06 juin 2009

Seulement des mots délicieux

Tu as perdu la fière lumière Dans ton regard qui s’en va Non déchu mais floué Par les layons délétères de l’oubli Je sais ton cœur désormais enclos Ta nuit en manque d’un songe Ce n’est rien une amoureuse Debout Sur la falaise de son Histoire Le vertige provient du doute… Je sais aussi ton grand charme A faire faner les roses Parce que tu te sens vieillir Il suffit d’une brise espiègle Dans tes cheveux lâchés Pour que danse le seigle Il suffit d’un matin caché Dans tes bras séraphins Pour que s’illustre la splendeur Du secret imaginé Donne congé ce soir Aux vents mauvais de la veille Et viens étourdie abeille Qui a si mal au cœur D’avoir butiné tant de fiel Que je t’invente un conte de miel Que je te cueille un rayon doré Au royaume des ruches apaisées J’ai mille fadaises à te révéler Et autant de façons de les dire Te parler de la cinquième saison Dans l’ordre égaré du crée Ma terre de trêve d’insectes Mon rucher qui attend une reine L’été est à la mer Le soleil est au chaud La frilosité n’est pas de mise La sérénité est nue des nues Et je t’offrirai la plage Où s’ouvre un espace de voyage Au rivage du temps saisi Une escapade de poésie… ® A. Bonois. La Fare-les-Oliviers, le 6 juin 2009. "Mieux vaut laisser aux gens le remords de vous avoir grugé que le regret de vous avoir comblé." Marcel Jouhandeau. "Le bonheur, pourquoi le refuser ? En l'acceptant, on n'aggrave pas le malheur des autres et même ça aide à lutter pour eux. Je trouve regrettable cette honte qu'on éprouve à se sentir heureux." Albert Camus.

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