01 avril 2012

1er avril 2012 ce n'est pas un gag, le poisson fait la sieste

http://youtu.be/ujDnQIchh88
La sieste,
acte subversif s'il en est
nécessite d'être assumée
Pour l'assumer il faut au moins avoir son accent

L'accent de la sieste
corse, toulousain ou bordelais
il faut le posséder

La sieste, pour la vivre, nécessite certaines possessions
Le vert d'un pré,
celui d'un figuier, le violet de ses fruits charnus
la transparence d'un vent fragile qui, à point,
détache l'un
détache l'autre
à tomber sur la joue
ou, d'un tombé direct,
dans la bouche.
Vivre la sieste.
Dégustation en quintessence.
Bonne sieste à vous

Un seul effort : l'ouvrir pour l'écrire.

Autre sieste écrite par Victor Hugo
La sieste


Elle fait au milieu du jour son petit somme ;
Car l'enfant a besoin du rêve plus que l'homme,
Cette terre est si laide alors qu'on vient du ciel !
L'enfant cherche à revoir Chérubin, Ariel,
Ses camarades, Puck, Titania, les fées,
Et ses mains quand il dort sont par Dieu réchauffées.
Oh ! comme nous serions surpris si nous voyions,
Au fond de ce sommeil sacré, plein de rayons,
Ces paradis ouverts dans l'ombre, et ces passages
D'étoiles qui font signe aux enfants d'être sages,
Ces apparitions, ces éblouissements !
Donc, à l'heure où les feux du soleil sont calmants,
Quand toute la nature écoute et se recueille,
Vers midi, quand les nids se taisent, quand la feuille
La plus tremblante oublie un instant de frémir,
Jeanne a cette habitude aimable de dormir ;
Et la mère un moment respire et se repose,
Car on se lasse, même à servir une rose.
Ses beaux petits pieds nus dont le pas est peu sûr
Dorment ; et son berceau, qu'entoure un vague azur
Ainsi qu'une auréole entoure une immortelle,
Semble un nuage fait avec de la dentelle ;
On croit, en la voyant dans ce frais berceau-là,
Voir une lueur rose au fond d'un falbala ;
On la contemple, on rit, on sent fuir la tristesse,
Et c'est un astre, ayant de plus la petitesse ;
L'ombre, amoureuse d'elle, a l'air de l'adorer ;
Le vent retient son souffle et n'ose respirer.
Soudain, dans l'humble et chaste alcôve maternelle,
Versant tout le matin qu'elle a dans sa prunelle,
Elle ouvre la paupière, étend un bras charmant,
Agite un pied, puis l'autre, et, si divinement
Que des fronts dans l'azur se penchent pour l'entendre,
Elle gazouille... - Alors, de sa voix la plus tendre,
Couvrant des yeux l'enfant que Dieu fait rayonner,
Cherchant le plus doux nom qu'elle puisse donner
À sa joie, à son ange en fleur, à sa chimère :
- Te voilà réveillée, horreur ! lui dit sa mère. (Rires en éclats)

Par curiosité, une visite s'impose, sur ce blog http://ossiane.blog.lemonde.fr/2006/06/15/2006_06_sieste/ découvert, hasard faisant

31 mars 2012

Lania Chef d'orchestre le Mercredi 28 mars 2012 lors de la Scène Ouverte à l'Artiste Assoiffé

Lania tout près de son rêve : identifier photographiquement les gestes qu'elle initie parmi un public gentiment acquis à sa cause. Génial. Projet : éditer ce moment rieur et rare.

Résultat ci-dessous.
Commençons par le début. Il était une fois il n'était pas, dans cette rue qui longe ce bar les promeneurs s'arrêtent et désignant du doigt la dite habitationils disent
- Voici la maison que Pierre a bâtie
 En général ils poursuivent, avec le sourire, en précisant "Voici le grenier qui est dans la maison que Pierre a bâtie"
 - Voici la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie.
- Voici le rat qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie
- Voici le chat qui a mangé la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie.
Tout le monde le sait les chats sont très rapides. Impossible de photographier celui qui suivait. Reste le chien
- Voici le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a mangé la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie (remarquons que tout le monde a une notion du chien différente, à moins que ne soit difficile de suivre la randonnée inconnue pour la plupart) Rires

 Revoici la maison que Pierre a bâtie
 Revoici le rat, l'histoire est récapitulative...
Ah, nouvel élément - Voici la vache qui a coursé le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a mangé la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie
Je n'en montre rien mais je reste subjuguée par la gentillesse de ce public qui m'obéit. Excellent. Mille bravos à lui, parce que Mille porte bonheur.

Revoilà le chien. Ne l'oublions pas l'histoire est récapitulative.
Ah qui se pointe là  "le chat qui a croqué le rat qui a mangé la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie"
 
Voici le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a mangé la farine de la maison que Pierre a bâtie
Voici la vache qui a coursé le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a mangé la farine de la maison que Pierre a bâtie
Voici la jolie servante qui a trait la vache qui a coursé le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a mangé la farine de la maison que Pierre a bâtie
Voici le méchant brigand qui a battu la jolie servante qui a trait la vache qui a coursé le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a mangé la farine de la maison que Pierre a bâtie
Voici le bon commissaire qui a menotté le méchant brigand qui a battu la jolie servante qui a trait la vache qui a coursé le chien qui a poursuivi le chat qui a croqué le rat qui a mangé la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie.
Voici le coq qui a éééééveillé le bon commissaire qui a menotté le méchant brigand qui a battu la jolie servante qui a trait la vache qui a coursé le chien qui a poursuivi le chat qui a attrapé le rat qui a croqué la farine qui est dans le grenier de la  maison que Pierre a bâtie.
Voici le grain de blé qui a été mangé par le coq qui a éveillé le bon commissaire qui a menoté le méchand brigand qui a battu la jolie servante, qui a trait la vache, qui a coursé le chien, qui a poursuivi le chat, qui a attrapé le rat, qui a mangé la farine, qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie
Voici Pierre qui a semé le grain de blé qui a été mangé par le coq qui a éveillé le bon commissaire qui a menoté le méchand brigand qui a battu la jolie servante, qui a trait la vache, qui a coursé le chien, qui a poursuivi le chat, qui a attrapé le rat, qui a mangé la farine, qui est dans le grenier de la maison que Pierre a bâtie
Et voici la belle fille qui emporte Pierre le beau fiancé qui a semé le........  tan tan tan tan tan la la la la
Vive Mendelssonn  que tout le monde fredonne en riant.
La randonnée est bel et bien finie.

Tout ça pour le compte de l'APC (Association pour la Promotion du Conte)
Et merci beaucoup
Nicole
pour avoir si bien immortalisé
ce moment majeur que je destinais aux deux fillettes présentes.

30 mars 2012

Attendre sous l'abri-bus de nuit, "cépatriste"

"Vrai de vrai Loizo, attendre sous l'abri bus de nuit "cépatriste". J'ai franchement eu les zygomatiques à l'oeuvre !" ले गोंग दित सा चंसों दे même l'écriture se la joue arabe ! Mimétisme, trop drôle. "Raconte" dit Loizo dont les feuilles de l'arbre bruissent doucement sous la lune. "Tu as de la chance je n'avais pas de désir de nuit"
Et Lodile raconte. Son retour d'un boeuf de musique celte. Elle est en compagnie de ses amies Romarine -plus ou moins son âge- et la grande mais surtout belle Tissia.  Tout commence avec l'appréciation du temps d'attente du futur bus "47 minutes, c'est beaucoup trop !" Un jeune homme "d'origine" africaine rectifie gentiment, "non, plus que 21" Lodile aime bien avoir raison. Elle consulte le tableau. La tête qu'elle fait : il ne s'agit plus maintenant que de 20 mn : incroyable. Arrive alors un autre jeune homme, "d'origine africaine" parlant parfaitement le français. Il salue "Mamie". Elle le prend mal. Il la tutoie. Elle le tutoie. Il comprend qu'il a dépassé les limites. Il s'en tire avec élégance, il ne veut manifestement pas la heurter. Mais il évoque le mot "cougar" : un mot de trop qu'a raison elle prend mal. Il se reprend "Ce qui est sûr c'est qu'avec les gens de votre âge on se marre plus qu'avec les jeunes de mon âge" Tissia est un peu d'accord. Il continue "je ne suis pas méchant Madame, je travaille toute la journée, chez APS, je mets toujours le même boulon au même endroit. C'est pas drôle, après, j'ai envie de rire !"
On le comprend. Il évoque son pays d'origine. Sa ville, Djibouti. "La corne de l'Afrique" précise Lodile. Il s'étonne et apprécie tout en remarquant que Mamie est bien française, "elle" n'est pas forte en géographie. Il éclate de rire. Courtois et rieur, il avoue qu'il a un peu fumé.  Vient son bus. Il les quitte.
Tout aussitôt un autre jeune homme survient. Il se dirige vers "Mamie" et l'interpelle en lui tendant la main.   Elle comprend qu'il vaut mieux qu'elle lui tende la sienne. Elle obéit. Que dit-il ? Est-ce bien "Coulemelle ?" Il se retire.
Dans l'abri bus deux femmes rient. La troisième se lamente un brin "On m'appelle de plus en plus "Mamie" : ça ne  me fait pas plaisir" Lodile essaie de lui faire admettre qu'elles ont pourtant bien l'âge d'être des mamies. La conversation roule sur les rides. Loiso se la joue philosophe "Quand on aura 99 ans, on aura beau être sans ride, on aura tout de même 99 ans !" Une jeune étudiante, qui a rejoint le groupe sous l'abri-bus, ne manque pas de s'étrangler devant un propos d'une telle pertinence.
Loizo discute avec un autre jeune homme de l'opportunité de rire de rien, de dire bonjour. Même à ceux qu'on ne connaît pas. Histoire d'agrandir le cercle. Lodile d'ajouter "surtout aux marchés des Lices, le dernier samedi de novembre, à la Montréalaise ou à la Québécoise !" Amusant, le jeune homme connaît.
Ecrire rend moins rigolo l'écho de ce qui s'est produit et déroulé autour de l'abri-bus. Ce soir, dans Rennes, il aurait pu y avoir de l'électricité dans l'air.
Une certitude. A "La Quincaillerie" rue Paul Bert, les musiciens ont offert un fameux boeuf. "J'aurais aimé y participer" ajoute Loiso. "Pour l'instant si tu veux une tisane Lodile, comme de jour, c'est sous la feuille de bardane. A vous qui lisez, c'est tout comme pareil de même. Prenez dégustez et à vus revoir.

29 mars 2012

IA+KA.... p'tite pub amicale pour PREDICTO Le MAGICIEN RIGOLO

Un numéro de portable pour le joindre 06 86 87 36 11
Anniversaires, mariages, baptêmes ou autres événements, n'hésitez pas, sollicitez

PREDICTO
Le Magicien Rigolo

Alors maintenant que vous êtes informés IA+KA  le joindre au 06 86 87 36 11

16 mars 2012

Le ciel est d'une blancheur grise,

corbeau sur le faîte du toit attend la pluie. Comme tout un chacun. Elle se fait rare. Sur le balcon Mésange vient. Vous êtes-vous bien baignés ? Ne dirait-on pas qu'elle est en train de le faire ? Mangeoire, baignoire ? Peu importe qu'elle en soit une ou pas, l'idée m'amuse. Photo
A se mettre à chanter. Cliquer sur le lien qui suit Belle journée.

A l'instant, j'entends un constat régional rennais sur les . Je lève l'oeil. Sur l'écran l'entrée de la Station terminale "La Poterie" de la ville de Rennes. C'est vrai, j'en témoigne, il y a de plus en plus de gens dans les bus et le Métro.

13 mars 2012

Bonjour Velyneve (c'est la nouvelle "copine" de Lodile qui revient, dilili lililing ding')

Au rythme léger du gong je sais, moi Loizo, que la vie est belle. Le soleil est là, les senteurs du mimosa s'effacent pour laisser place à celles discrètes, des primevères et moins discrètes, de la violette. L'hiver est fini. Le thermomètre grimpe de jour en jour, l'hiver est fini. Pourvu que Lodile ne me le dise pas !
Voilà c'est dit, elle l'a dit, "L'hiver est fini, pire" ajoute-t-elle, "l'hiver est mort". Mais qu'a-t-elle dit, qu'a-t-elle dit ! Pourvu que Hiver ne l'aie pas entendu. Je crains le pire.
Ah ah ah trois fois hi hi hi, Lodile est babilleuse aujourd'hui. Le bras dénudé, la jupe au-dessus du genou, la salomé rose brique -un peu précoce le dévêtemen je hurle de rire car elle me parle de la conversation échangée au petit déjeuner avec son fils, un brin "pagaïeur". Il lui reprochait sa pagaïe, disant que s'il l'était elle en était responsable. Il lui reprochait ses piles de livres en vadrouille, mesquine elle lui reproches ses piles de vêtements et ajoute "toi tes piles de vêtements, moi mes piles de livres lequel peut faire tenir les murs d'une maison le plus failement piles de vêtements ou pile de rires !!!!" Ah ah ah ah "des piles de rire !" La belle égalité familiale !!!! Ils sont écroulés tous les deux.

Bon, passons aux choses sérieuses. Le printemps approche, s'il n'est encore là, faudrait effacer le léger côté "Dodu dindon dis donc, de quoi Didon dîner-t-il ce jour ? La mesquine invente une salade blanc-rose fleur de pelouse, assaisonnée soleil -traduire "radis et mâche citronnés". "Manque un peu de protéïnes tout ça, une p'tite tranche de jambon  peut-être Mamère ? " "Avec plaisir ma tendresse." Et Lodile me raconte le chant de la tranche de jambon. Il s'échappe, façon passacaille, de la nouvelle planche à découper. Mineur ou majeur ? Plutôt majeur, et même ré majeur.  Mozart aurais-tu toi aussi connu des p'tits déj aussi matutinalement fous !
Pour parler de Mozart, évoquons la merveilleuse JiJi ROUSSEAU née le 28 juin 1712 à Minsk, -dont on ne manquera pas de commémorer les 400 ans de sa naissance cette année- par ce petit paragraphe extrait de son ouvrage intitulé.... hé bé té, je vous laisse deviner (?)
 "L'enfer de la méchante est d'être réduite à vivre seule avec elle-même, mais c'est le paradis de la femme de bien, et il n'y a point pour elle de spectacle plus agréable que celui de sa propre conscience"
Dililili dilililililing tuit tuit tuit dit la mésange, Lodile, tu t'en vas déjà ? Lodile s'en va. C'est sûr, tu as déjà déjeuné. Je comprends, mais vous qui passez ici sans me voir, n'oubliez pas ou apprenez, sous la grande feuille de bardane, près du bassin qui chantonne, c'est au choix, thé à la menthe, café, oui turc, pourquoi pas, et ma fois si vous le désirez, p'tit whiskey, cachaça ou cuba libre, p'tit Banyuls ou crème de pruneaux. C'est au choix.
Et surtout? à vous revoir quand vous le désirez, Terrasseentchat de Loizo ouverte. A bientôt.
Curieuses, curieuses ? 
Sans vouloir vous commander, cliquez sur le titre du billet. 

12 mars 2012

Maison de Quartier de la Bellangerais : Le temps passe, oeuvre et concrétise son ouvrage : séance de danse bien être

Un trimestre déjà. Chaque semaine de 10 à 11 h, dans la salle de danse
Les articulations se dérouillent. Les "exercices" assouplissent les postures et mouvements. Les yeux se positionnent. Ni en haut, ni en bas, mais à la bonne hauteur et par-delà. Les souffles sont moins ronchons. Expirs inspirs viennent sans trop réfléchir. Les autos-massages et massages partagés se pérénisent. Les exercices assouplissent les postures. Les visualisations s'ancrent. Les souffles s'allongent. Les déplacements chorégraphiés se fortifient.
Luxe, les langues s'intériorisent et les corps se délient.
Lodile le dit bien, haut et fort : Sylvie Tertre, professeur de danse, fait insensiblement passer les corps endormis  "du chêne au roseau".
Les visages souriants le disent aussi.
Vite que la semaine se termine. 

11 mars 2012

"Sanshodo la voie des grandes vérités" Jean Millemann : suite de lecture

Règle de 3. Erreur ?
11 mars 2045,
9 h 01.
 Il bruine
Après avoir lu la première et la troisième des trois nouvelles du livre de Naej Milumm ;
Après avoir tenté d'allumer deux allumettes, qui s'éteignent d'elles-mêmes .
Après avoir frotté la dernière

La flamme s'échappe et le feu s'embleute. Quand l'eau chante elle sourit. Elle choisit trois sortes de thés.
C'est alors qu'elle aperçoit le tiroir de la boîte d'allumettes. Il bée. Deux inscriptions, en son fond, attirent son regard. Une date, un horaire.
11 mars 2012.
O7 h 13 mn 43 s. Elle chancelle. C'est la date et l'heure de la mort de ses parents. La date et l'heure de sa naissance aussi.
Il était le 1er homme à porter un enfant.
Quelques part dans la nouvelle de Naej Milumm est écrit  que tout va par trois.
Devant son infinie solitude -l'horreur est paternelle- elle attrape un fou rire gracieux.
Inspiré par la lecture de Sanshôdô la voie des grandes vérités par Jean Millemann.
A lire, surtout les classes zéro. Connivence de salon avec l'auteur

10 mars 2012

Bblablabla bus peinture urbaine et différence : t'es pas d'ici toi !

LaVille, appelons-la ainsi, LaVille offre à tous de vivre en intelligence. Depuis peu, comme à Paris, comme si ça ne suffisait pas avec les montres et les portables, les abris-bus centraux ou terminaux se sont parés de pendules à la minute près. Résultat, il est  près de 22 h ce vendredi soir , un jeune homme apprend qu'il lui faudra attendre  17 mn pour prendre son bus. Pieds frappés, grands bras moulinés, comptine marmonnante, prise à témoin, le jeune homme est mécontent. A-t-il oublié qu'il avait des pieds ? En aurait-il perdu l'usage ?
Blablabla observe.
Un jeune homme, casqueté et annelé menton, oreille, nez, un peu nerveux, déambule, parlant ici, parlant là. Blablabla devine un accent toulousain. Erreur. Blablabla s'éloigne-t-elle, trente ans plus tard, de ses dites "origines" ? Il est de Montpellier.
Il parle de son frère  Qui est là-bas. D'un bras, le jeune homme désigne le Daumac qui illumine le lieu. Blablabla ne comprend pas trop bien. Il s'adresse à des voisins. Beau raisonnement.
"Bonsoir, Monsieur Madame auriez-vous quelque menue monnaie ? "
"Alors quelque chose à manger ?"
"Alors me feriez-vous un service ?"
Le malin. Qui refuserait ? Tous trois sont à deux pas de Blablabla qui comprend que le renseignement est erroné. Ce n'est pas la bonne ligne.
Blablabla doit-elle ajouter son grain de sel ? S'ils empruntent cette ligne ils pourraient s'égarer et au lieu de rencontrer des musiciens rencontrer des korrigans. Qui leur demanderaient de terminer leur chanson. Alors.....
Blablabla mêle [fait-elle bien ? Ne vaudrait-il pas mieux que ces jeunes gens fassent connaissance avec la Bretagne sur les prairies de la Héronnière ?]  Blablabla se décide. Elle mêle son grain de sel. Elle qui avait décidé de gagner trois minutes sur le froid de la nuit en montant dans ce même bus, les trouve si mignons que finalement elle emprunte le suivant qu'elle leur conseille.
Un robot indique les stations "Vous descendrez à Rochesté" C'est ce que dit le robot mais pour eux, comme encore pour elle Rochester se dit Rochestér : la différence, celle qui enrichit dès qu'on la juxtapose à la différence. Les deux se disent.
Tout frimeurs qu'ils soient, Blablabla sent les jeunes gens inquiets. Pourraient-ils manquer leur rendez-vous musical ?  Le bar où ils devraient chauffer la salle et montrer "comment les gens du sud aiment la musique".
Oups. Blablabla se tait. Blablabla préfère l'Humain ou l'Humain Humanisé. Régional, national ou internalional.. L'haumain, l'humaine. Durant le trajet, ils se rassurent en se tournant vers elle.
Le jeune homme, casquetté et annelé, un peu nerveux, déambulant, qui aurait effrayé Blablabla dans un premier temps,  ne descend pas du bus sans la saluer. Poignée de main et souriant, "Merci beaucoup Madameuh !"
Blablabla bus peinture urbaine et différence : t'es pas d'ici toi, je me méfie ! Cliquer pour en savoir un peu plus  sur Perpignan. Pensée affectueuse de Blablabla en direction de Madame Baïs, perpignannaise forte en corps et en voix chaleureuse qui lui permit de faire son éducation sexuelle hors du champ maternel, sous prétexte de lecture. Ah ah les voisines. Bon week end à tous et à toutes. A l'un et à l'une.

08 mars 2012

Jeudi 8 mars - soirée féminine et lunaire s'il en est

 Libérant ses guenilles boisées, Elle émerge du parc
 crève le bleu d'encre cieleux, étale sa rondeur dénudée
forte, puissante, Femme. Immanence.




L'étoile a pleuré rose

L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain
Arthur Raimbaud

27 février 2012

Majiker et Diane de Villanueva, spectacle à l'Antipode - MdQ Cleunay

Une jolie soirée, succédant à deux ateliers adultes enthousiasmants. Comme la soirée.


Beaux effets lumières, merci aux techniciens




Majiker et sa collaboratrice dans l'événement, Diane Villanueva

Pour ceux qui ont fait le stage de percussions corporelles les mouvements sont compréhensifs
Normalement, je suis derrière Majiker et je fais tchi    tchi tchi tchi du'n mouvement de main sur mon avant-bras (technique)



Le désir de "percussion corporelle" persiste. Il existe un atelier qui a court toute l'année en présence de Perrinne. Y a + k'à... se laisser convaincre.
http://youtu.be/1WQrrcoaDTI

26 février 2012

Dimanche 25 janvier, quelle belle journée - 2ème

D'accord la vidéo n'est pas professionnelle mais j'avoue Loizo qu'elle me fait rire. Comment ça pas toi ? Je la laisse tout de même. Fais comme le gong te chante Lodile.


Quelle belle journée, difficile d'y résister. Difficile de ne pas admirer ce beau couple d'arbres.



Difficile de ne pas se promener en compagnie d'une amie, qui ne cesse de s'étonner sur le petit peuple des bords d'étang. "Attention à l'herbe d'éguerre"
 Tiens qui c'est celle-là ?

Etonnante ambiance, il est à peine 16 h 
 Et celui-ci, qui espère-t-il ?
 Intuitive, elle répond à son appel.
 L'oeil gourmand il l'attend
 Il la suit
 Parmi les oiseaux l'agitation est à son comble
 de bec en bec à prise   de bec ils préparent leur envol vers les terres hospitalières
 Corbeau goguenard leur promet une belle surprise.
Approche Belle Mignonne, nous allons nous occuper de toi !
Le mignonne préfère prendre du recul

 Est-il mieux de voir les paysages à l'envers ?

De découvrir de futurs sucriers
 

 d'étranges reflets
 Le sucrier pour de vrai
Les fleurs inconnues, pour terminer la promenade. Fin