25 août 2008

Didi ling ling le gong grise aujourd'hui vl'à rev'là Lodile

mais la vlà qui repart déjà pied léger et sourire aux lèvres SalutLodile, belle journée à toi. Merci pour l'histoire. Sacrée Lodile. Je me demande toujours si je dois la croire.
Figurez-vous qu'hier elle a rencontré Kirikou ! Oui.
Kirikou en personne, sur sa coursive ! Elle jouautait du clavier, celui avec des notes. Le temps était gris. Elle pouvait bien rajouter de la grisaille supplémentaire. Elle se congratulait -c'est rare-. Soudain, me dit-elle, elle entend une toute petite voix d'enfant. Voix ? Le mot est trop fort, babil. Le mot est trop faible. Ba ba ba babillage ! Et de regarder partout. Personne. Elle est seule. Et le sait. Et pourtant ça recommence. Du côté de sa porte. Bizarre ! Elle y va voir. Oeil dans oeilleton, oeilleton sur paillasson, mais mais, ça bouge au-dessus du paillasson. Qu'est-ce donc ? Ouvrons. Et comme elle ouvre la porte et se penche, une étonnante tête silencieuse et frisée se redresse et deux pupilles noires, au fond d'un océan blanc pur, se fixent sur elle. Comme elle sourit et se penche encore, Kirikou en personne, mais physiquement très ancré, pénètre dans l'appartement, grimpe à quatre pattes les trois marches et s'arrête au milieu de la salle à manger. Houps là le gros sanglot ! Ici ça ressemble à chez moi mais c'est pas chez moi !!. Au s'cours ! Houps là et qu'est-ce que je vais faire, moi avec ce Kirikou là ? se dit Lodile.
Elle est rapide. D'un tournemain voilà Kirikou dans ses bras installés et d'un coup de peigne, la voilà présentable et prête à lui rendre père et mère.
Ce fut père, à peine étonné de voir son fiston dans les bras d'une éssetrangèreuh ! Puis qui la remercie d'un immense éclat de rire. Il reprend son pitchou qui en a profité pour lui faire pissou dans les bras. Charmants les pitchoux. Elle rit à son tour.
Et ce matin Odile me dit qu'elle a réfléchi à l'action de l'enfant : le p'tit Kirikou de 17 mois... pas bête -mais la valeur n'attend pas le nombre des années- , il n'a fait que se tromper d'étage et cherché à frapper à la porte qui ressemblait à celle d'où il s'était échappé : celle du deuxième étage, et la même, c elle au-delà de laquelle il n'est plus possible d'aller.
Ah ptits bouts p'tits bouts comme vous êtes choux, surtout toi Kirikou Arthur.
"Arthur ? Tu veux rire Odile ne me dis pas que c'est son prénom ?"
Et bien si, Loizo, il s'appelle bien Arthur. !" Pourquoi ne pas la croire ? Je l'ai cru.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Moi aussi je veux bien le croire et puis tiens riglo non, Kirikou repasse ce soir à la télé ! Géant non ?