03 mai 2011

Paris I - Dili li dili li ling ding dong regarde Lodile nous avons visité Paris 3 05 11

 Paris. Vendredi. Promenade aux Tuileries avec Jacky. Dernier rayon de soleil avant d'aller cueillir Nanie. Pardon Nina. Nous l'attendons sur le quai n° 2 gare Montparnasse. Bien sûr, au bout d'un temps, tout le monde est descendu, même le conducteur qui n'est pas mal d'ailleurs, et laisse sa machine faire un potin du diable. Mais bientôt personne ne traîne plus sur le fameux quai n° 2. Où est Nina ? Jacky s'inquiète "Tu as un portable Lania ?" Je l'attendais cette question. "Non, je n'ai pas de portable Jacky". Il s'inquiète. Je ris.
De toute façon quand c'est grave je ris, comme un compère de Platini, il y a longtemps. 
De toute façon à quoi cela me sertirait-il ? J'ai dit que je venais la chercher. Je lui fais confiance, elle me fait confiance, le portable est inutile. Oui, et pour cause. Le train que nous avions regardé était arrivé sur le quai n° 3. "Coucou !" C'était Nina. Qui sortait bien du quai N° 2. Ouf, attaquons le stress du métro. Oh et puis non, plutôt le bonheur d'une promenade en bus, et pourquoi pas le 83 ? Ok, va pour le 83. Mais avant, carroussel de superbes Mercédès, à vue de calandre des autobus, et sous nos yeux nos petits yeux. Y en pas à Rennes des beaux véhicules comme ceux-là. Etonnement. Elles sont belles. Nous faisons un peu  "sorties de notre campagne".
 Et pourquoi pas quelques moules façon Léon ? Pourquoi pas ? En compagnie de Nina et de Jacky, un plaisir. Au fait confidence pour confidence, j'ai souhaité aller au petit coin. Quelqu'un m'a dit "Il n'y en a pas !" Je ne l'ai pas cru. Et bien, j'ai eu beau chercher la porte partout, j'ai trouvé celle des réserves, celles des bébés, celle des hommes, ... pour celle des femmes, m'en suis retournée un peu déçue et très coincée ! Rires. Et en plus, ni Jacky, ni Nina ne m'ont crue.
 Un trad ! Traduisons, un traditionnel, si traditionnel que je croyais moi qu'il n'existait plus. Donc photo du Moulin Rouge sous des yeux observateurs plutôt rougis. Heureusement, nous sommes avec Jacky. 
 Nous reprenons le bus, le 83. Dans l'abri bus, Nina soudain nous quitte. Au "Où vas-tu" de mère poule que je pousse, totalement inhabituel chez moi, un jeune homme s'est pris à sourire. "Excusez-moi, mais mon diamant bleu, ma toison d'or,  je les couve !" Rires. En face de nous, sur plusieurs matelas, un autre homme, plutôt jeune, plutôt belle allure, livre en main,  s'apprête à passer une nuit de plus sur le trottoir. Honnêtement, ça m'affole. Pourvu que ça ne m'arrive pas. Pas d'inquiétude, du moins pour l'heure, le bus apparaît. Plutôt bondé pour l'heure. Rest qu'il est Paris by night. Mince appareil "dépilé". Après une courte balade pieschkom, Nina fait connaissance avec le charmant studio que des gens généreux ont mis à ma disposition. Je les en remercie encore. La nuit fera du bien.
Que faire le lendemain ? La grasse mâtinée. Jusqu'à 11 heures et enfin, nous reprenons le bus.Non sans avoir traversé un square, où des enfants heureux jouent comme dans les jardins du palais d'un empereur. Et où certains arbres nous feraient croire que, justement, nous sommes dans les jardins de l'empereur du Japon. Un cri étrange, particulier, profondément guttural nous ramène durement à la réalité. C'est celui d'un SDF litronné ou plutôt d'un "clochard" comme on les appelait antan. Mon père avait dit ça,  un jour de mon enfance : "je finirai clochard !" Je me rassure, en me souvenant de la belle partition qu'il a su jouer et dont il a si bien su nous tenir à l'écart. Bref il est loin d'être clochard. Mais moi, je m'inquiète. Avec ma façon de jouer au caméléon. !
 Bon, laissant là, la philosophie et les lois de la génétique, je note le passage du 83. Les gens y sont délicieux. Un jeune homme se lève pour laisser de quoi s'asseoir, à mon casque gris (pour rappeler un célèbre casque d'or). Je n'ai encore jamais fait l'objet de tant de sollicitations dans ma ville.  Dommage, ça fait plaisir de se sentir devenue sage. Gare Saint Lazare, je me réveille devant la statue aux Horloges. Vite, une prise de vue. Trop tard pour photographier. Le temps de dérouler le foulard qui protège l'appareil, le bus reprend son errance. Nous passons devant l'Opéra, nous découvrons cette jolie fontaine à trois pas de la Comédie Française,



si je me souviens bien . Nous descendons non loin  du Louvre. Il fait chaud. Très chaud mais nous choisissons de ne pas muséeter. Plutôt de musarder.. Les yeux en l'air.  
 Celle-là horloge, je ne la manquerai pas. Pendant que je la prends, le Louvre se tient derrière nous. Nous allons à droite à gauche. Je surprends cette tour, celle du square des Innocents, square désquarisé, si je me souviens bien des promenades faites dans ce quartier lors de mon stage BTS,  rue de Turbigo il y a....  hou la la, finalement ma tête est normale, vue la date.
  
Nous laissons aller nos pas, nos regards "le ciel est par-dessus les toits...."
Nous suivons nos pas
nez en l'air

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