10 novembre 2006

Ho Loizo

T'es là ? Ho Loizo, tu m'entends ? Une voix pipelette me répond "Tire la chevillette et la bobinette cherra !" Pour le coup, je m'étonne : qui c'est celui-ci qui me répond. La caperucita roja fue ayer. Quien me esta contestando ? Bon, armons-nous de courage, j'ai à lui dire deux mots, ding dong voilà pour la bobinette ! Exactement, vous avez raison, elle a un fort joli son de quoi rendre tout un chacun zen zen zen ! Délicat, agréable, merveilleux ! D'autant plus que me voilà sur la terrasse et que je découvre son hamac se balançant au même rythme et la fontaine qui susurre tous les bonheurs de la terre ! "Chouette ! Loizo, ouvre grand tes plumes, je suis heureuse, ça se partage Hug !" comme dirait une amie récente qu'il m'a semblé connaître de puis nombre de jours. Chut, Loizo, pas bouger, respirer ensemble, doucement... Chut... laisse-toi faire dégustons. Tu ris ? Super, rire aussi ! Je ris ! Sans blaguer vous qui lisez me voilà pliée, impossible de me retenir, je ris à n'en plus finir, ça me rappelle un souvenir, Paris, le XIIIe, Daviel, une cité étudiante, le siècle dernier . A la fenêtre d'un 7 ème étage le ciel se tient bleu profond et les étoiles apparaissent déjà jaune Europe. Je ris, tant, qu'aux cinq fenêtres du dessous, qu'aux suivantes du dessus certains se penchent démesurément au péril de leur vie pour me demander de.... me taire ! Taire un rire ! Fallait surtout pas me demander ça, je rigole plus encore. Je me gondole et l'amie à l'origine de ce fou rire se gondole à son tour. A l'époque j'aurais su vous dire le pourquoi du comment, aujourd'hui je n'ai gardé en tête que le souvenir de ce rire qui me prend ce soir, comme depuis longtemps il ne m'a pas prise. Attention Loizo, laisse-moi frapper dans ton dos tu vas finir par t'étrangler d'une plume de travers ! Il me laisse faire ! Ô cocagne que je dis, quand ça te prend les tripes ça fait du bien ! ô coquin de sort, pécaïre comme aurait dit la voisine roussillonnaise de ma toute charmante maman depuis peu devenue malade. Au fait Loizo sais-tu comment c'est du côté de chez ma mère ? Non dis-tu mais tu veux savoir ? Et bien crains-le, tu vas risquer de savoir et alors tu remercieras mes amis de Kabylie : c'est à les voir partager leurs sourires que je me suis décidée. Ce soir j'ai appelé. Quand j'ai raccroché j'étais émue à m'étonner. A l'instant je ris ravie et me ravis à propos de demain matin. Oui, demain, j'ai rendez-vous ô cocagne ! A me pasteler de cette idée : une vraie gourmandise. Et pour qui comprend, grand merci. Ouah, un verre de jus de fruits de la passion ?Mais avec grand plaisir, comme disent les toulousains ! Ciao Loizo, à demain, chapeau ta terrasse. J'avais pas vu ce côté-là

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