31 mai 2008

Tiens, la voilà revl'à : Elle pourrait être ma fille....

dit Odile. Houps là, d'où sort-elle Odile? Le gong, aucun son. Ses pas sur le gravier, aucun écho. Mystèrieusement. Elle me dit "Tu comprends Loizo -tout de suite dans le vif du sujet, le sien l'Odile et moi faut que je m'adapte que je comprenne tout de suite ; je la laisse poursuivre car je ne suis pas mauvais pour me retrouver- elle était assise à ma hauteur mais à l'opposée de l'allée, jeune, toute menue, un peu vêtue Salsa, c'est vrai, avec quelques rastas aussi mais est-ce une raison. Dans le bus.Elle parlait à voix haute mais il n'y avait personne en face d'elle : seulement son portable sur l'oreille. Je n'écoutais pas le sujet de la conversation mais son ton était celui de quelqu'un de rieur, qui a plaisir à parler avec son interlocuteur. Soudain le bus s'est arrêté, un arrêt normal. Je ne sais pas pourquoi, j'ai levé les yeux. J'ai remarqué quelques paroles entre le chauffeur et celui qui venait d'entrer. Un jeune homme -je ne dirai rien à propos de son origine ce n'est pas un trait pertinent et puis même les toulousains boivent maintenant- remonte l'allée du double bus d'un air qu'on ne peut caractériser d'engageant. Il s'arrête à notre hauteur et marmonne un "tu vas descendre là hein ! d'un ton sans équivoque" Tu as intérêt à obéir ma fille -là c'est moi qui interprète-Il sent l'alccol. Il est à peine 19 h. Elle vient de couper la conversation avec sa mère en disant "Bonsoir maman je n'ai plus de batteries". Lui, attrape son sac et descend. Visiblement elle a l'air contrite. Elle tient les bras serrés contre sa poitrine. Sur le trottoir, ils se font face : il parle, elle se tient silencieuse, le visage fermé. Dis-moi Loizo, on a beau être samedi soir, je te jure que leurs vingtaines ressemblaient à la soixantaine des acteurs de ce film célèbre qui s'appelait, comment déjà, ah zut flûte, ça m'échappe. Pourtant je l'ai sur le bout de la langue. Je le sens.Ah ça y est j'ai trouvé Langue, langue au chat ! of course "Le Chat" : je n'ai jamais pu le regarder deux fois : trop fort, trop douloureux pour moi. T'en fais une drôle de tête, tu ne le connais pas, non sans blague, mais u sais bien, avec Gabin et Signoret. Monstrueux tous les deux. Alors tu vois Loizo ainsi pourraient passer les années -le film n'est pas jeune- et rien ne s'arrangerait ? Mais c'est quoi l'amour ? Vaut mieux pas que je pense à ma fille ! "Et bien pense à te désaltérer, c'est l'heure, tu veux quoi ?" Là c'est moi qui parle, Loizo. Ni mojito, ni cachaça, ni whisky encore moins vodka. Douée l'Odile car je n'avais rien de tout ça : n'a pris qu'une menthe à l'eau "mais tu sais Loizo... à la menthe.. poivrée s'il te plaît, j'adore !" " Ouf, ça, j'avais ! Servie comme un chef l'Odile ! D'ailleurs il en reste. A votre tour.

29 mai 2008

Diling diling ding dong... où l'on voit qu'une famille...

ça donne des ailes ! ça donne des ailes ! ça donne des ailes ! chante Odile, car c'est elle et elle hisse au-dessus de sa tête une pancarte avec les mots "Je suis Ycare, je m’appelle Assan, et j’arrive. A bientôt !" Comme il est beau, comme il est créatif, comme il n'a peur -apparemment de rien- super, Loizo il est super. Moi Loizo je n'en sais trop rien, je ne regarde pas la télévision. Mais comme on vient de m'offrir de belles oranges, on s'en paie tous les deux quelques tranches ! A bientôt. Hum c'est bon les oranges fraîches !

28 mai 2008

Ding dong fracassant....La voilà revlà Odile

Pas contente musicalement parlant. Le gong me casse les oreilles. Que va-t-elle m'annoncer aujourd'hui. Ah ! elle en a contre la météo. Ah elle dit que si elle n'avait pas consulté la météo sur le net ça ne serait pas arrivé. Elle dit que de toute façon obéir aux instances des infos collectives finira par l'agresser totalement. Ah elle m'annonce pourquoi. Elle avait acquiescé à la proposition de Pierre de l'emmener deux jours - trois nuits sur les côtes normandes, pour les découvrir et farnienter, photographier, et goûter les fruits de mer et le meilleur des cidres et le meilleur camembert, et plein d'autres choses encore. Et goûter simplement le temps qui coule, version fablier à la seule écoute des sensations apaisantes qu'offre le rien faire, à laisser venir à eux les images pour les écrire et les écrire ou les dire. Oui, je comprends moi Loizo, et alors hasardje !!! Et bien nous avons lu le net à propos de la météo : tempête, tornade, cyclone versions européennes, pluie sous tous les sabots. Nous ne sommes pas partis. Ah bon dis-je et alors ? Fini... la météo. Bonjour le hasard, l'envie et le délire sans rien de raisonnable ! La prochaine fois Pierre... on ira sans autre forme de procés sinon celle des plaisirs à venir, bruine ou pluie comprise. Ah non, pas de Whisky Loizo, oui, une menthe à l'eau, car depuis ces trois jours où il fait éternellement beau, ça désaltérera ma rogne. Elle m'enivre Odile, elle m'enivre... :-) Signé Loizo

24 mai 2008

Petite cueillette du jour

Cachez-vous : il pleut ! La preuve qu'il pleut !

23 mai 2008

Ce matin je ne savais rien

Dilin diling diling ding ding ! Le gong résonne mais cette fois, joliment. Et comme je la regarde venir je m'étonne : c'est sur une épaule qu'elle avance Odile, c'est à même le sol, soudain allongée et soulevant sa cage thoracique et redressant sa tête pour regarder comme étonnée ses pieds, puis la mienne qui se prend du bec. Que lui arrive-t-il à Odile ? On dirait qu'elle a deviné la question de Loizo. Elle répond "je fais comme lui" Elle précise "Enfin, j'essaie ! car comment faire sans les lignes, les barres, le petit carré baladeur, les étoiles, le rectangle rouge, le trait bleue, la sono et surtout la force d'une musculation tant au top que reptilienne ?" ... "Et en plus, dit-elle, un gars d'ex-chez moi. Lui au moins quand il bouge, pas trace d'accent, pas trace du tout d'ailleurs, sauf avalée par le regard, par l'objectif d'un appareil, par l'ouïe, sauf mise en boîte immédiate par les cinq sens, même le toucher est interpellé dans ce spectacle intitulé "Erection" et présenté ce soir au Triangle. Je ne savais pas ce matin que j'écouterais Radio Rennes dit-elle -il y avait longtemps d'ailleurs- qui offrait des places pour le Festival de Danse Agitato. J'ai appelé sans trop croire Loizo. Cadeau. Je ne savais pas que ce soir j'irais seule dans ce lieu, pas plus que je ne savais ce matin que je me présenterais à un casting. Pas même que je prendrais un sirop d'orgeat en revoyant le beau lac d'Annecy, un certain bar et son juke boxe qui diffusait Procol Harum. Pas même qu'on me reconnaîtrait. Pas si mal tu sais, cette journée Loizo, légère comme un petit bonheur. Quand j'y pense, tu sais Loizo, ce matin je ne savais rien.

Joli plaisir

Loizo a travaillé quelques années en utilisant beaucoup le téléphone. Il a remarqué combien il lui était facile de reconnaître les voix de ses clients -commerciaux bien sûr- et combien ils étaient nombreux à lui dire qu'ils aimaient lui confier leurs dossiers pour le plaisir d'écouter sa voix (il n'omet pas l'intérêt de son efficacité à leurs yeux). Il regrette que depuis qu'il utilise sa voix en public il n'ait jamais eu d'article à avoir mentionné sa sonorité, ou son rythme, voire sa trace accentuée (façon sud-ouest). Et pourtant. Aujourd'hui quittant sa volière, il s'offrait des fleurs dans une jardinerie, son cadeau à lui pour plaire à sa fille dont il est la mère indigne. Quand le jeune vendeur lui a donné le renseignement qu'il lui demandait, Loizo l'a entendu lui demander s'il n'était pas "conteuse" ? Comme Loizo surpris acquiesçait il lui disait se souvenir d'elle, l'avoir vue et entendue plusieurs fois. Apparemment il en gardait un bon souvenir. Une idée sympathique. Parfois Loizo doute de ce chemin. Quelques uns le réconfortent. Comme ce jour ce jeune homme au joli sourire. Plaisant. Certains lui demandent où elle peuvent être entendue. Loizo répond par le silence. Il n'est guère doué(e) pour les contacts, les pots dans les bars, les négociations, les contrats : il devient un peu autiste. Il le déplore, mais il utilise depuis peu une potion magique. Pour changer le cours des choses. Combien de fois dit-on qu'il n'est jamais trop tard... pour faire plaisir aux autres. Et à soi-même. Il venait s'offrir sa plante bleue préférée. L'héliotrope -seulement prononcer, ou écrire ce nom, et les notes d'un vieux parfum, tenu au secret d'un flacon de verre noir et sculpté nommé Habanita, se répandent autour de lui mais elle n'aurait pas été à la hauteur de la beauté du jeune visage qui souriait en le reconnaissant. Ce n'est pas le but qui est intéressant c'est aussi ce et ceux que l'on rencontre(nt) sur le chemin du but. "Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite...." Merci Paul FORT

20 mai 2008

20 mai 2008 : tonnerres oubliés... vers une belle journée

Les volubilis s'en ravissent : sous peu ils s'y entortilleront. Ils profiteront à leur tour des rayons du soleil. Taquins, timides, ceux-là tôt ce jour, léchouillent les peupliers qui s'ombrent. Bientôt, baisées à bouche que veux-tu, celles-ci s'évanouiront au coeur des pierres.

20 mai : tonnerres oubliés, tout début de belle journée

Au delà de mon mini jardin, le soleil lèche les murs de rayons qui ne s'affaibliront.

Avant d'aller dormir....

et faire de beaux rêves bleus blancs blonds les bateaux blancs qui dansent..... Bonne nuit

19 mai 2008

DRD : Derniers Regards Décochés

Se croire un instant dans la ville "rause"

Dimanche renversant

Dimanche, tout simplement

Leurs parents aiment jeter des cailloux dans l'eau : ça se voit.

Dimanche, une promenade

J'adore les poissons rouges ; visiblement les enfants aussi. J'ai pris leurs pieds.

18 mai 2008

J'ai envie de vous plaire

en vous offrant un univers qui me plaît. Je trouve sa maîtresse somptueuse : je n'hésite pas. C'est au point que me promenant, sans appareil, apercevant un élément nature emberlificoté de manière particulière je l'imagine, je la vois oeil doublé se pencher sur. Alors détour. Penchez vous sur. Son regard vaut le coup d'oeil. Il suffit tout simplement que vous cliquiez sur "mon" titre. Ah, au fait, un petit mot de plus, pour le plaisir de nos reconnaissances : d'un signe, chut, pas besoin de grands mots, faites-moi connaître si j'ai eu raison de m'imaginer que je pouvais vous faire plaisir :-)

17 mai 2008

Diling diling diling ding dong Tiens vlà revoilà Odile

Loizo Loizo... et la revoilà, non mais elle va tout de même cesser de crier mon nom ainsi ; tout le monde va savoir que je crêche ici ! Oui oui, Odile, je suis là, qu'y a-t-il ? Faut voir comme elle court. Elle porte un papier dans les mains, plutôt une photo. Je l'ai regardée. Moi aussi j'ai flashé. Je n'ai pas résisté à l'installer sur ma Terrasseentchatche et je lui ai demandé de remercier son copain Bernard : c'est lui qui l'a prise. Pas mal, le bonheur dans le pré ! pas mal pas mal ! Et si on y ajoutait la musique de Lania et les vers de Paul Fort : trop fort ! Je la connais par coeur. Elle me l'a chantée et depuis son p'tit air ne quitte plus mon oreille. De quoi faire un tube ! Mais vous pouvez toujours vous rendre aux Champs Libres le 11 juin pour écouter, entre autres, ce poème par elle-même en musique ! On trinque ? Menthe à l'eau ? Va pour menthe à l'eau... glacée of course !

16 mai 2008

Descendue du ciel, pour le plaisir....

de ma cuisine.

Tour, un petit tour.... à Toulouse (alphabet à terminer)

Pour ne pas oublier ses arênes, ses briques, son canal, ses dômes de cuivre, ses écluses, ma rue Ferdinand, sa Garonne, mon Hôpital militaire,[I ?], son Journal "La dépëche", [K ?],[L ?], sa gare Matabiau, son Nougaro, [O ,], son Palmier des Jacobins, ses Quais (de Tounis of course); sa statue Paul Riquet, sa sieste légendaire (ou cutou), [T ?], [U ?], ses Violettes, ses interminables lignées de Wagons qui m'apprirent à compter, [X ?], [Y ?], [Z ?]... à peaufiner. Cliquez sur le titre et vous rendrez visite à cette vieille ville à la pointe de la technologie aérospatiale.

14 mai 2008

Voilà, revl'à Odile

Ne me demande-pas qui l'a dit, LOIZO car je ne saurais pas te répondre, mais si tu le sais dis-le moi car cette phrase me fait tellement rire que je Lui dis merci et me précipite pour te la confier. "Si un jour tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : qu'un jour (d'il y a longtemps)utu étais le Spermatozoïde le plus rapide de tous Puthym -ça sonne moins vulgaire mais toujours toulousain zin zin- la pêche que j'ai soudain ! Excellent, j'en ai besoin pour deux aujourd'hui. Allez Bye Bye Loizo, j'ai du boulot. Même pas partager un thé ! Ah cette Odile, mais dans le fond ça ne me déplaît pas de la voir ainsi. Et Vous, qui passez sans me voir... ?

Insom(la)niaks - Petite musique de nuit du jour

Afin que vous découvriez une jolie chose qui n'est pas de moi. Loizobleu de Terrasseentchatche.blogspot.com

13 mai 2008

Magid Cherfi à Etonnants Voyageurs

Du slam. Il y a longtemps que certains m'ont assuré que je devais m'y mettre. Que j'étais invitée pour rejoindre des slameurs. Ce n'est pas que je ne voulais pas comme pour toutes choses tournant autour de l'expression artistique quand je ne l'approche pas c'est que je me nie et me meurs. Le slam au Magic Mirror, why not ? C'est un lieu mystérieux. Je n'ai pas résisté. Et ils se sont succédés. Celui au débit très rap rap rap rapide, celui qui lui succéda au débit lent qui me permit d'entrer dans le sujet -je ne suis plus très jeune et j'en suis très vexée car côté mind je dépotais, peut-être hors norme d'ailleurs.A peine trois phrases et le silence envahissait le lieu et tout le monde l'écoutait. Puis un autre slameur et l'arrivée de Magid qui me fait beaucoup penser à Claude Nougaro. Je me suis dit "D'où tu le connais ?" "A qui te fait-il penser ?" "D'où vient son accent ?" J'ai photographié les deux premiers. Je n'ai pas pu soulever l'appareil photo pendant qu'il lisait. J'écoutais, je me laissée emporter par sa lecture chaleureuse, généreuse, pourtant celle d'un texte qui prête à rire mais pas moi, si ce n'est par l'écriture superbe, le choix des mots, mais là je commence à jouer la pro : pas mon style. Beaucoup d'émotion à l'entendre. C'était pas fini. Dans la nuit je me suis décidée à rejoindre "Livres en scènes " le lendemain, et d'abord pour le sien. Dans les tous premiers mots, le mot "plaisir". Dans les tous derniers le mot "plaisir", le sourire charmeur et séducteur pour demander le droit d'abuser pour "la petite dernière" : la générosité mais en même temps le respect. La trempe quoi. A lire. A lire s'il vous intéressait de comprendre les difficultés d'un enfant dont les parents sont des exilés. Pas si simple. Lourd. Mais intéressant puisqu'elles mènent à l'écriture et au conte soit à la Parole. A écouter ou à lire. La Trempe de Magid Cherfi. Oui, mais bien sûr que ça peut vous dire quelque chose Zebda, à vous qui lisez. Je ne peux pas nommer les slameurs distinctement : ils s'appelaient Rouda, Neobled, Souleymane Diamancka. Merci à eux

11 mai 2008

Petit hommage à "mon" WEBMESTRE préféré

Cliquez sur le titre et courez visiter H2O ou pourquoi pas Chienne de vie -mais attention, pour adultes seulement ou adolescents aguerris -à moins que tous soient blasés. Je ne crois pas que pour lui ce soit d'une quelconque provocation : seulement une constatation douloureuse aux européens "proprets" que nous sommes devenus. Ou encore, les autres sujets. A goûter au fur et à mesure de vos visites. Commentaires bienvenues

Cyclone,Birmanie et p'tites pépétes...

Celles du tourisme. Au nom duquel les étrangers sont prévenus de l'arrivée d'un cyclone mais pas les autochtones. J'ai rarement fait du tourisme. Je me suis déplacée. Pour vivre. En fait une chance. Mais du tourisme. Non, merci. Ce seul mot me heurte. Comme me heurte le mot folklore. Comme me heurte le mot bouddhisme ou plutôt, le terme "français" qui s'en réfèrent superficiellement : ceci écrit, ça n'engage que moi qui suis bien sûr, la meilleure.

10 mai 2008

Deux fois dans la même journée....

C'est beaucoup... trop.... Odile. Je suis désolé, mais j'en ai assez de tes caprices. Médite donc un peu sur ton sort et parle plutôt de toi !!!!! Houps, je ne sais ce qui m'a pris de répondre ainsi à Odile. Je ne sais ce qui lui a pris à elle aussi. Ce que je sais c'est qu'elle m'a regardé plantée sur ses deux pieds, bien posés sans pot de lait, éberluée, bouche ouverte, comme sidérée. Puis elle a fait demi tour et si vous n'êtes pas sourd, vous pouvez entendre encore les dernières vibrations délicates du gong : elles meurent en silence. Après tout, je ne suis pas mécontent de moi : parfois il faut avoir du cran dans la vie et oser faire mal à un ami. Soit il comprend, soit il ne comprend pas. C'est au choix pour lui. J'espère qu'elle fera le bon et qu'elle se rendra aux activités intellectuelles du cru, sinon, qu'elle reparte dans ses vignobles, ah non mais ! Il me revient un air à l'oreille. Elle chantait avant de parler. Chanter elle, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue chanter. Pourquoi s'est-elle mise à parler aussi. Si elle avait continué sa valse, je suis quasi sur que je ne me serais pas laissé emporter aussi violemment. Pensez donc, la valse à mille temps, pluusse tous les autres "an" ou "en" c'est à mourir de rire mais finalement pas si mal. Tiens donc il me revient un autre air, j'en reconnais l'auteur, Barbara, "Dis quand.... reviendras-tu ?" Je me pose la question du coup. Et si je la rappelais pour qu'elle me la chante ? Vous croyez que c'est trop tard ? Je suis d'accord avec vous. Je me la chante à moi-même tout seul. A moinsse que vous ne vouliez m'accompagner. La la la la la la la lala la la la la la la lala la la la la lala.... Ma foi, ça fait plaisir de chanter à plusieurs. A bientôt pour la suite.

Parfois Odile n'a pas, Parfois Odile a

J'ai eu, j'aurais, je n'ai plus, j'ai. L'argent va vient et surtout coule s'écoule elle sait qu'elle n'est pas si douée que ça pour en obtenir. Elle s'y est faite. Mais là, je n'ai même pas mentionné la musique du gong tant son tempo signifiait l'énervement.. Même un malentendant en aurait eu vent.... aux rides, nées sur son front. Et l'inverse. Odile de tout temps a été pour le prêt, l'emprunt sans intérêt. ça c'est pour les banques, dit-elle, ou bien pour Stoprando, mais en tout cas pas au sein de l'amitié. Et ce n'est pas ce merveilleux reportage qu'elle a découvert sur l'île d'Anouta qui pourrait la faire changer d'avis. Elle m'en parle : sur l'île d'Anouta, comment dit-on ah oui, la solidarité est de mise : seule ressource : les fruits de la mer et ceux de la forêt. Alors de tout temps le peuple d'Anouta s'est aidé, entraidé, épaulé, appuyé. Malheureusement, le diable s'installe pour de vrai. Il s'appelle ARGENT. On n'échange plus. On négocie. Certaines familles plus malignes que d'autres s'enrichissent déjà. En tout cas, Odile me le dis et redis : si j'ai pour toi de l'amitié et que j'aille dans un lieu et que je te propose de m'accompagner, je ne te ferai pas régler la note un point c'est tout. Je la tempère. C'est ton point de vue Odile, tu pourrais comprendre le point de vue d'autrui. Elle me répond que dans ce cas elle ne le comprend pas. Bon, on ne v a pas en rester là, peut-être s'arrondira-t-elle l'esprit en voyageant. Je sais qu'elle s'en va. Jusqu'à son prochain passage. Boudu, elle est partie ! Je retourne à mon hamac et poursuis la réflexion. Une chose me semble bizarre : elle me disait une autre fois ne pas accepter de recevoir de plus aisé qu'elle. C'est un bout sans fin, qui confine à l'isolement. Peut-être lui parlerai-je de ce petit bout de la lorgnette. En attendant, thé à la violette pour changer. Mais vous en avez à la mûre et à la mangue, à la myrtille, ou à la mauve,.... dans la série : prends celui que t'"M"

Où serai-je bientôt ?

Le livre que je tiens s'appelle "Les Planches Courbes" 2001 - Yves BONNEFOY. Je le lis à voix haute pour Iulia, jeune étudiante roumaine très francophile venue de Dijon me rendre visite et belle amitié hors des âges, issue du net. Nous attendons dans ce cadre magnifique d'aller visiter le château de Chateaubriant : on peut admirer cet arbre "romantique" dans le parc du château à Combourg. Je lirai aux enfants, bientôt, les Champs Libres rennais quelques albums -cependant écrits par des adultes, ce qui change tout- -on retient la date s'il vous plaît (clin d'oeil)- le mercredi 11 juin, deux fois 30 à 40 mn. Tout dépendra de la croche, pardon de l'accroche, de l'art y poste, pardon de la riposte, du poing, pardon du point et demi, de leurre, pardon de l'heure et pourquoi pas du bon heurt, heu, pardon, du bon heur. Bonheur. Et tout cela sur le thème de l'allante heur, pardon : de la Lenteur humour, amour, entraide, tendresse, sourire, rire. "Parfum de mots dits stylés, pardon, distillés, lentement, un à un, goutte à goutte, grain à grain... à grain dire sans attendre. Les enfants savent cueillir le temps qui passe. A bien..... tttt.... tôt ! ,

09 mai 2008

Photos côté cuisine

Heure de prise ? Plutôt 20 h 30 que 8 heure du mat. Un p'tit air d'avril mouillé du côté de Jersey et soudain le désir d'enlever toute trace urbaine.Balcons de l'immeuble voisin. Restent mes anémones sur ciel gris, perçues cet après midi par une ami qui les a trouvé superbes... sous le soleil, sous le soleil... la la la la Devant lui Latortue a applaudi des deux mains.

07 mai 2008

Vous avez un jardin Mesdames ? Souvenir vénézuélien

S'il est bon d'y planter un figuier, il pourrait être intéressant d'y planter un anacardier. Mais cuidado, pardon, attention, si j'en crois la définition Hachette 2000, c'est un arbrisseau ; si j'en crois ma propre vision, du temps où je vivais au Vénézuéla, à Calabozo exactement, c'est un arbre plutôt élevé et à vue de nez et d'impressions qui s'estompent, d'au moins une bonne douzaine de mètres. Sa frondaison est très feuillue et très étalée. Son feuillage quasi vernissé. J'ai encore, en les revoyant -il y en avait quatre les uns à la suite des autres- l'impression de surprendre des silhouettes nerveuses et rapides autour d'eux. En fait celles de jeunes gens plutôt sportifs, pénétrant -sans autorisation- pour faire la cueillette de leurs fruits poirés rouges-orangés ornés d'une sorte de coque en leur bout : la noix de cajou. Ces fruits sont très appréciés. Ils font du bien. Du bien aux cordes vocales et par conséquent à la pureté de la voix, mais aussi à.... pardon aux.... en encore au... enfin bref, mesdames, parce qu'ils entretiennent chez l'homme des compétences qui ne vous déplaisent. Avec le jus de ce fruit à la chair blanche, fade, douce et astringente, pas besoin de v.i.a.g.r.a. Ecologique mon cher Watson. Dans l'air du temps. Note de l'auteur : je n'aurais pas pu prendre de meilleures photos que celles que vous découvrirez sur Wikipédia. On dirait le jardin dans lequel je croisais iguanes et souris, chauves-souris, araignées poilues, serpents, cafards géants et grenouilles molles et transparentes à se faire passer pour savonnettes sous la douche. Seigneur, quand j'y repense, mon coeur s'allonge comme une éponge, que l'on plonge dans un gouffre où l'on souffre tant de tourments que quand j'y pense, mon coeur s'allonge comme une ép.... J'arrête ici cette histoire sans fin Cliquer sur le titre. Pour en connaître davantage, cliquer sur le titre ou chercher sur la toile

dit dit li dili dili di l'i ding ding revl'à Odile

ça craint l'orage sur la Terrassentchatche. Plus question de musique. Seulement de boucan. Vraisemblablement un vrai ramdam. Je ne dirai pas que c'est Odile. C'est Odile. Enfin une Odile. Aucun regard. Ignorance de ma présence. Attaque sans baudrier ni piolet de l'aérien escalier de briques de la même couleur qui lui-même monte à l'assaut du ciel. Arrivée au sommet, elle fait face au désert. Haussements d'épaules, bras tendus, poings en l'air, elle crie, hurle, tempête. Impressionnant surtout quand je ne peux m'empêcher d'admirer ses pieds bombés drus sur leur pointes à la manière d'un petit rat de l'Opéra de Paris of course. Plutôt audacieux. Je m'inquiète. Va-t-elle tomber ? A-t-elle décidé de mettre fin à ses jours ? De me rendre témoin de sa chute ! A sa guise. Tant pis pour elle. Je ne bougerai pas davantage que de poursuivre et mettre un terme au geste que je faisais jusqu'à son bout. Quand, à sa manière "bourrasqueuse", elle dégringole les marches de briques et débarque sur Laterrasse je finis : d'innnnnnnnnncliiiiiiiiinééééééééér monnnnnnnnnnnn poiiiiiiiiiignet pooooooooooooooooooooour verrrrrrrrrrrrser dannnnnnnnnnnns saaaaaaaaaaaa tasssssssssssse (celle du thé) mon préféré actuuuuuuuuuuel : un vrai thé au loooooootuuuuuuuus que je livre à la manière des paresseux : d'un geste lent. Comme je finis par verser celui à la menthe qu'elle adore, la voilà qui entame la discussion (ou plutôt son discours). Diling diling ding dong. La voilà partie. Quand elle s'arrête je reste abasourdi par tout ce qu'elle ne m'avait jamais dit. Et je pense que peut-être que ZiLekossar n'a pas tout à fait raison. Et d'ailleurs, lui-même, crée-t-il de l'emploi en enlevant des humains ici et là ; en crée-t-il en ne les remplaçant pas ; en a-t-il créé en inventant des postes qui n'existaient pas pour des durées fictives et non renouvelées ; crée-t-il des emplois en faisant faire des stages qui n'ont guère de suite. Je suis témoin : l'Odile, tous les services sociaux de la ville la connaissent ; tous les services sociaux dénoncent ses emportements, son errance, sa non intégration, ses excés. Depuis combien de temps déjà vient-elle me voir ? Elle ne m'avait jamais dit qu'elle s'était retrouvée licenciée, une veille de Noël, mentalement nue comme un ver, un minitel dans les bras à ramener à La Stope et toute une marchandise à renvoyer au client, de son propre téléphone à s'y faire insulter à domicile par celui-ci ! Elle ne m'avait jamais dit qu'un beau samedi matin à 5 h, elle avait été sommée par le patron de rendre ses clés dans l'instant "car vous êtes licenciée" ! Elle ne m'avait jamais dit cet entretien avec un représentant syndical et le même ex patron ; et le représentant syndical tombant d'accord contre elle avec le patron ! Défense de l'employé.... mon c.. c'est du poulet -fallait voir le ton qu'elle a employé pour me le répéter, du jamais vu- Ni même une autre fois pour un cas de force majeure inhérent à l'employeur qui déménageait -alors que ce n'était même pas vrai, mais combien faut-il de forces pour s'envoyer un Prud'homme "en l'air"- Et j'en passe, comme cette directrice d'Agence qui lui répond "Vous n'êtes pas épuisée, vous ne voulez pas travailler, non, nous n'arrêterons pas le contrat, pourtant j'aimerais pouvoir le faire, car ce que vous voulez ce n'est que l'argent du salaire !" Elle parlait d'une voix monocorde cette fois. J'étais muet. Toutes ces années, sans réponse à ses courriers, toute cette solitude, cette désignation "vous êtes un électron libre !" qui lui semblait incroyable ; et cette incapacité à ne pas se remettre en route ; ces contacts qu'elle prend, ces essais qu'elle fait pour entrer en relation malgré tout ; puis toutes ces maladresses qu'elle dit avoir faites et qui la rongent. Quelle culpabilité cachée. Et alimentée par ce statut bâtard sous lequel elle vend ses productions. Affliction. Culpabilité. Remord. Le sourire de façade -et souvent cette réflexion : "Vous êtes cool vous, rien ne vous ébranle" Finalement mieux vaut en rire. L'angoisse à l'intérieur parce que en porte à faux : Odile, Tu n'es plus là devant moi mais Chapeau ! Survivre... ce n'est pas facile. Et si toi aussi tu écrivais un bouquin pour le dire ? Le palmier se courbe soudain sur la table de cuivre à déquiller les tasses de thé ! Une bourrasque se lèverait-elle pour de vrai ? Je quitte Laterrasseentchatche fracassé.

01 mai 2008

Juste pour entrer dans la nuit avec sérénité

Faites-moi confiance, suivez le lien. Après, dites-moi si vous m'en voulez ou pas. Moi, de mon côté je remercie Babylonezoo de me faire voleuse

Arte : 4 sujets troublants

Ecoute, écoute Loizo.... regarde, regarde. Diling ding ding ding, voilà de nouveau Odile. "Tu vois ce bâtiment toulousain, qu'il me semble avoir connu dans une certaine agitation il y a quatre décennies, il est aujourd'hui consacré à la Culture et aux expositions. Je suis tombée dessus par hasard en cherchant une carte virtuelle sur le thème du muguet. Me sont alors revenues des images fulgurantes, des visions d'enfer, des bruits métalliques de lames tranchantes, d'éjaculations sanguines, d'énormes araignées crabesques (cornes de boeufs gigantesques) déambulantes à l'intérieur d'un abattoir africain à ciel ouvert. Tellurique. Si loin de nous. Sa mise en lumière m'a rappelé des galeries de charbon dans lesquelles quelques hommes en rampant atteignaient un filon et l'attaquaient au piolet au risque de le voir s'effondrer sur eux-mêmes et d'y laisser leur peau. Là tout près de nous, pas si loin, encore en Europe ou à peine de l'autre côté. Sa structure métallique me rappelle -je me méfie des traductions mais bon voyons, acceptons que celle-ci ait été honnête- ces blessures faites aux chalumeaux aux bâteaux dont nous ne voulons plus par des ouvriers qui travaillent au péril de leur vie. J'ai retenu cette nécessité, pour les ouvriers de s'entendre et de s'épauler, emportée dans la galère qu'ils vivent. -Sinon que leur resterait-il ?- Ma réaction est naïve encore une fois Loizo. Parfois je me dis que je ne me suis pas développée matériellement parce que je "respecte" un pacte avec la douleur. Comment penser au bonheur, quand on apprend comment vivent certains hommes, femmes et enfants dans le monde. "Je n'ai pas atteint le pire encore" dit-elle, "je n'ai rien mais c'est encore trop" Là, je ne sais que lui proposer une corne de gazelle. Elle les adore. Elle accepte, s'assied sur le rebord du bassin et dit, les lèvres saupoudrées de poudre blanche et fine : regarde, une tortue !!! Vodka ou cachaça ou hydromel why not... si vous avez soif, servez-vous. A la prochaine

Tiens revl'à Odile

Oh putain con le gong, comme il s'emporte. Que va-t-il se passer. L'Odile, je ne la reconnais pas, décomposée qu'elle est, muette. Elle dit que cette journée dédiée au bonheur est fichue. "Mais comment donc", lui dis-je, -moi Loizo- "qu'est-ce que tu racontes ? Je t'ai mis un brin de muguet dans la boîte aux lettres : tu... tu ne l'as-tu tu pas trouvé ?" Elle me sourit. Si si, le tien, ok, parfait. Je pense qu'il est meilleur de toucher le brin de le sentir, le renifler, de s'en enivrer plutôt que d'écouter des paroles qui de bienheureuses encore une fois s'enveniment. "Je ne parlerai plus jamais" crie-t-elle soudain, "je n'exprimerai plus rien, parler est trop difficile, ou plutôt échanger, je ne veux plus rien exprimer, ni à propos de ce qu'on me dit ni à propos de ce que je voudrais dire. "Hou la hou la la" lui dis-je, "parler est nécessaire, écouter et s'écouter est davantage important, mais là ma grande, il faut beaucoup de disponibilité pour le faire, et être aguerri aux retours. Pas facile. Et parce que j'aime bien -pour ne pas dire beaucoup, -Monde des religions N° 25, que j'avais acheté our le titre "Madagascar, l'Île qui fait danser ses morts"- les mots simples de Christain Bobin- je lui en donne quelques uns tirés d'un entretien pas si éloigné que cela " ... Le ciel est ce qui s'éclaire dans le face à face. Le fond de la vie, .... c'est que tout ce qui compte se passe toujours entre deux personnes." Elle est marrante Odile. Son visage devient boudeur. Attends, laisse-moi le redire "... le ciel est ce qui s'éclaire dans le face à face. Le fond de la vie, ... c'est que tout ce qui compte se passe toujours entre deux personnes." Tu sais Loizo, je ne sais pas ce que je vais en faire, mais je le ferai. Et diling ding ding ding, le gong se met à tintinnabuler. Silence sur la Terrasse, Odile vient de la quitter. Dans ma main deux beaux brins de mu(e) gaie. Merci Maya

Se faire doubler par le Panoramic

Par-delà la fenêtre le Panoramic se déplace. Le long de l'avenue des Monts d'Arrée il glisse, passe et dépasse le Titanic, coursives ancrées.

1er mai 2008 au-dessus de la Loire : se réconforter...

est nécessaire : il pleut partout même à la fontaine : mais elle, elle est belle à ramener.