04 octobre 2013

Maison du Ronceray à Rennes : soirée contée à 20 H 30 ce 5 octobre 2013

Elle clôturera l'Assemblée Générale de l'association "Les Tisseurs de Contes"

Un apéro convivial succèdera à l'Assemblée Générale
Plat salé, plat sucré, couverts et serviettes, seront les bienvenus. 
La soirée sera animée par des conteurs nantais et angevins ainsi que quelques conteurs rennais. 
La soirée contée est à destination de tout public, compris enfants dès 6 ans.


Dimanche 16 juin, fête d'Epeire, un rien arachnoïde

Oui, j'ai dit cinéma, j'ai dit plaisir, j'ai dit "je n'ai pas vu passer le temps", j'ai dit "j'ai pris plaisir à quitter la séance à regret"
"La danza de la réalidad" est un film du chilien Alejandro Jodorowsky, aux multiples talents donc ceux de conteur et écrivain. Dans son film, où par instant lui-même apparaît en chair et en os, il expose le rôle d'un père -peut-être le sien- fort sévère et plus que sévère auprès de son fils. Auquel il inculque l'obligation de supporter la douleur, celle qui permet de devenir un homme, un vrai. Et non pas "un maricon" traduisons "une fiotte". 
Superbe mise en scènes, superbe caméra. Comment passer à côté des efforts que l'enfant fournis pour ne pas déplaire à son père ; comment passer à côté des scènes surréalistes, comment ne pas succomber à l'onirisme de la scène o la mère apprend à son fils à devenir invisible.  Je ne sais pourquoi, mais cette actrice m'a rappelé l'actrice du film russe "Le dernier voyage de Tania"
j'avais envie de mettre la bande-annonce, mais j'ai reculé : je n'ai pas envie de vous dévoiler les images. Mejor descubrirselas por su mismo.
"Jasmine Blue"est le dernier film de Woody Allen.
Il démarre sur les chapeaux de roues. Roues d'avion.
Il nous entraîne, il nous emporte, en anglais (sous titré, quel dommage) dans la chute psychologique d'une femme fabuleuse. Et ce, sans aucune rupture.
En suivant, d'une fluidité cosmique, le chemin d'une actrice somptueuse.Une actrice dont le visage passe, d'une manière extraordinaire, d'un état dit "normal" à un état schizophrénique.  C'est à couper le souffle.
En offrant deux rôles féminins aux antipodes l'un de l'autre, quoi que. Et par extension deux, trois, portraits masculins totalement différents, quoi que. Une dernière information inattendue, insoupçonnable -quoi que-  donne au film une orientation particulière très surprenante.   http://youtu.be/KcTerpV4zyA
Mon avis jusqu'au prochain film.

Jodorowsky, Woody Allen, vous avez dit cinéma ?

Oui, j'ai dit cinéma, j'ai dit plaisir, j'ai dit "je n'ai pas vu passer le temps", j'ai dit "j'ai pris plaisir à quitter la séance à regret"
"La danza de la réalidad" est un film du chilien Alejandro Jodorowsky, aux multiples talents donc ceux de conteur et écrivain. Dans son film, où par instant lui-même apparaît en chair et en os, il expose le rôle d'un père -peut-être le sien- fort sévère et plus que sévère auprès de son fils. Auquel il inculque l'obligation de supporter la douleur, celle qui permet de devenir un homme, un vrai. Et non pas "un maricon" traduisons "une fiotte". 
Superbe mise en scènes, superbe caméra. Comment passer à côté des efforts que l'enfant fournis pour ne pas déplaire à son père ; comment passer à côté des scènes surréalistes, comment ne pas succomber à l'onirisme de la scène o la mère apprend à son fils à devenir invisible.  Je ne sais pourquoi, mais cette actrice m'a rappelé l'actrice du film russe "Le dernier voyage de Tania"
j'avais envie de mettre la bande-annonce, mais j'ai reculé : je n'ai pas envie de vous dévoiler les images. Mejor descubrirselas por su mismo.
"Jasmine Blue"est le dernier film de Woody Allen.
Il démarre sur les chapeaux de roues. Roues d'avion.
Il nous entraîne, il nous emporte, en anglais (sous titré, quel dommage) dans la chute psychologique d'une femme fabuleuse. Et ce, sans aucune rupture.
En suivant, d'une fluidité cosmique, le chemin d'une actrice somptueuse.Une actrice dont le visage passe, d'une manière extraordinaire, d'un état dit "normal" à un état schizophrénique.  C'est à couper le souffle.
En offrant deux rôles féminins aux antipodes l'un de l'autre, quoi que. Et par extension deux, trois, portraits masculins totalement différents, quoi que. Une dernière information inattendue, insoupçonnable -quoi que-  donne au film une orientation particulière très surprenante.   http://youtu.be/KcTerpV4zyA
Mon avis jusqu'au prochain film.

01 septembre 2013

Céquoi les queues de belle-mère ? Réponse pour toi Evelyne

 Bonjour Evelyne, ce n'est pas tout à fait l'entrée de mon immeuble mais pour toi et ton bon goût je ne recule devant rien : disant que j'aurais aimé que ce lion là agrémente mon quotidien. Rêvons. Il t'accueille
 Ainsi auras-tu la possibilité d'admirer l'étrange luminosité du coeur de l'un de mes fragilesvolubilis
 le temps de traverser mon salon et de découvrir le point de vue avant d'entrer en Balconnier où s'étalent
 justement ce que, en toulousain, nous nommons queues de belle-mère et que peut-être tu nommes autrement. Voire, sûrement.
 En cet instant ce champ de lin n'est plus. J'en avais trois, deux bleu pervenche et un autre blanc coton. Aujourd'hui j'ai égrené pour en semer d'autres en 2914.
 J'adore la subtilité de leurs fragiles têtes doucement colorées.
 Passons à ce moment aux couleurs plus soutenues des gazanias (je crois), le tout
 dans une ambiance orgue musicalement bretonne.
 Comme l'aurais dit, tu peux le voir, et le lire, la Lania d'il y a plusieurs années.

 Autres images qui se succèdent, en pétales, en nuages, ciel bleu
 coeurs et contre jour
 gouttelettes
 soucoupes rouge et or
 transparences capucines
 bulles
 et sourires sur livres de MaNiNa
 Parfois quelques oiseaux s'approchent
et tiennent compagnie à mon restant de canard offert pour mon mariage albigeois. Le propos d'où nous partions ce jour. Amicalement à toi Evelyne.

11 février 2013

Soirée contée Maison du Ronceray Seconde partie

Après l'entracte, seconde partie. Et pour la démarrer, l'instant émotion authentique de Sonia. Elle porte chapeau et on lui tend son objet : Sonia a du mal à se déplacer, elle roule en fauteuil et depuis peu elle est accompagnée d'un Handi-Chien. Elle nous fait partager à travers une poésie dont elle est l'auteur, tout le plaisir qu'elle a à vivre en compagnie de Didi "seul chien à prendre un paquet de gâteaux dans le frigo sans les déguster !"
Camille lui succède. La louche plonge dans la marmite et en retire une grenouille. L'occasion pour Camille de nous offrir une délicieuse randonnée à partir des états d'âme de Fripouille la Grenouille. Texte écrit et mis en musique par elle-même. "Flik Flak saute saute..."Le public chante et sourit. Camille tend la louche à
Marie Odile qui choisit dans la marmite un magnifique et étonnant bâton de bois précisément de cornouiller "parce qu'ainsi grandisse les enfants".  Le conte est oriental. Il nous apprend combien le lait maternel peut transformer un enfant en futur petit d'homme. Le silence du public souligne l'intérêt pour la parole de Marie Odile. Enfin, la louche passe de Marie Odile à
Annie qui emmène les oreilles au pays de Catimini, où Stentor a bien du mal à se faire entendre et pour cause. Les oreilles se ferment chaque fois qu'il parle... trop fort.
Toute prestation a une fin. Elle sera collective et chantée, scandée, slamée, rythmée sur une étrange comptine "Combien de pommes de terre pour faire la soupe de ma grand-mère". Le public est ravi. Les conteurs et organisateurs visiblement aussi. Applaudissements généreux s'ensuivent.
 
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A donner envie de ne pas oublier la date de la prochaine intervention donnée par les Tisseurs de Contes. Deuxième samedi du mois de mars.  20 h 30 Maison du Ronceray. Terminus Métro Poterie. Direction Carrefour Market.

Spectacle conté, "Souffleurs des Merveilles",

9 février.
Une belle soirée de plus en ce lieu. De l'énergie, de la couleur, des accents rieurs. C'est le résultat d'un atelier, qui se déroule deux fois par mois. Chacun chacune son idée. Un rideau bleu et rouge, une marmite géante, [chaque conteur, conteuse, a glissé dedans son objet fétiche], son grand couvercle et sa louche blanche. Un public venu comme toujours, en nombre. Un thé pour l'accueillir. Quelques enfants mais pas trop. Jacky Derennes, en Monsieur Loyal discret et subtil. Et la soirée démarre avec Ghislaine s'approche de la marmite. Un petit bonhomme "Ogel" apparaît et nous partons sur la piste de souliers rouges pour une danse fantastique. La louche passe de Ghislaine à Lania qui sous le couvercle saisit avec précautions un "sablier" car il faut donner du temps au temps. Et du temps le vieux centenaire en a tant amassé, qu'il pourrait bien être encore capable de donner des conseils "n'est-ce pas mes fils... ?" Sacré centenaire ! dira le riche négociant subjugué. Et sur ce, la louche passe à Marie Laure qui retire de la marmite un ouvrage de contes. Celui qu'elle s'apprête à dire,en fait partie. Savoureux à nous faire rire, Marie Laure le dit en hommage à Catherine Gendron, jeune conteuse écrivain, trop tôt disparue, il y a peu. La louche passe de Marie Laure à Fatia qui extrait de la marmite une écharpe rouge. Fatia, timide et discrète fait un tabac. Son histoire marocaine est un conte merveilleux. Opposition mère-fille, "je l'épouserai ma mère... peu importe qu'il soit pauvre". La jeune fille est tenace, le voile magique devient échelle, puis cascade. La jeune fille épousera celui qu'elle aime. Les applaudissements pleuvent sur la souriante conteuse qui tend la louche à Houcine. Vêtu d'une djellahba  noire bordée de broderies ors, il retire lui, une pancarte et nous entraîne au marché derrière Djehâ auquel on volera son âne. "Qui m'a volé mon petit bout d'amour, si vous ne me le ramenez pas je ferai comme il a fait mon père !" C'est morts de rire que le public répond aux tintinnabulements des cuillères sur les verres du style "à la soupe à la soupe pour de vrai" Et quelle soupe, préparée par Hassen et son épouse, au nom de l'association Mosaïque avec laquelle Les Souffleurs des Merveilles ont un partenariat. 
Entracte, dégustation, petits fourrés marocains, gâteaux maison,
cidre, jus de fruits et palabres des uns aux autres. L'instant est à l'échange.