06 avril 2009

A propos de la finance musulmane (suite) par Lodile. Ah ah, voilà revl'à Lodile

Me suis relue Loizo, ai réfléchi. N'ai pas tout dit, tout "rapporté". Ai oublié certains mots de Maïtre Aaron, à propos de la justice. La finance musulmane a un aspect religieux. Mais, -n'oublions pas rappelle-t-il - que toute finance vient de principes religieux -entre nous serait-ce une panacée que la religion ?- Par exemple au Moyen-Âge la finance en France est liée à l'essor du protestantisme -ajoute-t-il. Moi je te demande : quand on demande à tout humain qui est fragile de ne plus penser au passé qui le rend malade, je m'intéresse à cette référence, aux changements de ce siècle : quelle commune mesure entre le Moyen-Age et aujourd'hui, sinon qu'on semble y retourner à grands pas ? le mot pauvre s'y utilise un nombre incalculable de fois par jour alors que les Grands se réunissent tout sourire bien que tout semble aller de plus en plus mal. Du moins nous disent-ils ? Mais pourquoi les croire ? Les justifications ne sont que des justifications. Bref, en clair et en gros, comme au Moyen-âge Et de reprendre le thème de la finance musulmane : oui mais attention, elle, justement, elle replace l'homme au coeur de l'économie. Certes sa place est mondialement peu importante mais géographiquement elle est très présente.. Question qui n'est pas la mienne mais celle de l'animateur : A-t-elle des outils juridiques -moi de penser au rôle encore actuel du Cadi- oui, car nécessaire pour l'assimilation de la structure. Précision : En France où il y a 6 millions de musulmans, sera-t-elle à la disposition des français (? : Au fait, petite digression : qui sont ces français dont on cause ? Les musulmans devenus français et qui ne seraient plus musulmans (ça existe) ou les français qui le sont devenus (ça existe aussi) ou les français tout court : et de ceux-là aujourd'hui, peut-on en parler, existe-il encore "des français tout court" ? Quel pays magnifique où l'on ne cesse de désigner les orignes que chaque jour l'Eternel offre : même son président ne l'est pas, pas même sa première dame ? Et d'ailleurs, à la réflexion moi-même ne le suis pas plus sinon par moitié. Petit inventaire ; ma voisine non plus, et ses enfants encore moins qui sont qui plus est musulmans non pratiquants ; trois de mes autres amis ne le sont pas non plus : au fait, en ai-je seulement un ou une d'ami()e français(e) ? Mince, mais qui est français ? Ahh oui, les bretons !!!! Hein quoi comment que nenni ! me dit-on. Ah bon et que sont-ils ? Ils sont bretons. Houps-là Loizo, je quitte ce sujet dont je me dis à l'instant que tout ceci à partir du mot français devient une histoire de fou. Mais une histoire de fous à poursuivre. Je poursuis à la faveur des notes prises, en sténo of course, j'ai encore la main douée. Normal : la prof disait que j'étais un petit génie : ne peut en rester que de bonnes séquelles Tiens. Donc si j'ai bien compris la finance musulmane ne sera pas communautaire -Interrogaion naïve sous-jacente : l'actuel système bancaire l'est-il ? Ie, rejette-il, refuse-t-il les dépôts de musulmans ? Et si j'ai toujours bien compris et pas oublié, attention : la communauté musulmane ne doit pas se faire d'illusions -même régime que pour les français tout de même- la finance musulmane n'aura pas d'attitude charitative spécifique pour les musulmans. Et pour entrer dans le système bancaire français -et, la chose me sidère mais peut-être me manque-t-il des éléments, et aurais-je envie de m'y pencher désormais- il faudra avoir l'agrément de banques islamiques. Ce qui reste vrai est que d'ici deux ans, de grands réseaux bancaires auront bientôt des produits musulmans. Quand je vois l'un de mes amis musulmans sortir toujours de sa poche une liasse de billets je me demande s'il a envie d'avoir une banque musulmane. Mais bon le paradoxe n'a pas de frontière. Et pour terminer, la nouvelle question de l'animateur qui me la tire pratiquement de la bouche alors que je suis allongée sur mon canapé ? - "La finance islamique apporte-t-elle un supplément d'âme ?" Ce serait bien, car mon Crédit Mutuel tout mutuel qu'il se dit être, ne m'apporte pas, loin de là, de supplément d'âme, bien au contraire. Sacrée question dont la réponse risque d'être déterminante à deux ans d'ici pour moi : "elle remettra quelque part la pendule à l'heure. Le Régulateur -houlàlà c'est qui celui-là, le Cadi ? ou le FMI ? -juste pour rimer- On saura quel est l'impact des liquidités. C'est une chance à ne pas rater. "Tiens, tiens, pourquoi revient-elle à ma mémoire, cette image du geste de mes amis musulmans sortant de leurs poches leurs épais rouleaux de billets ?" Un peu d'histoire : ce supplément d'âme rappelle la prise de position dans les années 36 du XXe siècle à propos de la rente : l'argent ne doit pas servir qu'à faire des petits dans des coffres". Voilà, je ne t'embêterai plus de ce jour Loizo, c'est promis. Je referme mon coffre, ses encre, buvard et encrier. Et Lodile de quitter la terrasse sans même dire au-revoir, sans même toucher au gong. Pas même un bruit de plume. Sidération. Le poète n'est pas loin. Ouf. PS YAKAKLIKER pour découvrir un site qui me paraît d'emblée pertinent (voire "im" mais ce n'est pas pour me déplaire) : je ne suis toutefois pas arrivée à voir si on y parlait de finance musulmane. Dur dur de trouver un site à ce propos.

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