30 août 2008

Une poésie qui m'interpelle et un blog aussi

Brassens en Bars à Rennes ça s'ébruite tous les deux ans

Alors, merci de l'ébruiter.
Une année sur deux, c'est la pomme et tout le monde y goûte, y conte y chante ;
l'année suivante, c'est Brassens et tout le monde y goûte, y chante, y grââffe, y dit, y rejoue, y rechante... le redit.
Dites-le

28 août 2008

L'Odile me parle souvent d'elle. Il paraît qu'elle est là

Pour la voir il n'y a qu'à cliquer sur le titre, et chercher la et dans, "rubrique : lecture, poésie, écriture" Quant à moi Loizobleu aujourd'hui je décide de vous offrir d'une plume, une pensée de la par de Kahlil Gibran. "Si l'on m'ôtait les yeux, j'écouterais les chants d'amour et les mélodies de beauté et de joie. Si l'on m'empêchait d'entendre je trouverais la joie dans la caresse de la brise faite du parfum de la beauté et des doux souffles des amants. Et si l'air m'était refusé, je vivrai avec mon esprit, car l'âme est la fille de l'amour et de la beauté." Et tout cela me rappelle la découverte faite par un pêcheur au détour d'un brouillard. Une voix de toute beauté. Qu'il se prend à écouter. A découvrir. A l'évanouissement du brouillard. Comme un rideau levé. Fascination. Pour les histoires qu'elle enchaîne d'un mot, d'un vire-langue, d'une ritournelle, d'un refrain, d'un rire, d'un subtil silence. Elle parle sans cesser. A s'étonner. A s'interroger. Et si elle s'arrêtait de parler ? Et si pire, on l'arrêtait de parler.. ??? Que ferait l'... ??? Vous pouvez lire cette histoire dans sa version authentique, celle de Jean-Claude CARRIERE, in le Cercle des menteurs - PLON, page 430. Je tiens à cet ouvrage car il m'a été conseillé un jour sur le marché de Betton, un été où j'y contais régulièrement, par une jeune adulte amoureuse du conte.

25 août 2008

Il existe aussi Lodilée Lamoureuse

et elle succombe et elle vous invite à cliquer sur Lle titre. Vite, non pas vite, les jolies choses ça se découvre. Le temps fait à l'affaire. Et surtout l'une de ces photos qui montre exactement ce dont une de ses amies conteuses parle- excellent. Et trépignant, parce que c'est ça qu'elle voulait faire avec certaines de ses photos. Mais si peu douée qu'elle préfère imaginer ce que ça pourrait devenir et admirer tout de go les mosaïques de Khassiopée. Quel joli nom que celui-ci qui dans sa version originelle me fait aussitôt penser à une histoire magnifique de la conteuse Maëlle SOPENA. Sublime. Vive Villeneuve sur Lot -la grand mère de sa copine est de par là-bas d'ailleurs- et Bordeaux et Mont-de-Marsan, et Toulouse, et Marseille et Balma, et Lauzerte.... Saint Germain sur Ille et Liffré et Rennes ? Mais oui, pourquoi pas Rennes ! Moi Loizo je vous l'assure : elle pète la forme Lodilée Lamoureuse. Excellent. Allez, trinquons, une petite violette ? moi ça me dit. Un chouchen ? Chance il y en a : chouchen sous palmier : idéal. Manque plus qu'une musique légère mais sais pas faire ! Nouveau projet.

Didi ling ling le gong grise aujourd'hui vl'à rev'là Lodile

mais la vlà qui repart déjà pied léger et sourire aux lèvres SalutLodile, belle journée à toi. Merci pour l'histoire. Sacrée Lodile. Je me demande toujours si je dois la croire.
Figurez-vous qu'hier elle a rencontré Kirikou ! Oui.
Kirikou en personne, sur sa coursive ! Elle jouautait du clavier, celui avec des notes. Le temps était gris. Elle pouvait bien rajouter de la grisaille supplémentaire. Elle se congratulait -c'est rare-. Soudain, me dit-elle, elle entend une toute petite voix d'enfant. Voix ? Le mot est trop fort, babil. Le mot est trop faible. Ba ba ba babillage ! Et de regarder partout. Personne. Elle est seule. Et le sait. Et pourtant ça recommence. Du côté de sa porte. Bizarre ! Elle y va voir. Oeil dans oeilleton, oeilleton sur paillasson, mais mais, ça bouge au-dessus du paillasson. Qu'est-ce donc ? Ouvrons. Et comme elle ouvre la porte et se penche, une étonnante tête silencieuse et frisée se redresse et deux pupilles noires, au fond d'un océan blanc pur, se fixent sur elle. Comme elle sourit et se penche encore, Kirikou en personne, mais physiquement très ancré, pénètre dans l'appartement, grimpe à quatre pattes les trois marches et s'arrête au milieu de la salle à manger. Houps là le gros sanglot ! Ici ça ressemble à chez moi mais c'est pas chez moi !!. Au s'cours ! Houps là et qu'est-ce que je vais faire, moi avec ce Kirikou là ? se dit Lodile.
Elle est rapide. D'un tournemain voilà Kirikou dans ses bras installés et d'un coup de peigne, la voilà présentable et prête à lui rendre père et mère.
Ce fut père, à peine étonné de voir son fiston dans les bras d'une éssetrangèreuh ! Puis qui la remercie d'un immense éclat de rire. Il reprend son pitchou qui en a profité pour lui faire pissou dans les bras. Charmants les pitchoux. Elle rit à son tour.
Et ce matin Odile me dit qu'elle a réfléchi à l'action de l'enfant : le p'tit Kirikou de 17 mois... pas bête -mais la valeur n'attend pas le nombre des années- , il n'a fait que se tromper d'étage et cherché à frapper à la porte qui ressemblait à celle d'où il s'était échappé : celle du deuxième étage, et la même, c elle au-delà de laquelle il n'est plus possible d'aller.
Ah ptits bouts p'tits bouts comme vous êtes choux, surtout toi Kirikou Arthur.
"Arthur ? Tu veux rire Odile ne me dis pas que c'est son prénom ?"
Et bien si, Loizo, il s'appelle bien Arthur. !" Pourquoi ne pas la croire ? Je l'ai cru.

22 août 2008

21 août 2008

tour, un petit tour photographique

A déguster

Madame Laborde.... Quelque chose de sud ouest.. en elle

Trop marrant. Ce matin je lis quelques extraits d'un ouvrage sur la maîtrise de la parole. Un conseil est donné : ne pas s'excuser. Madame Laborde l'a fait. Je suis morte de rire. Elle s'excuse pour avoir dit un juron -bordeau-toulousain. Dommage. J'aime bien les langues étrangères. Entre nous pas facile son job : il y avait longtemps que je ne l'avais regardée. Catastrophiques les sujets, les uns après les autres et strange : un chef d'état peut-il ne pas savoir que le pouvoir est lié à la solitude ? Un militaire ne sait-il pas qu'il risque de mourir ? Sa famille ne le sait-elle pas non plus ? Si. Au moins une mère. Trop vrai et émouvant.

20 août 2008

Retour de Binic

Si je croyais un tant soit peu à l'Apocalypse j'aurais pu croire que c'était l'heure. La lueur qui se reflétait dans le rétroviseur extérieur gauche m'aveuglait littéralement. Surprise, j'ai regardé dans le rétroviseur intérieur : le ciel s'y montrait lourd et noir, très noir. On aurait pu croire que nuages et soleil luttaient dans un ultime assaut. Vous savez tous qui a fini par gagner. Comme hier, comme avant-hier, comme demain et après demain, comme tous les soirs jusqu'au dernier soir.
J'ai fini par retrouver Rennes et j'ai eu un pincement au coeur dès que je me suis rendue compte de sa présence : très brun, frisé, cheveux au vent, très maigre et tenant un carton kraft, sur lequel je ne pouvais lire que MERCI. On l'aurait cru à la proue d'un navire. J'ai tout de suite pensé "Demain je pourrais être à sa place !" Non, j'en suis incapable. J'en serais incapable. Je préférerais me presser la tête entre deux taies d'oreiller, à l'ancienne, comme ça se passait avant, dans les campagnes. Du temps où il n'y avait pas les maisons de retraite, du temps où les enjeux financiers n'existaient pas, du temps où on acceptait de vieillir parce qu'on savait qu'on vieillissait.
Finalement il reste Bonheur Radio du côté de Lebamla, plus fort que Inter Cefran ou Radio Senner ou celle que vous choisirez. Je laisse à ma mouette le soin de vous dire KENAVO.

19 août 2008

Toulouse, capitale Européenne.... ?

Nord, sud est ouest : personne ne sera oublié dans ces quatre directions. Et cette croix pourra être sûrement mixée de belle manière avec le drapeau europée. Je l'imagine déjà.
Non d'un palmier des Jacobins, mais pourquoi pas, pourquoi pas ? Dans le fond, je suis contre toutes ces espèces de désignations qui n'ont qu'un seul intérêt : octroyer, parce que déterminée et sur critères, une répartition financière à certains au détriment d'autres. Egalité, liberté, solidarité obligent. Les réseaux se croisent, croissent, se tissent, tissent, s'épaississent. Et l'art est un enjeu plus qu'intéressant, semble-t-il. La candidature de Toulouse me plairait car en plus de veiller sur l'art, cette ville chérit la parole et dans les briefings, c'est parfois la parole en l'air qui interpelle. Bon ce que j'en dis surtout c'est que j'aime beaucoup les palmiers de ma terrrasse. Et les feuilles de bardane sous lesquelles rafraîchissent nos boissons. "Drinkons ! olé"

Il y avait longtemps que Lodile n'avait poussé le gong

et bien elle le fait et il dingue dlingue comme jamais. Que se passe-t-il ? Que va-t-elle me dire à moi qui essaie sagement de rester hors du quotidien, des disparitions, des oublis, des meurtres, des tueries, des augmentations, des multiplications, des pourcentages et des statistiques, des pleurs, soudain j'ai peur ! Elle est repartie. Cette fois je lui ai dit "Té Sûre ? Et plutôt qu'une Vodka ou une Tequila on s'est fait On s'fait un Net No Bar : orange abricot anis étoilé grenade, c 'était bon, hum que c'était bon. Il ne reste plus que du pur jus vrai de la passion ! Faut les choisir pourris de chez pourris ces fruits mais quel goût. Un vrai bonheur. Pardon ? Ah vous voulez savoir la raison (les) de sa visite. Une conversation entre une maman et son enfant de 4 ans, pas plus "Bientôt mon chéri, c'est la rentrée scolaire : tu ne pourras plus regarder Docteur House !!!!!" -oui oui, vous pouvez lever les yeux au ciel, c'est la vérité ! Et la deuxième raison, la pratique commerciale qui consiste pour avoir un mini prix à acheter 16 rouleaux de quoi vous savez, en une seule fois. Caddie rempli, les courses, c'est fini. Décidément tout ça me navre, je préfère les bouffons et le Net No Bar. Buvons.

Balcons et fenêtres fleuries

Ces trois bustiers sont ceux que j'évoquais. Ils illuminent l'une des rues les plus sombres. Par chance, elle débouche sur l'une des places les plus ensoleillées de Rennes.Dans le temps, -il n'y a pas tant de temps que celà- il y avait un arbre, un banc, des jardinières. Je m'arrêtais et je contais des histoires. Il n'y a plus qu'un long couloir. Le vent s'y glisse tête baissée. Un jour il l'a relevée. On n'oublie pas les bustiers. Il les a photographiés. Belle journée Ce balcon musical et volubilisant c'est le mien. On y entend une fontaine et le plus beau est à l'intérieur, davantage fleuri. Les bambous ont leur raison d'être : tuteurs de fleurs aux bleus et violets tous plus ravissants, ils me servent à réguler la pluviométrie. Ce sont mes capteurs de nuages gris. Je les photographie. Sur une petite table ronde et verte nous dégustons thés de Chine ou d'Orient en refaisant le monde -hum que c'est bon- Mes amies disent que c'est le coin le plus zen qu'elles connaissent. J'aime bien les entendre dire.

13 août 2008

D'un côté le Balconnier de l'autre la Fenêtr'hier

La voici sous deux apparences. Belle journée d'été aujourd'hui à chacun, chacune

09 août 2008

Amoures d'étés, un rien ....

Dangereuses,
si pas à mots tus....
Reptiliennes
ou à l'échappée....
Difficiles (ou tendues)

Vous avez dit "vert" : conte à trembler de peur, c'est aux Champs Libres

" La main verte" conte effrayant du Dauphiné, est un de ceux que j'apprécie de conter. Elle sort subitement dans une cave sous les yeux d'une enfant. Et me revient, à l'esprit, la façon habile dont un groupe d'enfants s'en était emparé sur le temps du midi, pour en faire une pièce de théâtre. Excellente et fédératrice car les plus grands étaient spontanéments venus écouter les plus petits : chacun avait eu bien peur et avait fini par bien rire... Vert, of course.
" Bravo Seigneur Gauvain et n'oubliez pas, rendez-vous dans un an et un jour afin que je vous rende la pareille !"
"Comptez sur moi Seigneur Bercilak !" répondit Gauvain en essayant de ne pas trembler devant la fantastique apparition qui disparut dans le fracas des sabots de sa monture, laissant au château de Camaloth, toute une assemblée d'hommes et de femmes, muette, roi Arthur compris.
C'est l'un de mes contes préférés, dans sa version adulte. On y aperçoit les magies de Morgane et surtout, son éminente sensualité.

07 août 2008

Si vous passez le soir

di li dilin ging gond, léger le gong voilà rev'là Lodile

Impossible de passer à côté de son sourire. Elle me dit que rien ne l'autorisait à penser qu'elle recevrait deux paquets sympathiques ce jour. Ni sa fête, ni son anniversaire. A la vérité je remarque qu'elle est vêtue de toute beauté : pieds nus, les ongles peints en vert, elle porte un magnifique pantalon de soie tissée vietnamienne et un t shirt noir souligné d'un pendentif tortue mordorée : sublime. Et je pèse mes mots.

06 août 2008

Colonnes de Burenne, disparition ????

Cherchez, comme l'aurait écrit Satie... et vous les retrouverez. C'est facile, comme disait toujours une mère à sa fille... il suffit de cliquer sur le titre de ce billet. Belle promenade et journée

05 août 2008

Couchants du jour

Couchant souci ou souci couchant
Peut mieux faire... En effet, car c'est surtout le couchant dans les feuilles vernissées du magnolia que je guettais : ho ho ho. Preuve en est que le soleil se couche à l'ouest.
Vu du Balconnier
Qui dira la peine des magnolias ?
Ce matin-là j'entendis le chant des magnolias.
Il s'éleva
Chant de larmes
Chant de pleurs
Chant funèbre
L'un d'entre eux n'était plus
Cependant, la vie continuait
Les humains peaufinaient leurs week-end
la mer pour bronzer leurs vies
les châteaux pour la rêver
les amis pour la partager
Tous indifférents au magnolia détruit
Non loin, il gît
Personne ne s'en soucie
sauf
Les autres magnolias
Muets de terreur
Ils n'osent dire leur peur
Ils échangent leurs regards
Chacun pense................ A quand mon tour ?
Entre temps, pas l'ombre d'une brise !
Pourtant...
Tremblent les magnolias.

03 août 2008

Festival Illoriental de Marine : déjà du passé à revoir

Belle dégustation aux curieux, curieuses. Bravo Marine, pour reprendre une expression "Que du bonheur" : quel beau sourire. Belle continuation et remerciements sincères pour m'avoir tendu la parole sur un univers aussi riche, beau, tous sens en éveil. Excellent repas et pâtisseries : hum, le goût léger de la rose, et les couleurs des costumes, et la musique et les sourires de tous.

Il faut toujours un figuier dans son jardin....

Alors j'aime annoncer la Fête de la figue au
premier week end d'octobre 2008 au Maz d'Azil en Ariège (09), département où j'ai vécu avec plaisir entre chaleurs excessives et froidures remarquables.
Petite histoire vraie contée par mon frangin qui fut pion dans un lycée de cette région :
"Je marchais dans la rue quand une voiture ralentit auprès de moi et que le conducteur me demande la direction de Paille. ???? Je suis très étonné. Ce nom n'évoque rien à mon esprit et surtout pas celui d'une ville du coin. L'air ennuyé, j'avoue ne pas connaître. Mais pour l'homme c'est impossible l'homme ne comprend pas que je ne puisse pas connaître : il insiste : "C'est ici, c'est pas loin, tout le monde connaît paille !" Alors soudain devant sa certitude pris d'une illumination subite je rectifie et répond "Ah vous voulez dire "Pailhèesses !" Il n'y a que les gens du cru qui puissent comprendre ou ceux subtils qui connaissent l'art de l'accent : l'accent est partout, par exemple en Corse et là c'est moi qui peut vous raconter une histoire véritablement vécue. Allons-y : C'était il y a longtemps... Mais non, je ne vais pas vous obliger à en subir deux d'un coup ! Allez Belle Ariège, au revoir et à bientôt figue, raisin et miel compris.

Fin de soirée à Rennes

Dans un endroit qui me fait revenir 50 ans en arrière, soirées sans TV mais discussions incessantes dans le troquet du village. Tout y est, même mon mot préféré : tartines . Même le pot à lait et le dessert façon confit d'oie
Sur le chemin, on imagine l'enfant qui grandit et devient femme
Sur un mur de la rue qui monte, le plus beau des rosiers urbains en échalas. Pourquoi ai-je levé les yeux sur lui ce soir ? Combien de fois suis-je passée ici sans l'avoir jamais remarqué ! Magnifique

Trois Août Transat avec TraLALA

Aux premières loges, le faune
Bouteille deviendra maracas
de la pluie oui mais pas sur le public et seulement sur les côtés
Belle embardée de sourcils
Belle main de contrebassisteRaffinement les mains sont tout près
Melle Liebherr à mille et une hauteur de ce qui va suivre Symphonie érotico crachantico crachot effrayo-succulot-eros-risante ! mains sur mauve... Humour noir même jaune, Rire jaune : j'ai cru mourir de rire
Trop beau pour être pris en photo : la preuve
Mieux vaut rire de ce qui suit
" Sous les douces caresses de Morphée un sabre plane.... à l'ombre d'un couteau"
Boucher ou forgeron, humour et dérision, amoures à la machette... elles vivront
Beau couple
Bonne idée prudente merci, ... mais il n'a pas plu : à la prochaine fois. Lodile