17 septembre 2007

gling gling diling gling gling

Ah, il y avait longtemps que je n'avais entendu le gong. Sûrement Odile. Je ne me suis pas trompée, elle est plantée là, devant moi et fidèle à elle-même, bien campée mais avec, cette fois, une moue sur les lèvres. On pourrait la croire en état d'incompréhension. C'est vrai. Elle me tend un papier. Et voilà ce que j'y lis « Pour juger combien nous importunons en parlant de nous, il faut songer combien les autres nous importunent quand ils parlent d’eux. » Madame de Sévigné Et elle ajoute "Tu penses ça, toi aussi Loizo ? Parce que moi, les autres ne m'importunent jamais : j'aime les écouter parler !" "C'est vrai Odile, et bien c'est parfait, car vois-tu justement je voudrais te dire quelque chose. Hier par exemple, il s'est passé quelq !" Pas eu le temps d'aller plus loin. Elle m'a dit "ô mon dieu, j'ai oublié mon rendez-vous !" et diling ding ding ding et reding ding ding il ne me restait plus qu'à parler tout seul. Pas grave, il paraîtrait que je tiens d'un cousin perroquet éloigné, alors donc voyez-vous, hier je.... Mais attendez, partez pas comme ça, j'ai mis de la cachaça de côté..... Oh bé mince alors !

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