Au rythme léger du gong je sais, moi Loizo, que la vie est belle. Le soleil est là, les senteurs du mimosa s'effacent pour laisser place à celles discrètes, des primevères et moins discrètes, de la violette. L'hiver est fini. Le thermomètre grimpe de jour en jour, l'hiver est fini. Pourvu que Lodile ne me le dise pas !
Voilà c'est dit, elle l'a dit, "L'hiver est fini, pire" ajoute-t-elle, "l'hiver est mort". Mais qu'a-t-elle dit, qu'a-t-elle dit ! Pourvu que Hiver ne l'aie pas entendu. Je crains le pire.
Ah ah ah trois fois hi hi hi, Lodile est babilleuse aujourd'hui. Le bras dénudé, la jupe au-dessus du genou, la salomé rose brique -un peu précoce le dévêtemen je hurle de rire car elle me parle de la conversation échangée au petit déjeuner avec son fils, un brin "pagaïeur". Il lui reprochait sa pagaïe, disant que s'il l'était elle en était responsable. Il lui reprochait ses piles de livres en vadrouille, mesquine elle lui reproches ses piles de vêtements et ajoute "toi tes piles de vêtements, moi mes piles de livres lequel peut faire tenir les murs d'une maison le plus failement piles de vêtements ou pile de rires !!!!" Ah ah ah ah "des piles de rire !" La belle égalité familiale !!!! Ils sont écroulés tous les deux.
Bon, passons aux choses sérieuses. Le printemps approche, s'il n'est encore là, faudrait effacer le léger côté "Dodu dindon dis donc, de quoi Didon dîner-t-il ce jour ? La mesquine invente une salade blanc-rose fleur de pelouse, assaisonnée soleil -traduire "radis et mâche citronnés". "Manque un peu de protéïnes tout ça, une p'tite tranche de jambon peut-être Mamère ? " "Avec plaisir ma tendresse." Et Lodile me raconte le chant de la tranche de jambon. Il s'échappe, façon passacaille, de la nouvelle planche à découper. Mineur ou majeur ? Plutôt majeur, et même ré majeur. Mozart aurais-tu toi aussi connu des p'tits déj aussi matutinalement fous !
Pour parler de Mozart, évoquons la merveilleuse JiJi ROUSSEAU née le 28 juin 1712 à Minsk, -dont on ne manquera pas de commémorer les 400 ans de sa naissance cette année- par ce petit paragraphe extrait de son ouvrage intitulé.... hé bé té, je vous laisse deviner (?)
"L'enfer de la méchante est d'être réduite à vivre seule avec elle-même, mais c'est le paradis de la femme de bien, et il n'y a point pour elle de spectacle plus agréable que celui de sa propre conscience"
Dililili dilililililing tuit tuit tuit dit la mésange, Lodile, tu t'en vas déjà ? Lodile s'en va. C'est sûr, tu as déjà déjeuné. Je comprends, mais vous qui passez ici sans me voir, n'oubliez pas ou apprenez, sous la grande feuille de bardane, près du bassin qui chantonne, c'est au choix, thé à la menthe, café, oui turc, pourquoi pas, et ma fois si vous le désirez, p'tit whiskey, cachaça ou cuba libre, p'tit Banyuls ou crème de pruneaux. C'est au choix.
Et surtout? à vous revoir quand vous le désirez, Terrasseentchat de Loizo ouverte. A bientôt.
Curieuses, curieuses ?
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1 commentaire:
C'est malin la curieuse c'est moi ! J'en suis encore au thé et j'ai raté une fournée de muffins dont j'ai varié la recette habituelle mais ça sent bon le truc qui cuit (cuit cuit) au four ! Tu viens ?
Je pense à toi cette semaine. Sur Inter entre 12h30 et 13h00 ils parlent du Quercy comme on l'aime ;)
Bises Lania, bonne soirée.
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