Le blog de Loiseau Bleu c'est une terrasse virtuelle sous palmier avec musique, bassin, fontaine ruisselante, végétation marocaine, ocres et bleus assourdissants, et les allées et venues de l'Odile qui cause de tout et de rien
31 mai 2008
Tiens, la voilà revl'à : Elle pourrait être ma fille....
dit Odile. Houps là, d'où sort-elle Odile? Le gong, aucun son. Ses pas sur le gravier, aucun écho. Mystèrieusement. Elle me dit "Tu comprends Loizo -tout de suite dans le vif du sujet, le sien l'Odile et moi faut que je m'adapte que je comprenne tout de suite ; je la laisse poursuivre car je ne suis pas mauvais pour me retrouver- elle était assise à ma hauteur mais à l'opposée de l'allée, jeune, toute menue, un peu vêtue Salsa, c'est vrai, avec quelques rastas aussi mais est-ce une raison. Dans le bus.Elle parlait à voix haute mais il n'y avait personne en face d'elle : seulement son portable sur l'oreille. Je n'écoutais pas le sujet de la conversation mais son ton était celui de quelqu'un de rieur, qui a plaisir à parler avec son interlocuteur. Soudain le bus s'est arrêté, un arrêt normal. Je ne sais pas pourquoi, j'ai levé les yeux. J'ai remarqué quelques paroles entre le chauffeur et celui qui venait d'entrer. Un jeune homme -je ne dirai rien à propos de son origine ce n'est pas un trait pertinent et puis même les toulousains boivent maintenant- remonte l'allée du double bus d'un air qu'on ne peut caractériser d'engageant. Il s'arrête à notre hauteur et marmonne un "tu vas descendre là hein ! d'un ton sans équivoque" Tu as intérêt à obéir ma fille -là c'est moi qui interprète-Il sent l'alccol. Il est à peine 19 h. Elle vient de couper la conversation avec sa mère en disant "Bonsoir maman je n'ai plus de batteries". Lui, attrape son sac et descend. Visiblement elle a l'air contrite. Elle tient les bras serrés contre sa poitrine. Sur le trottoir, ils se font face : il parle, elle se tient silencieuse, le visage fermé. Dis-moi Loizo, on a beau être samedi soir, je te jure que leurs vingtaines ressemblaient à la soixantaine des acteurs de ce film célèbre qui s'appelait, comment déjà, ah zut flûte, ça m'échappe. Pourtant je l'ai sur le bout de la langue. Je le sens.Ah ça y est j'ai trouvé Langue, langue au chat ! of course "Le Chat" : je n'ai jamais pu le regarder deux fois : trop fort, trop douloureux pour moi. T'en fais une drôle de tête, tu ne le connais pas, non sans blague, mais u sais bien, avec Gabin et Signoret. Monstrueux tous les deux. Alors tu vois Loizo ainsi pourraient passer les années -le film n'est pas jeune- et rien ne s'arrangerait ? Mais c'est quoi l'amour ? Vaut mieux pas que je pense à ma fille ! "Et bien pense à te désaltérer, c'est l'heure, tu veux quoi ?" Là c'est moi qui parle, Loizo. Ni mojito, ni cachaça, ni whisky encore moins vodka. Douée l'Odile car je n'avais rien de tout ça : n'a pris qu'une menthe à l'eau "mais tu sais Loizo... à la menthe.. poivrée s'il te plaît, j'adore !" " Ouf, ça, j'avais ! Servie comme un chef l'Odile ! D'ailleurs il en reste. A votre tour.
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