21 décembre 2007

20 décembre 2007

Joyeux Joyeux Noël à tous et à chacun

Sous le regard des enfants dessinons des sapins, offrons-leur du bonheur et n'oublions pas que, nous les grands, nous leur devons beaucoup. Laconteuse

18 décembre 2007

Le couple qui monte à l'eden : Colassni et larka Nibru

Spectaculaire. Après NYJHON DEHYLLA, Colassni se rapproche de plus en plus intimement de l'intermittence du spectacle : sûrement un "plusse" pour défendre les droits de leurs représentants et pour lui qui craint toujours de n'être pas à la hauteur. Au fait, ne ressemble-t-elle pas à une certaine : Lacicié. Troublant. Répétition, répétition, répétition. "Mais quand donc grandira-t-il mon petit ?" dit la Maman un brin lucide.

12 décembre 2007

J'ai mots pour le dire, surtout les autres

"La vraie universalité ne signifie pas savoir beaucoup mais aimer beaucoup" Jacob Burckhardt né LE 25 MAI 1818 / à célébrer l'année qui vient ?

Soirées contées de l'amie Lania de Loizo

Lania dira des contes russespour un public familial ce mercredi 12 décembre à la Médiathèque de Cesson Sévigné à 15 h 30(centre ville entre Vilaine et piscine, parc de Bourgchevreuil) - ce samedi 15 décembre à la Médiathèque de Saint Jacques de la Lande à 16 h - ce vendredi 14 décembre 2007 au Centre Social de Maurepas, dans le cadre de la diffusion des contes par l’Association APC : s’informer au 02.99.27.48.27 (soirée cabaret) - des contes de Noël ce dimanche 15 décembre au cabaret le Présent Têtu voir page liens sur site www.lcomlania.com à St Jouan les Guérets à 16 h - Si vous aimez les Mille et une Nuit, Azzedin, ami de Lania l'amie de Loizo et conteur de Paris, les contera (illustrés musicalement) au même endroit, samedi 15 décembre à 21 h (public adulte) Bienvenue à tous

10 décembre 2007

Photo du héros du billet précédent

La madeleine de Proust...

avait le goût du pain d'épices Pourtant je sortais du Centre américain avec dans les yeux l'appétissante vision d'un fameux cookie. Je m'étonnais. Pas de raison. Explications. Juste à côté une pâtisserie bourgeoise, dirai-je ou de qualité. Et s'élevant au-dessus du laboratoire des cuisines, la délicate odeur d'un véritable pain d'épices remplaçait avec bonheur celle des pots d'échappement. Soudain je n'étais plus le long des quais. J'avais cinq ans et je sortais d'une pâtisserie allemande et je tenais dans mes mains un bonhomme de pain d'épices et je le passais sous mon nez pour en déguster avec bonheur le parfum. L'eau venait à ma bouche. Je portais un manteau de fourrure et sa capuche sur mes cheveux noirs longs et frisés, des pantalons rouges et des botillons blancs. Sur le trottoir neigeux leurs semelles jouaient une musique feutrée. L'obscurité crépusculaire m'effrayait. Je serrai très fort la main de ma mère si belle. "Madame, savez-vous où sont les Champs Libres ?". Le temps d'émerger, celui de comprendre, la charmante personne recevait les informations et moi j'entrai dans la pâtisserie : "S'il vous plaît, ce petit bonhomme de pain d'éices" dis-je en montrant du doigt une jolie pièce parfumée sur l'étagère. Ai-je rêvé où me fit-il un clin d'oeil ? Trop tard mes lèvres s'en était emparé et il fondait sous ma langue, morceau par morceau, dans les minutes qui suivirent. Hummmmmmmmmm ! La recette Pour 30 bonshommes350 g de farine 1 sachet (10 g) de levure 170 g de sucre roux 2 c à c de Mélange pour Pain d'épices Espig (cannelle, anis vert, gingembre, muscade, girofle) 100 g de beurre tempéré coupé en morceaux 1 oeuf 100 g de miel liquide doux (acacia ou oranger) ou 100 g de Lyle's Golden Syrup (Monop., Galeries Lafayette...) Pour le glaçagela moitié d'un blanc d'oeuf battu en neige environ 100 g de sucre glace Préchauffer le four à 160°C. Tamiser les ingrédients secs dans le bol d'un robot. Ajouter le beurre et mixer jusqu'à le mélange devienne sableux. Incorporer l'oeuf battu et le miel (ou le Golden Syrup) travailler jusqu'à ce que la pâte forme une boule. Étaler la pâte (1/2 cm d'épaisseur) sur un plan légèrement fariné et découper les bonshommes (ou toute autre forme) à l'aide d'un emporte-pièce. Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé beurré. Faire cuire pendant 7 minutes environ : les biscuits doivent commencer à dorer. A la sortie du four, les laisser refroidir sur la plaque pendant quelques minutes (cela évitera de les casser : ils sont un peu fragiles tant qu'ils sont chauds). Préparer le glaçage en ajoutant progressivement du sucre glace au blanc d'oeuf battu en neige. Vous devez obtenir un mélange crémeux assez épais. Former un petit cornet avec du papier sulfurisé : il vous servira de poche à douille pour décorer les Bonshommes avec le glaçage. Dessiner les yeux, le nez, un grand sourire et les boutons de son habit... Voilà, c'est fait... et surtout ne les laissez pas s'échapper !

09 décembre 2007

Après Revu et Corigé, ni revu ni corrigé, présenté

Sujet : l'information. La protection des journalistes, de leurs sources. Les circonstances d'une garde à vue. La facilité de casser un être humain. La volonté de cet être humain de ne pas mettre en cause sa source. La faiblesse quand il craque. Ses excuses, son chapeau bas à ceux qui ont su résister davantage. Son effondrement (son corps sur la banquette : dos voûté, bras à l'intérieur de son corps : affaiblissement, détresse, affaissement. La culpabilité laminante qui pointe son nez. La force du pouvoir. La force de l'information. Facile de dire "nous sommes avec vous". Le temps montre que la solitude est le seul rendez-vous. Mais le temps donne au temps. J'oserai seulement penser une chose : celui qui donne, celui qui reçoit : même chaîne, même combat, mêmes risques. Se retirer n'est peut-être pas la solution, sinon momentanée, pour se redresser. Il s'appelle Guillaume DASQUIE. Journalistes (mon pluriel est volontaire)

08 décembre 2007

Pnom Phen ... la saisissante

... et quelques remarquable photos de Franck Hamel sur http://www.franckhamel.com/bio.htm et un autre pour visiter son blog : http://www.franckhamel.com/blog.html - Belle promenade à vous

07 décembre 2007

Au pays des champignons, le grand Cèpe TINEPOU

Je n'ai pas parlé de champignons deux billets précédemment sans raison ; c'est parce que mijotait dans ma tête une histoire russe, histoire du temps où le tsar Petit-Pois -que ma mère connut fort bien- faisait la guerre aux champignons. Il était une fois, le Tsar Petit Pois. Il ne cessait de déclarer la guerre aux champigons. Il finit par donner une envie à l'un d'entre eux, celui qui habitait dans la grande forêt et très exactement sous le plus grand chêne en portant haut sa tête ou son chapeau. Un matin à son tour, celui-ci se lève l'humeur coléreuse et exigeante. Il regarde la couleur du ciel et découvre toute une batterie de nonette en baissant les yeux. Les nonettes sont une sorte de champignon. Aussitôt, il passe à l'attaque et il adjure les nonettes de se mettre en guerre contre lui. C'est le matin. Les nonettes sont offusquées mais elles ne perdent pas le nord pour autant. Elles lui répondent avec élégance "Comme tu y vas Grand Cèpe Tinepou, nous sommes des demoiselles de qualité, nous sommes les demoiselles Champignonnières. Il n'est pas question que nous te fassions la guerre " Puis elles l'ont ignoré. Le Cèpe Tepinou dépité fit un quart de tour. Il découvrit des Palomets, une sorte de champignons apparentée à la russule. Il les salua du claquement sec de deux bottes qui se resserraient pour mieux tenir debout et leur enjoignit haut et fort d'une voix de stentor de lui faire la guerre.
C'était encore le matin, les Palomets venaient à peine d'ouvrir les lamelles. Ils n'en perdirent pas le Nord pour autant. Ils répondirent avec fermeté : "Qu'est cela, ne voyez -vous pas Tepinou que nous sommes de riches propriétaires terriens ; nous avons beaucoup d'affaires en cours, nous n'avons aucune raison de vous faire la guerre !" ils se taisent et tournent le dos au grand cèpe Tinepou.
Pris de colère celui-ci exécuta un nouveau quart de tour. Il se retrouva face à une jolie bande de Coulemelles qui portaient toutes un chapeau rond et légèrement frisé. Il n'hésita pas. Il les interpella froidement "Coulemelles, faites-moi la guerre !" Les Coulemelles sont des travailleuses courageuses et acharnées : elles revennaient du marché, d'un pas cadencé. Elles se sont arrêtées et lui ont tenu tête d'un vaillant "Vous voulez que nous vous fassions la guerre Cèpe Tinepou, vous n'y pensez pas, qu'est-cela ? Nous sommes les cuisinières du château, nous n'avons qu'une seule guerre à faire, celle contre nos fourneaux !" Et, la tête fière, elles poursuivirent leur chemin. A ce moment-là dans un mouvement qu'il fit le grand Cèpe Tinepou remarqua les demoiselles Chanterelles. Celles-ci penchaient leur tête une fois à droite, une fois à gauche sur un rythme régulier. Enf ait elles faisaient des excercies pour entretenir leur forme. Les bottes se rapprochèrent pour claquer violemment, le timbre haut et for, le Cèpe Tinepou leur enjoingnit le même ordre qu'aux Nonettes, Palomets et Coulemelles "Chanterelles faites moi la guerre, c'est un ordre !" Les Chanterelles étaient outrées "Comment donc vous faire la guerre ?" répondent-elles "Avec notre taille si altière ? Nous n'allons pas risquer la perdre en vous faisant la guerre Grand Tinepou !" Et elles se remirent comme si de rien n'était à pencher à droite à gauche, regarde-ci regarde-là, à enchaîner les uns sur les autres quelques exercices pour entretenir leur forme. Le grand Cèpe Tinepou ne savait plus où donner du chapeau. Mais ses yeux s'arrêtèrent sur un tapis de Mousserons au demeurant forts mignonnets ! Au bas mots ils étaient plus d'un million. Le Cèpe Tinepou n'hésitz pas, il hurlz "Mousserons venez me faire la guerre !" Les Mousserons, groupés par millions, éclatèrent de rire et rétorquèrent "Avec plaisir, nous sommes une belle troupe guerrière et nous ne cherchons qu'à nous battre. Soldats, allons-y !"
Qu'advint-il du grand Cèpe Tinepou, l'histoire ne le dit pas, elle dit simplement qu'elle s'est produite au temps où le tsar Petit-Pois faisait la guerre aux champignons.

Evidence

« La sagesse commence dans l’émerveillement » Socrate

03 décembre 2007

J'aime l'écriture

"J'ai toujours aimé les girolles et les mousserons des prés, qui m'ont laissé les souvenirs gustatifs les plus vivaces. Le mousseron est fascinant quand il pousse en ronds ou en traînées dans les prés, son parfum en fait une espèce très précieuse : gras et acide, il possède un soupçon d'amertume, un léger trait de farine fraîche. Le trouver, le humer, tient de la magie". Guy Savoy, Paris Impossible de n'avoir pas envie.

02 décembre 2007

Comment fait-on les bébés ?

Déçu(e)s petits et petites curieuses, vous ne comptiez tout de même pas sur moi pour obtenir une réponse ? Mais bien sûr que je préfère le mystère, bien sûr que je préfère comprendre qu'aujourd'hui encore, les parents d'enfants de sept ans sont pris au piège de la réponse à cette question. Du coup je pense à cette histoire bretonne, dite licencieuse*, et qui me fait mourir de rire tant, écrite au siècle avant-dernier elle reste encore d'actualié. J'aime bien que les fées aient bon dos : finalement, peut-être existent-elles encore et qu'elles se vengent, tout simplement, puisqu'il n'y a quasiment presque plus pas du tout de baptême. Imaginez, plus de grandes bâfres pour elles, quel dommage. Et finalement, les questions ne sont-elles pas toujours plus importantes que les réponses ? Belle fin de week end à tous et à chacune. * Editions Terres de Brumes - Petites histoires licencieuses bretonnes

01 décembre 2007

Dilingdilingdilidingdingdingdong.. houps'là rev'là Odile

Bien agité mon gong aujourd'hui Odile, bonjour ça va oui oui ça va c'est juste que je savais qu'on pouvait vivre en ville en intelligence surtout si tu appartiens au bon réseau et à la bonne famille de pensées mais qu'en lisant une profession de foi tombée dans ma boîte aux lettres j'apprends maintenant qu'il est critère d'annoncer sa mixité : né d'un père ci et d'une mère ça finalement l'homme ne s'arrêtera jamais soit il montre du doigt d'un côté soit il montre du doigt de l'autre dans les deux cas une partie des êtres est désignée d'une façon négative pauvre Odile arrête de gémir ainsi agis c'est tout parle pour ne rien dire ce sera beaucoup mieux et bien oui tiens puisque tu m'y incites je vais le faire Dans les temps passés un fou se promenait qui disait je suis né d'une homme et d'une femme qui n'avaient pas d'enfant mais leur fils à vingt ans s'est engagé à l'armée (riions : alarmé - c'est vrai c'est moins drôle à l'écrit qu'à l'oral) où il se plaisait au cours d'une bataille il perd bras il perd jambes alors il s'enfuit il court court court -rappelle-toi Loizo un fou- comme il n'y a pas d'arbre il cherche partout et il monte sur un épicéa alors il cueille une pomme tend le raisin à deux femmes qui passaient pas là et qui lui répondent que jamais elles n'ont mangé de fraises aussi bonne que cette salade l'était ! Elles l'ont mangée peut-être ben qu'oui peut-être ben qu'non mais aux dernières nouvelles elles ont suivi le fou il avait tant d'élan et d'enthousiasme affaire à suivre santé vodka chouchen ou mojito sous la grande feuille oui, là, à droite, un peu plus bas, ça y est vous y êtes bon rafraîchissement tu t'en vas Odile belle journée