30 janvier 2007

Lecture "Té qui toi ?" me dit-elle

".... en s'arc boutant mutine aux porte-manteaux du couloir histoire de se donner un air".
Comme je ne fais pas de commentaire elle insiste : "T'es la maman de qui ?"
Une autre enfant qui l'a entendue se précipite pour faire une rectification :
"C'est pas une maman, c'est une grand-mère ou même une arrière grand-mère !"
J'avais pourtant bien demandé à mon coiffeur de me faire un brushing super "djeun's"
Quand on pense qu'à cet âge-là certains disent qu'ils apprennent à lire !.... Laissez-moi ajouter ces mots tirés et lus sur un site homonyme du mien, à un âge près, pardon à un h près : "On peut échapper au vieillissement (...) en gardant ses yeux d'enfants. Morale qui ne peut que me convenir" Pour ma part d'Oizobleu, je pose la question : s'agit-il de morale ? Les enfants sur ce sujet là auraient des choses à dire.

29 janvier 2007

la tige de sureau... un vieux souvenir modernisé

La tige de sureau coupe-la..., elle crie La tige de sureau Fend-la...., elle pleure La tige de sureau Eclisse-la, elle se vide La tige de sureau Souffle-la..., elle channnnte La tige de sureau qui chante, Ecoute-lâaaaaaaaaaaaaaaaaaa^^^^^^^^^^^^. Bonjour à vous J'ai écrit ce petit texte un jour après avoir observé Bernard. Il transmettait avec simplicité, à des enfants de la ville, ses connaissances sur la nature acquises auprès de son père, au temps de son enfance.
Dans l'après midi qui suivit les tiges de sureau chantaient.... du bout des lèvres des enfants de la ville.
Entendez-vous ? De la musique ? La terrasse ? J'y cours..... planter du sureau : il y manque. A bientôt.

27 janvier 2007

Jeux

Trouver la lettre qui manque : L. Li. Lia. Liav. Liava. Liavar. Liavar?. Trouver la lettre qui manque : E. Er. Eri. Eria. Eriat. Eriatn. Eriatne. Eriatnem. Eriatnemi. Eriatnemil. Eriatnemil?. Trouver la lettre qui manque : E. RE. IRE. AIRE. TAIRE. NTAIRE. ENTAIRE. MENTAIRE. IMENTAIRE. ?LIMENTAIRE. Trouver le mot qui manque : T. A. R. L. A. I .V. M. A. E. I .N. L. ?. ?. ?. ?. ?. Alimentaire, alimentair, alimentai, alimenta, aliment, alimen, alime, alim, ali, al, a. FIN

24 janvier 2007

Philosophie bonjour

Vous avez déjà cliqué ? Je vous comprends : le titre est alléchant. Et pour cause ! Ne s'agit-il pas de celle de March' Idçade (pardonnez-moi esprits bretons, aucune moquerie ici, juste un inversement intime ((je ne dirai pas "d'office convenu" mais le suggérerai))
Nul doute qu'après 2 h 15 de conversations dans le lieu auquel je pense, à trois par chambrée ou peut-être quatre ou pourquoi pas plus, la nuit aura été chaude !
Heureuse chose : l'hiver est là, sous nos fenêtres, prêt à devenir blanc comme virginité, dont il s'agissait et d'amoures aussi. Le plaisir est bon l'hiver. Soyons sérieux : la question que je me pose ce matin est : la nudité du corps est-elle essentielle à l'exposition de la pensée ? Je ne poserai que la question et me contenterai de préciser que j'ai bien ri, que nous avons bien ri (quoi que et la réaction collective prouve bien que tout cela peut ne pas paraître si naturel qu'on pourrait l'admettre) et même bien applaudi. Il y a de quoi côté mise en scène : le sujet est traité avec une somptueuse légéreté, les scènes cocasses, on n'y badine pas avec la vulgarité, les partitions bien choisies et, -qui n'est pas pour me déplaire- la valse y est réhabilitée. Les liens que sont les benêts rigolos, les rideaux, et la chatte élégamment bienvenus. Du "bien cousu", de la haute couture nue, fil et aiguille compris. Difficile de ne pas s'offrir quelques coups de coude discrets avec mon adolescente ingénue folle de théâtre (la fête faite à la mère -et peu importe le virus- reste un moment majeur, voire effrayant). Bien ri, bien souri. Je prendrai le journal aujourd'hui pour voir ce qu'il en aura été écrit. Et si je vous ai, par mon enthousiasme un peu accrochés, sachez que jusqu'en février vous pouvez y courir voir et pourquoi pas si vous venez de me lire, me répondre. A bientôt et excellente journée enneigée. (psiiiit : aucun comment taire sur le journal : ah ah, oh oh, oh ah )
"Oui, je suis libertin, j'ai conçu tout ce qu'on peut concevoir dans ce genre-là, mais je n'ai sûrement pas fait tout ce que j'ai conçu et ne le ferai sûrement jamais. Je suis un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier."(Marquis de Sade / 1740-1814)

23 janvier 2007

Une toute petite histoire

Il était une fois l'EnfanuAge. Lumineux le soleil était son père. Sibelle, la rivière était sa mère.
La rencontre entre ces deux-là, deux enfants merveilleux eux-mêmes, avait été aussi fulgurante que le départ inattendu de Lumineux.
Sibelle avait protégé l'enfant de ce départ autant qu'elle avait pu et lui n'aimait rien davantage que le merveilleux sourire qu'elle lui offrait même quand il faisait une bêtise. Cependant une question l'intriguait qu'il lui posait. Elle esquivait, changeait de sujet, ne répondait pas.
Un jour elle appela L'EnfanuAge. Le silence fut seul à répondre. Quelques jours plus tard elle se rendit à l'évidence : EnfantNuage était parti.
Il avait décidé Rivière pour aller à la recherche de Lumineux qui l'avait si étrangement quitté sans un mot.
Par lui-même, sans le soupçonner, réchauffé, il monte au plus haut des cieux. Il erre, appelle. Mais il a beau errer, appeler, questionner, interroger, bientôt son épuisement n'a d'égale que sa tristesse. Sa moue est profonde. Et visible. Oncle Levant, décidé comme chaque jour à faire son footing quotidien, tout en dépassant l'Enfant-nuage croit bien remarquer quelque chose de surprenant. Trois effilochées en arrière il reconnaît son neveu. "tu en fais une drôle de tête Enfant-nuage, pourquoi donc, que cherches-tu ?" La moue du petit nuage s'affirme davantage. Oncle Levent s'inquiète
"Tu n'as pas l'air d'aller fort. Laisse-moi te remonter le moral. Ce que je vais faire va t'épater, ouvre bien tes yeux, tu vas voir ce que tu vas voir. Je vais t'offrir mon plus grand mon plus beau, mon plus merveilleux spectacle, mon spectacle TTC, Tempête, tornade, cyclone."
"Tout d'abord, ma tempête" dit Oncle Levent.
"Tiens-toi bien mon enfant, et regarde" Et sous les yeux du pauvre pitchou qui ne rêve que de rencontrer son papa, Oncle Levent démarre sa tempête. C'est une vraie tempête.
Si véritable qu'il s'en étonne lui-même. Subjugué il sort son carnet de croquis qui ne le quitte jamais et croque le plus beau témoignage qu'il ai jamais pu croquer de son savoir faire. Satisfait, il fait disparaître sa tempête et tend son carnet à son neveu. "Alors Neveu n'était-elle pas belle ? Le petit fait la moue. Oncle Levent n'en revient pas mais ne se laisse pas abattre : "Tu m'étonnes Pitchou, mais, je peux comprendre. Surtout que tu n'as rien vu encore. Je vais te faire maintenant ma tornade. Regarde bien. Tu vas voir, ce que tu vas voir, et cette fois, j'en suis sûr, au revoir la moue, au revoir tristesse !"
Oncle Levent ne tarde plus. Il démarre sa tornade. Qu'écris-je sa tornade. Sa tornade ! Une tornade si belle cette fois que le tonton n'en revient pas lui-même. Pauvres toitures, pauvres voitures ! Emportées comme fétus de paille. Les yeux de Oncle Levent sont grands ouverts écarquillés. Jamais il n'a créé aussi belle tornade. Il n'hésite pas. Il saisit son appareil photo et clic, fait une photographie de Sa Tornade. "Tu as vu petit comme elle ést belle ma tornade. Le petit ne répond pas. "Tu as eu peur, tu n'as pas osé regarder et bien fais-le maintenant" et il met la photo sous les yeux de l'Enfant-nuage.
Etonnamment le pitchou ne bouge pas. Il reste impassible. Il ne dit mot. Sur son visage la moue apparaît toujours. Oncle Levent vexé a cependant une nouvelle idée. "Ma tornade ne te fait pas d'effet.... incroyable mais heureusement j'ai une autre idée, cette fois laisse-moi te faire découvrir mon cyclone. Terrible mon cyclone, crois-moi, rien qu'à son apparition au revoir ta moue, aurevoir tristesse. J'en suis sûr. Je n'ai même aucun doute. Allez, j'y vais. Et Oncle Levent devant l'enfant-nuage se met à sa magie.

Oncle Levent se penche vers les eaux bleues vertes de la mer Besaïrac et les brasse. Les brasse si fort qu'en leur intérieur un oeil apparaît et se met à rondoyer puis à s'extirper puis à s'élever haut très haut dans le ciel et raffle tout sur son passage. Pauvres palmiers, pauvres îles, pauvres bords de littoral. Oncle Levent s'étonne lui-même. Un aussi beau cyclone c'est la première fois qu'il en voit un. Un si légendairissime cyclone doit faire l'objet d'une trace. Il sort son camescope numérique et durant quelques instants ne se lasse pas de filmer le cyclone. Professionnel, il se met sous, sur, devant, derrière mais rien n'y fait. Quand il montre le film à Petit Nuage, le p'tit chou garde sa moue.

Petit Nuage ne répond rien. Il se tient là debout, attristé, ses commissures de lèvres bien tombantes. Oncle Levant retient sa colère. Il dit une fois deux fois trois, comme à bout d'argument : "mais que lui faut-il à cet enfant pour l'intéresser, hein, que lui faut-il ?" La réponse de l'enfant le laisse sans voix. Mais pourquoi n'y avait-il pas pensé :
"Je veux une bise !" Une quoi, uuuuu ne bi se ! Oncle Levent ouvre grand ses bras et dit en souriant "Dans mes bras mon enfant, tu veux une bise, tu l'auras, ....
Conteur, conteur à demi ! Cette histoire est finie.
Au revoir la compagnie, bonne nuit et au plaisir.
Psitt.... Cette histoire est empruntée à trois lignes d'un papier Carambar.

C'est quoi le grésil

Je m'étonne à sa question puis je me dis que ce mot désuet n'a pas été prononcé depuis fort longtemps (pluie de petits granules formés de glace et de neige) Qu'il est dans cette vieille poésie qui me revient et que je dépose ici Le temps a laissié son manteau (version originale) Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n'y a beste, ne oyseau, Qu'en son jargon ne chante ou crie : Le temps a laissié son manteau ! Riviere, fontaine et ruisseau Portent, en livree jolie, Gouttes d'argent, d'orfaverie, Chascun s'abille de nouveau : Le temps a laissié son manteau !
L'abbé aussi.
Voyez-vous, de grésil ces vers n'en parlent pas ! Mémoire, ma belle, à quoi joues-tu, que me fais-tu ? Divaguerais-tu ? Accompagne-moi ailleurs. Le pas se fait léger. Le grésil nous pousse. L'entrée apparaît. Le gong se laisse carresser. Quel bonheur de le déguster. Les feuilles de palmier se pâment à l'entendre. Les filets du hamac frémissent à la pensée de me servir de couche. Les pétales de rose se pressent d'un côté du bassin et les chameaux font de même de l'autre côté du mur. Le conteur va conter. La rose des vents tend l'oreille. Tout se tait. Même les étoiles.

22 janvier 2007

L'indécence est-elle fraternelle ?

Se lever, se préparer, déjeuner. Prendre l'heure. La TV s'anime. Le journaliste annonce "L'abbé Pierre est mort cette nuit à 5 h 25. Vous ne trouverez pas cette nouvelle sur "vos" journaux" Veut-il dire : journal TV bravo ! Je voudrais me tromper. Je me demande s'il n'est pas indécent de se précipiter ainsi sur la mort d'un homme, fut-ce pour l'honorer. Peut-être aurait-il dû mourir en public ? Dernier souffle béni. Le temps sera là pour le faire, pour lui rendre l'hommage qu'il mérite. Personnellement, 1945, absente ! 1951 toujours absente et encore trop jeune, 1956 je vis au-delà des frontières française, de l'autre côté de l'Alsace. Comment se fait-il qu'il me semble avoir vécu moi-même cet hiver mémorable et cet appel étonnant à la radio -je suis très radio- Me viennent aux yeux des "seautées" de grosses billes noires, lourdes et luisantes. D'où ? Aujourd'hui on croirait une répétition : une partie de la France claque des dents, comme elle claquera des dents demain, semble-t-il ou plutôt mercredi. D'où me souviens-je ? Son nom sur toutes les ondes radio, sa cape noire sur le blanc de la neige... ? Je ne sais, mais je sais qu'en des moments difficiles, ceux d'une dure lutte avec mes dragons, je découvrais sa vie et son esprit rebelle et fraternel. De quoi chercher à me redresser. Je pense à lui aujourd'hui. Ce soir cependant, je me dis que la mémoire est fragile. Je me suis trompée : 1954 j'étais absente. J'étais ailleurs, je découvrais la Forêt Noire par dessus les sapins, couverte de neige, de tonnes de neige. L'Abbé Pierre, pas suffisamment encore pour m'en souvenir.

20 janvier 2007

Histoires d'Euros

Cérémonial, habitudinal, hebdomadaire, musical, exceptionnellement blanc, de la nappe aux trois roses pures offertes pour la fête de celle qui m'aime comme une fin d'adolescente doit aimer sa mère "J'en ai marre que tu entres dans ma chambre. Peu importe ce que j'y fais, bourse ou pas, laisse-moi salope travailler à ma manière" J'interloque, j'écarquille, j'inspire. Laquelle plonge en sanglotant dans les bras de l'autre. La minute qui suit après la mise en place de la nappe blanche, l'Ave Maria se promène dans l'espace. Un peu classique il est vrai mais c'est ainsi. Et je couvre doucement de beurre salé la longue languette de pain. Et de la pointe d'un couteau rond -ça existe- la parsème de quelques gouttes d'or et les observe. Elles s'attirent, se répondent, se fondent entre elles. Je les déguste. En relevant la tête, en fermant les yeux. Par delà le balconnier j'entends les vents. Ils jouent jouent à chat perché-cheminée sautée-peupliers courbés, chapeaux de deux doigts retenus. J'entends deux Belles têtes de Soucis. Elles discutent. Trois Oeillets D'Inde échangent entre eux un discours animé. De quoi parlez-vous. De l'Île de Pâques. Il ne faut que 2000 € pour faire le voyage de sa vie ! Et vous de quoi parliez-vous : d'un p'tit tour en Belgique, du côté de Bruxelles la belle, pour seulement 200 €. J'ouvre les yeux, les fleurs dansent un ballet agité, les oreilles, elles dégustent un air de Smetana. Mon palais il s'émeut du café parfumé à s'enlacer en l'air. ôh mon dieu, et mon nouveau rendez-vous ! Trop tard. Déjà en retard. Vite mon portable. Allo, êtes-vous là ?

Quelques heures plus tard

la noirceur, les blessures, les tintements, les cliquètements, les voix qui hurlent, pas besoin de mots : nous sommes en prison. Dès l'ouverture le sentiment d'une présence plate, écrasée, lourde. Bientôt la réalité d'une forme rampante, je pense à un cloporte, d'une voix rauque et en deux trois mots l'apparition des cellules de Momo à Hercule, du rez-de-chaussée à l'étage pour la télé, pas d'erreur, nous sommes en prison. Succède un envoûtement déconcertant. Le thème est grave mais les successions de textes, soutenues par des phrases plutôt courtes et très rimés, nous emportent. Liberté, enfermement, destin, cage, barreaux, prisons, cafards, oiseaux, les personnages défilent avec un lien qu'on pourrait croire saugrenu et qui m'a beaucoup plu : "Ces grecs ils ne sont pas frais". Je ne garantis pas mot à mot cette phrase qui revient et ajoute une note burlesque. Chacun voit ce qu'il veut, entend ce qu'il croit. Je pense à Jean Valjean. Je reconnais Devos. J'adore. Cet espoir qui point au final, rouge comme passion jetée au sol. Et si le noir prenait couleur. Troublant le spectacle de Pépito Matéo. C'est même la fille d'un ancien infirmier de Fresne qui vous le dit. Merci à l'Intervalle de Noyal sur Vilaine, à Icimême Productions Et à Pépito lui-même. Il a parlé de nous deux qui étions trois à être invités. Non non, je ne me suis pas trompée. Je fais exprès.

16 janvier 2007

L'eursold en Europe

Bonjour. Je n'ai pas voulu faire valser les étiquettes sans me renseigner. Je me suis donc rendue dans la boutique intitulée à sa véritable enseigne Mango -mais tout le monde avait déjà repéré. Question : "Bonjour, Mon ado, a acheté chez vous .... et na na na na na." Réponse : A mon goût stupéfiante -vous pourrez m'en reparler- : "Le prix était écrit en espagnol ? Vous savez Madame, nos produits sont faits en Espagne. En France il y a des taxes, ça ne fait plus le même euro !" Je ne garantis pas la conversation -ni conversion- au mot à mot. Mais l'esprit y est. " J'avoue que j'étais un peu muette -ça m'arrive dans les cas graves-, éberluée d'entendre la vendeuse me faire remarquer que j'étais une idiote, petit cours de géographie européenne à l'appui. Solution :
"Retirez l'étiquette et vous verrez que c'est écrit en espagnol ! " Je ne sais pas où mon ado a mis les deux étiquettes mais je vous mets différents prix
23 € 52 € 18 € 174 €.....
Aux dernières nouvelles, je peux faire ça 27 fois je crois.
Question : Laquelle des étiquettes est....... réfléchissons, choisissons au hasard une destination........... Roumaine ? té ! Pourquoi pas !
Allez, je file m'exiler dans mon hamac. La rêverie, c'est gratuit et Eurëka, parfois, elle peut rapporter gros.

15 janvier 2007

1, 2, 3, Soldes ! ... pour grand'rire

Autant des soldes, les chiffres sautent aux yeux....
Vraies "comment-taires" sur fausses soldes
Magasin GOMAN : Waouh ! le beau pull vert : Le grand sourire : l'A ffaire avant : 19.90 € aujourd'hui 9 € 90 Prix sur l'étiquette grattée à la maison : 12.90 €
Autre exemple dans le sans complexé
Magasin GOMAN
Waouh, le joli pull rose : le grand sourire : l'A ffaire avant : 29 € 90 aujourd'hui : 19.90 Prix sur l'étiquette grattée à la maison : 24.90 € : déééééception ! mais, apprentissage !
Quand ce jeu de prix -naïvement lisible sur l'étiquette- concerne un ado qui ouvre les yeux ne serait-ce que rentré chez lui, dans sa tête une réflexion s'installe sur le monde des adultes.

14 janvier 2007

Pour entrer dans la nuit

Glisser du hamac, impulser le gong, retourner près du palmier, agiter les fleurettes violettes. Sentez leur parfum se répandre autour de vous. Vous voilà encerclé(es). Leur parfum vous enveloppe. Leur abécédaire flotte : violette d'Argentera, Blanche, des Chiens, à Deux fleurs, Elevée, à deux Fleurs, G qui n'existe pas, Hérissée, I non identifiée, de Jordan, Kiana pour moitié (courir à W), Lapeyrouse, Mont Cenis, Naine, Odorante, des Pyrénées, Q (pas quand même mais pourquoi pas), des Rochers (écrivaine, presque de Sévigné de Vitré), Suave, de Toulouse (un minimum), U comme I, des Vosges, Willrockiana, X Willrockiana, seulement Y par absence et Z comme dans Nez, l'indispensable outil pour les rendre vivantes. Bonne nuit tendre; n'oublions pas, elles peuvent y contribuer. Inspirez. Plongez ! Aspergé (es)Désolée. Vous souriez ? Merveilleux. A bientôt.

Sur la terrasse

allez savoir pourquoi , si haut dans le ciel, -disons, dans mon hamac, au-dessus du gravier, en dessous du palmier, tenons compte de toutes proportions gardés- je pense à elle. Une amie de longue date. Une résistante. Une réactive. Un héros ordinaire. Je ferai son portrait. Promis. Haut dans le ciel, -malheureusement pour de vrai cette fois- depuis juillet 2006 et chaînon du progrès médical cependant.

Voyez-vous

Alors que je rêve installée dans mon hamac, à l'écoute des dernières résonnances du gong que j'ai touché d'une main légère, un autre bruit parvient à mes oreilles. Le ronronnement d'un avion derrière les déchirures des feuilles du palmier. Et montent les images. Un pont Neuf, des toits roses, un fleuve, un parfum entêtant, une voix chaleureuse -justement évoquée par le Poët Poët Jazz Ban à Yennayer. Pas difficile d'y revenir. Que m'arrive-t-il je me, je m'end... Ron pschiiii ron pschiiiiiii..... Ron Pschiiiii me voilà aussi douée que Vonamor Enna. Je vous l'avais bien dit que ça pouvait m'arriver. Comment ça vous ron pschiiitez aussi ? Ah Pouvoirs... Pouvoirs. S'en donner les moyens. Et cette petite fleur têtue en est un. Attention, danger.

Pas trop fait mal en sautant ?

Oui, il y en eut d'autres. Alors je poursuis.
Le duo allez, disons-le "conjugal" puisqu'il l'a lui-même précisé, regardant son épouse nous offrir une fort belle voix ; celui renouvelé, de la prunelle de leurs yeux, déjà trés étonnante star de 19 mois sur piste de danse ; celui du remarquable chanteur-joueur de mandoline* et de son percussionniste. Et puis un autre, plus personnel, qui permet de reconnaître sa voisine. Incognito, sans en avoir jamais parlé, elle vous montre, tout Poët Poët Jazz Band l'air de rien, qu'elle musique et saxophone comme un pro. Le tout finira par la danse. Dans laquelle les hommes entrent avec un sourire aussi grand que celui des femmes. Et chose étonnante, chacun danse de son côté mais ensemble tout de même. Superbe. Ajoutons-y la poésie, l'hommage au poète disparu, les contes -au passage et de haut vol merci à SanVin, quelle belle voix ! Tu m'as rappelé celle d'un conteur du 72 spécialiste en hoquet de loup à s'y méprendre- et n'oublions pas le couscous le plus fin, le bouillon le plus goûteux, et la pâtisserie la plus huileuse. Hum. Bon, je vous quitte, je m'en vais rêver dans mon hamac
* la sienne était plus belle que ces trois-là identiques - il y avait plein de photographes - si je pouvais recevoir qqes photos de la soirée ce serait super sympat'hic. Merci
Superbe ! ça a marché,

Mes amis, en venant ici....

"Vous avez gagné 950 années de plus -ou 36 000 journées si vous préférez" nous dit l'un des organisateurs de la soirée. Nous ne participons pas à un Loto mais à une soirée festive pour la nouvelle année, appelée dans ce cas précis : Yennayer. Et tous de nous regarder plutôt satisfaits par le côté miraculeux des choses : pas une seule ride de plus ! The lifting. De quoi enchanter Thieuma mon voisin, Oj, celui de Latchan, Niala qui n'était pas tortue, Mainecar ma voisine, Lyvsie, Lega, Simna, et tous les autres. D'ailleurs -plutôt mon dada à moi- de tous les âges. De celui que l'on tient dans les bras jusqu'à celui qui s'aide, non pas d'un mais de deux bâtons. Et danse dans une proximité bienveillante. Ou, assis, dit une poésie -style byline ou épopée- en langue berbère, prouvant bien que la mémoire ne s'altère pas quand on la pratique. Ce moment majeur ne fut pas le seul. L'instant chant choral, -en langue d'origine parce que les parents sont soucieux de transmission- par la génération "née dans le pays d'exil" fut un joyeux moment autant qu'émouvant.
Il y en eut d'autres. Suivez-moi je SAUTE dans le billet qui suit !

13 janvier 2007

Conclusion des douze jours

C'est une chance que les constatations d'antan soient tombées en désuétude et mises à mal par Dame Météo sinon, à s'en tenir aux derniers commentaires de celle-ci et à ses derniers flashs, pour ce qui est la pointe ouest de la Cefran les douze mois de l'an seront plutôt gris profond et venteux. A vivre.

11 janvier 2007

Loizobleu présente

la plus douce des marmottes. C'est elle qui se nomme Baboussia. Il se permet de penser à quelqu'un d'autre, présente et effacée, belle et discrète, inutile et courageuse, souriante et silencieuse, si lencieuse, si silencieuse. Trop. On dit que ce film est un drame. Loizo pense qu'il est d'amour. Et qu'il est bien dommage qu'il ne soit pas passé à cette heure de grande écoute si richement destinée par les programmeurs à la niaiserie. Dobri noche

Bonjour. Même planète et pourtant chaud-froid d'humains

"Baboussia", un magnifique film russe réalisé en 2004 par Lidia Brobova (et proposé récemment par Arte) invite à réfléchir sur le bien fondé du dévouement. Okinawa, est une île japonaise sur laquelle il ne vient à l'idée, semble-t-il, de personne, d'expulser ou de rejeter les anciens, de plus en plus vieux d'ailleurs et même nombreux centenaires (record mondial)
Les pays russes, leurs si grands froids, le hareng "sort" et la vodka qui tue Le Japon, le soja, les légumes, les poissons, (adieu les radicaux libres) la relaxation, les massages -et messages aussi- et une attitude spirituelle qui prône la relaxation et la zénitude.
Réalité de l'environnement, incidence de la pensée sur l'être humain. Bouuuuuu, trop sérieux, un peu de hamac s'il vous plaît. Mais non, je ne fuis pas, je reviendrai sur ce sujet. A bientôt
Pour la petite histoire dans l'assiette il y a une sorte de salade, harengs purée de fèves et oignons tranchés comme qui a bcp accompagné le nid de l'enfance de Loizobleu et dans le verre de droite le soja qu'il choisit de boire aujourd'hui pour alimenter la pêche que vous lui soupçonnez ! Ce n'était pas son plat préféré mais on pourrait ouvrir une rubrique : votre plat préféré d'enfance ?????? Qu'en pensez-vous ? Utilisez la rubrique commentaire si ça vous dit. Lui, ça lui dit ! cuit cuit.

10 janvier 2007

Sympa... le chaud-froid ?

Ils sont trois. Non ce ne sont pas les rois mages, bien que de saison. Mais chacun a un plan. Et des regards et des mentons qui en disent longs sur leurs préoccupations. Ils échangent des interrogations. La ville leur est inconnue sinon nouvelle. Elle est assise auprès de l'un d'eux. Elle se tâte. Se fait. Ne se fait pas. Elle choisit d'être ... ce qu'elle est, naturelle "Bonjour, vous avez besoin de quelques précisions ?" C'était vrai. Alors elle répond aux questions, autant que faire se peut. Lieux, activités, bars. Il apprécie. La remercie. C'est alors qu'elle surprend comme un air d'ailleurs. Précisions*. C'était vrai. Lui viennent en tête aussitôt une carapace de tortue en berceau et une fraîcheur neigeuse. Subtil, très subtil l'accent, si subtil qu'elle comprend le terme "chantant".
Quand elle descend il la remercie. "Avé plaisir" dit-elle ! et soudain s'explique la présence de l'astérisque trente huit mots précédents. Depuis peu il lui semble que le plan de sa propre ville transforme celle-ci en tortue. Elle en profite pour localiser sous ses yeux par exemple l'aéroport... Et il trouve la comparaison astucieuse. Et remarque qu'elle lève la tête en direction de Paris. Certes la capitale régionale est intéressante mais Pariss sera toujours Parisssss ?

Sur ce blog que tu ne liras jamais

as-tu dit, laisse-moi Petit Yaumgui te dédier ma séance de cet après-midi les petis y deviennent grands comme toi. Pas facile. Je sais. Bonne fête mon chéri (et ça sache que je ne l'écrirai plus jamais) et alors que le gong s'éternise,à ne pas vouloir s'absenter, je demande à Odile "Qui t'a donné ça? " Elle me répond "Personne" et le gong laisse entendre sa première vibration. Bon ben, je n'ai plus qu'à... qu'à rêver que je m'enivre de parfum ylang-ylang. Et d'un coup de plume sur le filet je pense à Barbara "Moi, j'me balance.... la la la la la la lalala laaaaaaaà bientôt.
* je rassure chacun car on me demande : le petit Yaumgui n'est pas dead du tout : il refuse d'adhérer au progrès : ni mail, ni blog, ni informatique..... qui pourrait bien vouloir le blâmer ? même pas moi § Font ce qu'ils veulent nos petits grands

09 janvier 2007

il y a le répondeur et le blog

si vous appeliez aujourd'hui 9 janvier (fastoche le n° est composé des chiffres 123456789 habilement entrelacés entre eux) vous entendririez ceci : "Au 9e jour de janvier 2007 l'oeillet d'inde s'interroge : de quoi septembre sera-t-il fait ?" Nous n'avons plus qu'à observer. Et à pronostiquer pour en parler, car la question reste posée" L'indice est donné : un regard lancé par dessus le balconnier prouve que les nuages ne pluient pluient plus et que le soleil s'exprime d'une très faible couleur. Meilleures qu'en août seront les vacances de septembre... ? Je m'en vais sur la Terrasse rêver.... 39 millions d'euros 39 millions d'euros 39 millions d'euros 39 millions d'euros 39 millions d'euros (PS cette image vient du site Maranon : allez y voir leurs hamacs, ils sont joliment présentés)

08 janvier 2007

D'oubaîlle : rencontre à en rire

Il est fou Google, il est fou. Je tape D'oubaîlle -la vraie- Je découvre "En avant le granit breton : l'annuaire des entreprises". (et tout à fait entre nous, approchez, je vous confie un secret : je suis presque chez moi, presque un droit d'hébergeur quelque part) Si, curieux, cliquez. Pour la lecture de la 10e ligne, conclusion inouïe à mes petites divagations matutinales, un seul mot d'ordre, riez. C'est une exigence. Française.

Du côté des anciens

Au sept de janvier, nuit très ventée. Au huit de janvier, matin plutôt pluvieux.... Et juillet ? Pas si sûr. Prudence : visualiser vacances en août. Pour Doub'aïlle aucune raison de s'endormir : y aller tout schuss. Soleil et neige c'est tout béton, palmier compris.

Tout de même....

Tout de même plus facile de réussir chez les pauvres !

Vérité

Ah les français à l'étrangers. Toujours trop exigeants !Quand ils comprennent D'oubaîlle, d'où qu'ils viennent -surtout femmes- ils partent là où les yeux sont fendus !

vérité

Les pauvres, ils les ont laissés parler -tout le monde a droit à la parole tout de même ! Il y en a même un, -une femme- qui risque de retourner dans son pays. Pour rester dans le vague on écrira que ses yeux étaients plutôt fendus. Pour rester moins dans le vague, on parlera des français. Nuls ceux-là et toutefois pas si nuls.

Et merveille des merveilles

Aucun n'est français !

ça change tout

Tout le monde ............. Sauf .... Et courageusement ils en ont montré.

Vertigineux, tout de même

je suis tombée par hasard. Ah non pas sur ça, trop capital ! Mais allez savoir, paraplégie mentale, dissolution momentanée des hémisphères, apnée intellectuelle, je reste assise sur mon sofa et m'enfonce dans la découverte d'une île merveilleuse. D'oubaïlle. J'ai écrit une île merveilleuse. C'est vrai ce matin je me réveille. Ma décision est prise. Je mets un terme à mon contrat Avenir, la clé sous le paillasson, ma fille en pension. C'est possible. Là-bas tout le monde est riche. Et ça se voit à l'oeil nu. Regardez. Beau à offrir le vertige. Prenez-le.

07 janvier 2007

Un peu d'ancien

Douze premiers jours de janvier pour douze mois de l'année. Scientifique, j'observe. Pas pas gai ôh -comme aurait pu dire le personnage d'un musicien fêté cette année passée- jusqu'ici. Toujours des journées un brin pluvieuses, un tantinet griselettes, à peine heureusement ventées pour agiter ce tout mollichon. En attendant demain où Nguou pourrait bien vouloir s'en mêler nous faisant envisager, gourmands, l'éclat lumineux d'un aôut vacancier, ce jour septième, reposons-nous. A vos siestes partez ; à vous hamacs, coussins, canapés, bergères et chersterfields dans lesquels les princes -pas machiavéliques- plongent ces avant-dernières.

06 janvier 2007

Juste deux mots pour toi qui ne les liras pas

Combien de temps déjà ?
Mais non, je ne le dirai pas.
J'écrirai seulement : "Il était une fois"
A trois pas de l'espace où Nougaro offrit un jour, en plein air, tout au bord de Garonne, un inoubliable concert,
Cette nuit de sept naissances dont la tienne fiston, seul garçon au milieu -oserai-je le dire- d'un harem.
"Voilà votre plus beau" me dirent-elles en souriant" "Vous l'avez bien mérité !" Sans comprendre qu'il y avait une allusion, je découvrais qu'elles me tendaient mon fils, qu'elles l'avaient tout habillé de bleu de pied en cap et surtout qu'elles l'avaient paré du plus bel ornement du jour : une couronne, issue de galette, bien placée sur son petit crâne chauve. Et j'entendais leurs rires et m'amusais de leur joie "C'est notre petit roi !" disaient-elles en riant "Vive notre petit roi aux yeux bleus !"
De quelle couleur es-tu vêtu aujourd'hui ? Bien sûr que peu importe. Laisse-moi poursuivre et dire trente trois fois :
"Longue vie à toi Yaumgui et putain con,
BON ANNIVERSAIRE !
à la Fabulous troubadours, bien sûr !"
C'est l'anniversaire de l'ami Yaumgui
Il n'est pas centenaire L'a juste 33 zans
Un an de plus qu'il n'avait l'année dernière
un an de moins qu'il n'aura l'an prochain
Refrain
c'est pas mon anniversaire ni le tien ni le tien (désigner du doigt)
c'est pas mon anniversaire c'est le sien jusqu'à demain (désigner l'"objet de la fête")

Chut chut

Une place, une poste, deux regards. Un échange réciproque "C'est toi ?" Deux sourires. Une certitude : tant de temps passé. Combien déjà ? Quatre ans ??? Non ! Comme le temps s'écoule. Justement. Bonne année quand même. "As-tu deux minutes ?" Refuser ? Impossible. Elle est tout sourire. J'accepte. Nous voilà devant le bel immeuble début du sièce.... précédent. Nous rencontrons "le lutintissime" dit-elle. C'est vrai, un seul battement de cil évalue instantanément deux mètres et trois centimètres qui , fair play, nous ouvrent la porte. Rapide, j'aperçois le lustre poli et le beau sapin. Le robinet qui laisse l'eau filer, la cafetière en train de murmurer, deux tasses sur la table déposées et nous voilà à papoter de çi, à papoter de ça, sérieusement futiles. Plaisant. Nous nous sourions. Nous rappelons, actualisons, mémorisons. Diling diling.......Non, ce n'est pas le gong. C'est plutôt un carillon, léger, subtil. Elle décroche, j'écoute sans écouter, "oui, c'est cela, la première porte sur la droite... rien n'a changé exception faite des enfants !" La porte s'ouvre. Nous voilà trois maintenant. "Tu prendras bien une tasse..... merveilleuse oralité ... de fée ?" Nous nous regardons toutes les trois en écoutant chacune l'écho des sept mots, surtout le dernier. Magique. Une tasse de fée ! Quelle délicieuse image. Nous nous en nourrissons si bien que sommes six, l'instant d'après, à déguster cette si inattendue mais fort bien venue tasse de fée.

02 janvier 2007

Nouvelle année ! Lifting !

Peau neuve, ok. Mais sans se duper. "Nous n'aurons plus jamais notre âme de ce jour !" Chance ! malgré les rémiges affaiblissants la valeur n'attend pas le nombre des années. Aucune crainte d'autres âmes s'apprêtent à s'emparer de nous. Qu'elles s'arrêtent ici pour en pépier. Bonjour, bonne année 2007 et à nos plumes toutes.