Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
29 septembre 2007
Di ling ding ding ; di ling ding ding !!!!
Bonjour,c'est Loizo qui s'étonne ce matin, tout comme je suis sûr que vous vous étonniez de reconnaître les premières notes de la marche nuptiale de Mendelson. Et qui les joue ? Non pas le gong ! Odile, notre Odile qui sifflote joyeusement. Que va-t-elle me dire ? Je ne bouge pas ; je reste tout ouïe ! Et bien j'en reste pantois. Elle n'est pas seule. Il est pas mal. Ils se tiennent par la main. Ils sourient visiblement satisfaits. Ils se dévolent, tous deux vêtus de rouge intégral jusqu'à la bague. Rouge également. Non sans blague, je crois comprendre, une bague de.... "Et oui Loizo me voilà mariée, vrai de vrai !" Je me retiens au hamac. Pour un peu mes plumes en tomberaient. L'Odile, la hargneuse, la rechigneuse, la pleureuse, la coléreuse, "l'agitateuse" Odile, mariée. Et comme s'il se doutait de mes pensées d'une belle voix souple, douce et grave, il me contrarie "Plus du tout. Heureuse, tout simplement et moi de même !" En voilà une jolie nouvelle, ne trouvez-vous pas. Je me tais et c'est lui qui raconte. Pour en savoir davantage, revenez sur la terrasse. Quand voudrai, vous conterai à mon tour. Tout simplement exceptionnel. Ah, au fait, ils vous proposent un verre de cachaça ou de mojito ou de Martini blanc. Laissez-vous servir pour une fois, à moins que vous ne préfériez un verre de thé à la menthe. Pourquoi pas ? Bonne dégustation. A bientôt
Libellés :
Actualités,
ça n'engage que moi,
Voilà revl'à Odile
27 septembre 2007
Faits divers
Moins d'une semaine que l'immeuble s'est enflammé. Je ne me suis pas précipitée. Contentée d'écouter les échos radios. J'ai vu aujourd'hui l'ampleur du désastre car c'est un désastre. Humain avant toute chosse, bien sûr, les victimes, leurs parents, les parents de l'incendiaire. Gens relogés. Dénuement soudain. Obligation de réagir. Mais comment peut-on faire ? Des fleurs sont encore déposées au pied de l'immeuble très protégé, très surveillé. Des sortes de grues, deux, sont installées dans l'étroite rue que l'on ne peut plus utiliser, tout comme la portion de quai. Les fenêtres béent encore dans une terreur que l'on devine muette. Impossibilité de traverser la ville pour les voitures et autobus, gêne des propriétaires des boutiques ; de leur clientèle ; des médecins qui possédaient leurs cabinets ; de leurs malades. On n'imagine pas, vu de loin. Et tout ça pourquoi ? C'est une vraie tristesse. ça me rappelle un coup de fil d'autochtone fêtant un anniversaire en famille et se félicitant de l'état lamentable dans lequel était la famille "Tu devrais voir dans quel état ils sont !" "Ils" égalaient les parents, les oncles et les tantes, le père qui ne l'avait pas emmené et la grand-mère qui ne crache pas dessus. Vous avez dit enfants ????? Je dis : culturel. Et moi, conteuse, délibérément je slasche les épisodes où chacun se retrouve à faire la fiesta jusqu'à la nausée. Culturel ? Pas drôle parfois que les enfants soient éduqués par leurs parents.
Libellés :
Actualités,
ça n'engage que moi,
Et le conte ?
24 septembre 2007
A propos de l'énigme de la Grandeféebleue
*capucine : lucarne dotée d'une toiture à trois pans -difficile à insérer dans un bouquet en effet : heureusement que nous avions avec nous un spécialiste de l'architecture !"
Promenade suite
Nous mettre d'accord n'avait pas été si simple finalement. On allait s'écharper lorsque, fort heureusement la Grandeféebleue est apparue pour nous aider à choisir entre terre et mer. Heureusement que l'un d'entre nous connaissait la réponse à son étrange question : "Quelle fleur est-il difficile d'introduire dans un bouquet ?" Le sourire qu'elle nous a offert quand il a répondu "la capucine !* " Les félicitations qu'elle nous a données. Et sa réponse "Il vous faut aller à la guinguette de Saint Suliac" Et d'un bras léger elle a souligé ses mots d'un "C'est par là" On a voulu la remercier. Hop là, disparue, vrai de vrai. C'est, cois, que nous avons pris à travers champs, et davantage que cois, muets quand nous avons constaté que nous ne faisions aucun effort, aucun mouvement. Les champs se déroulaient sous nos pieds, comme les buissons comme les massifs d'hortensias. Ainsi sans en croire nos yeux nous eûmes, devant eux, petits bateaux et grands voiliers vrai de vrai. La preuve, ces deux dernières images. A bientôt
Promenade suite
Promenade suite
23 septembre 2007
Par où on passe ?
22 septembre 2007
Connaissez-vous le fils de l'épicier ?
Sont lentes et longues, les vibrations du gong aujourd'hui. Les cailloux craquent criquent crissent sous le poids des pas et ceux-ci disent qu'Odile est, comment dire, émue. Oui, voilà c'est ça. Donc je me garde de tout commentaire inutile. Elle s'assied sur le rebord du bassin. Je la vois. Je la regarde. J'attends. Elle va sûrement me dire. Et elle me dit "Tu l'as vu toi ?" La question entraîne ma réponse "Qui ?" "Le fils de l'épicier ? Je l'ai vu moi." "Non, je ne le connais pas, il habite où ?" "C'est un personnage de film." "Ah je comprends tout. Tu viens du "ciné". "Oui, je devais aller voir "Lisopséper" en compagnie d'une amie. On ne s'est pas vues. J'ai donc été voir "le fils de l'épicier". "Et tu as gagné au change ?" "Ma foi, ni oui ni non mais j'ai aimé" répond Odile et elle poursuit "J'ai d'abord craint une over dose de quotidien et ses banalités puis finalement je me suis laissée aller à entrer dans le sujet, à aimer ces personnes "dites" agées -dans 15 ans je le serai aussi, ioups là là, vaut mieux voir pour comprendre quand même- le benjamin investi de ne pas être "enfin" un adulte, l'aîné de l'avoir trop été ; rien de surjoué, du rire -et pourtant rien vraiment à rire dans cette réalité qui s'installe, vieillesse, éloignement, solitude, alzheimer, voisinage, entraide ou pas, campagnes où villes mêlées d'ailleurs-, on se prend à rêver, à espérer. La conclusion n'en est pas une. C'est un film documentée ou un documentaire filmé. Personne n'a quitté la salle. On aurait pu le croire. Mais non. Sur l'écran blanc et dans la salle noire un mot flottait. Non pas fin. Tendresse." Silence, Odile se tait. Je me tais. Je me dis que d'un coup d'aile, "Le fils de l'épicier", j'irai le voir moi aussi. "Tu sais Loizo, je ne te conseille jamais rien, mais là je te dirais bien "Ce serait bien que tu le rencontres le fils de l'épicier"....
Libellés :
Actualités,
Terrasse en Tchatche,
Voilà revl'à Odile
Avant dernier jour d'été côté cuisine
le vélo n'est plus, l'orchidée non plus, les fleurs plus nombreuses que cet été 2008. Mais comme dirait les mamies, d'antan, avec le printemps pourri que nous avons eu ma brav'dame, pas facile,
pas facile. Le silence de la prise de vue ramène aux années 1930. A voir les bibis que portent les orchidées on s'y croirait. Allez, un p'tit charleston dans nos têtes (ça a marché ? Faites-le moi savoir, j'aime bien me faire croire que j'ai de l'influence !) A l'été prochain
19 septembre 2007
BA diling ding ding
"Coucou Loizo j'ai fait ma BA aujourd'hui" dit la volubile Odile caressant les volubilis bleus et blancs. "Raconte Odile, je t'écoute" réponds-je. Et elle démarre aussitôt "Voilà, Je causais avec une amie qui distribue de la pub (entre deux envolées de métromens and métrogirls) quand j'ai entendu un méga bruit. J'ai pensé, en bonne toulousaine, "putain le chôc" et j'ai relevé la tête pour, un rien tout de même un peu concierge ou philosophe, regarder les voiture. Point du tout. Simplement une masse informe qui gigotait en plein milieu d'un rond-point. Me suis précipitée pour relever tant bien que mal une dame contrariée d'être tombée. Du sang partout comme il en pleuvait -j'exagère à peine ce n'était qu'une écorchure au niveau de la tempe- et l'ombre d'un jeune étudiant venu nous donner un coup de main. Elle nous a assuré que ça pourrait aller : j'ai demandé où elle habitait. Je l'y ai accompagné pieschcom, comme aurait dit ma mère ie à pied. Commentaire, tout le long du chemin : "oh la la la je vais me faire engueuler par mon mari !" Bien sûr j'essayais de minimiser et en même temps je pensais "pas de quoi me réconcilier avec les maris !" Moi, Loizo, j'ai laissé Odile à ses philosophies. Les temps ne changent-ils pas ?
diling diling ding dong...les critères
Han han, qu'oui-je, y aurait-il d'l'Odile dans l'air. Et oui. Elle se tient-là derrrière moi et je devine qu'elle rigole. Pas si mal. J'engage la conversation. Bonjour Odile, y a d'la joie aujourd'hui ? "Oh oui Loizo, y a d'la joie et cette fois c'est ma fille la responsable" Ah bon, et le propos sans être indiscret -en matière de filles faut quand même mettre les manières- "Les cheveux, coupe ou pas coupe, le coiffeur à choisir !" Ah bon, je ne pourrai mettre mon grain de sel, en matière de plumes, point n'est besoin de coiffeur. Et alors ? "Alors, je l'ai vue venir vers moi et l'ai entendue m'interroger : dis-moi, comment as-tu choisi ton coiffeur, toi ?" Me voilà obligée de répondre. Je cherche dans ma mémoire, ça me revient, je réponds "Sa vitrine était pleine de plantes vertes et le soleil l'inondait, il était presque un homme : ça m'a suffit !" Et comme je n'entendais rien, j'ai relevé la tête pour voir ma fille complètement ébahie. Elle m'a répondu "On n'a pas les mêmes critères : je croyais que ça se cherchait dans un bottin moi un coiffeur!"
J'avoue, pense-je, moi Loizo, chacun ses critères. Tiens et si nous trinquions ... aux salons de coiffure. Tchin tchin !
17 septembre 2007
Je sais le breton oui oui, c'est à dormir debout et pourtant
Ce n'et pas un vire-langue, c'est une introduction. Ai-je le droit de la déposer sur la Terrasse ? Elle appartient en propre à Pierre Jakez Hélias que je fréquente régulièrement tous les jours car.... "mon" abri-bus porte son nom. Je l'ai retrouvée dans un volume intitulé "Les autres et les miens" sous-titré "Contes à dormir debout" ouvrage avec lequel je renoue. On peut y découvrir l'introduction dont je parle au tout début du texte "Un mort qui ne perd pas la tête". Je vous la livre. Comment ça gonflée, qu'est-ce que vous comprenez encore ? Mais non pas la tête de mort, seulement l'introduction dont il est question. Elle plaît au public, elle plaît aux ados, elle plaît à tous, je ne vais pas vous en priver : "Petit bonhomme, petit vieux, viens-t-en vite, viens t'en voir marron qui devient myrtille. - Je sais le Breton. - Quel breton ? - Breton de Pierre. - Quelle pierre ? - Pierre à tiques ! - Quelles tiques ? - Tiques de Pain ! - Quel pain ? - Pain de fuseau ! - Quel fuseau ? - Fuseau de charbon ! - Quel charbon ? - Charbon d'écuelle ? - Quelle écuelle ? - Ecuelle de terre ! - Quelle terre ? - Terre jaune ? - Quel jaune ? - Jaune d'oeuf !- Quel oeuf ? - Oeuf de poule ! - Quelle poule ? - Poulette blanche avec sa crête sur la tête et plus brillante que l'argent, le conte part en même temps. Touche personnelle (je m'en suis octroyée le droit après avoir lu Le Rennais du mois de septembre -à pic l'info- la poulette blanche est devenue dans la région rennaise "Poulette Coucou avec sa crête rouge comme une toque sur sa tête et plus brillante que rubis, le conte part en même temps !"
gling gling diling gling gling
Ah, il y avait longtemps que je n'avais entendu le gong. Sûrement Odile. Je ne me suis pas trompée, elle est plantée là, devant moi et fidèle à elle-même, bien campée mais avec, cette fois, une moue sur les lèvres. On pourrait la croire en état d'incompréhension. C'est vrai. Elle me tend un papier. Et voilà ce que j'y lis « Pour juger combien nous importunons en parlant de nous, il faut songer combien les autres nous importunent quand ils parlent d’eux. » Madame de Sévigné Et elle ajoute "Tu penses ça, toi aussi Loizo ? Parce que moi, les autres ne m'importunent jamais : j'aime les écouter parler !" "C'est vrai Odile, et bien c'est parfait, car vois-tu justement je voudrais te dire quelque chose. Hier par exemple, il s'est passé quelq !" Pas eu le temps d'aller plus loin. Elle m'a dit "ô mon dieu, j'ai oublié mon rendez-vous !" et diling ding ding ding et reding ding ding il ne me restait plus qu'à parler tout seul. Pas grave, il paraîtrait que je tiens d'un cousin perroquet éloigné, alors donc voyez-vous, hier je.... Mais attendez, partez pas comme ça, j'ai mis de la cachaça de côté..... Oh bé mince alors !
16 septembre 2007
OCCI-TAGNE : de Toulouse à Rennes à deux voix...
est un texte qui a été lu et non dit. Ce qui est un peu différent d'une contée.
Il démarrait sur une introduction empruntée à Pierre Jakez Helias (Je sais le Breton. Quel Breton ?") et se terminait avec la répétition de la même introduction par une inter-action avec le public : "Vous savez le Breton. Quel Breton ?)
Il évoquait le départ et le voyage de ses Bazerques d'Ax (village natal) d'un aîné rejoignant son frère à Toulouse, ville où l'on faisait paraît-il fortune en ce temps-là.
Entre les Bazerques et Toulouse : au moins quatre "grandes villes" que le héros prend chaque fois pour Toulouse : "Bonjour, dites mon frère Guillaumet, vous savez où il est : il travaille au café place du Capitole !" On le prend pour un beau benêt mais on lui répond "Tout dret l'ami !" Il va tout dret.
Il s'inquiète : "Mais je ne vous vois plus mes Pyrénées" ses Pyrénées s'éloignent ; Toulouse c'est au bout du monde : Mais où es-tu allé mon frère pour faire fortune deviennent un leitmotiv.
Enfin il retrouve son frère mais il déplaît à sa belle-soeur. Le frère toulousain s'arrange pour faire passer la pire des nuits à son frère : une nuit qui en englobe en réalité trois et au bout de laquelle il refuse la découverte de Toulouse que lui propose son frère.
Emu au lieu de reprendre le chemin à l'envers il prend la direction de Rennes. OK elle n'était pas indiquée et c'est justement peut-être pour cela qu'il la trouve. Il croise le P'tit gars de Coadout mais ils ne se parlent pas. Il marche sans répit, sans repos, sans repas et le voilà sur une place au plein mois de septembre : on y expose, on y chante, on y Funk, on y fresque et lui il s'y arrête. Bien des années plus tard, son petit-fils s'assied sur les marches de l'Eglise et y raconte sa traversée fantastique. Ô surprise, aux mots "P'tit gars de Coadout" l'émir Abdul présent dans le public s'étonne. Il connaît cette histoire, c'est celle de son grand-père ! Le fils du Laurent l'invite dans l'un des cafés de la place pendant qu'opportunément un bateleur sur la place dit "Je sais le Breton. Quel Breton ?" et le public reprend les propositions.
15 septembre 2007
Au revoir, A diciat, Kenavo
Occita(nie) et Tagne(bre) = OCCI-TAGNE une association créée pour faire se rencontrer des bretons vrais et des bretons d'adoption sur l'Ille et Vilaine. Des projets autour de la convivialité animée d'un généreux sourire par Yvonne Lamberdière (l'amicale Présidente) et Rémy Baron (qui chante si bon le Gers) : restaurant gascon non loin de la gare, petits repas entr'amis, échanges à propos de points communs et différents recettes terroirs, histoires, jeux, musiques... convivial ! Côté "35" comme côté "32" ou autres, pour ceux qui imagineraient s'en évader en petits groupes. Au revoir, adiciat, kenavo !
14 septembre 2007
Split
13 septembre 2007
12 septembre 2007
11 septembre 2007
D'un bord ou d'un autre... qui peut savoir ?
du côté de la justice pas même besoin de le savoir et elle saura trancher. Espérons-le. Du côté des médias ça s'enflamme à propos d'une moto, d'un jeune homme blond et de son père très médiatique. Mais qui est le père ? Les médias devraient s'en moquer. Ce n'est pas toujours facile d'avoir un père et celui-là plus qu'un autre sûrement. Si les médias s'en mêlent, le tuer ne sera pas simple. Symboliquement, bien sûr. Alors laissons la justice faire. Il est à parier que dans le processus d'efficacité et de transparence délibérément mis en place, personne autour du président n'aura le droit de trébucher. Ah perfection, quand tu nous tiens.
Je crois que je vais en teindre mes plumes en brun té ! Conclusion : oh les médias, faudrait arrêter d'avoir l'oeil sur la famille Karzoky : m'est avis, vu de loin et peut importe le bord, qu'à ce rythme, "il" finira par la sabraquer tout seule. Pour ma part, moi Loizo, je crains tous ces hommes qui ne sont capables que d'engendrer des garçons. Leur histoire finit toujours au tribunal. Inconscient... Quand tu nous tiens... Trop de perfection tue, en tout cas tâche. Oui, je le reconnais, ce n'est pas scientifique mais, quand même, je vole, j'observe, j'analyse et je synthèse. Pas toujours, mais souvent et du côté de ceux qui usent justement de la perfection de Dieu le Père. Du style : "Suivez-moi, j'exemple" Oubliant que cette fois, c'est du côté du fils qu'il faut regarder.
10 septembre 2007
08 septembre 2007
07 septembre 2007
Propos du balconnier en C
Chut. Au petit matin Cosmos converse avec Capucine. "Bonjour la belle, nous sommes de la même famille. Celle des C !" "Essayons" répond la belle, soulignant ces mots d'un clin d'oeil, "câlinons !" Et sur le balcon tendrement ensoleillé, C deux-là câlinent. Quittons-les là. Merci pour votre appel, le soleil coule à flot dans le salon. Belle journée à vous, à bientôt
06 septembre 2007
Sur la Terrasse aujourd'hui
Je ne suis qu'une goutte, une goutte d'eau
Qui avait le moral à zéro
J'ai quitté la route qu'on m'avait creusée
J'avais trop envie d'être écoutée
C'est l'histoire d'une goutte
Incitant d'autres gouttes
Doucement goutte à goutte à déborder
Quand la goutte est pleine
C'est la goutte en trop
Qui entraîne les autres gouttes d'eau
Je ne suis qu'une goutte
Une goutte folle
Dégoûtée, noyée dans un ras-le-bol
J'ai pleuré ma vie, inondé la plaine
J'ai défait mon lit, y'en a qu'ça gêne
C'est l'histoire d'une goutte
Incitant d'autres goutte
Doucement coûte que coûte à déborder
Une goutte c'est de l'eau
De l'eau en prison
J'ai pas envie d'être une goutte mouton
Je ne suis qu'une goutte, une goutte d'eau
Qui avait le moral à zéro
J'ai quitté la route qu'on m'avait creusée
J'avais trop envie d'être écoutée
Alors servez-vous, abusez, les jarres sont pleines et les glaçons viennent du Nil !!! A bientôt
04 septembre 2007
J'ai trouvé.... Marie Paule Belle et le vrai titre
est La Parisienne - Marie-Paule BELLE
1 - Lorsque je suis arrivée dans la capitale
J'aurais voulu devenir une femme fatale
Mais je ne buvais pas, je ne me droguais pas
Et je n'avais aucun complexe
Je suis beaucoup trop normale, ça me vexe
Je ne suis pas parisienne
Ça me gêne {x2}
Je ne suis pas dans le vent
C'est navrant {x2}
Aucune bizarrerie
Ça m'ennuie {x2}
Pas la moindre affectation
Je ne suis pas dans le ton
Je n'suis pas végétarienne
Ça me gêne {x2}
J'n'suis pas Karatéka
Ça me met dans l'embarras
Je ne suis pas cinéphile
C'est débile {x2}
Je ne suis pas M.L.F.
Je sens qu'on m'en fait grief
M'en fait grief {x2}
2 - Bientôt j'ai fait connaissance d'un groupe d'amis
Vivant en communauté dans le même lit
Comme' je ne buvais pas, je ne me droguais pas
Et n'avais aucun complexe,
Je crois qu'ils en sont restés perplexes.
Je ne suis pas nymphomane
On me blâme {x2}
Je ne suis pas travesti
Ça me nuit {x2}
Je ne suis pas masochiste
Ça existe {x2}
Pour réussir mon destin
Je vais voir le médecin
Je ne suis pas schizophrène
Ça me gêne {x2}
Je ne suis pas hystérique
Ça s'complique {x2}
Je lui dis je désespère
Je n'ai pas de goûts pervers
De goûts pervers {x2}
3 - Mais si, me dit le docteur en se rhabillant
Après ce premier essai c'est encourageant
Si vous ne buvez pas, vous ne vous droguez pas
Et n'avez aucun complexe
Vous avez une obsession : c'est le sexe.
Depuis je suis à la mode
Je me rode {x2}
Dans les lits de Saint-Germain
C'est divin {x2}
Je fais partie de l'élite
Ça va vite {x2}
Et je me donne avec joie
Tout en faisant du yoga
Je vois les films d'épouvante
Je me vante {x2}
En serrant très fort la main
Du voisin {x2}
Me sachant originale
Je cavale {x2}
J'assume ma libido
Je vais draguer en vélo
Maint'nant je suis parisienne
J'me surmène {x2}
Et je connais la détresse
Et le cafard et le stress
Enfin à l'écologie
J'm'initie {x2}
Et loin de la pollution {x3}
Je vais tondre les moutons {x3}
Des moutons. {x3}
03 septembre 2007
Le rire de Phil
Nous étions quatre dans la voiture. Ma fille, moi-même et deux de ses correspondants de ce pays où l'accent est si fadrayant à éckter. De ce pays que j'ai visité à une époque où les bars, pardon les pubs, étaient fermés aux dames. Où du port à Mont-Royal, par l'avenue Sainte Catherine métro dessus dessous, je n'ai jamais vécu une journée aussi longue. Je peux dire autrement : où jamais journée ne m'a parue aussi longue que nuit de Toulouse pour Laurent. C'est entre vous et moi cette information. Vous pourriez en savoir plus à ce propos bientôt. Donc, ce dont je voulais vous écrire quelques mots, se passait au tout début de juin 2008. Nous divaguions dans les rues de Rennes pour leur montrer les plus beaux monumments que cette ville possède et notamment le palais Saint Georges. But, déception, il ne faisait pas suffisamment nuit. C'est un peu devenu pénible pour ça les nuits rennaises : il faut attendre longtemps pour qu'elles s'installent. Bon, la nuit n'est pas noire, mais le palais est là et Phil s'extasie avec son accent surprenant. Je le laisse s'extasier puis, quand il me demande ce que le bâtiment abrite, je lui réponds "la caserne des pompiers". J'ai cru qu'il s'étranglerait et tradition oblige, qu'un dimanche de plus finirait à l'hôpital. Il se met à rire, à rire, mais à rire comme rarement j'ai entendu rire et parfois entre deux hoquets il dit "c'est pas hic" "commme hic chez nous" et il ri hi hi hi hi hi hi si ça continue il va traverser le plancher ou le plafond et avec mon aide car là, je craque et ma fille aussi, et Tommy de même et on rigole tous. Il est trop marrant. Et lui de préciser "ils en ont de la chance vos pompiers ! Les nôtres n'ont que de simples hangars !" Trève de plaisanterie, chaque fois que je passe devant ce patrimoine bien connu je ne peux plus m'empêcher d'entendre le rire de Phil, celui de Tommy, celui de ma fille et le mien of course. J'ai remédié à un témoignage ce soir : voilà une des photos du bâtiment prise à la va-vite, je l'avoue, ce soir-même (n'oubliez pas : "je ne suis pas photographe photographe photographe na na na na na na na na na na na na naaaaaaaaaaaaaaaaaa " au fait, comment s'appelait-elle cette corse que j'aimais bien ?
C'est joli
« Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous. »
Paul Eluard
Loizobleu a rendez-vous avec Rémi aujourd'hui pour finir de mettre en voix une ambiance contée qui se dira sur la place la plus importante du monde (ne lésinons pas : chauvinisme à plein tube) la place Hoche ! Sous pleins vents peut-être, pleine pluie seguro -comme disent les latinos- et avec soleil, croisons les mlkerut betyik_u g
preuve que je les ai croisés.
02 septembre 2007
01 septembre 2007
Inscription à :
Articles (Atom)