13 octobre 2006

Violence scolaire

Ils sont vivants. On dira adultement parlant "trop vivants". Leurs bras mesurent des milliers de mètres, leurs pieds s'allongent au gré de leur fantaisie : ils se parlent sans cesse en se touchant. En rient. Parfois en pleurent. On s'inquiète. Ils répondent "Pas graveuh ! on joue" et ils s'y remettent. Aujourd'hui, inspirés par la chance (nous sommes le vendredi 13) ou le bonheur d'un généreux soleil béatement transi par la présence simultanée de la lune, ils s'allongent presque tous, à même la cour, côte à côte sans se toucher et dégustent, zens, un merveilleux bain de soleil . Sûre que la cloche s'y mettra. Elle oubliera son driiiiiiig à devenir Gonnnnnnnnnnnnnnnnnng. C'est bon la relaxation.

Aucun commentaire: