présent Têtu (35) Un showman qui vous entraîne dans une espèce d'adaptation permanente entre tous ses personnages avec un seul partenaire : lui-même. Un performer ou une performance physique et verbale étonnante. Un sujet ? Au choix. On peut en saisir plusieurs. J'ai préféré penser qu'il choisissait de montrer l'africain se moquant de lui-même plutôt que se moquant de la France : subtil et drôle. Je n'ai pas ri toutes les fois, mais les fois où j'ai ri ce fut de bon coeur. Un spectacle qui ne fait pas regretter son déplacement.

Emprunt à Papiers collés (blog chez blogger)

qui l'a elle-même emprunté pour le partager. Ce texte m'intéresse : partageons-le peut-être. "... A partir du moment où les gens sont amenés à construire leurs liens par eux mêmes au lieu d'être logés à une place dont ils n'ont pas à sortir, la présence d'un garant extérieur est une nécessité absolue : elle leur rappelle qu'ils ne sont pas des créanciers sans dette. Il appartient à la politique de mettre en forme ces inquiétudes. La politique n'a pas pour fonction de répondre à toutes les demandes, ni de se laisser prendre uniquement dans les filets de leur urgence, mais de les traduire pour offrir des perspectives d'action compréhensibles par l'opinion et pour permettre aux gens de prendre en charge personnellement leur problème : rendre possible l'action, c'est ouvrir l'avenir, donc se donner les moyens de ralentir les demandes. La représentation, c'est le temps, la possibilité d'une patience, qui n'est ni renoncement à l'action, ni précipitation. Elle est la condition pour retrouver le sens de la durée et de la distance, sans lequel une société risque à la fois l'apathie et la violence. La politique, pour conserver sa crédibilité, doit nécessairement faire la distinction entre le temps lent qui dessine l'avenir et le temps court qui pallie l'urgence" Diling dilong din ding ... tiens vl'à Odile : on va en causer

08 novembre 2007

Bonjour, allez-y voir, mendiant, mendicité, ....

Aimez-vous les contes philosophiques ? Moi oui, alors je vous propose un aiguillage vers le lien qui vous permettra de le lire, avant de goûter à un nouveau thé à la menthe poivrée. Je sens que ce sera un petit régal. Vous en voulez ? Pas de problème : y a ka... K'a saisir le petit verre aux décorations florales dorées, sur le plateau de cuivre martelé, posé sur la table de bois de nacre incrustée, cachée derrière le buisson de jasmin, à proximité du bassin aux mosaïques bleutées, tout au pied du célèbre palmier que vous reconnaissez. Allez, saisissez. Hum, c'est une pure merveille, sucrée juste à point. Une corne de gazelle, du jour ? Merci beaucoup, vous êtes douée. Je vous félicite pour ce partage. A bientôt

07 novembre 2007

06 novembre 2007

Rappel : vendredi 9 novembre : veillées contées

Nombre faramineux de veillées contées le vendredi 9 novembre 2007 (cliquer sur le site Institut Culturel Breton pour en savoir davantage) par toute la Bretagne dont au Melti-Pot, Bar du Boulevard de Beaumont, non loin de la gare de Rennes -deux d'entre eux, deux grands qui s'élèveront j'en suis sûre. Qu'on se le dise et répète. Quittez vos salons, sortez vos oreilles, fermez vos yeux, écoutez ... et si vous êtes satisfaits, invitez-les à divertir vos soirées dans vos salons : un p'tit chèque emploi service pour le mariage de la nièce ou cousine, celui du beau-père, une soirée rose, un anniversaire, un voisinage pour le plaisir.... et les conteurs pourront acheter d'autres ouvrages, faire d'autres stages, bref, se performer. Il n'y a pas que les subventions de la mairie pour les meilleurs ou les amis des meilleurs. Néanmoins, quels qu'ils soient, grands, petits, ou moyens, comptez sur les conteurs : ils comptent pour vous. Sans vous ils ne sont que l'ombre d'eux-mêmes. Les occasions sont multiples et ils ont plus d'un tour dans leur sac...www.institutcultureldebretagne.org

02 novembre 2007

Qu'en pensez-vous ? Progrès à double tranchant

A propos de maladie génétique transmise par la mère : aujourd'hui le sachant les futures mamans se sentent coupables, (signale l'animateur de l'émission) ce à quoi ont échappé, -qui peut le savoir- les précédentes générations de mères. Le progrès est à double tranchant, mais après tout il suffit juste de se tenir au courant et encore une fois, de se persuader que la culpabilité est un très mauvais sentiment qui peut, qui plus est, rendre malade. Trop, c'est trop.

01 novembre 2007

Où, le 9 novembre 2007, la veillée contée de la 3ème nuit ?

En compagnie de Romaric Perrocheau et Jean Michel Corbineau "assistés" de Lania. Rejoignez-les. Mais où donc, vous demanderez-vous ? Au Meltis-Pot boulevard de Beaumont soit : en voiture, prendre en haut de l'avenue Janvier à droite tout près du restaurant le Gascon (des adhérents de Occi-Tagne, association amie); soit en sortant du Métro prendre sur la gauche et remonter plutôt sur le trottoir de droite, direction le restaurant "Le Gascon" (des adhérents de l'association amie Occi-Tagne. Un conseil : Mieux vaut s'y rendre "piechcom !" comme disait dans le temps une mère russe. Message personnel : pas de photo pour Jean Michel mais rien que partie remise : à cette occasion on en prendra.

30 octobre 2007

conteurs amateurs no comment

Lu à leur propos : "Peu d'entre eux sont destinés à cette fonction particulière du métier car pour la plupart leur nature profonde n'est pas en correspondance"

25 octobre 2007

Ah râler un peu

... Mais pas pour rien. Joindre un prestataire pour restaurer sa chaudière. Être invité à patienter.... à en apprendre le message par coeur. A rappeler et à retrouver le message, à le répéter par coeur car il s'est bien imprimé. A vérifier qu'on n'est pas concerné par Alzeihmer. Rassurant, mais peu efficace. Excusez-moi, j'y retourne ! Conter dans une soirée et lire l'article du correspondant et découvrir qu'on n'a pas été parfait, que ni les musiciens, ni la conteuse "malgré leur talent" n'ont soulevé l'ambiance. Mais la musique était concertante et la consigne écouter et non pas danser. Cependant moi qui y étais je peux vous dire que les pieds déménageaient sous les tables et les doigts, sur les belles nappes rouges. Je ne vous parle pas du conte dont la fonction est d'être écouté. Il a été écouté, il a aussi fait chanter et il a même fait divaguer les convives à quitter leurs tables et à prendre la vedette à la conteuse. Mais il est vrai qu'il n'est pas si facile que ça de passer en courant dans une soirée et d'en rapporter l'ambiance. Faut arriver au bon moment.PS : Pour joindre Arnaud Royer et Delphine Florès par l'intermédiaire de Duodénum plusieurs chemins à prendre : 02.99.66.83.51 - 06.16.54.29.79 / guinad.production@laposte.netArnaud ROYER 06.67.17.75.48 / ad_royer@laposte.net Quant à la conteuse, LANIA emprunter le fixe 02.99.38.67.57 un répondeur est à votre écoute ou lcomlania@gmail.com par le wwww.lcomlania.com

L'ami du mot, Guina Goria, mon jeune ami du Burkina Faso

Découvrez-le parmi d'autres au sein de sa compagnie, il suffit de taper sur le serveur que vous voudrez "FITMO/Festival du Burkina du théâtre et de la marionnette"du 25 octobre au 03 novembre 2007

21 octobre 2007

Bienveillante "Fâchée*" à La Chapelle des Fougeretz

Traduction ardéchoise de "Veillée Châtaignes" : on croirait un feu de forge Le savoir-faire au bout de la poële : les châtaignes étaient délicieusement grillées. Il n'y eut pas qu'elles....

17 octobre 2007

J'écoute parce que je me tiens tout près

J'écoute sans le vouloir. Ils sont si près de moi. J'attends le bus. Eux aussi. Nous ne sommes pas ensemble. Ils sont tous deux assis côte à côte. Visiblement ils sont amis. Amis. Rien de plus. On pourrait penser un frère une soeur, pas plus. D'un mouvement léger il touche son sac à main. "Boeuouff ! c'est même pas du cuir !" "Je sais" dit-elle, "Je l'ai acheté 1 €, je trouvais ça trop rigolo !" "1 € !" il éclate de rire. Elle reprend la parole, mignonnette, sourire aux lèvres et dans ses beaux yeux bleus éclate un joli rire. "Je n'ai pas de père et ma mère, je ne sais pas pourquoi, elle ne trouve jamais du travail longtemps" Il est un peu déstabilisé. Elle le regarde et le charrie "Mais t'en fais pas, t'as fait une bourde c'est tout. Point grave" Ils se taisent. Elle le rassure. "Tu sais, je vais à la fac pour avoir au moins 4 fois plus qu'elle et net !" Il reste silencieux et tente un timide "C'est à dire ?" 1600 €. Il s'étrangle car il fait très vite les divisions. "J'te crois pas !" "Si" répond-elle "c'est vrai et tu es le premier à qui j'ose le dire" Il est éberlué. Et il l'embrasse. Tout sourire et amitié. Elle pense : "Faudrait peut-être que je change de mère !" Puis ils vont prendre un pot qu'elle paiera. C'est sa mère qui lui a dit : "Paie tes pots, tu ne les casseras pas" Moi, je monte dans le bus et je remarque une affiche qui parle de Résistance, dans le cadre de la semaine de la Misère. Et c'est à mon tour de penser à elle : "Elle résiste bien cette petite !"

16 octobre 2007

Seulement relevé dans les journaux...côte à côte

www.metrofrance.com un journal Page 06 : un titre. "Libre mais traqué : Ce matin Bertrand Cantat quitte la prison de Muret". Deux pages plus loin : Déclaré par l'architecte Daniel Libeskindchoisi pour la reconstruction du World Trade :"Seule Clio (la muse de l'Histoire) ....est en mesure de comprendre comment une chose mène à une autre et combien les causes sont souvent plus importantes que les conséquences". P. 08.

hou la la, re vlà Odile

Le coût du travail. Devant la multiplication d'agences de services à domicile qui se créent, il est intéressant de comparer les tarifs. Rien ne prête à rire : la coutume est respectée : l'homme de jardinage est plus cher vendu que la femme de ménage : parité niée ! On ne tord pas le cou aux habitudes sans mal ! Mais il se peut qu'il soit rémunéré tout comme elle au minimum ? Regard sur les tarifs proposés aux "nantis" devenus tout benoîtement, ceux qui paient des impôts. Le tarif diffère : 20 € pour une femme de ménage, 23.5 € pour l'homme de jardinage. 20 € pour une heure exceptionnelle. Plus cher qu'un atelier d'écriture. Conclusion Adaptation réaction ici Fée du Logis efficace vient chez vous avec plumeau magique, tenue très distinguée, tablier prohibé, cireuse obligatoire et pré dépoussiérage effectué : coût 25 € grand sens moral acquis, sens du secret incompressible. Répondre au téléphone : 1 € de supplément. "Touclineparfée"... si vous voulez, laisser coordonnées. Mais enfin Odile je croyais que tu venais de te marier ! Et le bonheur dans tout ça ?

12 octobre 2007

Je ne suis pas née avec...

les distribanques. Qui plus est, de naturel étourdi, je m'emmêle parfois les pinceaux. Après j'ai le choix, annulation, correction continuation ou l'inverse, parfois dansla précipitation, je croise les choix. Bref, vous le devinez, ça s'est passé une fois de plus cet après midi. Peu importe la somme demandée. Pour le dépôt, hourrah, grande fierté, les doigts dans le nez. Pour le retrait -presqu'en simultanée, c'est là que le bât blesse- point du tout. Mêlée emmélée avec les touches, je dois annuler. J'annule. Je crois avoir annuler. Donc Je reprends ma carte et m'en vais pour ne pas me faire lyncher : la file s'impatiente -hé oui, la file a du caractère- Je suis déçue, car sans liquide, moi qui pour une fois voulais jouer à la grande et m'offrir un p'tit thé comme ça sympa à la terrasse d'une galerie commerciale. Soudain je m'effraie. Quelqu'un me court après. Que me veut-il ? Un jeune homme charmant bien sous tout rapport "Madame vous avez oublié votre argent !" Pour le coup je m'étonne, le suis, retourne sur les lieux : c'était vrai. Alors je le remercie avec moult chaleur. Je tenais à le dire. Y a pas que des voleurs dans le monde d'aujourd'hui. Il y a des gens bien. Qu'on se le dise.

11 octobre 2007

Incroyable, non sans blague....

"Suzuki lania d'occasion" Maintenant, moi Loiso je comprends pourquoi elle me parle si souvent de motards, pourquoi elle les écoute passer de l'autre côté du mur, pourquoi elle est émue et pourquoi elle me dit désirer que l'un d'eux la choisisse, s'installe sur elle et vroum vroum Belle Suzuki lania d'occasion l'entraîne au septième ciel bien sûr. J'arrête ici sinon vous allez fantasmer. Avouez que vous l'avez pensé ! Bande de coquins, mais non bien sûr, seulement, là bas tout là bas, en Mongolie où la terre rejoint parfois le ciel, il est vrai. A bientôt, une sirène me fait un signe du bassin : je me penche. Plouf, gloup gloup, pas mal pas gloup mal.Oui, la cachaça, sous la grande feuille, au frais. Que disfruten. Hasta luego chamitos

06 octobre 2007

Recette pour dire bonjour

Ouvrir la fenêtre, 2ème étage, côté urbain, côté cuisine ; choisir cinq capucines ; jaunes ; une "Ique" rouge ; intensément coeur ; les accoler ; souligner de quatre de leurs feuilles ; rehausser d'une branche d'asparagus ; trancher de trois lignes panachées ; déposer dans un petit fourre-tout de porcelaine enfantine et photographier. Pour m'offrir. Chez vous. A votre tour. Belle journée.

05 octobre 2007

C'est l'automne

ça m'entoile, m'emberlificote, me châtaigne, m'araîgne, m'amuse, ma musaraigne, ... et vous ????? Je n'ai photographié que la plus petite des araignées qui s'affolent à tisser le fil de leurs collections de printemps. Elles ont pris du retard. J'aurais pu choisir la plus grande : méga-urbaine et tout simplement "installée" d'un point à l'autre de l'escalier brrrrrrr. Détour oblige j'ai laissé à autre cnoquistador le soin de déblayer le terrain. Dur dur d'être une arachnée.

04 octobre 2007

Pour soutenir un conteur il suffit de....

le vouloir, alors, soutenez Yves PASDELOUP dans son désir d'édition de "ZANZIBAR ou le roi du calembour" écrit et illustré par lui-même, à moins que je ne m'avance. Retournez le bon de souscription ou contactez-le : 02.99.23.08.16

03 octobre 2007

Echappée belle

C'est l'idée. Je tournais en rond dans l'appartement. Je ne voulais pas en démordre. La chose était sûre. Il fallait que je le jette. Oui, mais alors il serait mécontent. Bon, mais on pourrait en acheter un autre ! Oui, mais il l'aimait énormément. D 'accord, mais c'est pas une raison pour garder une chose en mauvais état. Je tournais en rond dans l'appartement. Mais je vous rassure. Entre deux ronds soit je bullais soit je m'activais. Mais ce qui reste vrai est que chaque fois que je le regardais je me disais "cette fois je le jette". Combien de fois l'ai-je pensé, ai-je même frôlé le faire. Je tournais en rond dans l'appartement. Comme une respiration ultime je changeais d'idée au dernier moment. Vrai, ils furent nombreux les derniers moments. Jusqu'au dernier. Je m'étais décidé. Cette fois, je le jetterai. Et mes mains s'approchaient précises quand une voix m'a interpellée : "Qu'est-ce que tu fais Mère, tu ne tournes pas rond !" Faiblement j'ai répondu "Mais fiston, il est mort ton poisson !" Il a juste éclaté de rire et ajouté "Il a seulement des brèves narcoleptiques mon poisson, pas plus. Regarde comme il est mort mon poisson d'ailleurs" J'ai jeté un oeil dans le bocal : ahurie. L'objet de ses interludes remontait à la surface de l'eau indifférent au fait qu'il l'avait échappée belle.

02 octobre 2007

Influence

Pour qui ? 7 trop cher. Pour quoi ? 7 trop cher ? Comment 7 trop cher ? Quand 7 trop cher ? Dites-moi quel serait votre prix trop cher ? Tout se réduit-il au prix à payer ? Y a-t-il un prix à payer ? Il était une fois, un jour cette jeune femme avec laquelle nous partagions réciproquement nos véhicules pour aller faire les courses. Une fois l'une, une fois l'autre. C'est vrai pourquoi aller à deux voitures au même endroit alors que nous étions amies. Chacune prenait son caddy et, rigolo, autant de temps que l'autre, pour faire ses courses. Pourtant dans les caddies rien n'était doublé. Nos intérêts différaient. Pas la peine de juger. Mais elle, elle se plaignait toujours de devoir faire des économies. Je me taisais. J'ai tellement entendu parler des problèmes d'argent de mes parents que ce seul mot me liquéfie, me fait frémir de déplaisir. Bizarrement, je n'ai toujours pas trouvé le chaînon pour me faire comprendre qu'il est plaisant d'avoir de l'argent. Peut-être à force de fréquenter un homme qui ne faisait que l'entasser sur des comptes que je me suis d'ailleurs laissée aller à ne jamais toucher. Ou peut-être parce que ceux qui en ont ont honte d'en avoir ou s'excusent d'en avoir. Pas marrant. Pour en revenir à nos courses, je la retrouvais au hasard de nos pérégrinations, toute chagrinée devant une TG (traduisez Tête de Gondole). Je voulus en savoir davantage. "ça va Noisette, tu as un problème, si tu continues tu rides sur place !" Elle s'est marrée mais elle a persisté en répondant : "Oui j'ai un problème" Ah bon, lequel ? "De choix ! J'ai peu d'argent" -c'est vrai qu'on était aux alentours de la fin du mois et je préciserai même cette troisième semaine dans laquelle, professionnellement, il n'est pas bon de programmer des animations, résultats obligent- mais elle continue "Lydia a besoin d'un imperméable -Lydia était sa fille et nous allions entrer dans l'automne mouillée et éternellement gris de la région que j'habitais en ce temps-là. Elle poursuit "En même temps, nous recevons des amis samedi soir et vise un peu la promo !" (en fait c'était assez son style de paroles alors que bien plus que moi-même et davantage, elle "sortait d'un milieu aisé, sinon bourgeois) "Tu ferais quoi, toi ?" "Tu tiens vraiment à connaître ma réponse ?" ai-je répondu -Entre nous, ce n'est pas que je n'aime pas le vin, bien au contraire. J'ai appris à le connaître, à le goûter, à le choisir, à préférer celui-çi plutôt que celui-là par rapport au plat que j'aurais cuisiné, où tout simplement au plaisir que j'aurais eu à le déposer sur mes papilles, à le garder ou pas et à me laisser envahir par son parfum, sa couleur, son goût- Elle m'a répondu en riant "Non, je sais !" Et elle a pris les deux boîtes de bois clair.Ce jour-là j'ai compris que jamais je ne saurai influencer quiconque et ça 7 un prix à payer ?

01 octobre 2007

Voici une de mes amies, comme on dit en passant.....

de la maison que Pierre a bâtie.... peut-être la (re)connaissez-vous ? Depuis son retour du désert, elle en connaît un bout, bon, bien sûr à sa manière et rien à voir avec Théodore Monod dont la nouvelle lecture de Méhari l'a fichue par terre : comment, pleins de mots inconnus et bourrés d'images, d'odeurs, de sensations, de rêves, de peurs, de joies. Ah, lire, lire et relire. Relire. Mais elle en parlera le samedi 13 octobre dès 16 h 30 avec petits et grands (à savoir lesquels ?) A propos de Théodore Monod, n'oubliez pas la conférence avec son fils Ambroise du même nom à St Jacques de la Lande : date à retenir : le vendredi 5 octobre à 20 h 30 Et de mots, pourquoi pas l'atelier pour adultes animé par Marilyn Degrenne de la Balade des Livres. Sûrement somptueux et mouvants. Sur inscription et le 16 octobre de 18 à 21 h Beaux mots à vous tous

29 septembre 2007

Di ling ding ding ; di ling ding ding !!!!

Bonjour,c'est Loizo qui s'étonne ce matin, tout comme je suis sûr que vous vous étonniez de reconnaître les premières notes de la marche nuptiale de Mendelson. Et qui les joue ? Non pas le gong ! Odile, notre Odile qui sifflote joyeusement. Que va-t-elle me dire ? Je ne bouge pas ; je reste tout ouïe ! Et bien j'en reste pantois. Elle n'est pas seule. Il est pas mal. Ils se tiennent par la main. Ils sourient visiblement satisfaits. Ils se dévolent, tous deux vêtus de rouge intégral jusqu'à la bague. Rouge également. Non sans blague, je crois comprendre, une bague de.... "Et oui Loizo me voilà mariée, vrai de vrai !" Je me retiens au hamac. Pour un peu mes plumes en tomberaient. L'Odile, la hargneuse, la rechigneuse, la pleureuse, la coléreuse, "l'agitateuse" Odile, mariée. Et comme s'il se doutait de mes pensées d'une belle voix souple, douce et grave, il me contrarie "Plus du tout. Heureuse, tout simplement et moi de même !" En voilà une jolie nouvelle, ne trouvez-vous pas. Je me tais et c'est lui qui raconte. Pour en savoir davantage, revenez sur la terrasse. Quand voudrai, vous conterai à mon tour. Tout simplement exceptionnel. Ah, au fait, ils vous proposent un verre de cachaça ou de mojito ou de Martini blanc. Laissez-vous servir pour une fois, à moins que vous ne préfériez un verre de thé à la menthe. Pourquoi pas ? Bonne dégustation. A bientôt

27 septembre 2007

Faits divers

Moins d'une semaine que l'immeuble s'est enflammé. Je ne me suis pas précipitée. Contentée d'écouter les échos radios. J'ai vu aujourd'hui l'ampleur du désastre car c'est un désastre. Humain avant toute chosse, bien sûr, les victimes, leurs parents, les parents de l'incendiaire. Gens relogés. Dénuement soudain. Obligation de réagir. Mais comment peut-on faire ? Des fleurs sont encore déposées au pied de l'immeuble très protégé, très surveillé. Des sortes de grues, deux, sont installées dans l'étroite rue que l'on ne peut plus utiliser, tout comme la portion de quai. Les fenêtres béent encore dans une terreur que l'on devine muette. Impossibilité de traverser la ville pour les voitures et autobus, gêne des propriétaires des boutiques ; de leur clientèle ; des médecins qui possédaient leurs cabinets ; de leurs malades. On n'imagine pas, vu de loin. Et tout ça pourquoi ? C'est une vraie tristesse. ça me rappelle un coup de fil d'autochtone fêtant un anniversaire en famille et se félicitant de l'état lamentable dans lequel était la famille "Tu devrais voir dans quel état ils sont !" "Ils" égalaient les parents, les oncles et les tantes, le père qui ne l'avait pas emmené et la grand-mère qui ne crache pas dessus. Vous avez dit enfants ????? Je dis : culturel. Et moi, conteuse, délibérément je slasche les épisodes où chacun se retrouve à faire la fiesta jusqu'à la nausée. Culturel ? Pas drôle parfois que les enfants soient éduqués par leurs parents.

24 septembre 2007

A propos de l'énigme de la Grandeféebleue

*capucine : lucarne dotée d'une toiture à trois pans -difficile à insérer dans un bouquet en effet : heureusement que nous avions avec nous un spécialiste de l'architecture !"

Promenade suite

Nous mettre d'accord n'avait pas été si simple finalement. On allait s'écharper lorsque, fort heureusement la Grandeféebleue est apparue pour nous aider à choisir entre terre et mer. Heureusement que l'un d'entre nous connaissait la réponse à son étrange question : "Quelle fleur est-il difficile d'introduire dans un bouquet ?" Le sourire qu'elle nous a offert quand il a répondu "la capucine !* " Les félicitations qu'elle nous a données. Et sa réponse "Il vous faut aller à la guinguette de Saint Suliac" Et d'un bras léger elle a souligé ses mots d'un "C'est par là" On a voulu la remercier. Hop là, disparue, vrai de vrai. C'est, cois, que nous avons pris à travers champs, et davantage que cois, muets quand nous avons constaté que nous ne faisions aucun effort, aucun mouvement. Les champs se déroulaient sous nos pieds, comme les buissons comme les massifs d'hortensias. Ainsi sans en croire nos yeux nous eûmes, devant eux, petits bateaux et grands voiliers vrai de vrai. La preuve, ces deux dernières images. A bientôt

Promenade suite

... vers Saint Suliac et la Rance.... à travers champs de choux et massifs d'hortensias bleus rouillés. Heureusement....

Promenade suite

ces panneaux plantés à 73 m au-dessus du niveau de la mer. Alors en ce lieu dit du Mont Garrot il a seulement été question de tergiverser quelque peu pour décider de la direction à choisir. Et c'est ainsi que nous avons mis le cap vers...

23 septembre 2007

Par où on passe ?

Quand j'ai entendu son interrogation je l'ai photographiée.Puis j'ai levé le regard et j'ai remarqué ....

22 septembre 2007

Connaissez-vous le fils de l'épicier ?

Sont lentes et longues, les vibrations du gong aujourd'hui. Les cailloux craquent criquent crissent sous le poids des pas et ceux-ci disent qu'Odile est, comment dire, émue. Oui, voilà c'est ça. Donc je me garde de tout commentaire inutile. Elle s'assied sur le rebord du bassin. Je la vois. Je la regarde. J'attends. Elle va sûrement me dire. Et elle me dit "Tu l'as vu toi ?" La question entraîne ma réponse "Qui ?" "Le fils de l'épicier ? Je l'ai vu moi." "Non, je ne le connais pas, il habite où ?" "C'est un personnage de film." "Ah je comprends tout. Tu viens du "ciné". "Oui, je devais aller voir "Lisopséper" en compagnie d'une amie. On ne s'est pas vues. J'ai donc été voir "le fils de l'épicier". "Et tu as gagné au change ?" "Ma foi, ni oui ni non mais j'ai aimé" répond Odile et elle poursuit "J'ai d'abord craint une over dose de quotidien et ses banalités puis finalement je me suis laissée aller à entrer dans le sujet, à aimer ces personnes "dites" agées -dans 15 ans je le serai aussi, ioups là là, vaut mieux voir pour comprendre quand même- le benjamin investi de ne pas être "enfin" un adulte, l'aîné de l'avoir trop été ; rien de surjoué, du rire -et pourtant rien vraiment à rire dans cette réalité qui s'installe, vieillesse, éloignement, solitude, alzheimer, voisinage, entraide ou pas, campagnes où villes mêlées d'ailleurs-, on se prend à rêver, à espérer. La conclusion n'en est pas une. C'est un film documentée ou un documentaire filmé. Personne n'a quitté la salle. On aurait pu le croire. Mais non. Sur l'écran blanc et dans la salle noire un mot flottait. Non pas fin. Tendresse." Silence, Odile se tait. Je me tais. Je me dis que d'un coup d'aile, "Le fils de l'épicier", j'irai le voir moi aussi. "Tu sais Loizo, je ne te conseille jamais rien, mais là je te dirais bien "Ce serait bien que tu le rencontres le fils de l'épicier"....

Avant dernier jour d'été côté cuisine

le vélo n'est plus, l'orchidée non plus, les fleurs plus nombreuses que cet été 2008. Mais comme dirait les mamies, d'antan, avec le printemps pourri que nous avons eu ma brav'dame, pas facile,

pas facile. Le silence de la prise de vue ramène aux années 1930. A voir les bibis que portent les orchidées on s'y croirait. Allez, un p'tit charleston dans nos têtes (ça a marché ? Faites-le moi savoir, j'aime bien me faire croire que j'ai de l'influence !) A l'été prochain

Premier jour d'automne

Le soleil s'enflamme.

Orchidée dernière

La dernière fleur et l'ultime floraison. A la prochaine.

19 septembre 2007

BA diling ding ding

"Coucou Loizo j'ai fait ma BA aujourd'hui" dit la volubile Odile caressant les volubilis bleus et blancs. "Raconte Odile, je t'écoute" réponds-je. Et elle démarre aussitôt "Voilà, Je causais avec une amie qui distribue de la pub (entre deux envolées de métromens and métrogirls) quand j'ai entendu un méga bruit. J'ai pensé, en bonne toulousaine, "putain le chôc" et j'ai relevé la tête pour, un rien tout de même un peu concierge ou philosophe, regarder les voiture. Point du tout. Simplement une masse informe qui gigotait en plein milieu d'un rond-point. Me suis précipitée pour relever tant bien que mal une dame contrariée d'être tombée. Du sang partout comme il en pleuvait -j'exagère à peine ce n'était qu'une écorchure au niveau de la tempe- et l'ombre d'un jeune étudiant venu nous donner un coup de main. Elle nous a assuré que ça pourrait aller : j'ai demandé où elle habitait. Je l'y ai accompagné pieschcom, comme aurait dit ma mère ie à pied. Commentaire, tout le long du chemin : "oh la la la je vais me faire engueuler par mon mari !" Bien sûr j'essayais de minimiser et en même temps je pensais "pas de quoi me réconcilier avec les maris !" Moi, Loizo, j'ai laissé Odile à ses philosophies. Les temps ne changent-ils pas ?

diling diling ding dong...les critères

Han han, qu'oui-je, y aurait-il d'l'Odile dans l'air. Et oui. Elle se tient-là derrrière moi et je devine qu'elle rigole. Pas si mal. J'engage la conversation. Bonjour Odile, y a d'la joie aujourd'hui ? "Oh oui Loizo, y a d'la joie et cette fois c'est ma fille la responsable" Ah bon, et le propos sans être indiscret -en matière de filles faut quand même mettre les manières- "Les cheveux, coupe ou pas coupe, le coiffeur à choisir !" Ah bon, je ne pourrai mettre mon grain de sel, en matière de plumes, point n'est besoin de coiffeur. Et alors ? "Alors, je l'ai vue venir vers moi et l'ai entendue m'interroger : dis-moi, comment as-tu choisi ton coiffeur, toi ?" Me voilà obligée de répondre. Je cherche dans ma mémoire, ça me revient, je réponds "Sa vitrine était pleine de plantes vertes et le soleil l'inondait, il était presque un homme : ça m'a suffit !" Et comme je n'entendais rien, j'ai relevé la tête pour voir ma fille complètement ébahie. Elle m'a répondu "On n'a pas les mêmes critères : je croyais que ça se cherchait dans un bottin moi un coiffeur!" J'avoue, pense-je, moi Loizo, chacun ses critères. Tiens et si nous trinquions ... aux salons de coiffure. Tchin tchin !

17 septembre 2007

Je sais le breton oui oui, c'est à dormir debout et pourtant

Ce n'et pas un vire-langue, c'est une introduction. Ai-je le droit de la déposer sur la Terrasse ? Elle appartient en propre à Pierre Jakez Hélias que je fréquente régulièrement tous les jours car.... "mon" abri-bus porte son nom. Je l'ai retrouvée dans un volume intitulé "Les autres et les miens" sous-titré "Contes à dormir debout" ouvrage avec lequel je renoue. On peut y découvrir l'introduction dont je parle au tout début du texte "Un mort qui ne perd pas la tête". Je vous la livre. Comment ça gonflée, qu'est-ce que vous comprenez encore ? Mais non pas la tête de mort, seulement l'introduction dont il est question. Elle plaît au public, elle plaît aux ados, elle plaît à tous, je ne vais pas vous en priver : "Petit bonhomme, petit vieux, viens-t-en vite, viens t'en voir marron qui devient myrtille. - Je sais le Breton. - Quel breton ? - Breton de Pierre. - Quelle pierre ? - Pierre à tiques ! - Quelles tiques ? - Tiques de Pain ! - Quel pain ? - Pain de fuseau ! - Quel fuseau ? - Fuseau de charbon ! - Quel charbon ? - Charbon d'écuelle ? - Quelle écuelle ? - Ecuelle de terre ! - Quelle terre ? - Terre jaune ? - Quel jaune ? - Jaune d'oeuf !- Quel oeuf ? - Oeuf de poule ! - Quelle poule ? - Poulette blanche avec sa crête sur la tête et plus brillante que l'argent, le conte part en même temps. Touche personnelle (je m'en suis octroyée le droit après avoir lu Le Rennais du mois de septembre -à pic l'info- la poulette blanche est devenue dans la région rennaise "Poulette Coucou avec sa crête rouge comme une toque sur sa tête et plus brillante que rubis, le conte part en même temps !"

Vu par la presse

gling gling diling gling gling

Ah, il y avait longtemps que je n'avais entendu le gong. Sûrement Odile. Je ne me suis pas trompée, elle est plantée là, devant moi et fidèle à elle-même, bien campée mais avec, cette fois, une moue sur les lèvres. On pourrait la croire en état d'incompréhension. C'est vrai. Elle me tend un papier. Et voilà ce que j'y lis « Pour juger combien nous importunons en parlant de nous, il faut songer combien les autres nous importunent quand ils parlent d’eux. » Madame de Sévigné Et elle ajoute "Tu penses ça, toi aussi Loizo ? Parce que moi, les autres ne m'importunent jamais : j'aime les écouter parler !" "C'est vrai Odile, et bien c'est parfait, car vois-tu justement je voudrais te dire quelque chose. Hier par exemple, il s'est passé quelq !" Pas eu le temps d'aller plus loin. Elle m'a dit "ô mon dieu, j'ai oublié mon rendez-vous !" et diling ding ding ding et reding ding ding il ne me restait plus qu'à parler tout seul. Pas grave, il paraîtrait que je tiens d'un cousin perroquet éloigné, alors donc voyez-vous, hier je.... Mais attendez, partez pas comme ça, j'ai mis de la cachaça de côté..... Oh bé mince alors !

16 septembre 2007

OCCI-TAGNE : de Toulouse à Rennes à deux voix...

est un texte qui a été lu et non dit. Ce qui est un peu différent d'une contée. Il démarrait sur une introduction empruntée à Pierre Jakez Helias (Je sais le Breton. Quel Breton ?") et se terminait avec la répétition de la même introduction par une inter-action avec le public : "Vous savez le Breton. Quel Breton ?) Il évoquait le départ et le voyage de ses Bazerques d'Ax (village natal) d'un aîné rejoignant son frère à Toulouse, ville où l'on faisait paraît-il fortune en ce temps-là. Entre les Bazerques et Toulouse : au moins quatre "grandes villes" que le héros prend chaque fois pour Toulouse : "Bonjour, dites mon frère Guillaumet, vous savez où il est : il travaille au café place du Capitole !" On le prend pour un beau benêt mais on lui répond "Tout dret l'ami !" Il va tout dret. Il s'inquiète : "Mais je ne vous vois plus mes Pyrénées" ses Pyrénées s'éloignent ; Toulouse c'est au bout du monde : Mais où es-tu allé mon frère pour faire fortune deviennent un leitmotiv. Enfin il retrouve son frère mais il déplaît à sa belle-soeur. Le frère toulousain s'arrange pour faire passer la pire des nuits à son frère : une nuit qui en englobe en réalité trois et au bout de laquelle il refuse la découverte de Toulouse que lui propose son frère. Emu au lieu de reprendre le chemin à l'envers il prend la direction de Rennes. OK elle n'était pas indiquée et c'est justement peut-être pour cela qu'il la trouve. Il croise le P'tit gars de Coadout mais ils ne se parlent pas. Il marche sans répit, sans repos, sans repas et le voilà sur une place au plein mois de septembre : on y expose, on y chante, on y Funk, on y fresque et lui il s'y arrête. Bien des années plus tard, son petit-fils s'assied sur les marches de l'Eglise et y raconte sa traversée fantastique. Ô surprise, aux mots "P'tit gars de Coadout" l'émir Abdul présent dans le public s'étonne. Il connaît cette histoire, c'est celle de son grand-père ! Le fils du Laurent l'invite dans l'un des cafés de la place pendant qu'opportunément un bateleur sur la place dit "Je sais le Breton. Quel Breton ?" et le public reprend les propositions.

15 septembre 2007

Obsèques

Jeudi à Lyon : Jacques Martin sera inhumé. Monsieur Sarkozy sera-t-il à l'enterrement !

Au revoir, A diciat, Kenavo

Occita(nie) et Tagne(bre) = OCCI-TAGNE une association créée pour faire se rencontrer des bretons vrais et des bretons d'adoption sur l'Ille et Vilaine. Des projets autour de la convivialité animée d'un généreux sourire par Yvonne Lamberdière (l'amicale Présidente) et Rémy Baron (qui chante si bon le Gers) : restaurant gascon non loin de la gare, petits repas entr'amis, échanges à propos de points communs et différents recettes terroirs, histoires, jeux, musiques... convivial ! Côté "35" comme côté "32" ou autres, pour ceux qui imagineraient s'en évader en petits groupes. Au revoir, adiciat, kenavo !

14 septembre 2007

Split

Pour avoir seulement évoqué un jour, il y a quelques années "un pote à la compote" devant de jeunes oreilles.... voilà ce qu'elles ont dessinnées

13 septembre 2007

J'ai dit Orchidée

Côté Balconnier cette fois. Belle journée à vous tous

couleur soleil... sur la "fenêtrière"

Côté Nord, et pour se faire pardonner sa triste absence d'été voyez comme il s'étriplesans regret

12 septembre 2007

Couleur séduction... sur le Balconnier

Au menu du jour... le rose et la trompettante floraison de Belle-du-jour

11 septembre 2007

D'un bord ou d'un autre... qui peut savoir ?

du côté de la justice pas même besoin de le savoir et elle saura trancher. Espérons-le. Du côté des médias ça s'enflamme à propos d'une moto, d'un jeune homme blond et de son père très médiatique. Mais qui est le père ? Les médias devraient s'en moquer. Ce n'est pas toujours facile d'avoir un père et celui-là plus qu'un autre sûrement. Si les médias s'en mêlent, le tuer ne sera pas simple. Symboliquement, bien sûr. Alors laissons la justice faire. Il est à parier que dans le processus d'efficacité et de transparence délibérément mis en place, personne autour du président n'aura le droit de trébucher. Ah perfection, quand tu nous tiens. Je crois que je vais en teindre mes plumes en brun té ! Conclusion : oh les médias, faudrait arrêter d'avoir l'oeil sur la famille Karzoky : m'est avis, vu de loin et peut importe le bord, qu'à ce rythme, "il" finira par la sabraquer tout seule. Pour ma part, moi Loizo, je crains tous ces hommes qui ne sont capables que d'engendrer des garçons. Leur histoire finit toujours au tribunal. Inconscient... Quand tu nous tiens... Trop de perfection tue, en tout cas tâche. Oui, je le reconnais, ce n'est pas scientifique mais, quand même, je vole, j'observe, j'analyse et je synthèse. Pas toujours, mais souvent et du côté de ceux qui usent justement de la perfection de Dieu le Père. Du style : "Suivez-moi, j'exemple" Oubliant que cette fois, c'est du côté du fils qu'il faut regarder.