13 décembre 2008

Une conteuse, l'Irlande, la pomme de terre et tiens voilà rev'là Lodile

Diling ding ding ding dong. Charmant le gong ce matin. Lodile doit être dans un bon état d'esprit.
Je ne me suis pas trompé moi Loizo. Lodile entre, en effet, un magnifique sourire aux lèvres.
"Si tu savais Loizo, faut qu'j'te dise. Pour la première fois je suis allée écouter une conteuse. Je n'en reviens pas encore. Je suis accro. Je vais devenir addict. Quel plaisir. Moi qui pensais que les contes ne pouvaient intéresser que les enfants, je m'incline. C'est géant. Et d'autant plus que son thème était celui ô combien terreux et mineur, des pommes de terre. J'ai tellement planté, pelé cuisiné et mangé de pommes de terre dans ma vie que c'était difficile de m'en apprendre à props de ce tubercule.. Du moins en étais-je persuadée.
Parce que, que nenni, rien de cela. Faut dire que, conteuse, 'elle a saisi le sujet côté contes. Un plaisir supplémentaire. J'ai voyagé Loizo, en mangeant queques frites pour de vrai. J'ai bondi Loizo, d'un continent à un autre. J'ai eu froid autant que chaud. J'ai eu des vapeurs. En un mot, je suis tombée amoureuse. De la littérature. Et notamment de la légende de Tir Na Nog, le merveilleux pays sous la mer.
Moi Loizo, je n'ai pu m'empêcher de m'écrier "Quel enthousiasme, Lodile, c'est magnifique !"
Alors elle m'a répondu :
"C'est plus que ça Loizo, c'est merveilleux. Et à propos de Tir Na Nog, j'ai voulu en savoir davantage. Là, pactole ! Je suis tombée sur un blog en langue espagnole. Tu sais que je la parle couramment. Je me suis régalée. Alors j'ai fait un lien. C'est simple, comme disait ma mère, il te suffit de cliquer sur le titre pour y entrer.
Allez Loizo on fête ça, veux-tu un thé à la menthe ? "
Excusez-moi, mais j'ai fait la moue. Elle est rapide Lodile. Elle a aussitôt répondu : "tu as raison Loizo, c'est stupide. Un Irish Coffee sera une meilleure idée et sous la chaleur et dans les ocrés de la terrasse, une idée audacieuse comme le choix de Oisin, le soudain fou d'amour. Je te le prépare"
Vous qui lisez , prenez un verre. Je vous imagine déjà les lèvres blanches d'écume onctueuse. Revenez quand voulez.

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