12 octobre 2006

Vive le deuil !

déjà vu, le sujet de la grand-mère qui meurt durant les sacros-saintes vacances de Carnaval, si saintes au Vénézuéla que tout le pays se paralyse y compris les pompes funèbres. Cependant pas vraiment le sujet cette fois. Le film qui interpelle c'est Little Miss Sunshine : on y rit on y pleure et on ne sait plus très bien si on y pleure de rire ou si on rit de tristesse. Désopilantes vraies larmes, tristes vraies rires. Une succession d'évènements plus ou moins incongrus et parfois pas du tout. Et si peu que, dans la salle, il y a plus silencieux que le silence. Personne ne bronche et quelques nez se devinent humides. Tout commence avec un frère qui en revient, un grand père qui ne désire pas la quitter, un fils qui se demande comment y entrer, un père qui enseigne à la performer, une mère qui veille à la protéger, et une jeune enfant émouvante qui ne pense qu'à y passer un concours de jeunes beautés sophistiquées. Vive le deuil.... Au fait, vrai question : pourquoi ne fait-on pas de reportage photos au cours des enterrements comme on le fait au cours des mariages ? Il me revient avoir été choquée par l'idée qu'un jeune fils ne saurait jamais combien il y avait eu de jeunes gens, jeunes femmes à l'enterrement de son jeune père volontairement en désaccord avec elle (la vie). Dommage ! Salut, à la prochaine !

Aucun commentaire: