03 avril 2006

houm la la, la bonne odeur !

Allongée dans mon hamac je la sens qui s'approche m'investit m'envahit Mes narines lui sont tout acquises mes yeux déjà fermés pour lui répondre mes oreilles accueillantes Mon hamac obéissant décolle et s'envole Je vois les mers elles déroulent éblouissantes leur miroir Je me penche et je découvre que je suis en train de rêver, pas d'autre mot, vois-je bien ces bâtiments que je distingue, ces escaliers qui assaultent le ciel -mais pourquoi écris-je assaultent ? un autre mot se présente sitôt question posée saltar ok mais pas asaltar t'es encore en train d'inventer Loizobleu, toujours babacool quoi- Aye, vlan que m'arrive-t-il, me voilà emberlificotée aux travers des mailles de mon hamac, me voilà cocon pour de vrai Olà y a-t-il quelqu'un sous le mûrier ? Vais-je me noyer dans une tasse de thé ? Olà, olà ! ça tourne -j'ai pas dit Saturne mais je sens -encoreune histoire de nez- que je vais partir en fusée, désolée, me suis trompfée, me voilà bel et bien à terre ! A qui appartiennent ces pieds, j'en reconnais les babouches Odile ? dis-je en levant les yeux C'est toi mais t'es frappée ce matin, tu aurais pu me tuer ! Frappée dit-elle en riant aux éclats pas du tout, vivante, active, réactive Figure-toi que j'ai rêvé cette nuit que je te cuisinais un super plat. J'en ai même écrit la recette, Tiens la voilà. J'attrape le papel qu'elle me tend en riant et je lis "Bonjour. Un chili ça ne se cuisine pas. ça se cuisine !" Et je comprends soudain d'où venait le parfum qui m'envoyait en l'air quelques minutes à peine. Odile a le crayon magique. Bling ça sonne à la terrasse. Dommage. Promis je vous l'écrirai moi aussi. Bisous, ad'ta l'heuR Désolée Odile faut que j'aille ouvrir J'm'en vais Loizo je vais bosser ! il la sent cette journée Loizo il la sent

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