04 octobre 2013

Dimanche 16 juin, fête d'Epeire, un rien arachnoïde

Oui, j'ai dit cinéma, j'ai dit plaisir, j'ai dit "je n'ai pas vu passer le temps", j'ai dit "j'ai pris plaisir à quitter la séance à regret"
"La danza de la réalidad" est un film du chilien Alejandro Jodorowsky, aux multiples talents donc ceux de conteur et écrivain. Dans son film, où par instant lui-même apparaît en chair et en os, il expose le rôle d'un père -peut-être le sien- fort sévère et plus que sévère auprès de son fils. Auquel il inculque l'obligation de supporter la douleur, celle qui permet de devenir un homme, un vrai. Et non pas "un maricon" traduisons "une fiotte". 
Superbe mise en scènes, superbe caméra. Comment passer à côté des efforts que l'enfant fournis pour ne pas déplaire à son père ; comment passer à côté des scènes surréalistes, comment ne pas succomber à l'onirisme de la scène o la mère apprend à son fils à devenir invisible.  Je ne sais pourquoi, mais cette actrice m'a rappelé l'actrice du film russe "Le dernier voyage de Tania"
j'avais envie de mettre la bande-annonce, mais j'ai reculé : je n'ai pas envie de vous dévoiler les images. Mejor descubrirselas por su mismo.
"Jasmine Blue"est le dernier film de Woody Allen.
Il démarre sur les chapeaux de roues. Roues d'avion.
Il nous entraîne, il nous emporte, en anglais (sous titré, quel dommage) dans la chute psychologique d'une femme fabuleuse. Et ce, sans aucune rupture.
En suivant, d'une fluidité cosmique, le chemin d'une actrice somptueuse.Une actrice dont le visage passe, d'une manière extraordinaire, d'un état dit "normal" à un état schizophrénique.  C'est à couper le souffle.
En offrant deux rôles féminins aux antipodes l'un de l'autre, quoi que. Et par extension deux, trois, portraits masculins totalement différents, quoi que. Une dernière information inattendue, insoupçonnable -quoi que-  donne au film une orientation particulière très surprenante.   http://youtu.be/KcTerpV4zyA
Mon avis jusqu'au prochain film.

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