10 mai 2008

Parfois Odile n'a pas, Parfois Odile a

J'ai eu, j'aurais, je n'ai plus, j'ai. L'argent va vient et surtout coule s'écoule elle sait qu'elle n'est pas si douée que ça pour en obtenir. Elle s'y est faite. Mais là, je n'ai même pas mentionné la musique du gong tant son tempo signifiait l'énervement.. Même un malentendant en aurait eu vent.... aux rides, nées sur son front. Et l'inverse. Odile de tout temps a été pour le prêt, l'emprunt sans intérêt. ça c'est pour les banques, dit-elle, ou bien pour Stoprando, mais en tout cas pas au sein de l'amitié. Et ce n'est pas ce merveilleux reportage qu'elle a découvert sur l'île d'Anouta qui pourrait la faire changer d'avis. Elle m'en parle : sur l'île d'Anouta, comment dit-on ah oui, la solidarité est de mise : seule ressource : les fruits de la mer et ceux de la forêt. Alors de tout temps le peuple d'Anouta s'est aidé, entraidé, épaulé, appuyé. Malheureusement, le diable s'installe pour de vrai. Il s'appelle ARGENT. On n'échange plus. On négocie. Certaines familles plus malignes que d'autres s'enrichissent déjà. En tout cas, Odile me le dis et redis : si j'ai pour toi de l'amitié et que j'aille dans un lieu et que je te propose de m'accompagner, je ne te ferai pas régler la note un point c'est tout. Je la tempère. C'est ton point de vue Odile, tu pourrais comprendre le point de vue d'autrui. Elle me répond que dans ce cas elle ne le comprend pas. Bon, on ne v a pas en rester là, peut-être s'arrondira-t-elle l'esprit en voyageant. Je sais qu'elle s'en va. Jusqu'à son prochain passage. Boudu, elle est partie ! Je retourne à mon hamac et poursuis la réflexion. Une chose me semble bizarre : elle me disait une autre fois ne pas accepter de recevoir de plus aisé qu'elle. C'est un bout sans fin, qui confine à l'isolement. Peut-être lui parlerai-je de ce petit bout de la lorgnette. En attendant, thé à la violette pour changer. Mais vous en avez à la mûre et à la mangue, à la myrtille, ou à la mauve,.... dans la série : prends celui que t'"M"

Aucun commentaire: