04 juin 2007

A bâtons rompus à la faveur

des murs qu'à la brosse on "dégraffe", du sujet qui s'effleure, de la solution qui s'évoque. Il faut des correspondants de nuit. Mais elle n'a plus l'envie d'être citoyenne, du moins pour les autres. Non elle ne ramasse plus les papiers jetés sur ses escaliers, non elle ne désire plus "éduquer" les enfants qui ne sont pas les siens. Oui, elle pense que certains enfants sont en danger. Mais pas tant que ça finalement. Ils se "démerdent", ils se débrouillent. Ces comportement sont de plus en plus essentiels dans leur vie actuelle, et elle ne les a jamais portés en elle et elle n'a pas pu les transmettre à sa propre fille. Non, elle ne demandera pas les correspondants de nuit. Et tout d'abord, parce qu'elle pense que certains parents sont citoyennement plus délinquants que leurs enfants : les chiens ne font pas des chats aurait dit sa mère étrangère. Aucune des deux ne trouble la nuit des voisins. Vous avez dit "La nuit des voisins ? Non, la fête des Voisins. Parlons-en. L'an passé elle a pris sur elle de l'organiser. Total, plus de voisins enfants que de voisins adultes. Fête des voisins veut-il dire "gardiennage d'enfants ?" Peut-être pas le vrai but d'être gardienne d'enfants. Si ? Reste une initiative : prévoir La Fête des Enfants : elle existe au Japon, le 1er avril et internationalement fin mai et à Dinan le prochain week-end. Alors l'instaurer de nouveau ? Et il lui revient qu'elle croyait que cette fête existait déjà. Le 9 décembre ? Peut-être même le 25 ? Erreur ? De toute façon, une chose n'est pas sûre : qu'elle ait été remboursée des frais engagés. X € juste pour le fun !!!! Bienveillant et inutile puisque cette année personne n'a pris la suite. Résultat elle aurait -elle qui n'aura jamais trouvé d'emploi et qui vit de façon austère -et non pas précaire- offert un apéro sympathique à des gens qui hormis les enfants font comme si elle n'existait pas. Vous avez dit village ? Mais oui et vous avez raison. Dans les villages tout le monde ne saluait pas son voisin. Il ne faut pas rêver. Manque peut-être ce qu'elle a vu la veille en pleine descente de la rue qui monte du port vers Dinan un lavoir, pardon un laboir où les femmes parlaient : "à l'aboird'âge" : à les réinstaurer. La question est posée. A la place des locaux à vélos ? Que vaut-il mieux : accorder de l'intérêt aux enfants ou avoir de beaux balcons sans vélos ?

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