08 mars 2008

Journée de la femme 2008

Je la dédie à ma mère, à toutes celles que les hommes ont rejetées au placard pour aller voir de la chair fraîche comme le dit si bien Alain Delon aujourd'hui, ce qui permet de relativiser les beaux discours d'aujourd'hui ; je la dédie à ce chef de chantier qui précise que sur un lieu si masculin les choses changent avec leur présence : campement plus propre, vocabulaire retenu -dommage qu'il n'ai pas précisé que grâce à elles, les méfaits de l'alcool disparaissaient- je la dédie à cette dame âgée qui dit qu'elle ne peut plus vivre avec 600 €, à cette femme qui a travaillé toute sa vie mais n'a jamais eu de bulletin de salaire, à cette jeune femme à qui l'on disait qu'elle chantait comme au XXème siècle. Toutes les femmes du XXe siècle ne sont pas encore mortes : elles peuvent aimer le slam et chanter autrement. En une période où tout incite à respecter l'autre on peut remarquer combien vl'an-tiens-prends-toi-ça-dans-la-gueule est plutôt répandu. Je la dédie à toutes les conteuses donc, à toutes les femmes qui s'occupent d'enfant, les leurs où ceux des autres peu importe surtout quand ils sont devenus grands. C'est aussi par elles toutes, en relation avec le masculin évolué -il existe- que les choses avancent. Il y a le club de ceux qui défendent la nature : il faut créer le club qui défende la nature humaine homme femme, féminin, masculin confondus : respect de l'égalité dans la différence

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