30 avril 2009

Bla bla bus : On parle de grippe mexicaine partout sauf là et pourtant

Depuis quinze jours les gens rentrent du Mexique et on ne leur tend qu'un papier avec quelque recommandation implacable : attendez la fièvre !!!! Hier, 29 avril, les autorités commencent à s'affoler : l'OMS relève, sur une échelle de 6, le niveau de mise en garde à 5. La fille d'une amie qui l'apprend tout comme elle, dit à sa mère "J'ai peur !" Nous devrions être sur nos gardes -quoique pas seulement "nous devrions" : nous devons être sur nos gardes. Être sur nos gardes, c'est être à la garde d'autrui. Pas évident pour tout le monde. Pas plus tard que hier, 29 avril, dans le métro, en face de moi est assise une jeune femme, du style méchamment BCBG comme moi, mais pourquoi pas : c'est plutôt agréable à regarder. A sa gauche, un homme la quarantaine plutôt bizarre : un vrai-peau-rouge ne pourrait être plus peau-rouge que lui. On dirait qu'il s'asphyxie lui-même. Autour de lui une certaine odeur alcoolisée. Je déteste. Il n'est que 14 h. Qui plus est, son comportement est intrigant. Il m'intrigue. Je lis et le regarde de temps en temps. Soudain, il semble avaler de travers. Il a des difficultés respiratoires, c'est visible. Il me répugne,mais après tout je ne suis pas médecine (féminin de médecin) Cependant, même répugnant, je ne vais pas laisser mourir un être humain sous mes yeux : je me lève, pour tapoter son dos d'une main aimable. Il choisit ce moment-là pour expectorer tous ses miasmes, sans mettre, une seule fois la main devant sa bouche ! Avec la jeune femme nous levons les yeux au ciel de désespoir. Je place mon journal devant mon nez. Et je me dis : mais comment-cela peut-il être possible ? Est-ce seulement parce que tu as vécu la tuberculose de près que tu es attentive au danger collectif des maladies respiratoires ? Je réfléchis et je pense à tous ces jeunes et moins jeunes, qui crachent devant vous sans s'excuser. Si vous les regardez, ils vous prennent à témoin : "t'as quoi toi, qu'est-ce que tu attends, tu veux ma photo ! On en vient aux mains ?" Ce que j'écris ici n'est pas du conte. C'est du vécu ! Mais que faire ? Je préfère être traitée de BCBG et ne rien dire. Mais à l'âge que j'ai, je ne suis pas fière, de ne pouvoir leur dire ce que je pense, à craindre un geste mal placé. Aujourd'hui les vieux croient qu'ils font jeunes : les jeunes ne le pensent pas. Les vieux, ceci écrit, sans guillemets, doivent prendre leur place de vieux. "Hé bé Lodile, tu prends de l'âge ?" En s'éloignant légère, elle sourit et me dit : oui. Diling ding ding dinnnnnnnnnnnnnnnnng le gong chantonne gentiment. "A demain Loizo" me dit-elle, je passerai. Hum ça sent la clochette !!!!

29 avril 2009

Loizo, bonjour, découvre ici la copine de Lodile

Comme d'habitude, YAKAKLIKER http://www.elnooreddunia.com/article-18524015.html

22 avril 2009

Les Mille et une Nuits, au Panama bar, après le Melti Potes

en solo, le 29 avril 2009 avec le conteur parisien Azedine en duo avec Lania, conteuse rennaise, le 30 avril 2009. Quand on mange une datte on a tout le sucré Qquandon mange une noix on a toute l'amertume Quand on mange une noix dans une datte on goûte aux Mille et une Nuits Venez goûter aux Mille et une Nuits au Bar Le Panama à Rennes 28, rue Bigot de Préameneu YAKAKLIKER sur le titre du billet Métro Clémenceau : remonter le boulevard face Hôtel Rennes Métropole. Tourner deuxième gauche. Métro Jacques Cartier : sortir et remonter le boulevard du même nom sur la gauche. Tourner droite dans rue Bigot de Préameneu, traverser carrefour. Avancer trois pas en avancer : le bar est là, les conteurs vous espèrent.

C'était en janvier 2000, sur le Balconnier

" Trop de soleil" grommellent les fleurs Chevaliers, les papyrus deviennent éventail

21 avril 2009

Bla bla bus : musique et radio dans les bus

Pas nouveau, mais récent. Plaisant, pas forcément. Tout dépend du public, du sujet diffusé. Récemment, j'ai été étonnée par la diffusion de musiquede vieux, et pire que vieux, de musique classique. J'étais sur une île ; je découvrais l'inconnu : ça existe ? L'inconnu me plaisait. Je n'étais pas la seule. Deux jeunes gens installés derrière moi commentent : "Sympa la musique classique. Rare ici !" "Rare ?" a dit l'autre "Tu veux dire, exceptionnel" Regret ? Le signifier. C'est fait. PS : photo perso. Horaires de bus : YAKAKLIKER sur le billet

19 avril 2009

Loizo vous invite à découvrir

une aventure, un auteur. Bonne lecture

18 avril 2009

Cher vieux monsieur qui demandez comment va votre fille

qui m'appelez, qui me demandez comment je vais. Que voulez-vous que je vous réponde ? Je vais. Cher vieux monsieur pourquoi encore à, moi, la soixantaine atteinte, vous me culpabilisez ? Parce que je n'ai pas été votre enfant idéale ? Cher vieux monsieur qui m'appelez, pourquoi me parlez-vous en disant "on" en disant "vous ?" Il n'y a pourtant que vous et moi de chaque côté du téléphone. Cher vieux monsieur qui vous rebellez parce que je vous dis que je partirai avec vous -lapsus- avant vous, vous m'écoeurez par la sensation que vous avez de vous sentir coupable, vous me révoltez par celle que vous n'aurez jamais de vous sentir responsable. Parce que vous croyez que l'argent dédouane ? Si c'était le cas, ça se saurait et il n'y aurait pas cette discussion entre vous et moi. Cher vieux monsieur, je, moi, la fillette, la chipie, comme vous disiez si souvent, l'immature, je serai responsable à votre place ? Je vais parler puisque vous me demandez de parler, non vous ne me le demandez pas, j'avais cru, pardonnez-moi cher vieux monsieur, vous dites que je vous ai fait du mal, je croyais être celle qui avait mal, combien de fois ne m'avez vous pas dit que j'étais souffrante, en souffrance et qu'il était normal qu'on ne m'embauchât pas. Un père peut-il se plaire à  ressasser ainsi de tels propos sur sa propre enfant. Remarquez, ça ne vous va pas si mal, à vous qui avez toujours fait croire que vous étiez médecin alors que vous n'étiez qu'infirmier. Cher vieux monsieur, il est vrai que vos mots sont de terribles mots d'amour, votre dernière phrase, par exemple, parlant de mes soeurs et frère, dont moi "vous avez pourtant bien profité de mon salaire !" Si votre salaire était cette partie congrue que vous offriez à votre épouse, de votre seul gré, pour la remercier de s'être occupée de vous, de ne pas nous avoir abandonnée, et de lui avoir interdit de déclarer en salaire les heures de ménage qu'elle allait faire ailleurs, sachez qu'il est incroyable de penser qu'avec si peu, elle arrivait encore à nous offrir. Au contraire de vous.  "vous avez pourtant bien profité de mon salaire !"en voilà une réponse qui n'est pas une air-réponse. Permettez-moi cher vieux monsieur âgé de couper là." Dililing ding ding dong dolo long dong dong dont. Lodile s'en va. Ldile est partie.
Moi Loizo je tiens ce petit texte dans la main et en pensant à Lodile, je ne sais.... que penser. Elle est partie. Je vais me réconforter en pensant à elle, pas si mal : "Oiseaux, s'il vous plaît, un thé à la menthe bien fumant et sucré, s'il vous plaît."

17 avril 2009

Les Contes des Mille et une Nuits

avec le spectacle du même nom et Azedine le conteur de Paris, au Bar Le Panama, à Rennes, 28 rue Bigot de Préameneu, c'est le mercredi 29 avril 2009, à 20 h 30 Avec LaniAzedine en collaboration c'est toujours au Bar Le Panama, toujours à Rennes, toujours très précisément 28 rue Bigot de Préameneu, très précisément le lendemain, jeudi 30 avril, toujours à 20 h 30. Spectable l'annonce. YAKAKLIKER sur le tire de ce billet. Qu'on se le dise.

Quelle jolie voix irlandaise que la voix d'Iléa : écoutez-la

" A bientôt et bravo pour la légende des chips ! » C'est ce que cette magnifique jeune chanteuse a écrit après avoir écouté la vidéo à propos de cette légende. D'écoute en écoute je vous invite à l'écouter.C'est simple il suffit que vous alliez la découvrir sur son my space. Comment ? Simplissime. YAKAKLIQUER sur le titre de ce billet. Elle ne m'en voudra pas si je dis qu'elle est folle de musique Allier. Je ne la connaissais pas. Dès que j'ai entendu sa voix, moi Loizo j'ai été séduit. Allez, laissez-vous tenter. Prenez un petit chouchen ou un café irlandais et sirotez en cherchant la lune tout en écoutant cette extraordinaire façon qu'a une chanteuse française de prononcer cette langue comme si elle était irlandaise. Moi Loizo, au début, elle m'a trompée. Ce fut un plaisir.

16 avril 2009

Chère dame agée dont c'est l'anniversaire aujourdhui...

vous n'avez jamais acceptée de vieillir et aujourd'hui vous m'avouez "Maintenant j'ai peur de mourir" Moi, loin de vous Madame, je retiens mes larmes. Vous êtes si courageuse, vous l'avez tant été. Et cette confidence "J'en ai assez d'attendre" et ce souhait "Je veux mourir vite maintenant" "Et ces jambes qui sont entourées de pansement, je ne les aime pas" Et moi toujours loin de vous Madame, je retiens mes sanglots. Et je tente une compassion "Vous ne voudriez pas que quelqu'un vienne vous voir et vous parle ?" Et vous qui me répondez avec toute la jeunesse dans votre voix "Non, je ne veux pas, ce sera pire. Les nouvelles dont elles parleraient ne me feraient pas rêver. Ecoutez-moi, je viens d'apprendre le décès d'une enfant de 12 ans, la pauvre, et moi qui voudrais" J'entends votre silence chère dame âgée. Et vous poursuivez "Et ces quatre femmes de ménage qui avaient une vie difficile, les services sociaux les ont toute mises dans la même maison" Je hasarde une question "Comment le savez-vous, qui vous dit des nouvelles aussi dures" "C'est l'Êdadomissile parfois, quand elle vient chez moi, de temps en temps. Voyez, je préfère être seule. Je m'en vais dans mon jardin... non, je me trompe, je ne marche plus trop ; je regarde mon jardin, et je m'amuse... à croire que je suis moi aussi, encore une fleur !" Et je vous entends rire chère dame âgée, et je ris avec vous. Chère dame âgée si courageuse. Je pense à vous souvent.

Pour quelques belles minutes au fil d'une plume YAKAKLIKER sur ce titre

Comment dire qu'une BD c'est cher, après ce moment de partage. Belle dégustation aux promeneurs de la Terrasseentchat

13 avril 2009

12 avril 2009

Dili dili ding dong, Lodile m'en a trop dit, suspect aussi !

diiidilingdingding, nous sommes le dimanche de Pâques, les oeufs se sont étalés dès le petit matin sur Laterrasseentchat, livrés par de délicates cigognes. Derrière la Méditerranée oblige. Que va-t-elle me dire ? .... Ah bon ? C'est un point de vue. Elle me tourne le dos. Diling ding ding ding dong. La voilà disparue. Au fait, je ne vous ai jamais fait le portrait de Lodile. Elle est petite, menue, nerveuse, rieuse et toujours vêtue de jeans. Elle dit, elle-même, qu'elle n'est pas jolie mais qu'elle préfère, ainsi elle est à l'abri de la difficulté de se positionner. Les autres suffisent. CIL fallait en plus assumer la beauté. Non, trop c'est trop, pauvres belles ! Et je suis sincère Loizo. Elle me quitte sur ces mots. Je reste seul... je médite. Je ne connais pas l'animateur dont il est question. Mais en gros, il fêtait ses 100 premières émissions. Et en gros, il recevait une jeune journaliste, qui, CIL faut le croire, et il faut, présente, elle, une émission d'infos. Rien d'extraordinaire, elle n'est pas la seule femme à le faire. Sauf que là, elle est canon ! (tant pis pour les autres qui perdent un échelon dans la foulée) Et tous les hommes la regardent, même ceux qui ne sont pas hétéros, semble--t-il. Voyez comme je contourne la difficulté. En matière de sexualité je me méfie des initiateurs. Mais qui plus est, ne l'oublions pas, la mode est au BI. Dans ce cas, si la désigation leur déplaît, elle fut largement et honteusement utilisée à propos de cette présentatrice, sous la fallacieuse raison que c'tait une émission humouristique. Lodile n'ayant pas CIL se dit frustrée de n'avoir pu juger d'un seul extrait de son émission et totalement mécontente que le débat -si débat il y avait- se soit limité à révéler que la jeune femme possédait des yeux de biche -un regard "revolver" ("je confirme" a dit Lodile) ; l'allure mannequin alors qu'elle ne mesure que 1,59 m . Lodile en riant dit que depuis, dans son miroir, elle se regarde avec plus de plaisir : elle s'imagine mannequin, elle n'avait seulement jamais osé en avoir l'idée : réconfortant- ; Poursuivons. La jeune femme habite Verdun, prkoapa ? a une mère pizaïolla, prkoapa ? un papa dans l'immobilier, prkoapa ? ça aide tout ça pour démarrer. Mais si manque le talent, ça n'aide pas à le cacher. Et elle vient en patins, traduisons : elle porte une paire de souliers de princesse inaccessible au commun des mortelles. Reste, d'après Lodile, que la jeune femme s'est gardée de toute réponse "réutilisable" avec la sagesse de quelqu'un qui elle aussi -on est en famille- utilise la parole, comme un outil Bref, conclue Lodile, une vraie belle fille intelligente et sage qui pourrait s'appeler Sophie. Ah bon ? Elle ne s'appelle pas ainsi ? Comment s'appelle-t-elle alors ?....... Gros silence dont Lodile se remet "ce n'était pas le sujet! Elle a ajouté. Ce qui est important c'est ce qu'il est devenu" Tiens tiens Quoi donc ? L'intérêt de la désignation systématique d'autrui.. Hum hum, à mes yeux de volatile il n'est pas là où on le croit. Bref, vous qui lisez, le thé est prêt, à l'endroit que vous savez, servez-vous, je m'en vais. Excusez mon absence, mais je vole sur CIL. Et toc un abonnement supplémentaire !On m'en a trop dit. Suspect aussi. Ho ho Loizo, tu rigoles, reviens, on a la même à la maison !!!! Trop tard. Méga pub réussi. (A lire, car pas inintéressant : Philippe Breton - La parole manipulée)

10 avril 2009

Dans mon quartier d'autres mondes..

Aigrette raide gosier ouvert au plus haut de l'escalier noir merle trille Zitation valse en rond-point : flêche ou pas flêche ? L'écharpe vaporeuse s'effile et s'affole sa moitié s'effondre s'affale s'étale, mare jaune devenue Reflets fleurssiel nouvelle porte nouvelle graphie nouveau pays nouveau regard

09 avril 2009

18 novembre 2008 à Visseiche

Dans le cadre du spectacle conté "Coquine, la Patate a la frite" je divulgue le secret d'une nouvelle coupe de frites. Au fait, quel nom portent-elles ? yakakikler Je remercie Véro pour les photos et Martine pour cette vidéo tournée "haut la main" (c'est quoi ce bruit ? seule elle-même et les spectateurs peuvent donner la réponse)

08 avril 2009

Parce que les raisonnements des architectes....

celui-ci m'a faite rêver quelques instants et penser à cette élève architecte qui photographiait une certaine place. Laquelle m'inspire parfois. Alors... voulez-vous en savoir plusseuh !... YAKAKLIKER surle titre du billet. C'est à vous.

Nouveau blog à voir, blague à partLe blog des curiosités

dans le blog des curiosités ; YAKAKLIKER sur le titre du billet.

Pour ceux qui aiment écrire et découvrir

c'est comme toujours : YAKAKLIKEZ ... sur le titre. Allez... "Faisez" et surtout, sur votre tablée, ou ailleurs, profitez de la belle journée.

06 avril 2009

A propos de la finance musulmane (suite) par Lodile. Ah ah, voilà revl'à Lodile

Me suis relue Loizo, ai réfléchi. N'ai pas tout dit, tout "rapporté". Ai oublié certains mots de Maïtre Aaron, à propos de la justice. La finance musulmane a un aspect religieux. Mais, -n'oublions pas rappelle-t-il - que toute finance vient de principes religieux -entre nous serait-ce une panacée que la religion ?- Par exemple au Moyen-Âge la finance en France est liée à l'essor du protestantisme -ajoute-t-il. Moi je te demande : quand on demande à tout humain qui est fragile de ne plus penser au passé qui le rend malade, je m'intéresse à cette référence, aux changements de ce siècle : quelle commune mesure entre le Moyen-Age et aujourd'hui, sinon qu'on semble y retourner à grands pas ? le mot pauvre s'y utilise un nombre incalculable de fois par jour alors que les Grands se réunissent tout sourire bien que tout semble aller de plus en plus mal. Du moins nous disent-ils ? Mais pourquoi les croire ? Les justifications ne sont que des justifications. Bref, en clair et en gros, comme au Moyen-âge Et de reprendre le thème de la finance musulmane : oui mais attention, elle, justement, elle replace l'homme au coeur de l'économie. Certes sa place est mondialement peu importante mais géographiquement elle est très présente.. Question qui n'est pas la mienne mais celle de l'animateur : A-t-elle des outils juridiques -moi de penser au rôle encore actuel du Cadi- oui, car nécessaire pour l'assimilation de la structure. Précision : En France où il y a 6 millions de musulmans, sera-t-elle à la disposition des français (? : Au fait, petite digression : qui sont ces français dont on cause ? Les musulmans devenus français et qui ne seraient plus musulmans (ça existe) ou les français qui le sont devenus (ça existe aussi) ou les français tout court : et de ceux-là aujourd'hui, peut-on en parler, existe-il encore "des français tout court" ? Quel pays magnifique où l'on ne cesse de désigner les orignes que chaque jour l'Eternel offre : même son président ne l'est pas, pas même sa première dame ? Et d'ailleurs, à la réflexion moi-même ne le suis pas plus sinon par moitié. Petit inventaire ; ma voisine non plus, et ses enfants encore moins qui sont qui plus est musulmans non pratiquants ; trois de mes autres amis ne le sont pas non plus : au fait, en ai-je seulement un ou une d'ami()e français(e) ? Mince, mais qui est français ? Ahh oui, les bretons !!!! Hein quoi comment que nenni ! me dit-on. Ah bon et que sont-ils ? Ils sont bretons. Houps-là Loizo, je quitte ce sujet dont je me dis à l'instant que tout ceci à partir du mot français devient une histoire de fou. Mais une histoire de fous à poursuivre. Je poursuis à la faveur des notes prises, en sténo of course, j'ai encore la main douée. Normal : la prof disait que j'étais un petit génie : ne peut en rester que de bonnes séquelles Tiens. Donc si j'ai bien compris la finance musulmane ne sera pas communautaire -Interrogaion naïve sous-jacente : l'actuel système bancaire l'est-il ? Ie, rejette-il, refuse-t-il les dépôts de musulmans ? Et si j'ai toujours bien compris et pas oublié, attention : la communauté musulmane ne doit pas se faire d'illusions -même régime que pour les français tout de même- la finance musulmane n'aura pas d'attitude charitative spécifique pour les musulmans. Et pour entrer dans le système bancaire français -et, la chose me sidère mais peut-être me manque-t-il des éléments, et aurais-je envie de m'y pencher désormais- il faudra avoir l'agrément de banques islamiques. Ce qui reste vrai est que d'ici deux ans, de grands réseaux bancaires auront bientôt des produits musulmans. Quand je vois l'un de mes amis musulmans sortir toujours de sa poche une liasse de billets je me demande s'il a envie d'avoir une banque musulmane. Mais bon le paradoxe n'a pas de frontière. Et pour terminer, la nouvelle question de l'animateur qui me la tire pratiquement de la bouche alors que je suis allongée sur mon canapé ? - "La finance islamique apporte-t-elle un supplément d'âme ?" Ce serait bien, car mon Crédit Mutuel tout mutuel qu'il se dit être, ne m'apporte pas, loin de là, de supplément d'âme, bien au contraire. Sacrée question dont la réponse risque d'être déterminante à deux ans d'ici pour moi : "elle remettra quelque part la pendule à l'heure. Le Régulateur -houlàlà c'est qui celui-là, le Cadi ? ou le FMI ? -juste pour rimer- On saura quel est l'impact des liquidités. C'est une chance à ne pas rater. "Tiens, tiens, pourquoi revient-elle à ma mémoire, cette image du geste de mes amis musulmans sortant de leurs poches leurs épais rouleaux de billets ?" Un peu d'histoire : ce supplément d'âme rappelle la prise de position dans les années 36 du XXe siècle à propos de la rente : l'argent ne doit pas servir qu'à faire des petits dans des coffres". Voilà, je ne t'embêterai plus de ce jour Loizo, c'est promis. Je referme mon coffre, ses encre, buvard et encrier. Et Lodile de quitter la terrasse sans même dire au-revoir, sans même toucher au gong. Pas même un bruit de plume. Sidération. Le poète n'est pas loin. Ouf. PS YAKAKLIKER pour découvrir un site qui me paraît d'emblée pertinent (voire "im" mais ce n'est pas pour me déplaire) : je ne suis toutefois pas arrivée à voir si on y parlait de finance musulmane. Dur dur de trouver un site à ce propos.

05 avril 2009

Un hasard à se hasarder

un blog à découvrir pour qui aime l'activité (musicale aussi) artistique et culturelle d'ici et d'ailleurs : un seul conseil YAKAKLIKER

Emission religieuse, la finance islamique, ça existe, c'est possible

... et d'ici deux ans des fenêtres de finance islamique seront ouvertes dans les banques telles que la Caisse d'Epargne ou la BNP si j'ai bien noté, pour respecter l'éthique de la "Scharia". Sur le mode "on ne nous dit pas tout" là, "tout nous fut dit" et pas par n'importe qui : des grands(e) Madame Christine Lagarde, Monsieur De la Ramée, Maître Haroun... Pourquoi ne pas apprendre en effet, que grâce à la finance islamique Cocorico, AirBus déplantera Boeing dans les pays du Moyen Orient -je ne suis pas trop douée, je fais un résumé- ? Pourquoi ne pas apprendre en effet que la Schâria rejoint certain fondement de notre droit général et certaines notions de notre religion catholique ? -nous sommes tous humains- Intéressant d'apprendre en effet que la finance islamique condamne le hasard et la spéculation et entrera dans des banques françaises : on a tous le droit de rêver ? Les musulmans aussi, qui sont si nombreux à jouer au PMU ou autres jeux. Peut-être sont-ils devenus français ? Oh la honte. Pourquoi ne pas apprendre que l'accès à la finance musulmane servira à l'ensemble des citoyens français à la recherche de produits éthiques ? La finance musulmane induit le contrôle du produit vendu et de sa conformité -note prise par mmoi-même- S'il ne l'est pas, il n'est pas vendu. Le produit éthique est dans l'air du temps, comme le sont les licenciements et délocalisations ? Comme est dans l'air du temps l'éducation d'un enfant en faisant l'inventaire du contenu de sa trousse : fini le vieux bic, rebonjour au bon vieux stylo à plumes, lequel acheté au super-marché d'ailleurs ne fonctionne jamais ; vive la distribution éthique de Dupont ; plus de feutres mais rien que de vrais crayons de couleur ; plus de crayons à papier en plastique ou bois vernis mais un vrai crayon de bois ; et pourquoi pas plutôt un porte mine, le nec du nec, car seule la mine s'épuise. En oubliant que l'utilisation du porte-mine induit un certain savoir-faire du geste. Tout de même, ce n'est pas l'enfant qui achète ? Que lui fait-on porter : les incapacités de ses parents ? Quelle éthique !(vu aujourd'hui dans une publicité parmi un programme pour enfant) Nous sommes chanceux : gageons qu'avec la finance islamique, ces produits disparaîtront de nos rayons. Et leurs fabriquants dans la foulée : en France on n'est pas à un paradoxe prêt. Vous me direz que je mélange tout. Non, je réfléchis et j'en reviens à la finance musulmane plus morale que notre finance à nous. Musulmane, américaine, française : morale la finance ? ça se saurait. Je connaissais l'interdit de l'intérêt auprès des musulmans. J'ai appris récemment par des amis musulmans qui veulent monter un commerce, qu'ils ne le peuvent pas car ils ne peuvent faire de prêt et qu'il leur manque des espèces. J'ai appris aussi qu'une femme autre que musulmane, mariée avec un musulman doit renoncer à la part d'héritage venant de son père. Donc elle ne peut apporter son aide. C'est une chose d'être un entrepreneur ; une autre d'être un humain lamda, femme qui plus est. Bref "tout n'a pas été dit" Je m'interroge. Et vous ? Ethique ou manipulation ? J'ai choisi. Ethique, même trop.

02 avril 2009

Country teacher

Pour tout public, qu'elle dit, pour tout public qu'elle dit et diling ding ding ding dong voilà un nouveau sujet d'esclandre, pense-je, du fait du "tintinnabuly nervosis" Pourtant, l'affiche affiche une femme mûre et un homme jeune, pour ne pas dire un jeune homme, se prélassants chacun dans l'eden d'une charrette de foin ensoleillée. "Quand j'ai compris le sujet" -tu sais combien il me heurte Loizo, je n'arrive pas à m'y faire- (je sais je sais Lodile mais comme dirait le Dalaï Lama (("Sans compassion et amour authentiques, il est difficile d’accepter et de tolérer l’autre)) tu évolueras un jour, Lodile, on évolue tous) je me suis dit "tu vas sortir pour la deuxième fois de ta vie du même cinéma !" Je me suis fait violence et je suis restée. Le silence du public m'a parfois fait croire que j'étais seule. Je me suis laissée aller -c'est vrai Loizo que je suis bon public- à pleurer. Et à la fin, à même me réjouir. Subtil et plein d'amour. Du vrai. De celui qui autorise la reconnaissance. Jolis, le rôle de la grand mère, de l'homme solitaire, de la mère, ou de la femme (la même) "pardonnez-moi j'oublie que je deviens vieille", de son fils, de l'instituteur homosexuel : chacun dans son rôle souligne sans affectation un film émouvant et à voir. Diling ding ding dili dili ding ding "Pour tout public Loizo ?" pas si sûr Loizo Bof bof bof, mais manière détournée de garantir le nombre d'entrées malgré le sujet. " Vas le voir si tu as le temps. Il s'appelle Country Teacher. Tu me diras. J'ai cru que je revenais dans les années 60. Je te quitte, j'ai rendez-vous Loizo, à bientôt belle journée !" Ah cette Lodile, si elle n'existait pas.... J'y suis allé. J'ai eu un beau moment. Joli film. Et je dirai que si le sujet de l'homosexualité reste encore fragile aujourd'hui c'est peut-être à cause de l'hypocrisie du titre. En anglais dis donc di dou. Country teacher. J'ai manqué l'oublier tant il est hors sujet. Illustration finale de l'actuelle phrase à la mode : on ne nous dit pas tout. On ne nous dit pas tout,.... pour mieux chercher par nous-même.