12 août 2006

Soutoule rencontres... c'est toujours vrai

côté retrouvailles. Imaginez comme une terrasse derrière les murs d'une soutoulaine -traduisez petite maison longue de briques et briquettes- un havre de fraîcheur glicynesque, la musique de quelque A380 atterrissant à quelques mètres de là, un frais baja jau, de la jeunesse, des souvenirs, un piano, des émotions, des pâtisseries algériennes, une attente, une quête : rencontrer à s'en rassurer l'inconnu qui emportera sa fille en vacances avec sa propre fille.... et reconnaître..... son propre médecin d'enfance. Quelle belle empoignade ! Quels beaux éclats de rire ! Quelle belle embrassade ! et quel plaisir d'en tchatcher pour de vrai ! Merci Tania.

08 août 2006

Essai rieur réussi ?

J'en perds mes plumes, fichu d'ordinateur, mordaler ! "Troisième fois que je t'éteins, vas-tu marcher oui ou non ?" Vous l'avez compris, ça ne va pas fort ce jour d'août où je veux me la jouer branché. Changeons. "Noces" d'Albert Camus en main, je m'apprête à plonger dans le meilleur pour moi -la lecture- lorsque me parviennent des bruits de querelle. Les volets au tiers ouvert m'interpellent. Je concierge. Erreur, aucune querelle. Rien que du bonheur. Un homme long et mince à la Rufus, camion garé à la va-vite -portière restée ouverte oblige- court sur la chaussée. Il rit et grangeste (*ce mot existe depuis ce jour) Il est terriblement content. Mieux. Il est Heureux. Face à lui quelqu'un doit se présenter car il tient ses bras si grands ouverts qu'y tombe un homme. Tout aussi visiblement heureux et surpris. A ses côtés un petit enfant étonné l'accompagne. Il s'appuie des deux mains à la barrière et chapeau sur le nez observe deux adultes aux anges. Il rit. Je ris. Cela fait chaud au coeur le bonheur. Et c'est rieur ? Ah Soutoule la belle, ville des rencontres !

04 août 2006

Même Odile rencontre !

Que me dit-elle, qu'elle traversait le square, passait devant le donjon, traversait la cour rectangulaire sans s'arrêter à lire Voltaire et le découvrait comme il la découvrait. "Comme si nous nous étions donnés rendez-vous" me dit-elle. Il souriait. Elle lui a souri sans préméditation aucune. Il a fait un pas vers elle. Elle s'est retournée : personne d'autre qu'elle. Plus de doute. Plutôt souriant. Ils échangent un seul regard. Connivence. Trouble. Sourires. Vont l'un vers l'autre. Se tiennent côte à côte comme si......... comme s'ils se connaissaient depuis des décennies ! C'est un jeu. "Touriste ?" Elle secoue la tête ! "Seule ?" Elle sourit ! "On se choisit ?" Elle penche la tête et pense Pas trop mal "On se côte à côte ?" Elle hoche la tête. Se dit qu'elle ne rêve pas : ils vont dans une même direction bras dessus bras dessous. Des fauteuils en rotin les accueillent. Deux vodkas frappées les espèrent. L'accent, le soleil, ses ombres, les tambours africains, le balson rouge et or qui s'étale au sol ; ne manquent que les palmiers. Reste l'ivresse à découvrir le long bâtiment rose et blanc qui ressemblerait tant à la mairie de ses Bazerques d'Ax. A bâtons rompus ils parlent ; à bouche que veux-tu s'enhardissent ! Quand ils traversent la place ils sont seuls. Passent devant le bar de Guillaumet, le frère de Laurent, remontent le boulevard, déboulent sur la place aussi ronde que la précédente n'était rectangulaire, et aussi bruissante de chants d'oiseaux que de la poésie de Goudouly. C'est l'heure de s'attabler. Ils s'attablent et à peine assise s'étonne et s'excuse : quelqu'un vient qu'elle n'a pas vu depuis... Depuis.... Longtemps. Mais est-ce vraiment lui ? Il a bien changé. S'il portait sa flûte en ré ? Elle décide de baisser la tête quand il s'arrête et dit "Toi Odile, ici mais qu'est-ce que tu fous ?" Embrassade, étreinte, reconnaissance, sourire, plaisir... sincères. L'amitié.... pour se retrouver sûrement car il ne peut que passer.Les adresses e.mail sont sur leur agenda. Et le repas et la soirée se sont poursuivis.... à en reparler sur ta terrasse Loizo !.... et file Odile ! File

Stéphanie et sa tante

Lieu : le marché St Aubin L'action : un sourire, une demi-phrase : "il me semble que je vous connais" : je me décline ? Elle se reprend "Me suis trompée, votre sourire me rappelle quelqu'un" : j'ajoute : peut-être une conteuse ? C'est elle qui sourit gourmande et Stéphanie aussi. Vous contez ? Quoi ? Le mot est jeté.... le questionnement suit.... La parole s'ouvre entrouvre Loizo ne s'empêche pas il répond : un quart d'heure plus tard les remerciements sont chaleureux . A bientôt