28 mai 2011

di ling di ling tiens revoilà Lodile

Que va-t-elle m'apprendre ?
C'est fait, je sais, elle sort d'une séance de cinéma. Pour se décider elle s'est laissée influencer par les commentaires et les images concernant "L'enfant au vélo" film récompensé durant le Festival de Cannes.
Elle n'est guère enthousiaste. Elle me le conseillerait si j'étais instituteur ou trice. Elle le verrait bien tourner  dans les lycées et les collèges. Pour faire comprendre aux uns que oui, les adultes ne sont pas parfaits. Oui ils ont parfois des comportements  erronnés. Aux autres, que mieux vaut éviter certaines personnes. Et comprendre que la négociation est parfois plus intéressante que la punition. 
Le film est belge.
Je ne suis pas instit, pas plus rice que eur. Mais je le dirai. Je ferai passer le message Lodile.
Dili dili dilililing, elle est partie sans même prendre un verre. Mais vous qui lisez, vous le savez, vous trouverez sous la grande feuille de bardane toutes sortes de boissons rafraîchissantes thé à la menthe et café compris.
Que dis-tu Lodile (elle a réapparu) "Que le silence de la salle était palpable"
Intéressant.
Que dit-elle ? Que dans l'abri brus où elle attendait, étaient assises une maman et sa charmante enfant de 8 dix ans. La mère parlait à quelqu'un en tournant le dos à l'enfant. Celle-ci pouvait à loisir écouter sa conversation rassurante 
"Mais oui, t'es un connard, un nul, tu veux queje te dise... tu ne vaux rien !"
Lodile ajoute qu'elle n'a pas support de revivre un extait de film. Elle a changé d'abri bus et même fini par revenir chez elle à pied". En se disant "que c'était vrai, il existait vraiment des parents erronés qui ne s'en doutaient pas. Gâchis d'enfant. 

04 mai 2011

Paris V - dilili dilililing ding dong regarde Lodile nous sommes parisiennes

Nous avons soif. Nous nous enfonçons par une rue, direction la Seine. Pas de terrasse, seulement des bars où il fait trop noir à l'intérieur. Puis nous entrons dans une rue où chaque vitrine est une galerie. Livres, tableaux, nous frustrons à mort : nous regardons mais n'entrons pas "nous reviendrons" dit-elle. Je pense, comme toujours dans ce cas, à l'affreuse réalité du vendeur à domicile. Je l'ai été quelques années et sais ce que "à revoir égale au revoir" veut dire. C'est vrai une fois de plus. Nous n'y reviendrons pas.
Car nous avons trouvé une terrasse, à l'ombre certes, mais face à la Seine. Le bord de Seine s'offre à nous avec son roulis de cityrama et et taxis et autres véhicules ; ce français mort de rire car il fait semblant de se prendre pour un américain ; mes vraies voisines américaines qui n'arrêtent pas de rendre mes cartes postales qui sous le vent s'obstinent à leur rendre visite ; les volatiles sur passage-pigeons. Photos.



Entre deux lampées rafraîchissante un pigeon sympa, il y en a, nous photographie. Merci.
Un p'tit RRiépé pour la route après, nous poursuivons notre périple.  Et pas de photo, rien que des mots pour vous dire que nous avons heureusement rencontré Henri Barrand et son exposition "Nice to be dead" pour peaufiner cette divagation parisienne. Voir le lien mais dépêchez-vous car l'exposition se termine le 7 mai
Puis nous l'avons quitté, groggy à essuyer un pare-brise pour nous y retrouver.  
Trois pas plus loin nous tournions sur notre gauche. Pour une suite en chapitre Paris VI.. vous le voulez bien.

IV - Dili dilili dililili ding dong, regarde Lodile, nous visitons Paris

Nous voilà bien en direction de l'île de la Cité où les pyramides déménagent en gabarre sous plein soleil d'avril et parfum Dior

et l'indifférence totale, mercantile et artistiquement performante de Toutankhâmmon. La bouteille d'eau témoigne de la forte chaleur de juillet en fin d'avril. 28 ° !
"Tiens au fait Nina, suis-moi". Après la traversée du Pont, nous obliquons sur la gauche pour traverser une oasis admirable. On y oublie tout. On y découvre un magnifique fleurissement et des odeurs délicieuses, hormis celle des encens. On obtient le moindre conseil, dès qu'on manifeste de l'intérêt à propos d'une espèce. C'est merveilleux. Frutaud, LandJardi, du pipeau à côté.

Oui oui, c'est moi. Oui oui promis je vais entamer un programme de musculation, promis. Oui, oui, je vais me refaire une couleur. Quoi que ! Non, plutôt une coupe stylée.

Ces rosiers qui dégoulinent de fleurs, ces glycines qui parfument l'air, ces papyrus pieds dans l'eau... c'est beau, beau...



Nous ne sommes pas les seules à visiter Paris. Il y en a qui flânent à pied. Et les trottoirs sont bien encombrés. Il y en à qui flânent en bateau.  Et celui-ci est très bondé. Nous faisons comme la tradition le veut : ils agitent leurs mouchoirs. Nous agitons nos poignets. Rires. C'est bon de gaminer. C'est bon aussi de penser aux choses sérieuses. Il fait faim et soif. Que voilà un bel étalage.

Grecque, italienne, espagnole du côté table, il y en a pour tous les goûts. Mais nous sommes à Paris et si nous mangions français ? Et pas cher ! Nous choisissons français et pas cher. A regretter un bon jambon beurre tradition ou un kebab. Franchement. A se dire que c'est franchement dommage pour les touristes de partir avec un tel souvenir de la cuisine française. Je ne suis pas raciste, mais ils sont d'origine étrangère nos hôtes et peu soucieux de demander si ça nous plaît. Ils ont raison. Nous pourrions être amenées à leur dire la vérité. Surtout que pour faire mine de préparer à la main la petite salade tomate mozarella -trois assiettes grâce à une seule tomate- ils prennent au moins 20 minutes. Sacré tour de force ! Un seul conseil, lecteur qui lis : "Ne t'y arrêtes pas". Sur les tables les nappes sont à carreaux rouge vichy et dansle fond un escalier, gardé par un chat, monte à l'étage. Crois-moi, "ne t'y arrêtes pas"  
Il y a longtemps que je pense que le mot restaurant doit être réservé à ceux qui font de la cuisine, au moins comme à la maison. Les autres, Do Cam, Couic et autres libre-services, devraient s'appeler définitivement : Bouy-Bouy.
Dégoûtées, nous avons poursuivi notre divagation. Sachant que ma Korrigane avait parlé de La Sorbonne quelques jours auparavant, je la dirige vers cet endroit. Nous remontons en direction du boulevard St Germain. Il fait une chaleur torride. Finalement elle m'orient vers une certaine rue dont jen'ai jamais entendu parler. Plan s'il vous plaît.. Des plans, à Paris, il n'en manque pas. En voilà un. Surlequel en quelques minutes à peine je repère la dite rue. Nous remontons le boulevard sur la gauche. Nous "espatarons" sur la vitrine d'un pâtissier : il y a dedans un méga coq en chocolat grandement béat devant toute sa progéniture à venir : des oeufs, de vrais oeufs par milliers. (Lania sous influence opulente des Mille et une Nuits, ou des vérités marseillaises : coq ou sardine ?)
Portrait parisien : celui de cette dame étrangère,  très âgée et repliée sur elle-même, sur le trottoir. Je ne peux m'empêcher de lui offrir quelque chose. Quelle façon de lever les deux mains, de les ramener sur elle pour désigner le ciel à y voir notre Saint Père lui-même appelé à béatification prochaine. Je suis très remuée.  
Ma Korrigane aussi. Mais plutôt pour le nez fin de sa mère qui la met soudain en connexion avec la rue qu'elle recherchait. Un vrai lush ! Pardon luxe. Nous entrons dans la caverne des senteurs bio et anglaises, de la mousse et des parfums, de la tendresse qu'il y a à se choyer soi-même. Chaleur, pollen, soleil, ma Korrigane se tape dans l'instant une affreuse quinte d'éternuements majeurs. Du balai, dans la rue, voilà où Mademoiselle se retrouve quelques minutes après. J'ai du mal à ne pas mourir de rire. De ce rire qui ride plaisamment. Et plaisamment ou pas plaisamment, peu importe car ici existe le produit qui déride. Du moins momentanément ! Sauvée. Bref, quand nous quittons la boutique et ses vendeuses sympathiques, c'est  par 30° à l'ombre,  et avec pour mission "tenir au frais les produits achetés". Challenge. Mais nous sommes aidées. Nous avons soif et l'eau de nos bouteilles est plutôt chaude. Alors, Chapitre V... s'il vous plaît.

03 mai 2011

Paris III - Di li Dili li Dilili ling ding dong regarde Lodile nous avons visité Paris

Paris c'est aussi les pochoirs sur les murs. Ceux-là n'échappent pas à l'oeil de la korrigane qui m'accompagne. Elle me demande de photographier, -oh la jolie voix, mais quelle jolie voix- Impossible de ne pas obéir. J'obéis.
Plongées dans leur observation, nous entendons soudain des bruits, des cris, des hurlements. Que se passe-t-il. Nous pivotons et découvrons un groupe de gens qui tous lèvent les yeux dans la même direction. Nous relevons la tête à notre tour. Et que remarquons-nous ? Ce que vous pouvez remarquer à votre tour sur la photo : un grand immeuble de briques rouges qui menace de s'incliner jusqu'à tomber. Il est temps de nous mettre à l'abri et d'en profiter. Nous entrons dans Beaubourg.

 

C'est fait. Beaubourg n'a pas changé. A sa manière c'est toujours un écrin. Plutôt grand que petit. Mais écrin aujourd'hui plus que jamais.


Finalement nous n'y restons pas. Nous avons l'estomac dans les talons. Nous quittons les lieux. Il y a un autre musée sur la droite. Nous y allons. Frustration. Il est fermé. Et si nous aussi nous mangions ? Nina s'étonne  avec joie et avec raison et une fois de plus de ces jardins sur trottoirs, propres à Paris. En l'occurrence ici , des jardins sur étagères de Castorama. Castorama en plein centre de Paris, comme au Japon. Trop fort. Ce serait bien que ça existe à Rennes aussi. Ces jardins urbains quelque peu matériels sont sympathiques. Ils offrent le rythme des saisons et mettent la connaissance des plantes à portée de mains. C'est extra. Chanson à écouter sur : http://youtu.be/x0rMSHdi5Jw  si vous le voulez bien.


Il est temps de quitter le quartier. Au revoir Monsieur Georges Pompidou. Passons devant le Châtelet. Prenons par le Pont. Il est temps. tTraversons.  Suite en billet IV s'il vous plaît. Merci.

Paris II - dili dilili dilililing ding ding dong, Lodile nous sommes allées à Paris

Nous étions place du Louvre, poursuivons.
Fen
Fenêtres, toits, murs, gargouilles conversent ensemble
Quoi, un arbre sec ? Il donne soif. Il commence à faire soif, en effet. Et si nous remontions les quais ? Belle idée, les jardiniers jardinant à même le trottoir, les voici arrosant les beaux oiseaux de paradis. Râfraichissant.
Au bout d'un temps, nous obliquons vers la gauche et atteignons la rue de Rivoli : ça sent les Saints-Innocents, les Halles, Beaubourg. Je me souviens.
Il fait chaud et l'eau qui chante enchante tout verseau !
Nous poursuivons, une petite faim dans les talons. Voilà Beaubourg. Le vent dessine de râfraichissantes et souples arabesques dans le drapeau tricolore.
Ma plus belle me regarde exerçant le métier de photographe. Ho heu,... métier, métier. Oui oui, je sais. Pas douée. Peut mieux faire. Fais de son mieux. Nous voilà au bord de la pièce d'eau aux sculptures colorées
C'est mon tour de l'être, auprès d'une bouche rouge et gigantesque, qui aurait bien des choses à nous raconter. Je ne tiens pas à être battue, reste muette Labouche !Elle m'obéit au son et à l'oeil. Sauvée.
Encore un coup Ds'amère la photo à l'envers ! Hallucination. Coup du soleil. Pari topé. C'est elle ce n'est pas elle, Errare Humanum Es non tu te trompes, ce n'est pas elle.
Mais ça aurait pu, d'ailleurs En-Clair, inonde donc les murs parisiens de ton joli minois, ça pourrait te servir. Mignonne l'idée. Ne te fais surtout pas prendre. Carrément, ne suis pas ce conseil débile, s'il te plaît. Trop tard ? Oh ma mère alors !
OK, c'était pas An-Clair. Mais si c'était pas An-Clair, clairement, celui-ci c'est Desnos. C'est écrit dessus et dans la foulée vous pouvez le lire dessous P'OASIS Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. -Soeur Anne, ma Sainte Anne, ne vois-tu rien venir... vers Sainte-Anne? -Je vois les pensées odorer les mots. -Nous sommes les mots arborescents qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. De nous naissent les pensées. -Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. Les mots sont nos esclaves. -Nous sommes -Nous sommes -Nous sommes les lettres arborescentes qui fleurissent sur les chemins des jardins cérébraux. Nous n'avons pas d'esclaves. -Soeur Anne, ma soeur Anne, que vois-tu venir vers Sainte-Anne? -Je vois les Pan C -Je vois les crânes KC -Je vois les mains DCD -Je les M -Je vois les pensées BC et les femmes ME et les poumons qui en ont AC de l'RLO poumons noyés des ponts NMI. Mais la minute précédente est déjà trop AG. (décidément trois fois dans la journée : ça c'est de moi-même) -Nous sommes les arborescences qui fleurissent sur les déserts des jardins cérébraux. L'AUMONYME (1923)
Hein, c'est Erssion ?
Trois quoi ? Mousquetaires, Grâces, Saisons ? Mais où sont passées les quatrième de couverture ?
Mine de rien celle-ci, incognito, les a à l'oeil
Les voilà rigides vigiles, attentifs à tout ce qui se passe ici. Whouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ils ont donné le signal. Tout le monde s'éparpille.
Mais comment s'éparpiller avec les brise-michées ? Dur dur
Sous la bannière tricolore, ils et elles et eux, reprennent leur souffle. A bientôt pour le billet III, cette fois.

Paris I - Dili li dili li ling ding dong regarde Lodile nous avons visité Paris 3 05 11

 Paris. Vendredi. Promenade aux Tuileries avec Jacky. Dernier rayon de soleil avant d'aller cueillir Nanie. Pardon Nina. Nous l'attendons sur le quai n° 2 gare Montparnasse. Bien sûr, au bout d'un temps, tout le monde est descendu, même le conducteur qui n'est pas mal d'ailleurs, et laisse sa machine faire un potin du diable. Mais bientôt personne ne traîne plus sur le fameux quai n° 2. Où est Nina ? Jacky s'inquiète "Tu as un portable Lania ?" Je l'attendais cette question. "Non, je n'ai pas de portable Jacky". Il s'inquiète. Je ris.
De toute façon quand c'est grave je ris, comme un compère de Platini, il y a longtemps. 
De toute façon à quoi cela me sertirait-il ? J'ai dit que je venais la chercher. Je lui fais confiance, elle me fait confiance, le portable est inutile. Oui, et pour cause. Le train que nous avions regardé était arrivé sur le quai n° 3. "Coucou !" C'était Nina. Qui sortait bien du quai N° 2. Ouf, attaquons le stress du métro. Oh et puis non, plutôt le bonheur d'une promenade en bus, et pourquoi pas le 83 ? Ok, va pour le 83. Mais avant, carroussel de superbes Mercédès, à vue de calandre des autobus, et sous nos yeux nos petits yeux. Y en pas à Rennes des beaux véhicules comme ceux-là. Etonnement. Elles sont belles. Nous faisons un peu  "sorties de notre campagne".
 Et pourquoi pas quelques moules façon Léon ? Pourquoi pas ? En compagnie de Nina et de Jacky, un plaisir. Au fait confidence pour confidence, j'ai souhaité aller au petit coin. Quelqu'un m'a dit "Il n'y en a pas !" Je ne l'ai pas cru. Et bien, j'ai eu beau chercher la porte partout, j'ai trouvé celle des réserves, celles des bébés, celle des hommes, ... pour celle des femmes, m'en suis retournée un peu déçue et très coincée ! Rires. Et en plus, ni Jacky, ni Nina ne m'ont crue.
 Un trad ! Traduisons, un traditionnel, si traditionnel que je croyais moi qu'il n'existait plus. Donc photo du Moulin Rouge sous des yeux observateurs plutôt rougis. Heureusement, nous sommes avec Jacky. 
 Nous reprenons le bus, le 83. Dans l'abri bus, Nina soudain nous quitte. Au "Où vas-tu" de mère poule que je pousse, totalement inhabituel chez moi, un jeune homme s'est pris à sourire. "Excusez-moi, mais mon diamant bleu, ma toison d'or,  je les couve !" Rires. En face de nous, sur plusieurs matelas, un autre homme, plutôt jeune, plutôt belle allure, livre en main,  s'apprête à passer une nuit de plus sur le trottoir. Honnêtement, ça m'affole. Pourvu que ça ne m'arrive pas. Pas d'inquiétude, du moins pour l'heure, le bus apparaît. Plutôt bondé pour l'heure. Rest qu'il est Paris by night. Mince appareil "dépilé". Après une courte balade pieschkom, Nina fait connaissance avec le charmant studio que des gens généreux ont mis à ma disposition. Je les en remercie encore. La nuit fera du bien.
Que faire le lendemain ? La grasse mâtinée. Jusqu'à 11 heures et enfin, nous reprenons le bus.Non sans avoir traversé un square, où des enfants heureux jouent comme dans les jardins du palais d'un empereur. Et où certains arbres nous feraient croire que, justement, nous sommes dans les jardins de l'empereur du Japon. Un cri étrange, particulier, profondément guttural nous ramène durement à la réalité. C'est celui d'un SDF litronné ou plutôt d'un "clochard" comme on les appelait antan. Mon père avait dit ça,  un jour de mon enfance : "je finirai clochard !" Je me rassure, en me souvenant de la belle partition qu'il a su jouer et dont il a si bien su nous tenir à l'écart. Bref il est loin d'être clochard. Mais moi, je m'inquiète. Avec ma façon de jouer au caméléon. !
 Bon, laissant là, la philosophie et les lois de la génétique, je note le passage du 83. Les gens y sont délicieux. Un jeune homme se lève pour laisser de quoi s'asseoir, à mon casque gris (pour rappeler un célèbre casque d'or). Je n'ai encore jamais fait l'objet de tant de sollicitations dans ma ville.  Dommage, ça fait plaisir de se sentir devenue sage. Gare Saint Lazare, je me réveille devant la statue aux Horloges. Vite, une prise de vue. Trop tard pour photographier. Le temps de dérouler le foulard qui protège l'appareil, le bus reprend son errance. Nous passons devant l'Opéra, nous découvrons cette jolie fontaine à trois pas de la Comédie Française,



si je me souviens bien . Nous descendons non loin  du Louvre. Il fait chaud. Très chaud mais nous choisissons de ne pas muséeter. Plutôt de musarder.. Les yeux en l'air.  
 Celle-là horloge, je ne la manquerai pas. Pendant que je la prends, le Louvre se tient derrière nous. Nous allons à droite à gauche. Je surprends cette tour, celle du square des Innocents, square désquarisé, si je me souviens bien des promenades faites dans ce quartier lors de mon stage BTS,  rue de Turbigo il y a....  hou la la, finalement ma tête est normale, vue la date.
  
Nous laissons aller nos pas, nos regards "le ciel est par-dessus les toits...."
Nous suivons nos pas
nez en l'air