Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
03 septembre 2007
Le rire de Phil
Nous étions quatre dans la voiture. Ma fille, moi-même et deux de ses correspondants de ce pays où l'accent est si fadrayant à éckter. De ce pays que j'ai visité à une époque où les bars, pardon les pubs, étaient fermés aux dames. Où du port à Mont-Royal, par l'avenue Sainte Catherine métro dessus dessous, je n'ai jamais vécu une journée aussi longue. Je peux dire autrement : où jamais journée ne m'a parue aussi longue que nuit de Toulouse pour Laurent. C'est entre vous et moi cette information. Vous pourriez en savoir plus à ce propos bientôt. Donc, ce dont je voulais vous écrire quelques mots, se passait au tout début de juin 2008. Nous divaguions dans les rues de Rennes pour leur montrer les plus beaux monumments que cette ville possède et notamment le palais Saint Georges. But, déception, il ne faisait pas suffisamment nuit. C'est un peu devenu pénible pour ça les nuits rennaises : il faut attendre longtemps pour qu'elles s'installent. Bon, la nuit n'est pas noire, mais le palais est là et Phil s'extasie avec son accent surprenant. Je le laisse s'extasier puis, quand il me demande ce que le bâtiment abrite, je lui réponds "la caserne des pompiers". J'ai cru qu'il s'étranglerait et tradition oblige, qu'un dimanche de plus finirait à l'hôpital. Il se met à rire, à rire, mais à rire comme rarement j'ai entendu rire et parfois entre deux hoquets il dit "c'est pas hic" "commme hic chez nous" et il ri hi hi hi hi hi hi si ça continue il va traverser le plancher ou le plafond et avec mon aide car là, je craque et ma fille aussi, et Tommy de même et on rigole tous. Il est trop marrant. Et lui de préciser "ils en ont de la chance vos pompiers ! Les nôtres n'ont que de simples hangars !" Trève de plaisanterie, chaque fois que je passe devant ce patrimoine bien connu je ne peux plus m'empêcher d'entendre le rire de Phil, celui de Tommy, celui de ma fille et le mien of course. J'ai remédié à un témoignage ce soir : voilà une des photos du bâtiment prise à la va-vite, je l'avoue, ce soir-même (n'oubliez pas : "je ne suis pas photographe photographe photographe na na na na na na na na na na na na naaaaaaaaaaaaaaaaaa " au fait, comment s'appelait-elle cette corse que j'aimais bien ?
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