07 mai 2008

Vous avez un jardin Mesdames ? Souvenir vénézuélien

S'il est bon d'y planter un figuier, il pourrait être intéressant d'y planter un anacardier. Mais cuidado, pardon, attention, si j'en crois la définition Hachette 2000, c'est un arbrisseau ; si j'en crois ma propre vision, du temps où je vivais au Vénézuéla, à Calabozo exactement, c'est un arbre plutôt élevé et à vue de nez et d'impressions qui s'estompent, d'au moins une bonne douzaine de mètres. Sa frondaison est très feuillue et très étalée. Son feuillage quasi vernissé. J'ai encore, en les revoyant -il y en avait quatre les uns à la suite des autres- l'impression de surprendre des silhouettes nerveuses et rapides autour d'eux. En fait celles de jeunes gens plutôt sportifs, pénétrant -sans autorisation- pour faire la cueillette de leurs fruits poirés rouges-orangés ornés d'une sorte de coque en leur bout : la noix de cajou. Ces fruits sont très appréciés. Ils font du bien. Du bien aux cordes vocales et par conséquent à la pureté de la voix, mais aussi à.... pardon aux.... en encore au... enfin bref, mesdames, parce qu'ils entretiennent chez l'homme des compétences qui ne vous déplaisent. Avec le jus de ce fruit à la chair blanche, fade, douce et astringente, pas besoin de v.i.a.g.r.a. Ecologique mon cher Watson. Dans l'air du temps. Note de l'auteur : je n'aurais pas pu prendre de meilleures photos que celles que vous découvrirez sur Wikipédia. On dirait le jardin dans lequel je croisais iguanes et souris, chauves-souris, araignées poilues, serpents, cafards géants et grenouilles molles et transparentes à se faire passer pour savonnettes sous la douche. Seigneur, quand j'y repense, mon coeur s'allonge comme une éponge, que l'on plonge dans un gouffre où l'on souffre tant de tourments que quand j'y pense, mon coeur s'allonge comme une ép.... J'arrête ici cette histoire sans fin Cliquer sur le titre. Pour en connaître davantage, cliquer sur le titre ou chercher sur la toile

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