30 décembre 2008

Je suis le titre. Pour lire davantage cliquez sur moi

cliquez sur moi cliquez, cliquez sur moi ahhhhhhhhhhhh (avec l'assent au chocolat de Nougaro s'il vous plaît) pour découvrir un ardéchois sympathique comme sa Louison, comme son Ardèche mais qui en douterait Alli... go !

29 décembre 2008

Thriller de Noël

A chaque Noël l'ambiance empirait. Au tout premier tous les oncles tantes cousins cousines fils filles et pièces rapportées étaient là autour de la grande table. Chacun chacune se regardait, comme s'il découvrait cette manière, odieuse, qu'il avait de s'adresser à l'une ou à l'autre : rien que des femmes bien sûr, mais surtout à sa femme. Chacun, chacune se demandait s'il allait oser recommencer. Chacun chacune se demandait s'il devait réagir. Personne ne lui répondait.
Petit à petit, aux réveillons suivants, les participants furent de moins en moins nombreux à répondre "Présent". Jusqu'à ce jour où moi, qui ne faisait partie d'aucune famille, qui n'avait d'autre lien amical avec elle que le partage des chants de la manécanterie, qui n'avait entendu que parler de tous ces réveillons râtés, sans réfléchir j'avais accepté de passer avec elle, avec lui, avec leur enfant, le réveillon de cette année 3009. Dans l'après midi du lendemain, je ne savais que marmonner, marmeler, le corps paralysé "je n'en reviens pas, je n'en reviens pas, j'en tremble" et en même temps je me rappelais. Ils n'avaient d'autres invités que moi. Pesonne plus ne viendrait faire carillonner le gong. Je me retrouvais bel et bien à un réveillon de Noël entre mari, femme et enfant, leur seul enfant. Lui-même d'une bonne dizaine d'années, envoyé au lit "pour ne pas voir le Père Noël" ! En l'entendant je me souvenais m'être retenue de réagir. Je m'étais inquiétée : drôle le réveillon ! Pourquoi avais-je répond Oui à l'invitation ? La manécanterie nous liait, mais autre chose aussi à laquelle je n'avais plus pensé. Quand il est entré je l'ai salué. Il a répondu sans un seul regard, sans aucun sourire, d'un seul et bref mouvement de tête. Puis il a marmonné trois mots. J'ai plongé la tête en avant, sans oser croiser le regard de mon amie. Avait-il bien dit "ça pue le russe ici !" Mon corps s'est figé dans l'instant. Ma tête a fait de même. J'ai cru qu'elle serait incapable de bouger de nouveau. Cependant quand je trouvais la force de la relever, je rencontrais les yeux écarquillés de mon hôtesse et sa jolie bouche toute pincée par la surprise qu'il attaque ainsi la soirée d'emblée sur le ton du mépris ! D'ordinaire il ne le réservait qu'à elle.
Elle m'avait parlé parfois du comportement étrange de son mari. J'écoutais sans faire de commentaire. Parfois je doutais même de ses propos. Ce soir j'étais témoin et il me mettait à son niveau : il venait de faire allusion à mes propres grands racines : mon grand-père était né en 1919 à Mourmansk. Un pas avait été franchi. J'assistais pour de vrai à l'une de leurs trop célèbres joutes.
Question : y aurait-il escalade ? Je ne bronchais pas. Elle déclara "à table" et nous quittâmes le salon. Dans sa voix il y avait comme un zeste de frayeur. Il s'est déplacé en souriant étrangement, le regard perdu à l'horizon et d'une main, épaule penchée, il tapotait les flancs de leur grand chien noir.
Je m'interrogeais de nouveau "Avais-je bien entendu ?"
Lui on ne l'a plus entendu de tout le repas. Il s'est tenu immobile, sur sa chaise fesses comme collées au coussin. Jusqu'à la dernière beurrée de bûche, jusqu'à la dernière vodka.
Je devais dormir chez eux. Je n'en avais plus aucune envie. Elle a insisté. J'ai cédé.
Le lendemain quand je l'ai revue, j'ai pensé que toute ma vie je me reprocherais de ne pas lui avoir demandé de venir dormir chez moi avec son fiston.
Elle était étendue sur son lit, blanche comme neige, le regard terrorisé. Les fonctionnaires de police prenaient ses dernières mesures.
Je décrivis tout ce que j'avais vu et entendu durant la nuit.
On me raccompagna dans le hall.
Quand j'apparu il s'y tenait debout et menotté. Tous les regards se tournèrent vers Lui quand il articula avec lenteur ces cinq mots "ça pue le russe encore !"
"Allez on l'embarque !" déclara le commissaire de police.

18 décembre 2008

Billet à destination de la Maman de Florène de la part de Lodile

Bon anniversaire à Florène demain : comme aurait dit Souchon "J'ai dix ans..." mais ses dix ans à lui concernent plutôt les garçons, quoique... Et si tu te penchais sur des paroles au "féminin" Lodile. Donc à Villeneuve du Lot, en Haute Garonne ou à Toulouse, les gens ont de l'accent ? Pour en savoir davantage, il faut cliquer sur le titre de ce billet. Bon week end à toutes les deux.

15 décembre 2008

Etre de là ou d'ailleurs

Pas si simple. J'aime aussi beaucoup Rennes. Reste "êtres" d'ici ou de là, volti, volta, recto, verso....

14 décembre 2008

Blues, bluez, bluezzi aujourd'hui ? Lisez Serge Valetti - Tiens, vl'à revl'à Lodile

Un peu bluezzi aujourd'hui ? Trop solitaire, en cette période de fête ? Regardons-nous...
Oui ? Non ? Oui ?
Réconfortons-nous avec cette citation de Serge Valetti -mais qui c'est celui-là ?-
"C’est nous-mêmes qui sommes plusieurs."
Au fait, mais c 'est qui Serge Valetti, s'rait-y pas un gars du Sud ? *

Je vous l'avais dit que ça changerait tout. Bonjour, comment vas-tu ? D'où sors-tu, je n t'avais jamais vue ? Superbe, faisons connaissance ! Bonne idée. Je m'appelle M et toi ? Excellent je m'appelle M aussi ? et toi ? Superbe, je m'appelle tout pareil de même M. Mais alors nous sommes de la même famille ? Peut-être, mais ne restons pas dans le doute. C'est vrai ça levons-le, mais comment ? Regardons l'arbre généalogique par les racines. Moi c'est Adam et Eve et toi ? Excellent, moi c'est Adam et Eve aussi, et toi ? Superbe, c'est Adam et Eve tout pareil de même.

Magique. Je me sens beaucoup mieux. Vive les Fêtes de Fin d'Année ensemble mes M.

Au fait * pour le savoir, cliquer sur le titre, comme d'hab !

13 décembre 2008

La conteuse dont parle Lodile

Pour la voir, cliquez sur le titre. =)

Une conteuse, l'Irlande, la pomme de terre et tiens voilà rev'là Lodile

Diling ding ding ding dong. Charmant le gong ce matin. Lodile doit être dans un bon état d'esprit.
Je ne me suis pas trompé moi Loizo. Lodile entre, en effet, un magnifique sourire aux lèvres.
"Si tu savais Loizo, faut qu'j'te dise. Pour la première fois je suis allée écouter une conteuse. Je n'en reviens pas encore. Je suis accro. Je vais devenir addict. Quel plaisir. Moi qui pensais que les contes ne pouvaient intéresser que les enfants, je m'incline. C'est géant. Et d'autant plus que son thème était celui ô combien terreux et mineur, des pommes de terre. J'ai tellement planté, pelé cuisiné et mangé de pommes de terre dans ma vie que c'était difficile de m'en apprendre à props de ce tubercule.. Du moins en étais-je persuadée.
Parce que, que nenni, rien de cela. Faut dire que, conteuse, 'elle a saisi le sujet côté contes. Un plaisir supplémentaire. J'ai voyagé Loizo, en mangeant queques frites pour de vrai. J'ai bondi Loizo, d'un continent à un autre. J'ai eu froid autant que chaud. J'ai eu des vapeurs. En un mot, je suis tombée amoureuse. De la littérature. Et notamment de la légende de Tir Na Nog, le merveilleux pays sous la mer.
Moi Loizo, je n'ai pu m'empêcher de m'écrier "Quel enthousiasme, Lodile, c'est magnifique !"
Alors elle m'a répondu :
"C'est plus que ça Loizo, c'est merveilleux. Et à propos de Tir Na Nog, j'ai voulu en savoir davantage. Là, pactole ! Je suis tombée sur un blog en langue espagnole. Tu sais que je la parle couramment. Je me suis régalée. Alors j'ai fait un lien. C'est simple, comme disait ma mère, il te suffit de cliquer sur le titre pour y entrer.
Allez Loizo on fête ça, veux-tu un thé à la menthe ? "
Excusez-moi, mais j'ai fait la moue. Elle est rapide Lodile. Elle a aussitôt répondu : "tu as raison Loizo, c'est stupide. Un Irish Coffee sera une meilleure idée et sous la chaleur et dans les ocrés de la terrasse, une idée audacieuse comme le choix de Oisin, le soudain fou d'amour. Je te le prépare"
Vous qui lisez , prenez un verre. Je vous imagine déjà les lèvres blanches d'écume onctueuse. Revenez quand voulez.

12 décembre 2008

02 décembre 2008

Diling diling dilin lin, tiens r'vlà Lodile de locuon

"Regarde Loizo". Elle agite des photos. Me les passe. Mes yeux se penchent. Pas mal, j'apprécie le patrimoine. Moins coloré que sur ma terrasse mais très intéressant. Presque bouleversantes ces sculptures. Beau lieu. Comment s'appelle-t-il ?
"Locuon !" dit-elle, "à la pointe intérieure du 56, à la pointe terrestre du 29 dans sa partie centrale et horizontale, à la pointe du 22, dans son extrémité terrienne"
Marrante Lodile ! Vous n'avez plus qu'à saisir une feuille et votre compas.
Elle commente "Tu sais Loizo, on peut tomber dessus par hasard ou par aventure. Je connaissais. J'étais sûre de retrouver. Cette année pas de carte, rien que ma mémoire. Vl'à qu'elle me fait défaut. Vl'à qu'l'aventure s'aventure au détour d'un ou plusieurs neurones. Hal ne va pas s'y mettre tout de même ? Je me suis arrêtée au moins cinq fois avant d'y arriver. Les habitants des environs ne emblaient pas connaître : Locuon, Locuon, z'êtes sûrs ? Se moquaient-ils ou rentraient-ils de la fête à 12 h 45 ? ça sent déjà le conte. L'herbe éguerrante, le pneu dégonflé, tous les espoirs sont permis, celui de trouver un prince charmant au hasard d'un pinceau !
Mais bien sûr que je plaisante mais ce n'est pas parce qu'on est en 2008 qu'il est interdit de rêver ? Pour revenir à la méconnaissance du site par les gens du cru, à la réflexion, et pour être honnête Loizo je reconnais que moi de même je ne connais pas tous les patelins de France et de Navarre. Pour ceux qui n'ont pas la chance de voir les photos comme toi , c'est facile il ne leur reste plus qu'à cliquer sur le lien !"
Diling ding ding, tiens le gong s'agite et pourtant Lodile est toujours avec moi. Serait-ce que quelqu'un nous rendrait visite ? Qui vient par là. Je lève la tête et découvre, tout souriant, l'ami Bernard, l'instituteur sur lequel aucun enfant ne tarit de compliments... excellente idée, c'est en quelque sorte avec quelques autres, tous fous de leur site, le maître du lieu.
Je la regarde Lodile. Elle a la patate. Et ça fait plaisir, alors on va fêter ça : vodka, cachaça ou thé à la menthe ? Plutôt un jus de grenade Lodile ? Mais oui, pourquoi pas. Allons-y. Qui a soif nous suit. Prenez place et merci pour votre présence discrète.