Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
04 août 2006
Même Odile rencontre !
Que me dit-elle, qu'elle traversait le square, passait devant le donjon, traversait la cour rectangulaire sans s'arrêter à lire Voltaire et le découvrait comme il la découvrait. "Comme si nous nous étions donnés rendez-vous" me dit-elle. Il souriait. Elle lui a souri sans préméditation aucune. Il a fait un pas vers elle. Elle s'est retournée : personne d'autre qu'elle. Plus de doute. Plutôt souriant. Ils échangent un seul regard. Connivence. Trouble. Sourires. Vont l'un vers l'autre. Se tiennent côte à côte comme si......... comme s'ils se connaissaient depuis des décennies ! C'est un jeu. "Touriste ?" Elle secoue la tête ! "Seule ?" Elle sourit ! "On se choisit ?" Elle penche la tête et pense Pas trop mal "On se côte à côte ?" Elle hoche la tête. Se dit qu'elle ne rêve pas : ils vont dans une même direction bras dessus bras dessous. Des fauteuils en rotin les accueillent. Deux vodkas frappées les espèrent. L'accent, le soleil, ses ombres, les tambours africains, le balson rouge et or qui s'étale au sol ; ne manquent que les palmiers. Reste l'ivresse à découvrir le long bâtiment rose et blanc qui ressemblerait tant à la mairie de ses Bazerques d'Ax. A bâtons rompus ils parlent ; à bouche que veux-tu s'enhardissent ! Quand ils traversent la place ils sont seuls. Passent devant le bar de Guillaumet, le frère de Laurent, remontent le boulevard, déboulent sur la place aussi ronde que la précédente n'était rectangulaire, et aussi bruissante de chants d'oiseaux que de la poésie de Goudouly. C'est l'heure de s'attabler. Ils s'attablent et à peine assise s'étonne et s'excuse : quelqu'un vient qu'elle n'a pas vu depuis... Depuis.... Longtemps. Mais est-ce vraiment lui ? Il a bien changé. S'il portait sa flûte en ré ? Elle décide de baisser la tête quand il s'arrête et dit "Toi Odile, ici mais qu'est-ce que tu fous ?" Embrassade, étreinte, reconnaissance, sourire, plaisir... sincères. L'amitié.... pour se retrouver sûrement car il ne peut que passer.Les adresses e.mail sont sur leur agenda. Et le repas et la soirée se sont poursuivis.... à en reparler sur ta terrasse Loizo !.... et file Odile ! File
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