"Vrai de vrai Loizo, attendre sous l'abri bus de nuit "cépatriste". J'ai franchement eu les zygomatiques à l'oeuvre !" ले गोंग दित सा चंसों दे même l'écriture se la joue arabe ! Mimétisme, trop drôle. "Raconte" dit Loizo dont les feuilles de l'arbre bruissent doucement sous la lune. "Tu as de la chance je n'avais pas de désir de nuit"
Et Lodile raconte. Son retour d'un boeuf de musique celte. Elle est en compagnie de ses amies Romarine -plus ou moins son âge- et la grande mais surtout belle Tissia. Tout commence avec l'appréciation du temps d'attente du futur bus "47 minutes, c'est beaucoup trop !" Un jeune homme "d'origine" africaine rectifie gentiment, "non, plus que 21" Lodile aime bien avoir raison. Elle consulte le tableau. La tête qu'elle fait : il ne s'agit plus maintenant que de 20 mn : incroyable. Arrive alors un autre jeune homme, "d'origine africaine" parlant parfaitement le français. Il salue "Mamie". Elle le prend mal. Il la tutoie. Elle le tutoie. Il comprend qu'il a dépassé les limites. Il s'en tire avec élégance, il ne veut manifestement pas la heurter. Mais il évoque le mot "cougar" : un mot de trop qu'a raison elle prend mal. Il se reprend "Ce qui est sûr c'est qu'avec les gens de votre âge on se marre plus qu'avec les jeunes de mon âge" Tissia est un peu d'accord. Il continue "je ne suis pas méchant Madame, je travaille toute la journée, chez APS, je mets toujours le même boulon au même endroit. C'est pas drôle, après, j'ai envie de rire !"
On le comprend. Il évoque son pays d'origine. Sa ville, Djibouti. "La corne de l'Afrique" précise Lodile. Il s'étonne et apprécie tout en remarquant que Mamie est bien française, "elle" n'est pas forte en géographie. Il éclate de rire. Courtois et rieur, il avoue qu'il a un peu fumé. Vient son bus. Il les quitte.
Tout aussitôt un autre jeune homme survient. Il se dirige vers "Mamie" et l'interpelle en lui tendant la main. Elle comprend qu'il vaut mieux qu'elle lui tende la sienne. Elle obéit. Que dit-il ? Est-ce bien "Coulemelle ?" Il se retire.
Dans l'abri bus deux femmes rient. La troisième se lamente un brin "On m'appelle de plus en plus "Mamie" : ça ne me fait pas plaisir" Lodile essaie de lui faire admettre qu'elles ont pourtant bien l'âge d'être des mamies. La conversation roule sur les rides. Loiso se la joue philosophe "Quand on aura 99 ans, on aura beau être sans ride, on aura tout de même 99 ans !" Une jeune étudiante, qui a rejoint le groupe sous l'abri-bus, ne manque pas de s'étrangler devant un propos d'une telle pertinence.
Loizo discute avec un autre jeune homme de l'opportunité de rire de rien, de dire bonjour. Même à ceux qu'on ne connaît pas. Histoire d'agrandir le cercle. Lodile d'ajouter "surtout aux marchés des Lices, le dernier samedi de novembre, à la Montréalaise ou à la Québécoise !" Amusant, le jeune homme connaît.
Ecrire rend moins rigolo l'écho de ce qui s'est produit et déroulé autour de l'abri-bus. Ce soir, dans Rennes, il aurait pu y avoir de l'électricité dans l'air.
Une certitude. A "La Quincaillerie" rue Paul Bert, les musiciens ont offert un fameux boeuf. "J'aurais aimé y participer" ajoute Loiso. "Pour l'instant si tu veux une tisane Lodile, comme de jour, c'est sous la feuille de bardane. A vous qui lisez, c'est tout comme pareil de même. Prenez dégustez et à vus revoir.
Et Lodile raconte. Son retour d'un boeuf de musique celte. Elle est en compagnie de ses amies Romarine -plus ou moins son âge- et la grande mais surtout belle Tissia. Tout commence avec l'appréciation du temps d'attente du futur bus "47 minutes, c'est beaucoup trop !" Un jeune homme "d'origine" africaine rectifie gentiment, "non, plus que 21" Lodile aime bien avoir raison. Elle consulte le tableau. La tête qu'elle fait : il ne s'agit plus maintenant que de 20 mn : incroyable. Arrive alors un autre jeune homme, "d'origine africaine" parlant parfaitement le français. Il salue "Mamie". Elle le prend mal. Il la tutoie. Elle le tutoie. Il comprend qu'il a dépassé les limites. Il s'en tire avec élégance, il ne veut manifestement pas la heurter. Mais il évoque le mot "cougar" : un mot de trop qu'a raison elle prend mal. Il se reprend "Ce qui est sûr c'est qu'avec les gens de votre âge on se marre plus qu'avec les jeunes de mon âge" Tissia est un peu d'accord. Il continue "je ne suis pas méchant Madame, je travaille toute la journée, chez APS, je mets toujours le même boulon au même endroit. C'est pas drôle, après, j'ai envie de rire !"
On le comprend. Il évoque son pays d'origine. Sa ville, Djibouti. "La corne de l'Afrique" précise Lodile. Il s'étonne et apprécie tout en remarquant que Mamie est bien française, "elle" n'est pas forte en géographie. Il éclate de rire. Courtois et rieur, il avoue qu'il a un peu fumé. Vient son bus. Il les quitte.
Tout aussitôt un autre jeune homme survient. Il se dirige vers "Mamie" et l'interpelle en lui tendant la main. Elle comprend qu'il vaut mieux qu'elle lui tende la sienne. Elle obéit. Que dit-il ? Est-ce bien "Coulemelle ?" Il se retire.
Dans l'abri bus deux femmes rient. La troisième se lamente un brin "On m'appelle de plus en plus "Mamie" : ça ne me fait pas plaisir" Lodile essaie de lui faire admettre qu'elles ont pourtant bien l'âge d'être des mamies. La conversation roule sur les rides. Loiso se la joue philosophe "Quand on aura 99 ans, on aura beau être sans ride, on aura tout de même 99 ans !" Une jeune étudiante, qui a rejoint le groupe sous l'abri-bus, ne manque pas de s'étrangler devant un propos d'une telle pertinence.
Loizo discute avec un autre jeune homme de l'opportunité de rire de rien, de dire bonjour. Même à ceux qu'on ne connaît pas. Histoire d'agrandir le cercle. Lodile d'ajouter "surtout aux marchés des Lices, le dernier samedi de novembre, à la Montréalaise ou à la Québécoise !" Amusant, le jeune homme connaît.
Ecrire rend moins rigolo l'écho de ce qui s'est produit et déroulé autour de l'abri-bus. Ce soir, dans Rennes, il aurait pu y avoir de l'électricité dans l'air.
Une certitude. A "La Quincaillerie" rue Paul Bert, les musiciens ont offert un fameux boeuf. "J'aurais aimé y participer" ajoute Loiso. "Pour l'instant si tu veux une tisane Lodile, comme de jour, c'est sous la feuille de bardane. A vous qui lisez, c'est tout comme pareil de même. Prenez dégustez et à vus revoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire