15 avril 2015

Eté d'Avril ou avril d'été... le mardi 14 avril, Lodile est passée vers 17 h du côté de Beauregard à Rennes.

Enfin, c'est ce qu'elle m'a dit, moi Loiso.

Oui, aujourd'hui il n'y a pas eu de dring, ni de gril, ni de drelin ni de de diling diling, elle a retenu le gong dès qu'elle est entrée. Et elle a parlé avec enthousiasme, mais lentement. J'ai tout noté. Alors vous pouvez lire. Merci.
Oui, elle m'a dit qu'elle avait reçu quelques heures d'enseignement culinaire auprès d'un établissement très connu des rennais. LE CCC. Pour le trouver c'est facile prenez le 14 et descendez chez Merlin, traversez, remontez sur la gauche droite, tournez sur votre droite, passez derrière le pizzaïolo et quelques pas plus tard, descendez, poussez la porte vitrée. C'est bon. Maintenant vous savez.

Je suis sûr qu'un jour Lodile me cuisinera un couscous marocain aux vrais sept légumes. Et aussi, une excellente entrée. Et aussi un excellent dessert. Et que j'ai acquis de nouvelles informations sur les coutumes toujours respectées pour célébrer un mariage marocain. Hum, ça sent la fleur d'oranger. Je m'en lèche encore les doigts. 

Puis elle m'a raconté que soleil aidant, sur le retour, elle s'est arrêtée vers les 16 h dans un espace si beau que moi-même Loiso, j'en suis à  croire que c'est moi qui ai débouché dans l'allée ; que c'est moi qui ne peut pas faire autre chose que m'arrêter pour vous le décrire ;   que c'est moi qui ne peut pas faire autrement que m'arrêter pour admirer de part et d'autre de l'allée la blanche explosion des cerisiers : leurs branches déployées, déposent leurs blancs manchons sur un ciel bleu Provence. Pour un peu c'est moi qui trouve impossible de ne pas louer la rangée de rhododendrons rouge flamboyant. Et je suis obligé de vous dire que mon regard, tout comme le sien, ne se lasse pas. 

Un émerveillement 
Pour un peu il me semble que c'est moi qui m'arrête pour déguster un Super Nougat, plein de personnalité et noir, blanc chocolat, si elle n'a pas rêvé. Il adore les gâteaux. Tant pis pour Martine qui ne peut en goûter un seul ou si peu ; il boit dès qu'on lui remplit le ramequin et ce n'est pas un luxe car il fait chaud.  Il est gentil Super Nougat : il l'asperge. Pour un peu il me semble que c'est moi qui suis rafraîchi, touché par l'humidité dont le chien se déleste . Pas si mal, finalement j'avais chaud moi aussi. 

Les robes d'été, aux imprimés colorés, dansent sous les pas des jambes nouvellement dénudées. L'ambiance est à la détente, la décontraction, la relaxation ou l'observation, et ça c'est moi qui le vit, par exemple sous mes yeux, à propos de la sculpture d'Aurélie Nemours. 


Ecrasée par le soleil, ses piliers rectangulaires déposent sur l'herbe leur ombre graphique. Cet arrangement en forme de cubes est, sous le soleil, une sculpture vivante. Moi Loiso je l'ai si bien vue, à la description qu'elle m'en a faite, que je me régale à la déguster. J'en suis à décider de revenir dès que possible pour suivre les péripéties des jeux d'ombre auxquels s'amusent Soleil et Gazon, et faire mes propres photos
"Il faut bien partir" a-t-elle dit. Sous un soleil quasi de plomb, les vendeurs du petit marché étalent leurs productions, pour certains originales. Il a du caractère le petit marché. Et ça c'est moi, Loizo, qui vous le dit.

Le thé à la menthe, ou glacé, le leybail, kyswhy... mais oui sous la feuille de bardane, sur le plateau de cuivre.....  allez-y, servez-vous... mais oui oui oui vous pouvez prendre une fanfreluche alanguie de la mère Syllah... allez-y, à bientôt. Je m'éloigne sur la pointe des plumes. Chut...


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