23 novembre 2006

Petite Odile, sont grands les dromadaires....

Rire ou pleurer, c'est au choix mais ce matin c'est rire et douter, comme toujours pour ce deuxième d'ailleurs. Faut dire qu'elle avait bu du jus d'orange à gogo trait à la paille sur la terrasse à même l'oranger : l'ivresse naturelle en somme une paille deux pailles trois pailles bonjour sans dégâts ! Je l'ai écoutée quand elle m'a dit : Au fait, faut qu'j'te dise, j'ai vu le dromadaire de Balthasar ! Ma tête éberluée : T'as vu quoi et de qui ? elle "re" dit en articulant davantage : le dro ma dai reuh de Bal tha sar euh ! tu comprends plus le toulousain maintenant ????? C'est quoi ton histoire ? Mais c'est pas une histoire, c'est une vérité ! Bof bof, avec toi c'est bien possible ! allez, raconte puisque tu en meurs d'envie. J'écoute et j'apprends qu'hier elle a sorti sa voiture pour aller très exactement voir un cheval blanc dans le mauvais temps. Qu'elle se dirigeait au pif -vu le brouillard qui s'épaississait- obéissant à de vagues indications pourtant scientifiquement précises à la fois. Quelle n'en voulait à personne sachant qu'elle ne notait jamais rien, sinon dans sa mémoire, faisant confiance à ses résidus -la quintessence* selon les spécialistes du souvenir- et la vision qu'elle se faisait des choses. * le sujet est ouvert côté terrassenfilo sans dendron pour les jardiniers. Et alors ? Et alors changeons de page, si vous le voulez bien. Rendez-vous au-dessus, feuilletonnons quoi !

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