28 mars 2008

Prune à l'eau de vie, tiens rev'là Odile

"J'ai toujours rêvé d'être ".... diling ding ding ding dng Tiens donc, qu'est-ce qu'elle bougonne Odile, me dis-je puisque diling ding ding ding dng le gong gongue à fond. Je ne bougonne pas dit-elle, je m'époumonne à te dire que "J'ai toujours rêvé d'être..." est un film étonnant, surprenant, émouvant, délirant, époustouflant, ubuesque, marrant, intrigant, redondant, somptueusement inattendu !. . Un petit bijou digne de passer au Rovra -c'est à Rennes, mais il y passe au Mongau. Ô temps suspends ton vol. En avant, en arrière, soudain ce film bouleverse. Il tend des clés oubliées depuis quelques décennies dans une salle de cinéma : le silence, l'absence, les regards, l'écoute, le lien, les souvenirs, la puissance du noir, celle du blanc, des deux intimement mêlés ; je me suis demandée comment les jeunes l'appréhenderaient. Je pense qu'il pourrait toucher trois générations et pourquoi pas quatre. Quant à moi, j'aurais encore longtemps dans le creux de l'oreille la belle voix de la jeune barmaid. Vive Chaplin ! Et dans l'oeil, le regard charbonneux de la jeune adolescente en dérive et la si belle espérance du canari gris que, d'un seul coup, il devient jaune ! 1, 2, 3, 4 temps et un épilogue ou tout détail est d'abord invisible. Un film qui invite à se laisser aller, à s'abandonner aux magies de la salle obscure. Je te le dis Loizo. Loizo te remercie Odile. Il fera passer le message. Il te sent un peu assoiffée : cachaça, thé à la menthe ou prune à volonté ? Merci Odile pour ce bel enthousiasme. Plaisant. Odile se tait. Sourit. Me regarde en suçotant la prune noire à l'Armagnac tirée d'un bocal vieux de 34 étés passés en Quercy Blanc !

22 mars 2008

En route vers Koptos

Setni Khaemouass quitte Memphis. Il quelque part part à la recherche du Grand Livre de Magie caché au fin fond de la mer face à Koptos. Sur les quais l'attendent les grands prêtres mais ni lui ni Ahouré sa femme, ni Merib leur enfant, ne le savent. (= un avant goût de ce qui pourrait être dit Aux Dunes d'Ali : encore sous réserve mais prévu les 11 et 12 avril 2008 à Rennes)

il y a longtemps qu'elle n'est pas passée me voir... Sacrée Odile

On dirait qu'elle a senti les bonnes odeurs de mes tajines. Je reçois ce soir en effet, j'ai roulé le ceussceus autant que j'ai pu, glissé le mouton et les épices, et même le palmier se régale : il agite doucement ses palmes, on dirait qu'il va s'évanouir... de plaisir bien évidemment. La nuit s'installe, il y a partout des bougies sur ma terrasse, une par étoile : j'entends les chameaux blatérer entre eux, sûr qu'ils aimeraient s'inviter ! Je peux ? me dit-elle. Mais bien sûr Odile, je t'attendais et tous mes invité(e)s aussi : tu peux leur dire bonjour, facile à retenir leur prénoms : rien que des Léa et des léo pour nous deux aujourd'hui. Oui, oui, ça mitonne, mais non ne soulève pas encore, c'est ça, respire. aïe que huele bien la comida. Un p'tit coup de hamac ? Un p'tit verre de cachaça ? Non mais tu rêves, de menthe fraîche only.

20 mars 2008

Côte à côte, hasard ou pas hasard

Deux titres sautent aux yeux : Humain : Chantal S. est morte ce matin. Dans la colonne immédiatement parallèle : Baiser d'adieu (Pauline C. son nouveau CD)Commercial et humain. La vie continue. Show must....

18 mars 2008

Ces phrases, ces mots qui peuvent agresser Odile : début d'une collection...

Les mots ne sont pas que des mots "Son histoire débute au sein d'une famille fière de son terroir" justification nécessaire ? D'autres durant une campagne récente " je suis née d'un père algérien, j'ai un mari danois, je suis d'ici" : En quoi cette présentation justifierait-elle de devenir candidate ?

08 mars 2008

Journée de la femme 2008

Je la dédie à ma mère, à toutes celles que les hommes ont rejetées au placard pour aller voir de la chair fraîche comme le dit si bien Alain Delon aujourd'hui, ce qui permet de relativiser les beaux discours d'aujourd'hui ; je la dédie à ce chef de chantier qui précise que sur un lieu si masculin les choses changent avec leur présence : campement plus propre, vocabulaire retenu -dommage qu'il n'ai pas précisé que grâce à elles, les méfaits de l'alcool disparaissaient- je la dédie à cette dame âgée qui dit qu'elle ne peut plus vivre avec 600 €, à cette femme qui a travaillé toute sa vie mais n'a jamais eu de bulletin de salaire, à cette jeune femme à qui l'on disait qu'elle chantait comme au XXème siècle. Toutes les femmes du XXe siècle ne sont pas encore mortes : elles peuvent aimer le slam et chanter autrement. En une période où tout incite à respecter l'autre on peut remarquer combien vl'an-tiens-prends-toi-ça-dans-la-gueule est plutôt répandu. Je la dédie à toutes les conteuses donc, à toutes les femmes qui s'occupent d'enfant, les leurs où ceux des autres peu importe surtout quand ils sont devenus grands. C'est aussi par elles toutes, en relation avec le masculin évolué -il existe- que les choses avancent. Il y a le club de ceux qui défendent la nature : il faut créer le club qui défende la nature humaine homme femme, féminin, masculin confondus : respect de l'égalité dans la différence

02 mars 2008

Je réfléchis dit Odile

Je l'entends. Le gong se la joue "plombé" Elle parle lentement Odile, de ce film qu'elle a vu et qui lui a beaucoup plu. Il raconte l'histoire d'une petite fille qui survécut dans les années 40 grâce aux loups qu'elle fréquenta. Déception. L'histoire n'est pas autobiographique et les invraisemblances y sont nombreuses. Mais où est le problème me dit Odile ? C'est une belle histoire. Je me le demande aussi, moi Loizo. Tant de gens ont besoin de tuteurs pour survivre : inventés ou non, s'ils les aident, si l'astuce fonctionne, la force de l'imagination est remise à l'honneur. Odile précise qu'elle a entendu deux animateurs opposer ce film à celui intitulé "Le scaphandre et le papillon" en soulignant que le deuxième "était bien lui, une belle histoire vraie" Se rendent-ils compte qu'ils minimisent ainsi la blessure de l'auteure de la première histoire ? Elle a souffert. Elle a inventé. Et alors ? Moi Loizo, je me rappelle avoir voleté dans un parc il y a peu d'années. C'était au printemps. Sur un banc une vieille dame se reposait : je suis venu siffloter gaiement et elle m'a félicité. J'ai tout de suite remarqué son accent slave. La question fuse "De quelle origine êtes-vous ?" je suis bienveillant, amical, à l'écoute. La réponse me fige "Je suis française" Comme on dit je reste sur le cul, le p'tit cul d'un oiseau. J'en secoue mes plumes. Elle remarque que je suis éberlué. Elle est loin d'être bête. Elle me dit "Je suis d'origine hongroise" -ça tombe mal ils n'aiment pas les russes ! mais je n'en rajoute pas- "Tu ne t'es pas trompé Loizo mais je n'aime pas qu'on me le dise. J'ai toujours voulu oublier !" Je l'ai embrassée du bec, me suis excusé puis envolé dans un rai de soleil. C'est alors que je me suis souvenue d'une petite histoire italienne : Un représentant de commerce -c'était au temps où existaient les représentants de commerce- avait pour habitude de s'arrêter dans un hôtel. Un soir, dès son arrivée dans le hall il remarque une volière avec deux perruches à l'intérieur. Le temps que l'on s'occupe de lui, il s'approche et les imite. A son grand étonnement les oiseaux lui répondent. Alors il converse avec eux et il s'amuse bien. Puis il se couche. Passe la nuit, passe le jour, un représentant de commerce ça se déplace. Il ne revient pas la nuit suivante. Mais lors de son prochain déplacement il retourne dans le même hôtel. Sitôt le seuil franchit il remarque la volière vide. Inutile. Il demande à l'hôtelier "Vous les avez vendus ?" "Non, ils sont morts. D'ailleurs à la réflexion, maintenant jem'en souviens, vous êtes le dernier à leur avoir parlé" C'est comme si un couperet tombait sur la tête du représentant de commerce. C'est peut-être lui le responsble. Peut-être leur a-t-il dit quelque chose qui leur a déplu ? Les aurait-il fait souffrir sans le savoir ? Il se sent si penaud qu'il décide de ne plus raconter n'importe quoi à n'importe qui. Sagesse Odile ? Elle est émue aux larmes. Brave Odile. Allez ma belle, un verre d'orangeade ou de réglisse ? Va pour la réglisse. Vous aussi ? Avé plaisir, comme ils disent là-bas, ailleurs. Bonne nuit ou bonjour. En tout cas, à bientôt sur ma terrasse. Mais bien sûr, Odile, un p'tit gâteau à la pistache. Sourire. PS : "L'imagination et ma mémoire sont les deux seuls moyens pour m'évader ou me défendre" in "Le scaphandre et le Papillon"

Bonne nuit

sur ces deux dernières informations ô combien nécessaires Un homme est mort samedi sur le coup, en tombant d'une télécabine à Chamonix, en Haute-Savoie. La vitre a cédé pour une raison encore inconnue. Dans les Hautes-Alpes, un parachutiste de nationalité russe et un guide sont morts samedi. Dommage pour eux mais trop c'est trop : exceptionnellement à 03.14 h je me suis étranglée de rire : d'ailleurs c'est du paradis où je viens de les rencontrer que je vous écris. Après quatre téléphones portables en fonctionnement dans le bus autour de moa même ; après un essai d'achat de deux poissons rouges super marrants car nerveux, mais avorté car le vendeur pourtant sans clientèle n'avait visiblement pas envie de vendre ; après quelques auprès d'une enfant qui fait la "gueule" tout le temps car elle n'a pas tout ce qu'elle veut immédiatement, je me dis que rien ne vaut un bon conte de Road Doadlh (je ne suis pas sûre d'avoir bien écrit son nom : qu'il me pardonne. Au fait je vais lui demander tout de suite : Road, tu me pardonnes ? Oh bé mince alors, il lit un conte à St Pierre : je vais l'écouter. Au revoir, à bientôt, kenavo, paca, dasvidania

01 mars 2008

Connaissez-vous el noor ed dunia.... poursuivez

Entre le 14 et le 21 mars -c'est bientôt- si vous êtes dansle coin passez nous voir : danses, conférences, contes.... A bientôt........... à bientôt............ à bientôt.............. à vous........ voir..........