31 août 2007

Je trouve cela dommage

« Aujourd’hui on a le sentiment que seule compte l’apparence des choses, et non pas les choses elles-mêmes. »Robert Redford et j'espère qu'il n'y a pas que lui qui pense cela. L'apparence est une insulte surtout lorsque les autres s'ingénie à ne voir qu'elle, surtout lorsqu'elle se limite à elle-même.

30 août 2007

Mais comment sais-tu tout ça ... ?

me demande-t-elle une fois de plus et elle en rajoute "c 'est incroyable" et alors je l'explose : "j'ai lu des contes et des contes et des tonnes de contes, je ne les ai pas tous retenus par coeur, mais les infos vraies sont restées. C'est tout. ça ne m'empêche pas de raconter n'importe quoi : c'est ça la saveur du conte, non ? Prendre plaisir en n'étant pas dupe : du jeu, pur et simple. "Des contes !" dit-elle, "j'ne te crois pas !" "Crois crois crois moi pas comme je ne mourrai pas, j'irai au paradis !", c'est ainsi. Vous en pensez peut-être quelque chose vous-même, qui me lisez ? Vous pouvez commenter. A propos de Karen Blixen, si je ne me trompe pas il y a dans l'un de ses volumes une histoire de collier qui ressemblerait à s'y méprendre à une autre histoire de collier dont la seule différence serait qu'elle aurait elle, été écrite par Maupassant !!!! Je rêve ou pas ? Au pire, à bientôt à Ermennonville.

en savoir plus sur le buffle

Le buffle (tiré de l’italien bufalo) (nom de la femelle : bufflonne ou bufflesse) est un animal (bovidé, sous-ordre des bovinés) vivant en groupe. Il est caractérisé par de redoutables cornes et de grandes oreilles. Il pèse en moyenne 700 kilogrammes, s'alimente d'herbes, de graminées et de quelques feuilles. Cet animal vit dans la savane et dans les zones boisées. La gestation de la femelle dure 11 mois, elle met au monde un petit de 25 kilogrammes. Pour donner du bon lait, la bufflesse a besoin de passer de longues heures dans l'eau (condition nécessaire à la santé des buffles et donc à une bonne lactation). Son principal ennemi est l'homme. Son seul prédateur est le lion, qui s'attaque uniquement à des buffles jeunes ou vieux. Les buffles sont issus d'une souche commune qui est asiatique. Au cours des siècles sont apparues des différences si bien qu'aujourd'hui il existe deux grandes lignées : les buffles d'Asie et les buffles d'Afrique, constituant respectivement les genres Bubalus Hamilton Smith, 1827 et Syncerus Hodgson, 1847. Le buffle a été domestiqué en Asie et une souche a été importé en Europe, que l'on nomme Buffle méditerranéen.

Juste une invitation à lire mes oeuvres (hi hi)

Règlement de comptes à OK Kenya, j'y étais...

Il était une fois, c'était au temps où je vivais au Kenya. Nous étions dans un véhicule blindé et nous observions un étang, sa faune et la savane. De l'autre côté de l'étang on apercevait un groupe de lions écrasés sur le sol par la chaleur. A peine s'ils bougaient leurs queues. Sur la même rive, mais à l'opposé, quelques buffles, noirs et cornes monstrueuses, avancaient inconscients du danger. Qu'allait-il se passer ? Soudain le premier des buffles s'arrête. Il lève la tête, hume l'air. On dirait qu'il fait un repérage. En réalité, il comprend. Si bien, qu'il détale faisant détaler les autres devant lui. Trop tard, les lions sont rapides, ils les poursuivent c'est la débandade. Mais ils arrivent à "choper" un "buffalon " (?) Pour être petit, celui-ci n'est pas décidé à mourir, il lutte contre les lions et se débrouillerait pas mal. Il va leur échapper, profiter de l'étang, s'y laisser couler. Dommage, mauvaise idée. C'était sans compter avec maître crocodile. Celui-ci attrape un morceau de l'animal et "tirez fort les gars" dit le premier des lions "Tirez, tirons, comme font les bretons sur leurs avirons non de non !" "Tire de l'autre et viens m'aider cousin", dit le crocodile à son frère qui aussitôt appelle à la rescousse la famille Saurien. Pauvre petit buffalon, il ne sait plus où donner ni des fesses ni de la tête. Et d'autres que lui s'en occupent sans vergogne. C'est plutôt éprouvant de voir cela se dérouler sous nos yeux. Nous poussons des cris, moi la première. Mais ce n'est pas fini : un nouveau chapitre se prépare. Les lions quelque peu hébétés se sentent ridicules. Ils retournent, le corps dépité "épateux" (nouveau mot de moi-même, autant dire une création du jour), sur leur aire de repos. Cependant, les buffles ont manifestement décidés que ça ne se passerait pas comme ça : ils décident de régler leurs comptes et leur foncent dessus. Incroyable. Impressionnant. Pauvres lions. Que pourraient-ils faire devant une centaine de buffles noirs tous fonçants sur eux têtes baissées, naseaux enfumés et cornes menaçantes ? Je vous le demande. Oui, merci de le penser our moi : Rien ! Je m'en souviens, je vous le dis, j'étais là : l'alternative au sens strict : tomber dans l'étang et régaler les crocodiles, ou fuir. Ils ont choisi la fuite, certainement pour en faire l'éloge. En bref, Il était une fois des lions, puis des buffles monstrueux inconscients, puis les lions soudain l'eau à la bouche qui les prennent en chasse et chopent le plus petit d'entre eux, puis l'heure du partage, puis celle du treizième invité qui ne l'est pas vraiment et la proie qui échappe aux chasseurs, puis le troupeau de buffles en entier décidés à régler leur sort aux lions : impressionnant reportage sur la chaîne alimentaire ? Hi hi, j'y étais. Photo demain je mettrais Signé Karen Blixen

29 août 2007

Un p'tit clin d'oeil fleuri

J'adore quand ils se penchent sur moi et me boulottent du regard en train d'écrire. Bon tout de même ne nous enflammons pas.Hi hi

Elle a la main légère aujourd'hui

Le gong ne fait que glinnnnnnng et s'évanouit. Et elle me tend un papier en souriant : "regarde qui je suis !" Je tourne une main pour prendre la carte et lit "Bouleau" et comprend qu'elle est allée fouiller le sujet horoscope Celte. Ce n'est pas celui auquel elle s'attendait (le figuier), elle a peut-être fait une erreur, mais il lui plaît bien ce Bouleau. Alors pour aujourd'hui elle le garde. Vous voulez lire le texte : intéressant. Tu veux bien Odile ? "Je veux bien" dit-elle j'ai demandé à l'auteur. Alors, avec son autorisation, je vous le livre : Le BouleauLorsque les Celtes découvrirent qu’après six mois d’été sans nuits, le bouleau survvécut à un non moins long hiver sans jours, dans un froid pétrifiant, ils lui vouèrent une admiration sans borne. Ils le sacrèrent arbre de la lumière et lui dédièrent le 24 juin, troisième jour après le solstice d’été. Natifs du bouleau, vous êtes serviables, vous faites beaucoup pour les autres, mais les déceptions ne vous manqueront pas. Vous restez tout de même fidèle aux désirs que vous n’avez pas encore réalisés. Élégant, fin, racé, tel est le bouleau. C’est un être vif et aérien dont la compagnie est recherchée et qui inspire le respect. Agréable à fréquenter, sobre un rien austère il n’abusera jamais de votre gentillesse. Le bouleau est un créatif, un inventeur né. D’une intelligence universelle, il a une puissante imagination et un formidable esprit de synthèse. Quoi qu’il entreprenne il peut réussir ! . Né sous ce signe, vous êtes un arbre bénéfique. Créant par plaisir et pas par ambition, aimant les joies de l’esprit, vous avez tout pour être heureux. Odile m'a embrassé puis elle est repartie le pied tout aussi léger. Le gong a fait gling, tout simplement. Moi, j'ai pris un granité au citron vert si apprécié par Elena. Ma foi, c'est vrai. Et super frais qui plus est, excellent, reprenez-en, je vous en prie, vous êtes ici chez vous.

Vous êtes nés Gémeaux ? Ici Challenge !

Alors laissez-moi délirirer ; trop marrant ce lapsus : je ne l'ôte pas mais je le rectifie. Ainsi, apprenez, car je ne vous l'ai jamais dit, que je suis né, un 21 juin ; que je ne suis vêtu que de 21 plumes, que tous les jours sur cette terrasse fleurissent 21 volubilis, que ma tortue a donné le jour a 20 tortunettes : tant mieux car j'aime l'idée de tribu bien que je sois assez solitaire. Que dans chacun de mes 21 massifs ne fleurissent que 21 fleurs et seulement durant 21 jours. Comme cela à tour de rôle elles s'ouvrent entrouvrent et laissent échapper 21 parfums tous si différents qu'ils n'en font qu'un : pur délice dont je profite chaque jour dans l'un de mes 21 hamacs, tous issue d'une subtile déclinaison bleutée. Un camaïeu éthéré. Il manque à ce tableau la concrétisation d'un rêve vieux de 21 mille ans : organiser le plus grand rassemblement de gémeaux nés le 21 juin et de tous les autres gémeaux. Alors je nomme, dans cette association, Président d'Honneur (parce que trop tôt disparu le premier ami touché du doigt, né le même jour que votre serviteur : Michel et son goût pour les autres et surtout les enfants ; adhérent : Rémi, du même chiffre et mois, avec lequel j'aime lire des textes à haute voix et me gourmander de son accent gersois et Présidente, Elena, adorable gémeau, amie de "monphotographàmoi" Franck, né du pays de l'été. J'accueille, Blaise Pascal, Françoise Sagan, Michel Platini et bien d'autres encore déjà repérés. La suite, c'est à vous de la poursuivre. Faites passer le mot : Laterrasse accueille tous ceux nés le 21 juin, tous ceux nés en mai et juin et comme ceux-là aiment l'amitié, tous leurs amis, vous compris. 21 poutous à vous. Kenavou, adiciou, bouye bouye,hasta luegou.... (à compléter, si vous le pouvez et voulez bien)

28 août 2007

Mais c'est la tortue que je cherchais partout !...

Heureusement qu'Odile à l'oeil. "Non mais regarde ce que je vois là" a-t-elle dit. Et elle s'est déplacée vers le bananier, seul et unique que je possède sur la terrasse. Elle se tenait -pas Odile, la tortue- au pied du bananier, plus ressemblante à un caillou qu'un autre caillou -si si il y en a sur ma terrasse, chacun mis en valeur sur le sable japonais chaque matin ratissé ! Et demain matin, avec un caillou de plus. Enfin, peut-être. Elle est mignonne ! C'est une bien jolie personne, heuh que dis-je, une bien jolie bébête. Merci le photographe -va falloir que j'aille vérifier le nom cette fois !- petite amie aimée... Grâce à Luchando, te voilà bienvenue sur mon blog. Sois chez toi.

Grand 3 à lire après Grand 2 et Grand 1 : et alors ?

"Et alors ?" Alors Odile pouffe de rire, se plie en deux, en quatre, en seize et réussit à extirper, d'une poche, une troisième photo. Hilare, elle me la tend. C'est à mon tours de me débrider les ailes. Je pouffe ! D'ailleurs pouffez, si vous voulez à votre tour ! Si vous pleurez, servez-vous : il y a des kleenex sur le bout de l'aloés.

Grand 2 à lire après Grand 1. Hé bé tu n'trouves pas ?

Et je regarde dépité pour déjà la troisième fois le couple, un peu bizarre en effet -son rire est forcené, son corps est affaissé, je vous laisse mettre à leur place le féminin et le masculin : rien que de très banal. Je relève la tête et la hoche surpris. Elle se remet à rire : c'est une copine, son ex était un vrai chameau -au propre comme au figuré- elle l'a quitté. Pas eu tort. C'est vrai. Mais j'ai remarqué une chose depuis. Laquelle ? lui dis-je un peu inquiet. Que va-t-elle me sortir ma philosophe Odile. "T'en penses ce que tu veux Loizo, mais les hommes, quand ils "ont" une presque belle Nana, ils doutent toujours d'elle. Alors quand elle est canon, encore plus ; et ils obtiennent exactement ce qu'ils ne souhaitaient pas obtenir" Si tu le dis Odile, c'est que tu dois savoir ! "En tout cas" ajoute-t-elle, les chameaux cette fois ont trouvé plus chameaux qu'eux !"

Grand I à lire avant Grand 2. Qu'est-ce qu'ils regardent, Loizo ?

Vous vous en doutez, c'est Odile qui vient d'irruptionner sur la Terrasse. Le gong en a été si secoué qu'il est déstabilisé : il n'arrive plus à s'immobiliser. Ecoutez-le ZiNNNNNNNNNNg zInInInIng........ dis-moi Loizo as-tu idée de ce que regardent ces dromadaires ou chameaux, j'ai jamais su faire la différence ? Je suis sur mon hamac, je viens de me régaler d'un tajine au mouton à me lécher les babines -puisqu'elle parle de chameaux- avec un pain sans grain de sable dedans, et ce petit fait de rien du tout, à l'avoir lu cet été, je sais que c'est plutôt dommage d'ailleurs. Bon mais je ne suis pas non plus dans le désert à partager mon repas avec les bédouins. Les vrais, les seigneurs. Je tourne la tête vers elle. J'apocalypse : je croyais qu'elle était en colère. Pas du tout, elle est quasi morte de rire. Et je prends la photo qu'elle me tend. Et là, vous pouvez découvrir tout comme moi, qu'en effet, il y a de quoi se poser la question. Ce qui est sûr c'est qu'ils ne regardent pas leurs chameliers. Mais qui alors ? Cherchez, comme l'a écrit Eric Satie dans ses Sports et Divertissements. Intellectuel en effet ! Vous donnez la langue au chat ?

Rire dans la nuit

Décidément, j'ai la nuit vagabonde ce soir : c'est rare mais tant mieux car mes vagabondages m'ont permis de rire rien qu'à le regarder. Je ne sais pas pourquoi : une cascade de rire. Tant mieux pour le voisin, je lui ai servi de réveil : c'est son heure. Bon d'accord je l'ai piqué à Elodie, mais j'espère qu'elle me pardonnera. Attention je le dépose, garez-vous, ça y est ! Boum badaboum oum... boum boum comme l'aurait chanté Mary Myriam il y a longtemps. Le voilà déposé le gros magot ! Il me plaît beaucoup. Et à vous ? Merci à elle.

27 août 2007

Vous avez dit "Tortue ?"

Je l'aime tant cette petite bête que pour elle j'ai commis un vol virtuel sur un site sur lequel on trouve Jean Baptiste Farraigue le globe-trotter musicien, et quelques unes de ses photos. Justement je vous livre la photo de la tortue. Ce n'est pas lui qui l'y a mise. Mais il y est précisé -si je sais encore "comprendre l'anglais" qu'il ne faut pas oublier de penser qu'il faut être gentil avec les enfants : de ce fait eux aussi deviendront gentils. Pas la peine de leur hurler dessus : souvenons-nous qu'ils ne possèdent pas tous les mots : ils ne font que s'alourdir de nos maux Et souvent, ce n'est pas du choix des enfants ! Mais bien sûr que ce commentaire ne vous concerne pas, vous qui me lisez, sinon vous ne me liriez pas. Allez, amitié va et à bientôt

Please, only for Elena

Sinon, je suis d'accord pour la "comptine à la corde" mais faut d'abord l'apprendre. Je te la donne et je segmente un peu pour que tu devines l'air. A laaaaaaaaaaa sa la de je suiiiiiiiiiis ma la de au cé le ri je suis gué rie (le balancement doit être régulier et doux et ne pas s'arrêter !) Ensuite toujours en balançant la corde, les "tourneuses" -de cordes !- ajoutent Huileou vinaigre ? Huile, c'est moi dit l'une Vinaigre, c'est moi dit l'autre et chacune de se désigner. Alors, sans s'arrêter de sauter (mais oui, c'est un jeu sportif)la "sauteuse" répond ce qu'elle désire, du style Huile, ou Vinaigre Moi, je préfère "vinaigre" mais toi tu peux préférer ce que tu veux. Le jeu étant que toutes les participantes choisissent l'une des "balançeuses" et s'accrochent les unes derrière les autres, façon "tire que je tire le navet russe ne veut pas venir !" Ensuite, elles tendent la corde et s'arc-boutent pour tirer et celles qui sont agglutinées derrière chacune d'elles tirent jusqu'à ce que l'une ou l'autre des deux files tombent : celle qui aura su rester debout aura gagné. Comme je ne suis pas douée en soins réels, je n'ai pas poussé mon pessetacle jusqu'à cet épisode. Dis-moi, si tu entendais des enfants Vietnamien chantonner et jouer ainsi, prends "pour moi" la phonétique et le mouvement (hi hi) Sinon encore, pour la maison, tu remarqueras que j'ai tout fait pour qu'elle ne soit pas reconnue : tu devrais être la seule à y aller voir : virtuellement tout le monde est respectueux !!! Je suis douée, mais je suis douée, remarquablement douée : huuuuuuuuuum ça fait du bien de se congratuler. Je t'en offre un peu de ces congratulations, sachant trop bien combien Le Gémeau est fragile et combien on le croit si fort. Bises à toi Elena. Et.... à une autre fois. A au fait, si tu as soif, -en effet, c'est le soir, exactement 19 h 34) donc, si tu as soif, avant de t'endormir, je t'ai préparé un granité au citron vert, tu n'as plus qu'à le saisir, à fleur de bassin, frais comme gardon !

26 août 2007

Dédicace à Elena

Pour le dernier jour de vacances, principalement passées sur le balconnier, nous avons voulu aller faire un tour à la plage. Quand j'ai déboulé sur la route souhaitée j'ai manqué avoir un hoquet d'horreur : des voitures partout, partout partout partout ; impossible de s'arrêter. Inspirée je tourne sur la droite pour ne pas couper la route. Je roule un peu, puis soudain, j'ai l'opportunité de prendre un petit chemin inconnu mais du genre diablotin. Une inspiration comme ça, une de celles à laquelle il m'arrive de céder. Bien m'en a pris. Bon d'accord, nous avions quelques craintes : et si c'était un chemin privé ? Nous ne croyions pas si bien dire : nous vîmes une maison. Elle était baptisée "Elena" : faut le faire tout de même, non ? Photo suivra, naïve sûrement : n'ai pas l'art du photographe ni en oeil ni en main et qui plus est j'étais un peu gênée de voler du "privé" ! A bientôt tous deux !

Autant dire, le pied

Tiens, tiens, mais revoilà Odile et depuis combien de temps n'était-elle pas venue se reposer en ce lieu. Epatant, elle a le sourire aux lèvres et la parole fort gaie. J'en profite et même vous l'offre puisqu'elle vient de me quitter. Que m'a-t-elle raconté ? Pas grand chose sinon qu'elle a décidé d'aller au bord de la mer car il devait y faire moins chaud -c'est vrai que chez elle elle n'a pas, comme moi, de palmier pour l'éventer et la mettre au frais- Qu'elle n'avait pas été seule à avoir cette idée. Qu'en arrivant à destination -une autre d'ailleurs car elle n'a pas retrouvé le chemin qui l'inspirait- elle avait garé la voiture où elle pouvait. Pas trop le choix. Il y en avait des milliers qui l'avaient déjà fait. Et à la descente elle avait tout de suite repéré qu'elle aurait à monter un sérieux talus : l'Himalaya à vue "de nez". Elle s'y est obligée en espérant que personne, connu d'elle, ne la verrait. Franchement la probabilité pour que quelqu'un pâsse à ce moment précis où elle gravissait l'Anapurna était franchement nulle. Et bien que nenni. Figurez-vous qu'au moment où elle atteignait la moitié du talus, quelqu'un a crié son nom : la honte immédiate ! Au risque d'être déstabilisée, elle s'était retournée pour reconnaître avec horreur ce dernier amant dont elle était si folle amoureuse qu'elle lui avait fait des avances, la première. Et qu'il les avait refusées ! Il avait l'air ravi de la revoir. D'horreur elle s'était retrouvé au fond du fossé en moins de temps qu'il n'en avait fallu pour le monter. Et lui, il ne s'était même pas arrêté : il avait filé ! Bon, pour effacer tout ça et pour même en rire il y avait eu la plage, le soleil et la mer : autant dire, le pied.

24 août 2007

"Le monde d'un fou" : d'où vient ce livre ? 1 et 2

Eclos aujourd'hui sur mon balconnier, pas un de plus, pas un de moins, douze volubilis. Sept bleus, six roses sur un océan vers. Ne jugez déjà pas. Je n'ai pas fait d'erreur. J'ai lu lu et relu Le Treizième lit "Le triomphe" : tous l'écoutent, silencieux, immobiles... dire "L'amitié est belle, La paix l'est aussi. Elle est dans mon coeur. Laissons la parler. Laissons la fleurir, Et la terre triomphera" D'où vient ce livre ? Khalid LAAOULA l'a signé. Il l'a intitulé "Le monde d'un fou" et un chameau traverse le désert avec son cavalier sur la première. Il dit lE CONTEUR DE GRAINS DE SABLE Il dit "J'ai laissé derrière moi le monde du bruit, De la trahison et du mépris. Je ne crains ni le froid pénétrant, Ni la chaleur torride ; Je suis le roi en ces lieux ; Je suis le conteur de grains de sable" D'où vient ce livre ? On dirait qu'il tombe à point.

21 août 2007

Loizo dans son palmier préféré

C'est vrai, rarement il dit ce qu'il est -ça ne s'arrangera pas d'ailleurs- rarement il se montre -ça restera une exception- elle date de quelques années déjà, du temps où il y avait des dattes sur les palmiers et où il pouvait les faire fondre sous son palais et déguster les orients qu'il se plaîsait à inventer

20 août 2007

La dernière histoire miraculeuse

est née au Verdelet Les histoires que je préfère sont les vraies, les plus inimaginables, les plus improbables. La dernière, par exemple. L'été -ou tout autre saison- est favorable aux écritures, celles des cartes postales. Alors j'ai, nous, avons succombé à l'exercice, avec délices. Ha, trouver le bon sujet, crayon mâchonné nez en l'air pour chopper l'inspiration, ah ah trouver la bonne interpellation, oh ah wouahou dirait le loup, le bon jeu de mots ou d'idées pour faire rire ou sourire celui ou celle qui n'a pas eu la chance de partir ou attend encore de le faire. Pas même besoin d'évoquer la pluie. Soleil est là, soleil est là.... ta ra tata ta ra tata ta ra tata.... soleil est là et nous avons trouvé plaisant de refermer l'enveloppe avec un peu de notre bave dedans (vous pouvez chanter si vous avez retrouvé la musique : plus qu'à vous enTrenet). Puis direct la boîte. Mais soudain, lumière : nous avons oublié les timbres ! Hop là tour, un petit tour, ce petit jour.... la la la la par le bar tabac (nouvel air à fredonner, mais pas de référence à vous offrir : trou de mémoire qui me fait perdre la dépêche : Michel, tu la trouves ?....) Puis redirect vers la borne là-bas, au bout d'la rue mais auprès du rond-point et clac ! lettres envoyées. Bon, s'agirait maintenant de nous occuper du repas du soir -je suis très organisée : il est déjà 19 h- Droit direct à l'hypermarché ; deux trois emplettes, un tour de caisse et le cri dépité de mon enfant adoré qui me dit "Loizo les voilà !" Qui, des amis, est-ce possible ? Je voyage incognito ! Je relève la tête, cherche de tous les côtés, suis à mon tour dépitée, regarde mon enfant : la prunelle de mes yeux tend du bout de sa main vers les miens un sachet-pochette transparent à travers lequel je devine six malheureux timbres en attente de collage !!!!! Que faire, misère tant pis !!!! J'imagine la tête du père : elle a encore fait exprès ; celle de la vieille vieille amie : n'a toujours pas guérie de son étourderie ; celle de la mère : éclatée de rire, on ne la changera pas... Assez, assez de médisances, faut faire quelque chose. On n'est pas petite fille de facteur pour rien. Les lettres c'est l'espoir et l'espoir ça fait vivre "Espère petit" disait la vieille du sud-ouest dans les Pyrénées, et l'enfant courait encore plus vite devant elle au point de disparaître de son horizon, "espère petit !" s'égosillait-elle en traînant la jambe !" Trêve d'histoire, moi j'y crois à l'espoir. Alors, je prends l'enveloppe de la dernière carte réservée à un courrier inopiné dans l'année, du style "du Val André où je ne suis plus..." et à quatre pattes par terre, dans le dégoût de l'odeur d'un pot d'échappement dont le moteur vient de s'arrêter de tourner (parfois je fais dans le réalisme, faut pas croire) j'inscris sur l'enveloppe ERREUR DE VACANCIERE - 5 CARTES ONT ETE ADRESSEES SANS TIMBRES-VEUILLEZ LES TROUVER CI-INCLUS - VUE DE LA MER, MERCI BEAUCOUP et hop hop hop les timbres glissent dans l'enveloppe et l'enveloppe dans l'immense boîte jaune auprès du rond point. Et vogue l'espoir. Ne dit-on pas qu'il fait vivre ? Ce matin, -je vous ai dit que c'était une histoire vraie- petit tour téléphonique de tous mes destinataires : à l'exception de celui qui habite le plus près du lieu d'envoi ils ont tous reçu l'enveloppe timbrée. Histoire de fou ? direz-vous. Voyons "Vous", vous avez l'humour noir. Pluvieux, je veux bien, mais noir, point point point du tout ! Histoire vraie. La petite-fille du facteur rit.

19 août 2007

je me promène sur le net

et j'apprends que l'élastique imaginaire a été inventé et que les automobilistes qui le rencontrent freinent rien qu'à ne pas le voir ! Trop fort ! Mais me rappelle qu'à Binic deux grandes petites filles ont réussi à faire sauter la conteuse avec une corde à sauter "invisible" et oui, et que nombreux furent les témoins et les rires et sourires. Bon, seul problème, ça rend malade mais heureusement ; à faire revenir la mémoire à la conteuse qui s'est appuyée sur Jean TARDIEU ou plutôt sa poésie intitulée "Conversation" pour évoquer un printemps trop pluvieux et des âmes d'été malades à trop manger de salades, sur Poussin, tordu de rire à en devenir malade ; sur la Terre, malade de ses interrogations ; sur la maman de DiabouN'dao, malade d'inquiétude ; sur la petite Pardi malade de ne pas recevoir son pain et la petite Fanny malade de ne pas trouver son collier et la pie qui s'est envolée car elle le voulait. Fin d'un méli-mélo de salades à en faire des histoires autour d'un fest-noz bien apprécié. Références Jean Tardieu : "Conversation" Editions Syros : Contes de conteurs Gallimard (Contes programme pour les 6ème)(de mémoire : il y a un arc en ciel sur la couverture)-oui oui, je sais, je suis fantaisiste : quandje me laisse aller, j'ai un charme fou et j'y suis décidée à ne pas en tomber malade) La petite Pardi (voir texte sur le blog du site www.lcomlania.com) Site de Jean Claude Renoux conteur et formateur au conte... à l'attention des parents.

V comme volubilis

ou V comme Vache ! Vonne Vuit à vous sur ve vuage !

14 août 2007

Coup de tabac sur la Bretagne ont-ils averti !...

et c'est vrai ce matin tout le balconnier était secoué, le carillon chantait sur tous les tons et les fragiles capucines demandaient grââââce. Ne parlons pas des délicats volubilis ; je les ai même filmés sous la tourmente, cependant je n'arrive pas à déposer mes petites vidéos. Cantonnons-nous aux photos, tout au moins à quelques unes, pour donner des couleurs à cette journée fortement grisée. Du salon me parvient une voix désabusée : "34 à Toulouse, 23 à Rennes ! Demain il pleut, et jeudi aussi, et vendredi..." C'est un scoop "l'été est pourri" oui, c'est vrai mais l'automne sera beau dit le lavabo (!). En attendant si le coeur vous en dit, tous à Binic jeudi 17 août et plus précisément à l'Estran à 17 H 30 pétantes pour une heure de "déambulations parolées" tennis aux pieds sans bouger ou si peu. J'y serai cette fois, bien avant, vraisemblablement portée par les vents ! A bientôt.

12 août 2007

Sur la terrasse, aujourd'hui l'été s'enflamme !

Bonjour, soyez heureux sur les plages, les pelouses, les parkings, les chemins de douanniers, les parcs urbains, les chemins de rondes, ceux de randonnées, les propres et les figurés, soyez, soyons heureux : d'après les dictons d'antan, à la Sainte Claire si l'été s'enflamme nous devrons compter sur le moine pour l'éteindre. Qui est le moine en question ? Saint Bernard, point trop loin si mes souvenirs sont exacts (2003)sur le calendrier du mois d'août. Belle journée ce jour. Dilin diling ding dong

11 août 2007

Juste au matin

« Comment quelqu’un peut-il juger ou aimer ce qu’il ne connaît pas ? » Pic de La Mirandole Rien à voir mais Quand un conteur rencontre des oreilles qui savent qu'il est conteur, trois fois sur quatre elles lui parlent : le fort du conteur est alors son écoute. Rien à voir encore mais je regrette de ne pas avoir écrit cela car c'est ce qui me définit véritablement : ""Je m'en fous de ne pas comprendre, je n'en ai pas envie, d'ailleurs. Ce qui me nourrit, c'est ce que je ne comprends pas" (Jeanne Moreau, qui est si cultivée) Encore une autre rien à voir "Le don de la transposition artistique permet aux angoisses, aux terreurs mêmes, de s'exprimer !" in VOGUE de mai 2007 "Rendez-vous Jeanne Moreau-Didier PERON sur les photos de Peter Lindbergh"

10 août 2007

L'image de la rue St Georges... kidnappée en écriture

J'ai à peine entendu comme un bruit de poulie, j'ai levé les yeux et à la hauteur de mon regard surpris un genre de hamac en tissu beige écru qui se prenait pour une outre géante. Comme elle s'élevait, j'ai un reconnu un joyeux rire de fille, celui de celle qui récupérait la besace débordante avant qu'elle ne verse par la fenêtre d'un quatrième étage, presque à même les toits, tout le barda d'un déménagement ! Certainement plus pratique que l'utilisation de l'escalier en pas en pas de vis. Un instant, je me suis crue au Moyen Age et pour le moins, côté moines du Mont Saint Michel : penchés vers le bas du rocher, ils montaient à grands tours treuillés leurs provisions pour l'année. Trop top funny au XXIeme siècle mais plus vrai que vrai ! Quand j'entendis la mer monter au grand galop mes pieds trempaient déjà dans l'eau. J'ai fui au sec, auprès de ma fontaine ! A bientôt.

Trop belle Maville au soleil

.... elle prend des allures tarn et garonnaise. L'ombre elle-même se réfugierait bien à l'ombre ! J'espère que ces quelques photos banales vous plairont Commentaire à propos de celle de la place d'un certain marché au fleur : j'ai tenté de poursuivre l'arête du mur de la maison à colombages avec le haut du parasol rouge ! Si je ne m'abuse, malgré mon déjà "antépénultième" numérique, ça a marché ! Autre chose, ce qui m'attire cette année, plus que les précédentes, c'est le ciel : ses nuages sont énormes, lourds, chargés, quand ils sont présents et ils dessinent des formes merveilleuses qui me rappellent ces instants où allongée sur le dos j'écoutais les commentaires de ma petite maman : une porte ouverte sur l'imaginaire et la route de l'imagination. Quand au bleu du ciel il est délirant. Tout bonnement méditerranéen. A faire pousser les palmiers en nombre. Et ça, c'est vrai.

Je vois, j'entends, j'écris

Pour avoir fréquenté une amie d'origine étrangère entrée en France, avec un visa de trois mois, et l’ayant dépassé, pour l'avoir entendue dire combien elle était terrorisée à l'idée de ne pas ouvrir à ces gens de la préfecture qui frappaient lourdement à sa porte dans un but d'expulsion, pour avoir lu et lu et tant lu pour être fille d'étrangère, pour savoir que le Zee Sarko le fut aussi, pour avoir lu ce jour >un texte demandant de boycotter les vacances au Maroc, pour avoir vu ce reportage sur la défenestration d'un enfant de sans papiers parce qu'il était effrayé de l'arrivée des policiers, pour tout cela et parce qu'on n'exige pas des français la même obligation de parler le français convenablement et de trouver un emploi, bref de faire preuve d'intégration aussi, .... je pense et j'écris que c'est bientôt la France elle-même que les français devront boycotter, et au delà du futile sujet des vacances au Maroc. Mais alors, le pourront-ils ? Quel pays voudra-t-il d'eux ?

09 août 2007

Cette journée est aussi belle que celle de l'année dernière

O Toulouse Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin Parfois au fond de moi se ranime L'eau verte du canal du Midi Et la brique rouge des Minimes... O mon païs O Toulouse O Toulouse Je reprends l'avenue vers l'école Mon cartable est bourré de coups de poings Ici, si tu cognes, tu gagnesIci, même les mémés aiment la castagne... Un torrent de cailloux roule dans ton accent Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes On se traite de con à peine qu'on se traite Il y a de l'orage dans l'air et pourtant... L'église Saint Sernin illumine le soir, D'une fleur de corail que le soleil arrose, C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir, C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose... Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne, Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz, Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne, Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?... Voici le Capitole, j’y arrête mes pas, Les ténors enrhumés tremblent sous leurs ventouses, J’entends encore l’écho de la voix de papa, C’était en ce temps là mon seul chanteur de blues... Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut, A Blagnac, tes avions sont plus beaux... Si l’un me ramène sur cette ville, Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles... O mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse... O mon païs O Toulouse O Toulouse* Claude Nougaro * ce n'est pas mon pays c'est seulement une des nombreuses couleurs de pays que je porte en moi. Donc, un hier de l'an passé, je renouais avec Toulouse. Le tourisme n'était pas vraiment le sujet, ni sa redécouverte mais tout de même un brin de promenade entre murs de briques et fontaines jaillissantes, marché du matin dimanch'hâle ou bonzaï en enseigne : j'ai glâné quelques photos, comme aujourd'hui deux vidéos. Je te les confie Loizo. A bientôt

Oh le goûter !

Je m'appelle Yama Moi aussi je porte une robe noire fuselante, très fuselante et rayée de jaune, vous m'avez reconnue ? Bonjour, je crois que je vais frôler l'over dose de bonheur ! Je cherchais quelques calices, je me laissais emporter par un léger zéphyr quand soudain apparurent en tiges enrubannées mes délices préféré, des volubilis et des meilleurs, des roses, des bleutés et pire ou mieux des bleus profonds. Désolée de vous le dire crûment mais je m'y suis vautrée. J'ai plongé, sans moralité les uns après les autres, je les ai consommé à m'ennivrer, à ne plus savoir où donner de la tête, à en être toute retournée, à en avoir le mal de mer, oh mon dieu il faut que je me repose, allez, je qui qui hic je qu ttte hoc j'abandon ne ce super 07 d'âge je hic quitte hoc les lieux. Excusez-moi, à bientôt. Trois quatre zailées et je ruche à mort. Ame y tié à vous. Bzzzzzziiiiiiiiiiiz

07 août 2007

L'amusé Baobab

Le baobab de Tartarin le baobin de Tintara le binoba de Tartabo est toujours délicat il porte haut sa palmeraie il porte bas sa raie palmée il palme bien c'est trop sa raie elle joue ses envolées il secoue l'air de ses doigtés il t'égoidt de ses raies de Sé il doigte bien ce cou de rai il s'en va sans raté par deux par quatre il se promène accent d'ici, d'ailleurs ils inspirent le rêveur le baobab de Tartarin rêveur bleu trab veutre le lis cadé.

si août ardent

oh les magniolas accueillants les oiseaux blancs oh la blanche agence immo oh l'enfant blanc du papa vert oh l'homme en blanc aux mains croisées dans le dos ôh la blanche attente des chaises le kiosque espérance, son cri de rouille et l'accent allemand oh l'hibiscus le dalhia blanc la statue blanche le T-shirt la chemise la jupe, blanche et la veste blanche l'ôh de là, fontaine blanche les cheveux blancs les sou liers blancs le sac bje fais sans blanc Je m'en chante je m'en songe je m'en sieste blanche de toutes couleurs en choeur dans l'agenda blanc dort le pétale blanc sang

05 août 2007

Les pouvoirs publics sont-ils vraiment sérieux ?

Je suis un peu étourdie mais si je me trompe rectifiez-moi sans problème, j'apprécierai : cela voudra dire que vous vous êtes arrêtés. Or donc,il y a longtemps dans les années 50.60, l'été on siestait avant de descendre les petits chemins heureusement ombragés de noisetiers, avant de marcher le long de l'ancienne voie ferrée jamais en activité, avant d'aller se baigner dans les rivières, avant de poser son pied sur leurs îles sèches. C'était entre 12 h et 16 et même les ombres cherchaient à se cacher des ardents rayons de soleil. Aujourd'hui on nous recommande de ne pas nous exposer de 12 à 14 h. Or n'avons-nous pas quelques heures d'avance sur le soleil ? les douze heures d'antan ne sont-elles pas devenues les 14-16 h d'aujourd'hui ? Cela ne veut-il pas dire que nous nous trouvons autorisés à nous exposer justement au plein soleil méchant : pas grave pour les vieilles peaux, mais les plus douces, les plus fragiles ????? Egoïstement, je m'en fous, je n'ai pas d'enfants petits et mon adolescent a la peau si claire que c'est d'emblée une contre indication et qu'il vaudrait mieux qu'il aille vivre au VietNam où tout le monde s'en protège. J'en parlais, juste comme ça, pas plus !

04 août 2007

On va s'arrêter encore sur sa présence

Rien à dire, il ne manque que les odeurs de melon, de fraises, de poivrons, de poireaux, de brugnons, d'aubergines et toujours des galettes, bretonnes de Roscoff comme dit mon anglais préféré (il existe, en chair et en nosses of course !)

On va s'arrêter sur sa présence

... Elle enchante les pétales, exalte leurs couleurs et donne vie aux ombres. Vous avez deviné : le soleil : comptons ses apparitions : un jour en juin -je veux dire un jour en offrande de bain de pieds -faut pas abuser tout de même- du côté de Saint Coulomb ; un jour en juillet, à marquer sur le calendrier, le 7.07.07 et au moins sept fois inoubliable car choisi par les fiancés pour se marier ou se remarier : tous les restaurants, quels qu'ils fussent sur la côte affichaient "complet",.... "Maman j'ai faim .... et bien on s'est passé de repas !" et enfin, depuis deux ou trois jours, mais vraiment dès ce matin, à le photographier. Je l'ai fait, au mieux : à peine s'il pouvait entrer dans mon appareil 5/8. A me souvenir d'un chameau dont je guette la présence un jour auprès de moi, en octobre... D'ci là, belle journée. Je m'en vais chez Loizo. A bientôt? D'autres images suivent ou précéderont celle-ci (ordre du blog).