24 janvier 2007

Philosophie bonjour

Vous avez déjà cliqué ? Je vous comprends : le titre est alléchant. Et pour cause ! Ne s'agit-il pas de celle de March' Idçade (pardonnez-moi esprits bretons, aucune moquerie ici, juste un inversement intime ((je ne dirai pas "d'office convenu" mais le suggérerai))
Nul doute qu'après 2 h 15 de conversations dans le lieu auquel je pense, à trois par chambrée ou peut-être quatre ou pourquoi pas plus, la nuit aura été chaude !
Heureuse chose : l'hiver est là, sous nos fenêtres, prêt à devenir blanc comme virginité, dont il s'agissait et d'amoures aussi. Le plaisir est bon l'hiver. Soyons sérieux : la question que je me pose ce matin est : la nudité du corps est-elle essentielle à l'exposition de la pensée ? Je ne poserai que la question et me contenterai de préciser que j'ai bien ri, que nous avons bien ri (quoi que et la réaction collective prouve bien que tout cela peut ne pas paraître si naturel qu'on pourrait l'admettre) et même bien applaudi. Il y a de quoi côté mise en scène : le sujet est traité avec une somptueuse légéreté, les scènes cocasses, on n'y badine pas avec la vulgarité, les partitions bien choisies et, -qui n'est pas pour me déplaire- la valse y est réhabilitée. Les liens que sont les benêts rigolos, les rideaux, et la chatte élégamment bienvenus. Du "bien cousu", de la haute couture nue, fil et aiguille compris. Difficile de ne pas s'offrir quelques coups de coude discrets avec mon adolescente ingénue folle de théâtre (la fête faite à la mère -et peu importe le virus- reste un moment majeur, voire effrayant). Bien ri, bien souri. Je prendrai le journal aujourd'hui pour voir ce qu'il en aura été écrit. Et si je vous ai, par mon enthousiasme un peu accrochés, sachez que jusqu'en février vous pouvez y courir voir et pourquoi pas si vous venez de me lire, me répondre. A bientôt et excellente journée enneigée. (psiiiit : aucun comment taire sur le journal : ah ah, oh oh, oh ah )
"Oui, je suis libertin, j'ai conçu tout ce qu'on peut concevoir dans ce genre-là, mais je n'ai sûrement pas fait tout ce que j'ai conçu et ne le ferai sûrement jamais. Je suis un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier."(Marquis de Sade / 1740-1814)

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