Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
16 septembre 2007
OCCI-TAGNE : de Toulouse à Rennes à deux voix...
est un texte qui a été lu et non dit. Ce qui est un peu différent d'une contée.
Il démarrait sur une introduction empruntée à Pierre Jakez Helias (Je sais le Breton. Quel Breton ?") et se terminait avec la répétition de la même introduction par une inter-action avec le public : "Vous savez le Breton. Quel Breton ?)
Il évoquait le départ et le voyage de ses Bazerques d'Ax (village natal) d'un aîné rejoignant son frère à Toulouse, ville où l'on faisait paraît-il fortune en ce temps-là.
Entre les Bazerques et Toulouse : au moins quatre "grandes villes" que le héros prend chaque fois pour Toulouse : "Bonjour, dites mon frère Guillaumet, vous savez où il est : il travaille au café place du Capitole !" On le prend pour un beau benêt mais on lui répond "Tout dret l'ami !" Il va tout dret.
Il s'inquiète : "Mais je ne vous vois plus mes Pyrénées" ses Pyrénées s'éloignent ; Toulouse c'est au bout du monde : Mais où es-tu allé mon frère pour faire fortune deviennent un leitmotiv.
Enfin il retrouve son frère mais il déplaît à sa belle-soeur. Le frère toulousain s'arrange pour faire passer la pire des nuits à son frère : une nuit qui en englobe en réalité trois et au bout de laquelle il refuse la découverte de Toulouse que lui propose son frère.
Emu au lieu de reprendre le chemin à l'envers il prend la direction de Rennes. OK elle n'était pas indiquée et c'est justement peut-être pour cela qu'il la trouve. Il croise le P'tit gars de Coadout mais ils ne se parlent pas. Il marche sans répit, sans repos, sans repas et le voilà sur une place au plein mois de septembre : on y expose, on y chante, on y Funk, on y fresque et lui il s'y arrête. Bien des années plus tard, son petit-fils s'assied sur les marches de l'Eglise et y raconte sa traversée fantastique. Ô surprise, aux mots "P'tit gars de Coadout" l'émir Abdul présent dans le public s'étonne. Il connaît cette histoire, c'est celle de son grand-père ! Le fils du Laurent l'invite dans l'un des cafés de la place pendant qu'opportunément un bateleur sur la place dit "Je sais le Breton. Quel Breton ?" et le public reprend les propositions.
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