12 octobre 2007

Je ne suis pas née avec...

les distribanques. Qui plus est, de naturel étourdi, je m'emmêle parfois les pinceaux. Après j'ai le choix, annulation, correction continuation ou l'inverse, parfois dansla précipitation, je croise les choix. Bref, vous le devinez, ça s'est passé une fois de plus cet après midi. Peu importe la somme demandée. Pour le dépôt, hourrah, grande fierté, les doigts dans le nez. Pour le retrait -presqu'en simultanée, c'est là que le bât blesse- point du tout. Mêlée emmélée avec les touches, je dois annuler. J'annule. Je crois avoir annuler. Donc Je reprends ma carte et m'en vais pour ne pas me faire lyncher : la file s'impatiente -hé oui, la file a du caractère- Je suis déçue, car sans liquide, moi qui pour une fois voulais jouer à la grande et m'offrir un p'tit thé comme ça sympa à la terrasse d'une galerie commerciale. Soudain je m'effraie. Quelqu'un me court après. Que me veut-il ? Un jeune homme charmant bien sous tout rapport "Madame vous avez oublié votre argent !" Pour le coup je m'étonne, le suis, retourne sur les lieux : c'était vrai. Alors je le remercie avec moult chaleur. Je tenais à le dire. Y a pas que des voleurs dans le monde d'aujourd'hui. Il y a des gens bien. Qu'on se le dise.

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