17 juillet 2011

16 juillet 2011 les Transats en ville s'annoncent pluvieux. Seront-ils annulés ?

Pas du tout. Pourtant ils n'étaient qu'une poignée. La poignée est devenue groupe. Le groupe attroupement. L'attroupement foule. Des hommes, des femmes, des enfants, un Patrick inconnu  au rire communicatif. Un Patrice Kalla conteur rieur, pour offrir une ambiance conte-soul autour de ses origines africaines. Du côté de son père. Lyonnaises, du côté de sa mère. Une dualité entre "quenelle et huile de palme" qui l'a rendu musicien-conteur-chanteur pour le plaisir du public. Sa force, l'inter-activité et aussi un phrasé musical. Qui annonce le musicien et le chanteur. Une soirée enjoué et délicieuse qui témoigne une fois de plus de la générosité du conteur. Le soleil, curieux, est réapparu dès les premières notes sur le front du théâtre. Et les nuages se sont tirés. Vaincus par le goût des mots : l'enfant qui court toute une vie ; crâne qui t'a mené là ? L'oeuf et le lézard ; L'amour et le temps ; La p'tite Diabou et une version du Métèque -si les oreilles ne se sont pas trompées- et d'autres airs souls fameux. Sur la place de la mairie, un goût de bonheur à en oublier les morosités climatiques. Un très bon moment partagé en compagnie de musiciens beaux, souriants et talentueux : pianiste, bassiste et percussionniste. A re-goûter.

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